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La quatrième édition est lancée ce jour sur l’ensemble du territoire national camerounais. Dans le Nord,  l'événement qui nourrit beaucoup d'espoirs va donner à voir et à entendre la riche et merveilleuse diversité culturelle, artistique de la région et partant celles du Cameroun, elle entend mobiliser tous les artistes et autres acteurs du monde culturel pour gagner le pari de l’organisation à Garoua. 

 

L'événement dans le Nord a pour thématique : « contribution du sous-secteur art et culture dans la consolidation toujours davantage de la paix, de l’unité et du vivre ensemble harmonieux pour un Cameroun émergent ». Le Village artisanal de Garoua est le lieu choisi pour servir de cadre à l'organisation de cette quatrième édition de la rentrée culturelle artistique nationale dans cette région et dont le lancement national a lieu ce mardi 10 septembre.

Ce lundi à notre passage, le Village artisanal de Garoua est paré de ses plus beaux atours, pendant que le comité d’organisation s’attèle à peaufiner tous les aspects liés aux préparatifs pour le bon déroulement de cette grand-messe de la culture nationale. Pour la Déléguée régionale des arts et de la culture du Nord Julienne Madia, cette édition de la rentrée culturelle artistique connaît une principale innovation.  "L’innovation de cette année, c'est que la rentrée culturelle dans les 10 régions du Pays ainsi que les activités vont se dérouler de manière simultanée", mentionne la Déléguée. 

 

Objectif de l'événement

L'objectif assigné à cette rentrée culturelle  qui se tient du 10 au 30 septembre 2019, est clair. "Il s’agit de montrer ce que le monde artistique, le monde culturel peut apporter à l’édifice du Cameroun. Nous avons à peu près 23 galeries, 23 types d’arts qu’on a essayé de répertorier et mettre ensemble à savoir l'art musical, l’art théâtral, la mode et le design, l’écriture, les éditeurs, l’art culinaire. Nous avons aussi la pharmacopée traditionnelle, les garants de nos traditions que sont les chefferies traditionnelles, qui ont beaucoup à donner au niveau de la transmission du savoir-faire et du savoir être. La grande attente ici, c’est le carnaval qui a lieu ce 10 septembre et aura pour point de chute le Village artisanal. Au-delà du festif que l’on connaît des arts et de la culture, il y a la culture et l’art qui sont le maillon fort du développement d’un pays. Nous voulons montrer au monde  entier qu’on peut vivre du métier d’artiste. C’est donc l’occasion pour le public de venir découvrir le Nord qui a beaucoup à offrir ». 

 

Innocent D H

 

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Les conducteurs de mototaxis trouvent en ce début de l'année scolaire 2019-2020 le moment de donner plus de regain de vitalité à leur secteur d’activité et de gagner plus d’argent. Ces maillons de chaîne  du transport ont un grand rôle à jouer en cette période des classes car les parents font recours à eux pour le transport de leurs enfants. 

 

Toute personne vivant dans le Nord, l'aurait certainement constaté. Depuis le début de la rentrée scolaire, les rues des différentes villes dans cette partie du pays  vibrent au rythme des klaxons et ronflements des motos taxis. Marcel Bello est l’un des 4000 conducteurs de moto taxis enregistrés dans la ville de Garoua. " J'ai un contrat avec les parents d'élèves. Je transporte les enfants de deux parents différents, ils sont au nombre de six. Quatre à l’école publique de Djamboutou 2 et deux à l’école catholique. Les parents me payent 6500 Fcfa et ça aide ", nous dit Marcel Bello. 

Comme Marcel Bello plusieurs autres conducteurs de moto taxis sont engagés dans des contrats de transport pendant cette période des classes. Et le contrat de travail dont il est question contraint au respect d'un emploi de temps. " Avant je me réveillais à six heures mais maintenant je vais me réveiller à cinq heures pour aller prendre les élèves. Dans l’après-midi je pars chercher les uns à 13 heures et les autres à 14 heures " , précise Hassan Alipha unn autre conducteur d'engin à deux roues.

Bien que l'activité de moto taxi soit encadrée au plan juridique, son exercice pendant cette période n'est pas un long fleuve tranquille. " Comme c’est la même route, du coup je prends les quatre qui vont dans le même secteur et les deux autres après. Je fais ça pour économiser le carburant " , nous confie encore Marcel Bello.

 

Le recours aux contrats de transport par les parents

Certains parents font recours au contrat de transport pour plusieurs raisons. Selon Maïmouna par exemple" j’ai choisi la moto taxi parce que je n’ai pas de temps et je n’arrive pas à accompagner l’enfant à l’heure à l’école. La moto vient le matin et ramène l’enfant toujours à l’heure. J’ai pris quelqu’un que je connais il me rassure et je suis satisfaite ».

 Les conducteurs de ces engins à deux roues profitent donc de la rentrée scolaire pour retrouver la gloire de leur métier dans la région du Nord. Néanmoins, ils sont appelés au respect du code de la route afin d'éviter d'éventuels incidents.

 

Innocent D H

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La découverte macabre a eu lieu ce jeudi au quartier Djamboutou à Garoua. Selon les information glanées ça et là, il s'agirait d’un corps sans vie la victime nommée Richard Zeh qui aurait subi une agression nocturne et qui lui a coûté la vie, un drame qui suscite une vive émotion dans la ville. 

 

C'est au matin du jeudi que les populations du quartier Djamboutou font la surprenante découverte d'un corps sans vie gisant dans une mare de sang. Selon les personnes rencontrées sur les lieux du drame, il s'agirait du corps de Richard Léon Zeh trouvé à quelques encablures  du lieu-dit Djamboutou huilerie

 

L'hypothèse d'une agression n'est pas à exclure

Sur  le corps de cet employé de la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale (CNPS) à Garoua, des traces de violence exercées par  ses bourreaux en fuite après leur forfait. Selon  les informations recueillies des témoins,  il aurait reçu des coups de poignard de ses agresseurs qui le filaient dans l’optique d’emporter sa moto flambant neuve tout en le dépouillant. Une quête de gain facile visiblement réussie par ces hors la loi qui, depuis quelques temps ont infiltré le secteur motos taxi perpétrant des cas successifs d’agression à Garoua. Les autorités administratives, sécuritaires et judiciaires descendues sur les lieux ont procédé à l’ouverture d’une enquête. Le corps de Richard Léon Zeh a été acheminé à la morgue de l’hôpital de la CNPS. Un drame qui interpelle plus d'un au regard de la monté du phénomène des agressions dans la ville de Garoua.

 

Innocent D H

 

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Pendant que cette période est marquée par des travaux champêtres intenses, il n'est pas rare d'observer dans la ville de Garoua et ses environs des animaux en divagation. Ces animaux domestiques sont à l’origine de la destruction de plusieurs champs et pire encore très souvent causent des accidents de circulation routière. 

 

Au quartier Ngalbidjé en l'occurrence, à un jet de pierres du carrefour périphérique, des chèvres ont dévoré le champ de maïs de Florent Laoussi. Un phénomène devenu presque récurrent dans ce quartier où les habitants font des petites activités champêtres aux alentours de leur concession. Conséquences immédiates, la baisse de rendement sur la production. « Ces animaux broutent ma plantation presque tous les jours. Et ça retarde la croissance surtout celle du Maïs. Même pendant la récolte on ne trouve pas grande chose à cause de ces bêtes », explique Florent Laoussi.

Les pertes causées par ces animaux 

Ces bêtes en débandade en milieu urbain font subir aussi des pertes matérielles énormes aux populations. Selon Harouna Adamou, propriétaire d’un chantier de construction : « j’ai utilisé 10 sacs de ciments pour fabriquer les parpaings. Le lendemain je suis venu trouver la moitié des parpaings détruite par les animaux. Les gens élèvent les animaux mais ils ne parviennent pas à les surveiller. Voilà que j’ai presque tout perdu maintenant. Je suis vraiment découragé ».

Moutons, Chèvres et Chiens arpentent les rues de la cité capitale du Nord et engendrent souvent aussi des perturbations de la circulation routière dont les risques sont énormes. D’après Abdou Oumarou, conducteur de moto taxi : « ces animaux nous dérangent en route. Surtout les chiens. J’ai été victime d’un accident causé par un chien. Heureusement que ne filais pas si non, on allait se casser les membres. J’ai eu quelques égratignures et la cliente que je transportais aussi ».

Le regard de la population est tourné vers les autorités municipales pour l’éradication du phénomène qui perdure. Les propriétaires de ces animaux sont appelés à une prise de conscience afin que les dégâts causés soient limités pour le grand bonheur de tous et de chacun.

 

Innocent D H

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Comme d'autres écoles, c’est le moment des grandes retrouvailles dans les écoles spécialisées de la cité capitale du nord. Au Cresas, le  Centre de rééducation et d’assistance sociale pour déficients auditifs de Garoua, la rentrée scolaire est effective

 

Au Centre de rééducation et d'assistance sociale pour déficients auditifs (Cresas) de Garoua, le langage canal des enseignements s’effectue à travers des signes. Le premier cours de la journée au niveau 2 qui a eu lieu le 02 septembre 2019 dans ce centre s’étend  aux mathématiques et plus précisément aux  activités numériques. Ici, la démonstration et l'explication des cours se fait à travers les doigts. Denise Essenga, enseignante au cresas explique : « nous sommes en train de leur donner les cours d’arithmétiques. Ils vont devoir tracer les figures puisque ce sont les nouveaux qui sortent du cours préparatoire pour le cours élémentaire 1 et ceux qui reprennent, nous sommes en train de faire certaines révisions ».

 

Au niveau 3 du Cresas

Une ambiance  quasiment similaire au niveau 3 . Des élèves du cours moyen 1 et 2 reçoivent le cours asur la géométrie. Si dans cette salle de classe les élèves ont répondu massivement présents à l'appel du premier jour des classes, d’autres par contre attendent plus d’élèves. Selon Elie Yeno Abebné, directeur du Cresas de Garoua : « la rentrée a eu lieu, les enseignants sont au bon nombre. Malheureusement les élèves ne sont pas tellement  nombreux comme on pensait être là. Nous attendons une cinquantaine d’enfants. Nous conseillons aux parents de se présenter avec leurs enfants. Il faudrait qu’ils soient rééduqués et réhabilités », 

Le train de la rentrée scolaire a donc quitté la gare au Cresas de Garoua et les élèves absents ne pourront alors s’en prendre qu'à eux-mêmes. Le Centre de rééducation se présente ainsi comme un bel exemple de la preuve de l'éducation inclusive que les pouvoirs publics appellent tout leur vœu au Cameroun.

 

Innocent D H

Published in Education

Des apprenants du centre régional linguistique de Garoua décidés à mettre en pratique le bilinguisme dans leur vie professionnelle et leurs études pour favoriser la paix et la cohésion sociale au Cameroun. Des décisions prises à l’issue de la cérémonie de clôture de leurs activités présidée par le directeur dudit centre, Jean Louis Okomon. 

 

C’est un nouveau pas qui vient ainsi d’être franchi par ces apprenants dans la pratique du bilinguisme et surtout du  multiculturalisme. Cette cuvée du centre régional linguistique de Garoua a passé cinq semaines d’apprentissage sur douze modules. Au sortir de la belle aventure, ces jeunes manient avec aisance l’anglais et le français. D’après Marlène Ametissa : « je faisais “upper inter median B“ et j’ai appris à parler couramment l’anglais et à cohabiter avec mes camarades venus des différentes régions ». Et pour Emanuel le Fort : « les études étaient bonnes. On nous a appris à conjuguer les verbes et maintenant je sais bien parler le français. C’était une bonne expérience ».

 

Les parents n’ont pas loupé cette heureuse occasion

Les parents venus nombreux, assister leurs enfants ont pu apprécier leur niveau de connaissances. Pour Kenzo Nathalie : « c’est une belle initiative et cela occupe les enfants pendant les vacances. Ils ont appris et le Cameroun doit être bilingue. Ils se battent et j’encourage aussi l’établissement dans ce sens ».

Coté encadreurs, c’est le sentiment d’un travail abattu avec rigueur qui prévaut. Des objectifs fixés pour permettre aux uns et aux autres d’accéder au bilinguisme ont été atteints. Tel est l’avis d’André Patrick Mvodo, l’un des enseignants au Centre régional linguistique de Garoua : « nous avons donné à ces enfants des éléments lexicaux qui vont leur permettre de communiquer en société, des méthodes audiovisuels et des méthodes auto lingual ».

L’institution entend dans un futur proche, procéder au  lancement de la formation d’une nouvelle vague de formation en langue.

 

Innocent D H

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Le Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Boniface Bayaola, qui est arrivé depuis hier dimanche à Garoua, préside ce lundi 02 septembre 2019 la cérémonie officielle marquant le top départ de l'année scolaire 2019-2020 dans la région du Nord-Cameroun considérée comme zone d'éducation prioritaire. Et c'est au lycée technique de Garoua Bibémiré que le Secrétaire d'Etat va donner le coup d'envoi de cette rentrée à partir de 10 heures précises.

 

C'est une veillée d'arme que la communauté éducative nationale en générale et celle de la région du Nord en particulier vient d'observer ce dimanche à Garoua par la présence dans la Cité capitale de la région du Nord de Boniface Bayaola, le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre des enseignements secondaires. Celui-ci préside ce lundi 02 septembre au Lycée technique de Garoua Bibémiré, la cérémonie officielle de lancement de la rentrée scolaire 2019 dans la région du Nord. Selon les observateurs avertis de la politique éducative camerounaise cette visite de travail de 48 du Secrétaire d'Etat dans le Nord, revêt plusieurs atouts. 

 

Quelques atouts de la visite

D'abord, l'on situe cette descente au niveau de la mise en oeuvre de la politique du Cameroun en faveur de la promotion de l'éducation sur l'ensemble du territoire national. Et la campagne “Back to school” instituée depuis quelque temps trouve ici l'écho souhaité." Ce qui vient montrer au combien l'Etat à son plus haut niveau a à cœur de relever le défi d'une éducation de qualité dans le septentrion mais surtout la région du Nord considérée comme zone d'éducation prioritaire. Les enseignements technique et général revêtent les mêmes valeurs", d’après les analyses de Théophile Abakaï politologue. C'est également la juste mesure qui explique la volonté du Gouvernement à oeuvrer sans relâche en faveur de l'éducation de la jeune fille qui connait une avancée significative dans cette partie du partie du pays brisant au passage toute sorte de préjugé.

Il faut ensuite indiquer que le choix de Garoua pour lancer la rentrée scolaire 2019 dans la région du Nord marque les efforts du Gouvernement dans la valorisation du système privé d'enseignement. Dans le Nord plusieurs collèges privés sont d'ailleurs implantés que ce soit dans la cité capitale du Nord ou dans l'arrière région.

Ce lundi 02 septembre 2019, outre le lancement officiel de la rentrée scolaire au Lycée technique de Garoua Bibémiré, Boniface Bayaola va visiter le Lycée classique et moderne, le Collège privé laïc les Hirondelles, et l'Ecole normale d'enseignement technique (Eniet) de Garoua. Le secrétaire d'Etat auprès du Minesec prendra congé de la région du Nord dans l'après-midi. 

 

Innocent D H

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Les différents ateliers de couture de la cité capitale du Nord sont achalandés des différentes tenues des établissements scolaires, de la maternelle, du primaire et du secondaire. Ces ateliers sont remplis des élèves et parents qui viennent solliciter le service des couturiers.

 

Cas pratique, le marché de Djamboutou. Là-bas, l’on aperçoit des couturiers de la place qui ont le cœur à l’ouvrage. Ils confectionnent à plein temps des tenues aux diverses couleurs. Ces couturiers travaillent visiblement sous la pression dans l’optique de respecter les délais de livraison. Pour Halima Nadia, couturière : « nous travaillons extrêmement dure parce qu’il y a beaucoup de client et il y a beaucoup de tenues aussi à coudre. Les élèves veulent leurs tenues pour porter le lundi. On espère qu’on va finir à temps », explique cette dame qui n’a presque pas de répis dans son atelier à en croire son entourage.

Même son de cloche au marché central de Garoua. Selon Abdoulaye Hamadjoda, couturier : « en cette veille de la rentrée c’est chacun  qui se bat pour que son enfant ait une tenue de classe. A notre niveau, nous nous battons aussi pour les satisfaire ».  

 

Les files d’attente

Dans ces ateliers de couture, des files d’attente des élèves s’imposent, les élèves sont impatients, ils veulent récupérer leurs tenues pour une reprise des classes effective le 02 septembre prochain. Selon Djouleya Halidou : « je suis quitté de Nassarao pour venir récupérer ma tenue de classe. On m’a donné rendez-vous depuis hier et j’arrive aujourd’hui la tenue n’est pas encore prête. J’espère que ça sera prêt d’ici deux heures de temps ». Et de poursuivre Oumar Talba : « je suis là depuis le matin et jusqu’à présent il n’a pas fini. J’attends encore ».

Le contraste est visible dans certains ateliers de couture. Ce n’est pas encore la grande la grande affluence : « il n’y a pas encore de clients. Ça va véritablement démarrer lundi ou mardi. Il y aura beaucoup de tenues qui vont arriver. Pour l’instant on attend parce qu’il y a des parents qui ne perçoivent pas vite leur salaire », nous fait savoir Maïramou Hamadou.

 

Innocent D H

 

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Le gouverneur de la région du nord appelle les agents publics à plus de discipline  mais surtout au strict respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle en cette veille de la rentrée scolaire. Jean Abate Edi’i, vient de tenir à Garoua la deuxième session ordinaire du Conseil de discipline de la fonction Publique dans le Nord.

 

Ce sont six agents publics mis en cause dans les différentes administrations pour absence irrégulière au poste de travail, pour indiscipline ou encore pour insubordination qui viennent d’être entendus par les membres du conseil de discipline de la fonction publique du Nord. Un Conseil présidé par le gouverneur de la région du Nord. Selon l’autorité administrative : « Nous allons examiner un certain nombre de cas et pour lesquels l’objectif n’étant pas nécessairement la sanction mais aussi un outil pédagogique pour permettre à ceux des agents publiques égarés de pouvoir retrouver le bon chemin », explique Jean Abate Edi’i. 

 

Les obligations des agents publics rappelées

Cette session qui s’est déroulée en présence du délégué régional de la fonction publique et de la réforme administrative du Nord, Patrick Hamadou, était aussi l’occasion d’interpeller les agents publics sur leurs obligations vis-à-vis du service public mais surtout dans le strict respect des règles d’éthique et de la déontologie professionnelle qui doivent sous-tendre leurs actions dans les services. D'après Jean Abate Edi'i, gouverneur de la région du Nord, il s’agit de : « remobiliser et redynamiser les agents de service public tous secteurs confondus et surtout le secteur de l’éducation. L’avenir de notre Pays en dépend et nous sommes persuadés que cette remobilisation est d’autant plus important parce que un peuple éduqué est un peuple fortement engagé dans son développement ». 

Cette session a permis de se rendre à l’évidence, la baisse significative des cas d’indiscipline et des écarts de comportement des agents public de la région du Nord. Des bons points qui ont été tout de même mentionnés. 

 

Innocent D H

 

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Mettre sur pied des passerelles afin de véhiculer des statistiques fiables sur les opportunités en faveur des jeunes de la région du Nord. C’est l’un des principaux objectifs de la réunion de mise en œuvre de la plateforme multisectorielle de coordination des interventions en direction des adolescents et des jeunes qui vient de se tenir à Garoua.

 

Les jeunes adolescents de la région du Nord ne disposent pas très souvent des facilités informatives suffisantes sur la diversité des offres socio-économiques les concernant. C’est donc fort de cette réalité que la délégation régionale de la jeunesse et l’éducation civique du Nord, a organisé ce conclave réunissant les acteurs intervenant en direction des adolescents. Martin Kami Bouba, délégué régional donne quelques objectifs visés: « il est question de répondre à ces exigences de l’heure pour que les différents acteurs puissent faire véhiculer et communiquer leurs interventions et comment concevoir une passerelle pour permettre à ce que les jeunes puissent bénéficier de tout ce que nous sommes en train de leur présenter comme offre ».

 

Les atouts de la réunion

La réunion a permis aux acteurs venus des secteurs impliqués dans l’encadrement et l’insertion des jeunes notamment, des  enseignants secondaire et du supérieur, des ONG et autres associations d’échanger sur les mécanismes de création des passerelles devant leur permettre d’être plus proche de la couche jeune.

Les participants comptent traduire dans les faits, les résolutions prises. Alexis Blama, représentant de l’université de Ngaoundéré annexe de Garoua compte transmettre le message au sein de communauté estudiantine : « nous allons accentuer la sensibilisation au niveau de l’université et faire en sorte que les jeunes se sentent impliqués dans cette république et qu’ils soient informés des programmes de politique qui sont mis en avant dans leur intérêt ». Pour le Président régional du Cnjc pour le Nord, Abdel Aziz Alpha : « à notre niveau, on va essayer de répertorier les différentes associations qui sont membres du Cnjc qui font dans le volet santé et promotion socio-économique des jeunes afin de mutualiser nos forces. Nous allons également travailler avec les différents partenaires ». 

Un forum WhatsApp va être créé par les participants pour exposer les différents problèmes auxquels est confrontés la jeunesse du Nord, ainsi que les sollicitations à l’endroit de celle-ci. A terme, il est question de mettre en place, un guide d’orientation des jeunes au niveau régional.

 

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01