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Ces producteurs étaient réunis ce mercredi à Garoua à la faveur d’un atelier de diffusion des références technico-économiques de l’Observatoire des exploitations familiales agropastorales du Programme de Consolidation et de Pérennisation du Conseil agro-Pastoral(PCP-ACEFA). 

 

En première ligne des activités économiques que mènent les populations de la région du Nord, sont cités l’agriculture et l’élevage. Deux secteurs clés considérés comme socles de leur subsistance et grâce auxquels, elles tirent une bonne partie de leurs revenus. La réunion de diffusion des résultats technico-économiques à l’initiative du Programme PCP-ACEFA, avait pour objectif, de sensibiliser 70 entreprises familiales agropastorales du département de la Bénoué accompagnés durant l’année 2018, sur les techniques d’optimisation de leur performance productive. « Ces résultats concernent les spéculations végétales, le riz, le maïs, le coton notamment, ainsi que les spéculations animales avec les bovins, les caprins et la volaille locale. Cette diffusion des résultats vise à inviter les producteurs agro-pastoraux à travailler davantage pour être chacun meilleur dans son domaine », martèle Dr. Bakary Gambo, coordonnateur régional PCP-ACEFA pour le Nord. 

Les producteurs agro-pastoraux présents à cette réunion se disent mieux édifiés et comptent améliorer quantitativement et qualitativement leurs rendements. Pour Christophe Ridaki, « désormais avant de me lancer dans la culture du maïs par exemple, je prendrai des précautions en prévoyant la somme d’argent qui sera investie dans les travaux champêtres », décide le jeune agriculteur. Paul Gabsoubo, agro-éleveur entend quant à lui utiliser du fumier organique à la place des engrais chimiques pour maximiser son gain.

Des rudiments qui vont ainsi permettre à ces exploitations familiales de production agro-pastorales de booster leur capacité de production et partant, lutter efficacement contre la pauvreté. 

 

Innocent D H

Published in Agro-Industrie
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C’était ce dimanche 01er décembre 2019 au cours du culte d’installation de Wirsiy Kingsley comme nouveau pasteur de cette chapelle ecclésiale. Le nouveau berger a été invité par le prédicateur du jour, Révérend Moses Ngalla à être un bon exemple pour les fidèles dans l’accomplissement de son ministère pastoral.   

 

Louanges et adorations formulées à l’église baptiste Christ Roi de Garoua sis au quartier Camp-Chinois où les fidèles ont comme un seul homme investi la chapelle ce dimanche. Ils ont invoqué la grâce divine pour la paix et la cohésion sociale au Cameroun, à l’occasion du culte d’installation de leur nouveau Berger Wirsiy Kingsley. Celui-ci dit, se confier entièrement entre les mains de Dieu pour relever les nombreux défis qui l’interpellent. « Ici à Garoua, je compte entièrement faire la volonté de Dieu. Pour réussir ce travail, je demande à Dieu de me donner la force suffisante. Je compte également sur le soutien des fidèles », déclare le nouveau pasteur.

Dans la prédication de circonstance dite par le Révérend Moses Ngalla s’est appuyé sur le second livre de Corinthien dans son chapitre 10, pour inviter le nouveau serviteur à l’exemplarité dans l’exercice de ses charges pastorales. « Le serviteur de Dieu, c’est celui qu’il recommande. Il doit rester humble, et ne saurait utiliser son autorité pour détruire la foi des Hommes. Il prêche la parole divine qui est une parole de paix », prescrit-il. 

L'événement qui avait des allures hautement festives, a connu la présence de Zacharie FAMA, représentant personnel du Gouverneur de la région du Nord. Précisons que, Wirsiy Kingsley, originaire de la région du Nord-Ouest est âgé de 34 ans. Titulaire d’un master en théologie, il est marié et père de deux enfants. 

 

Innocent D H

 

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Une mise en scène d’un accident de la circulation impliquant véhicules et moto, a été organisé samedi dernier à Garoua, à l’initiative des forces de maintien de l’ordre et de sécurité, ainsi que des acteurs du secteur des transports routiers. Il est question de minimiser les risques d’accidents surtout rendus à quelques semaines des fêtes de fin d’année. 

 

Ces derniers temps, les cas d’accidents de la circulation sont devenus monnaie courante sur certaines routes urbaines dans le Nord. Des accidents qui seraient dus en grand nombre au non-respect du code de la route par certains usagers. « Le code de la route a cette particularité de nous familiariser avec la signalisation. Les panneaux de signalisation nous indiquent les situations que nous pouvons connaître au cours de notre trajet. Il y a par exemple, la limitation des vitesses, le passage clouté, le passage à niveau etc. », explique Francis Assam Awong, Commandant de la compagnie constat d’accidents au groupement régional de la voie publique et de la circulation du Nord à Garoua. 

Pour réduire considérablement les risques d’accidents routiers surtout ceux faisant impliquer des camions transportant des produits dangereux comme le carburant, une simulation d’un accident de la circulation a été organisée à Garoua dans la cité capitale de la région du Nord. Une initiative des forces de maintien de l’ordre et de sécurité en collaboration avec certains acteurs du secteur des transports. Selon Dahirou Djintoing, formateur sécurité routière, « c’est une alerte pour les usagers de la route qui savent désormais comment faire en cas de survenance d’un accident de la circulation. Ils ont vu comment les sapeurs-pompiers, l’hôpital régional, la police et la gendarmerie se sont déployés sur le terrain dans cette simulation afin de secourir les victimes, mais surtout protéger les populations sur le risque d’incendie du liquide inflammable transporté par un camion ». 

Un exercice de mise en scène qui permet ainsi de doter les usagers de la route, des moyens efficaces et efficients pour éviter d’éventuels hécatombes sur les voies publiques dans la région du Nord en cette période cruciale de la veille des fêtes de fin d’année. 

 

Innocent D H

 

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Les services du Gouverneur de la région du Nord à Garoua, a abrité un atelier pilote de déclenchement institutionnel sur l’hygiène et l’assainissement au Cameroun. Par cette rencontre organisée à l’intention des autorités administratives et municipales, il est question pour le Ministère de l’Eau et de l’énergie d’améliorer l’accès aux toilettes dans le Nord qui demeure en deçà de la moyenne nationale dont le taux est de 35%. 

 

Le constat est clair, le choléra reste encore présent dans certains pays en voie de développement à l’instar du Cameroun. La persistance de la menace peut s’expliquer en partie par le faible taux d’accès aux toilettes. Si l’on parle de 35% au niveau national, dans la région du Nord, ce taux est de 32,8%. Un chiffre qui n’honorerait pas cette partie du pays, d’où la nécessité de sensibiliser à la mutualisation des efforts pour inverser la tendance. Idriss Kouetou Ndjoya, sous-directeur de l’assainissement liquide au Ministère de l’eau et de l’énergie, « ce challenge consiste à stimuler l’adhésion des autorités administratives et les élus locaux à pouvoir accompagner l’intégration des questions d’assainissement dans les plans communaux de développement ». 

Considérés comme principaux acteurs de développement dans les régions, les élus locaux bénéficieront du soutien sans faille du Ministère de l’Eau et de l’énergie. Objectif, avoir désormais plus de toilettes dans les espaces publics. Outre cette sensibilisation, des appuis financiers sont prévus afin de traduire dans les faits le concept de « santé pour tous » à l’horizon 2035. « Cet atelier vient parfaire l’esprit pour le bien être des populations puisque nous savons combien les toilettes sont importantes pour la santé humaine », déclare Julien Doumba, le secrétaire général des services du Gouverneur. Des travaux en atelier assortis des vidéos projections, ont permis de mieux outiller les autorités administratives et municipales de la région du Nord sur la budgétisation des activités d’hygiène et assainissement.

 

Innocent D H 

 

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Selon les informations que nous avons pu glaner auprès des sources dignes de foi, à l’origine de l’incendie, un mouvement d’humeur éclaté dans les rangs des élèves de cet établissement scolaire secondaire à la suite de la mort de leur censeur. Le corps sans vie de ce dernier aurait été retrouvé samedi, 16 novembre 2019 dans sa chambre. 

 

Tout serait parti de cette découverte macabre. Très rapidement, les élèves du lycée de Djalingo pointent un doigt accusateur sur leur proviseur qui, selon eux aurait également une connexité avec la mort suspecte de 02 professeurs, ainsi que des cas de fractures dont auraient été victimes plusieurs enseignants du lycée de Djalingo, une localité située dans l’arrondissement de Garoua IIIème. 

Une scène d’émeute qui a dans la foulée entraîné des troubles au sein de cet établissement scolaire voire au sein des populations. Grâce à l’intervention des forces de maintien de l’ordre, le calme a été rétabli. Les cours ont été ainsi suspendus au lycée de Djalingo. Une réunion entre les autorités administratives et les parents d’élèves est prévue ce lundi à 13 heures. Objectif, trouver des voies et moyens d’un consensus, afin de permettre à ce que les enseignements reprennent droit de cité le plus tôt possible. 

 

Innocent D H

 

Published in Faits divers
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Jeune artisan polyvalent originaire du département du Mayo-Louti dans la région du Nord, cet artiste fait parler de lui ces temps à travers ses œuvres. Grâce à l’exposition de son tableau reflétant le vivre ensemble et la diversité culturelle camerounais, il a retenu l’attention du public et du jury à la faveur de la 7ème édition du Salon régional de l’artisanat du Nord tenu du 13 au 15 novembre 2019 à Garoua.  

 

Lucien Ngangue Mfin est âgé de 28 ans. Il est un artisan hors pair, car doté des compétences polyvalentes. On lui reconnaît par exemple, la qualité d’un peintre marqueteur qui s’est engagé dans la confection des tableaux et d'objets de décoration, depuis environ une vingtaine d’années. La réalisation de son rêve, dépend de son inspiration et de l’observation minutieuse du microcosme que représente son entourage immédiat, avant de produire ses œuvres. 

« J’ai commencé par admirer mes voisins du quartier qui font dans cet art. Par la suite, je suis allé me perfectionner dans une fondation des beaux-arts à Mouda dans l’Extrême-Nord, puis à l’école privée technique d’Ebolowa. Nous réalisons des portes clés, les pendules, les bracelets, les louches, les tableaux etc, pour valoriser le bois. Pour ce qui est de la peinture, elle est en moi depuis l’âge de 12 ans », explique le jeune artiste. 

Les prix de son art

Ce jeune a pour nom d’artiste, « Luciano ART ». Il assure l’exposition de son génie créateur à travers ses multiples articles. Il les propose à divers prix aux potentiels clients. « Nous avons des portes clés de 300 et 500 francs CFA. Le bracelet coûte 500 francs chacun. Les pendules « jabbama », je vends une unité à 4000 francs. Les prix des tableaux varient entre 10.000 et 25.000 francs FCA », nous confie l’artiste.

Amoureux de son métier, Lucien Ngangue Mfin en a fait tout une passion. Il est d’ailleurs décidé à assurer la transmission des connaissances qu’il a acquises aux aspirants de la peinture. Il est d’ailleurs formateur en Art au Collège bilingue Jacques de Bernaud de Maroua.

Cet artisan du vivre ensemble est vainqueur du 3ème prix national du Salon international de l’artisanat du Cameroun (SIARC) en 2013. Grâce son tableau qui reflète le vivre ensemble camerounais, la diversité culturelle et la paix, Lucien Ngangue Mfin a su captiver l’attention du jury à la 7ème édition du Salon régional de l’Artisanat qui vient de livrer son verdict. A l’issue de cette grande rencontre qui a permis d’évaluer les potentialités des artisans du Nord et de retenir 40 représentants du Nord pour le Salon international, l’artisan du vivre ensemble occupe la 8ème place. Il a foi en la qualité de son ouvrage et compte occuper un bon rang au rendez-international qui aura lieu à Yaoundé en 2020. 

 

Innocent D H

 

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Intitulé, « Le Mayo-Tsanaga : histoire, peuples, sociétés et environnement d’un département en mutation », il s’agit d’une production qui fait ressortir les richesses culturelles de ce département de l’Extrême-Nord dont l’auteur est originaire. La cérémonie de dédicace fortement courue a eu lieu à l’Alliance française de Garoua en présence du Consul honoraire de France à Garoua, et de nombreux invités. 

 

A priori, vue comme une zone montagneuse et hostile au progrès des activités humaines, les fils et filles du Mayo-Tsanaga depuis la nuit des temps ont su transformer la nature. C’est ainsi que ce département, l’un des six que compte la région de l’Extrême-Nord s’est vite mué à travers sa mosaïque ethnique en creuset du vivre et vivier de développement socio-économique. Commettre un ouvrage sur son histoire, permet de mieux le faire connaître. « Nous avons des enfants qui ne connaissent même pas d’où ils viennent. Ce livre leur permet de connaître leurs localités d’origine, leurs cultures, les besoins de ces localités pour mieux appréhender les autres », déclare Zacharie Perevet, auteur. 

La note de lecture 

Le Pr. Spener Yawaga, enseignant à l’Université de Maroua, a dans sa note de lecture présenté ce livre intitulé, « Le Mayo-Tsanaga : histoire, peuples, sociétés et environnement d’un département en mutation », comme une monographie. Coédité par le Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (Cerdotola) et les Éditions Patrimoines, l’ouvrage est ficelé en 330 pages, 3 parties et 8 chapitres, le tout rédigé dans un style simple et relevé. Il met en valeur les richesses culturelles et économiques de ce département d’origine de l’auteur. « Le livre s’adresse aux administrations, aux touristes, aux organisations non gouvernementales et tous ceux qui peuvent aider ce département à se développer. Les étudiants y trouveront des thématiques intéressantes pour leurs recherches », précise Zacharie Perevet.

La cérémonie de dédicace a permis à l’auteur, membre du Gouvernement de 1992 à janvier 2019, d’échanger avec le public autour de sa deuxième production. Moment agrémenté par la prestation de plusieurs groupes de danse des communautés du Mayo-Tsanaga vivant à Garoua dans une chorégraphie conciliant tradition et modernité. Était présent à ce grand rendez-vous, le Consul honoraire de France à Garoua Gaël Corrignan, ainsi que de nombreux invités. 

 

Innocent D H

 

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Ils sont une soixantaine d’artisans issus des quatre départements que compte la région qui prennent part depuis ce mercredi au 7ème Salon régional de l’artisanat du Nord. Le secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba, en présidant le lancement du festival culturel et artisanal a invité les participants à faire preuve d’ingéniosité pour faire valoir leur talent. 

 

Au village artisanal de Garoua ce mercredi, il y avait une soixantaine de stands d’exposition dans lesquels les participants au Salon régional de l’artisanat se sont déployés. En filigrane de ces différents emplacements, les meilleures réalisations dans les filières agro-alimentaire, poterie, couture, tatouage, peinture entre autres. Chacun des artisans compte se faire place dans la liste des 40 artisans qui seront sélectionnés pour représenter valablement le Nord au Salon international de l’artisanat 2020. C’est le cas de Lucien Nguegan Mfin, artisan polyvalent, il a su impressionner le public à travers ses expositions, surtout son tableau reflétant le vivre ensemble camerounais, la diversité culturelle et l’unité nationale. « Je compte sur mon inspiration à pouvoir convaincre le jury avec l’explication de mon tableau sur la paix », déclare cet artisan. 

Le public de Garoua et de ses environs venus nombreux assister à ce festival culturel et artisanal, fondent beaucoup d’espoirs pour le Salon international. Pour Fadimatou Oumate, Déléguée régionale des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat, ces artisans sont plein de talents, il faut simplement qu’ils croient en leurs potentialités. 

Le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, a appelé les membres du jury à être responsables en s’appuyant sur l’éthique, eux qui doivent rendre leurs copies ce vendredi. « Sélectionner les meilleurs artisans à même de représenter la région du Nord au Siarc 2020. Les artisans quant à eux doivent continuer de s’améliorer car l’Etat met tous les experts et moyens à leur disposition », mentionne Julien Doumba. 

 

Innocent D H

 

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Le calme a été observé le samedi 09 novembre 2019 décrété journée de deuil national en hommage aux 43 défunts de l’éboulement de terrain de Gouache.

 

Il n’y a pas que Bafoussam qui a pleuré les victimes de l’éboulement de terrain survenu à Gouache samedi dernier. Des villes comme Maroua, Garoua et Ebolowa pour ne citer qu’elles, ont aussi porté le deuil ce weekend. A Maroua par exemple, à l’esplanade des services du gouverneur de la région de l'Extrême-Nord, les populations ont observé une minute de silence. Cela a été fait après une marche sportive organisée par l'hôpital régional de Maroua. « Nous ne partageons pas seulement le bonheur, mais le malheur des uns crée la compassion et l'attention chez les autres et c'est ça la solidarité », a déclaré Roger Saffo, le secrétaire général des services du Gouverneur.

On a noté aussi qu’à travers la ville durant toute la journée du 09 novembre dernier, les drapeaux avaient été mis en berne. Devant les chefferies et autres lieux de service, l’image était la même. « C'est tout à fait normal, il faut que leurs âmes reposent en paix, et la seule manière pour nous de le démontrer c'est de laisser notre drapeau en berne », a déclaré Trumba Noël, employé d'une entreprise de gardiennage dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Dans la ville de Garoua, plusieurs administrations ont gardé leurs portes fermées. Les services du Gouverneur du Nord, les palais de justice, les postes de commandement militaire et les services de sécurité, ainsi que les administrations comprenant des effectifs paramilitaires comme les services des douanes du Nord, ont gardé pour l’occasion le drapeau en berne durant la journée. Ayant connu les inondations en 2012, la région qui avait également perdu ses fils, maîtrise la douleur causée par un drame comme celui de Gouache.

Dans le Sud, la ville d’Ebolowa a également observé la journée de deuil national. Comme à Maroua et à Garoua, les drapeaux ont été mis en berne. L’hommage aux morts de Gouache s’est poursuivi dimanche, dans les lieux de culte et célébrations eucharistiques.

Lire aussi : Cérémonie d'hommage à Bafoussam : Adieu aux 43 disparus

 

Liliane N.

 

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C’est la principale recommandation de madame Lady Bawa aux acteurs du processus électoral dans le département de la Bénoué. Le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord présidait jeudi à Garoua, une réunion d’évaluation de l’opération de révision des listes électorales dans les 12 antennes communales que compte le département de la Bénoué. 

 

Les grandes orientations en vue d’une gestion efficace et efficiente du processus électoral dans le département de la Bénoué viennent d’être données à Garoua. Il est question pour les acteurs dudit processus, d’en finir avec les doublons ou incompréhensions et surtout s’approprier les textes juridiques contenus dans le code électoral. Réunis autour de madame Lady Bawa, membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord, les membres de la société civile, les représentants des partis politiques, et autres acteurs ont fait l’évaluation du travail accompli sur le terrain dans le cadre des opérations de révision des listes électorales qui ont eu lieu du 1er janvier au 31 août 2019. 

Pour Madame Lady Bawa, ces opérations se sont déroulées dans le département de la Bénoué de manière satisfaisante. « Le bilan est au-delà des objectifs qui avaient été fixés à l’agence départementale. L’objectif était autour de 23.000 personnes à faire enrôler, plus de 28.000 ont été inscrites à cette date », se réjouit le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord.  

Le retrait des cartes électorales

L’objectif d’enrôlement fixé au départ atteint, un autre défi reste, c’est celui de mobiliser les moyens pour une organisation réussie des prochaines échéances électorales au Cameroun. Et l’un des moyens non négligeables, c’est la sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de retirer leur carte électorale. « Tous les acteurs du processus électoral doivent inviter les populations à venir auprès des antennes communales Elecam retirer les cartes. Les listes provisoires sont disponibles dans ces antennes », précise madame Lady Bawa. Il convient d’indiquer qu’actuellement plus 2.700 cartes sont actuellement en souffrance dans les 12 antennes communales Elecam de la Bénoué. 

 

Innocent D H

 

Published in Institutionnel
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Sunday, 05 June 2022 11:01