Il est clair que que le report de la sortie du Royaume-Uni de la zone euro, fait naître plusieurs options qui se dessinent par rapport à l'attribution des sièges qui se traduit par l'interrogation suivante: sortira, sortira pas ?
A y voir de prêt, l'avenir du Royaume-Uni dans l'UE reste encore marqué d'incertitudes. Le jeudi 11 avril, l'on vient d'assister à un nouveau report du Brexit. Les dirigeants de la zone euro et la Première ministre britannique Theresa May ont réussi à tomber d'accord sur un autre report dont le nouveau délai est fixé au 31 octobre. Les acteurs du processus devraient ainsi continuer à chercher des pistes pour faire adopter un texte de sortie aux députés britanniques.
Composition du Parlement européen dans le futur hémicycle et le processus du Brexit.
Les élections européennes sont sensées se tenir du 23 au 26 mai. Cependant, le nouveau report du Brexit suscite l'incertitude sur la composition du futur Parlement européen attendu.
Pour ce qui est de la démarche de l'UE, elle avait tenu à organiser ces élections dans une option de sortie du Royaume-Uni de l'UE à la fin du mois de mars 2019. La question de la ré attribution des sièges britanniques prévue par la Constitution pourrait être au cœur des préoccupations.
Les options de répartition des sièges possibles pour la France avec le repport du Brexit
Dans l'hypothèse où les Britanniques choisissent de ne pas voter pour de nouveaux députés. Le schéma mis sur pied par l'UE va s'appliquer. A cet effet, sur les 73 sièges britanniques actuels, 27 seront de nouveau attribués à d'autres pays (dont 5 pour la France qui passerait à 79 sièges) et 46 sièges seront gelés pour être attribués à d'autres pays en cas de nouvel élargissement.
Dans le cas où un accord n'a pas été trouvé avant le 22 mai au soir sur le Brexit, les citoyens britanniques seront tenus de se rendre aux urnes le 23 mai pour élire leurs députés européens. Cette hypothèse va s'appuyer sur la configuration du Parlement européen en 2014. 73 députés britanniques seraient élus. Et la France n'aurait donc que "74" députés européens, comme c'était le cas lors des dernières élections européennes.
Innocent D.H
Le Ministre des Sports et de l’Education physique indique qu’on attend de ce fait que les Lionnes aient une performance qui soit au-dessus de celle du Canada.
Le Cameroun a accueilli en ce début de semaine le trophée de la Coupe du monde féminine de football qui va se jouer en France, cette année. Ledit trophée a été présenté aux autorités locales et sportives par Gaëlle Enganamouit, l’égérie choisi par la Fédération internationale de football association (Fifa). Après le passage de ce trophée chez le Premier ministre Joseph Dion Ngute, le Ministre des Sports et de l’Education physique a rappelé la raison pour laquelle le Président de la République célèbre la sélection nationale du Cameroun, l’une des 24e qualifiée pour cette compétition mondiale.
« Le Chef de l’Etat, Paul Biya célèbre les Lionnes indomptables comme des modèles de foi, d’abnégation et de fighting spirit. Le capital sympathie de notre équipe nationale féminine de football ne cesse de grandir. Il constitue une assurance de soutien déterminant des supporters. En France, l’essentiel n’est pas seulement de participer. Le Cameroun se doit de faire plus qu’il y a quatre ans au Canada. Les pouvoirs publics ne ménageront aucun effort. Que cette Coupe du monde soit un succès avec une participation honorable du Cameroun », a déclaré Narcisse Mouelle Kombi.
Prenant la parole à la suite du Ministre en charge des Sports, Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun, s’est voulu rassurant quant à la qualité du spectacle qui sera au rendez-vous et l’accueil qui sera réservé aux Lionnes. «Je voudrais exprimer tout le plaisir de la France d’accueillir la sélection nationale du Cameroun. Sans oublier les accompagnateurs et les supporters. Les Lionnes indomptables iront à la conquête de ce trophée et trouveront sur leur route, je l’espère, en finale avec les Bleus. La Coupe du monde en France sera magnifique. Ce sera formidable de participer à cette découverte du football féminin. Le beau sexe qui pratique le beau jeu», a-t-il déclaré.
Le choix de Gaëlle Enganamouit comme égérie du Mondial féminin a été fortement salué par les autorités. «Je voudrais vous dire, Madame Gaëlle Enganamouit, valeureuse Lionne indomptable, que pour la Coupe du monde France 2019, l’essentiel pour vous et vos co-équipières n’est pas seulement de participer», a déclaré le Ministre des Sports le mardi 09 avril 2019, à l’occasion de la présentation du trophée de ladite compétition à Yaoundé.
A titre de rappel, le Mondial féminin de football va se dérouler du 07 juin au 07 juillet 2019.
Liliane N.
L'observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr) a noté près de 700.000 conducteurs qui roulent sans permis de conduire en France, soit une augmentation de 30% en cinq ans, un pourcentage qui a plus que doublé depuis 2009. Toutes ces informations ont été confirmées ce lundi par les rédactions de RTL et de LCI. Les 700.000 conducteurs sans permis étaient 300.000 il y a deux ans.
Les raisons de la flambée du nombre de conducteurs sans permis sont diverses. L'organisme public de la sécurité routière a évoqué qu'il y a eu deux-tiers qui n'ont jamais eu à passer le permis de conduire. Pour cause, le prix élevé du permis(1500 euros en moyenne), un prix bien évidemment fonction des régions. Il y a aussi, le retrait des permis par les forces de l'ordre dû aux petites infractions multipliées par les détenteurs. "En 2017, environ 120 personnes ont perdu leurs permis un point par point ", a expliqué à RTL, Emmanuel Barbe délégué interministériel à la sécurité routière.
Précédents rapports de l'Onisr
C'est plus d'une fois que cet organisme pointe du doigt ces comportements à risque de la part des automobilistes sur la voie publique. Dans son rapport de 2017, l'Onisr a dénombré 600.000 conducteurs sans permis et 700.000 qui roulaient sans assurance.
Aujourd'hui, le phénomène de conduite sans permis ou sans assurance qui bat de l'aile en France, est un véritable fléau. L'année 2016 par exemple, a laissé découvrir 4,2% des conducteurs à l'origine d'accidents mortels de la route et 2,6% impliqués dans un accident corporel sans permis valide. Pourtant, rouler sans permis en France est passible de 15.000 euros d'amende et d'un an de prison.Pour le cas d'un conducteur ayant fait l'objet d'un arrêt précédent dans le cadre d'un délit relatif au code de la route, les sanctions peuvent aller jusqu'à 30.000 euros d'amende et deux ans de prison.
Innocent D.H
Officiellement, le constat est clair, "rien n'est décidé ", il y a des propositions qui ont plus ou moins de chances d'être retenues. Selon Vincent Michelon, : " jusqu'ici rien est percé ". 90 minutes durant nourries de vives discussions, Emmanuel Macron a écouté et procédé à des développements d'arguments pour justifier ses choix ou même rejeter certaines propositions. Le président a jugé bon de faire l'annonce selon laquelle aucune mesure concrète répondant aux sollicitations des citoyens, 1.5 million ont apporté leur contribution dans le cadre du Grand débat.
"Pour l'instant tout est sur la table, rien est décidé ", a reconnu le Porte-parole du Gouvernement, Sibeth Ndiaye. L'avant dernier débat du Chef de l'Etat en Bretagne, lui avait simplement permis de fixer un état d'esprit visant à prévenir les Français avant le temps. Le Chef de l'Etat disait dans cet ordre d'idée qu'il n'y aurait pas de sortie positive si chacun ne prend pas sa part de responsabilité.
Toutefois, certaines langues commencent à disserter sur "ce qu'il n'y aura pas ". Un membre du Gouvernement aurait la semaine dernière, confié à LCI qu'il serait impossible de remettre sur la table 10 milliards d'euros, comme l'avait fait Emmanuel Macron avec le plan d'urgence pour le pouvoir d'achat annoncé dans la première phase de la crise des gilets jaunes. " Il n'y aurait pas une grande mesure miracle qui mettra tout le monde d'accord ", a eu à souligner un responsable appartenant à la majorité JDD.
Le sort des propositions issues des débats
Nombreuses, qu'elles soient des propositions formulées par l'exécutif, il existe celles qui revêtent manifestement plus de chance à être reprises, mais aucune hypothèse n'est envisagée sur leur étendue. Le sujet sur la retraite semble le plus obtenir l'assentiment de la majorité. Pour cela, les retraites pourraient à l'issue du Grand débat, bénéficier d'une mesure symbolique de l'organe exécutif. Dans les solutions qui semblent avancées, l'on note la réindexation des retraites sur l'inflation, les salaires pourraient aussi être concernés. Cette initiative a été d'ailleurs préconisée par le Haut commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye.
Innocent D.H
Selon des informations relayées sur le site de RTL ce vendredi soir : "huit nouveaux gilets jaunes de la Loire ont été mis en examen jeudi 4 et vendredi 5 avril 2019 pour leur implication dans l'incendie de plusieurs radars fixes ". Ces informations sont celles données bien avant par la gendarmerie française ainsi que de sources judiciaires.
Il faut également ajouter qu'une neuvième femme qui étaient elles parmi les mis en cause, a été remise en liberté pour des raisons de santé précaire. "Elle sera par la suite convoquée par le magistrat intérieur", aurait précisé le Parquet de Saint-Étienne.
Pour ce qui est des huit autres personnes mis en examens, elles seraient âgées de vingt à quarante un ans. Elles sont donc accusées de destruction organisée du bien d'autrui par un moyen non autorisé.
Pour les observateurs avertis, il s'agirait ainsi de la mise en musique du 21ème acte du mouvement entrepris par les activistes des gilets jaunes. Autrement dit, il s'agit du 21ème samedi de mobilisation autour des 21ème des partisans de ce mouvement. " Nous serons présents à un haut niveau de la mobilisation ", a assuré Christophe Castaner avant cette nouvelle journée de mobilisation.
Malgré les ébauches de solutions de la part de l'Etat français, après plusieurs jours de manifestations, rien n'indique la fin de la série noire pour le moment.
A suivre de plus près l'évolution de l'actualité autour de la mobilisation des gilets jaunes ce samedi, une mobilisation qui s'annonce d'ailleurs grandiose alors que des interpellations fusent de l'intérieur du Pays.
Innocent D.H
Le Président français Emmanuel Macron a tenu faire un discours, mais un discours avec un ton grave à l’occasion de l’hommage qu’il a rendu ce 31 mars aux résistants qui ont de haute lutte combattu le régime Nazi et la France de Vichy pendant la Seconde guerre mondiale sur le Plateau des Glières en Haute-Savoie. Principal constat le Chef de l’Etat a mis en exergue les leçons qu’ils ont transmises à la France.
Les grandes lignes de l’allocution d’Emmanuel Macron
Le chef de l’Etat, a esquivé de faire une comparaison avec l’actualité de l’heure. Il a insisté sur l’historique de ce haut lieu de la résistance qu’est le Plateau des Glières en Haute-Savoie.
« Le peuple n’oublie rien de votre sacrifice », a déclaré Emmanuel Macron. Celui-ci va ajouter fort à propos : « Dans ce décor comme destiné à être le théâtre de l’épopée à la fois sublime et tragique, quelques centaines d’hommes avaient perdu la vie ». Le Chef de l’Etat poursuit en disant « si nous sommes là, aux pieds de ce plateau (…), c’est parce que 75 ans après, le peuple de France n’oublie rien de votre sacrifice. Si nous sommes là, c’est pour dire avec force que la leçon d’honneur et de courage que vous nous avez donné est intacte ».
La cérémonie d’hommage s’est passée en présence du ministre de l’Education, Jean Michel Blanquer, de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy qui, on se rappelle avait fait des Glières un lieu de pèlerinage pendant son quinquennat. Nicolas Sarkozy était à côté de l’actuel Chef de l’Etat Emmanuel Macron avant et même après son discours de circonstance.
La présence de l’ex président au côté d’Emmanuel Macron vient lever toute suspicion qui tendait à faire croire que la tension serait tendue entre les deux hommes. Le journal Le Figaro révélait il y a deux jours plutôt qu’il y avait de moins en moins une entente entre eux. La raison évoquée serait la crise des gilets jaunes. L’ex président avait pourtant mis en garde l’actuel président de la République sur l’urgence de maîtriser la crise lors d’un déjeuner le 7 décembre dernier. Aujourd'hui, il ne s’en revient pas sur le chao qui règne dans le Pays et condamne l’incapacité de l’exécutif à restaurer l’ordre.
Innocent D.H
C’est une situation surprenante pour le syndicat de la Police alliance qui a « ras-le-bol » des critiques contre les forces de l’ordre, qui sont présentées ici comme des boucs « émissaires », a confié ce samedi à l’AFP, le secrétaire général du syndicat Frédéric Lagache, pour la vingtième journée marquant la mobilisation des partisans du mouvement des gilets jaunes. Il poursuit en disant : « cela fait vingt week-ends de suite que nous sommes mobilisés, vingt week-ends de suite sans repos et vingt week-ends de suite que l’on nous critique ». Tous ces propos démontrent au combien le syndicat de la police alliance se trouve indignée des critiques qui ne cessent d’être émises par des hommes politiques ou non de la France.
« Une fois, c’est le lanceur de balles la cause de la violence, une autre fois, le policier lui-même. (…) En revanche, on oublie que policiers et gendarmes agissent pour rétablir l’ordre quand ils sont en face d’eux soit des casseurs soit des gens qui outrepassent les interdictions de manifestation », a ajouté en substance Frédéric Lagache.
Les minorités, auteurs des critiques
Frédéric Lagache ne manque pas de mots pour dénoncer d’une voix grave les vives critiques à l’endroit des forces de sécurité, et cible certains auteurs. « Maintenant ça suffit. Nous policiers en avons marre de toutes ces critiques. Certains groupes minoritaires veulent faire croire que ce sont les forces de l’ordre les méchants en tentant de manipuler l’opinion publique », l’a-t-on entendu dire. Il précise en plus que les policiers et gendarmes ont plutôt besoin du soutien de l’opinion que des critiques acerbes, inqualifiables et inacceptables de la part de ces groupes minoritaires. Dans une vidéo, on a vu des messages du genre « il faut tirer », les propos des policiers choquent.
En rappel, depuis les premiers jours du mois de novembre, les forces de maintien de l’ordre sont régulièrement l’objet des accusations violentes. Comme si cela ne suffisait pas le 23 mars 2019, une manifestante âgée de 73 ans a été blessée à Nice lors d’une décharge des forces de l’ordre. Le Procureur a reconnu vendredi qu’elle avait été poussée par un policier. Tous ces indices d’accusation suscitent donc le ras-le-bol du syndicat de la Police alliance.
Innocent D.H
Parfois oubliée derrière ses camarades réalisateurs de la nouvelle vague, à cause du poids de son âge, Agnès Varda était une des figures de l’univers de la réalisation. La mort a malheureusement eu raison de lui dans la nuit d’après l’annonce faite ce vendredi par sa famille.
Biographie de la défunte réalisatrice
Elle est née en Arlette, parce qu’elle a été conçue à Arles, Agnès Varda a grandi à la rue de l’Aurore, à Bruxelles avec son père Grec et sa mère. Elle avait quatre frères et sœurs. En 1940, elle quitte la Belgique bombardée pour enfin rejoindre la Sète, où elle passe son adolescence. Par la suite, elle va monter à la capitale. Agnès fut élève de Bachelard à la Sorbonne et étudiante à l’Ecole du Louvre où elle obtint un CAP de photographie, considéré comme sa première passion. Elle rejoint à Avignon le sétois Jean Vilar qui avait mis sur pieds deux années avant, le célèbre festival de théâtre. Grâce à ses clichés de Gérard Philippe ou Maria Casarès, elle se fera connaître et choisira deux acteurs de la TNP ? Silvia Monfort et Philippe Noiret, dans l’optique de réaliser son premier long métrage, La Pointe courte, montée par le jeune Resnais. Un succès fou suivra, le public appréciera à juste titre le talent de l’artiste en 1961 avec Cléo de 5 à 7, promenade à Paris en compagnie d’une chanteuse dont les résultats médicaux attendus, ainsi que le bonheur décrochera le Delluc en 1965.
La récompense américaine reçue par Varda en 2017 est l’une des illustrations de la reconnaissance de sa grandeur dans le cinéma de son vivant. Elle avait alors 89 ans. Il s’agit de la prestigieuse récompense du cinéma américain pour l’une des dernières représentés de la Nouvelle Vague dont elle fut. C’était un samedi à Los Angeles où elle avait reçu un Oscar d’honneur des mains d’Angélina Jolie pendant la cérémonie des Governors Awards, pour couronner l’ensemble de sa carrière. Le moment qui reste encore captivant, c’est celui qui a vu la réalisatrice danser sur scène avec Angelina Jolie, au rythme du jazz. C’était là une récompense présentée comme une première pour la photographe, la cinéaste et praticienne qui n’avait jamais été nommée à l’Oscar.
Agnès Varda a une immense biographie que nous ne pouvons aborder dans son exclusivité pour ne pas oublier d’autres aspects importants de son parcours élogieux. Sa disparition crée ainsi un vide dans le paysage du cinéma et de la réalisation en France et dans le monde.
Innocent D.H
La Chine ne fera plus cavalier seul pour l’exploration lunaire. Lors de la prochaine décennie, l'aventure spatiale de la Chine vers la lune s'écrira avec la France. Paris et Pékin ont convenu de collaborer pour une future mission lunaire. Le lancement est prévu à l'horizon 2023-2024 mais l'accord a été signé mardi 26 mars à l'Elysée en marge de la visite du président Xi Jinping.
15 kilos de matériel scientifique français seront envoyés dans l’espace, l'objectif étant de recueillir des échantillons de minerai lunaire. Grâce à cette coopération, la France va faire de la science sur la Lune, et ça, c'est une première.
« C’est historique parce que nous ne sommes jamais allés sur la Lune, et c’est intéressant parce que c’est ce que j’appelle notre stratégie de niche, c’est-à-dire que nous fournissons des instruments dont le coût est relativement peu élevé sur des missions qui coûtent beaucoup plus cher, que nous n’avons pas les moyens de financer. La France a une vraie compétence en matière d’exploration planétaire, c’est pour cela que nous sommes avec les Américains sur mars et demain avec les Chinois sur la Lune », explique Jean-Yves Le Gall, le président du Centre national d'études spatiales (Cnes) qui est ravi de ce rapprochement franco-chinois.
Concrètement, l’Administration spatiale chinoise (CNSA) accueillera à bord de la mission Chang’e-6 des expériences françaises. Pour l’Empire du Milieu, il s’agira alors de recueillir des échantillons lunaires, qui est la prochaine phase de son programme : les précédentes missions consistaient à placer des sondes en orbite et faire atterrir des astromobiles de chaque côté du satellite.
Il s’agit donc d’une sorte de contrat « gagnant-gagnant » avec les Chinois. D'autant que la coopération ne s'arrête pas là. L'envoi d'un spationaute français sur une mission chinoise serait en discussion. « Thomas Pesquet, pour l’instant, va voler si tout va bien sur la station spatiale internationale à la fin de l’année prochaine, et ensuite on verra, mais je pense que plus nous augmentons notre coopération avec la Chine, plus les chances d’un jour faire voler un spationaute français sur la station chinoise peuvent se concrétiser ». Tempère Jean-Yves Le Gall.
Avec cet accord la France devient le pays du monde ayant le plus de coopérations spatiales avec la Chine, puisque les deux pays coopèrent déjà avec le satellite commun d’océanographie CFOSAT (Chinese-French Oceanic SATellite), lancé en octobre 2018. Les deux agences ont aussi sur les rails le laboratoire spatial SVOM (Space Variable Objects Monitor) consacré aux sursauts gammas, prévu pour 2021. Enfin, du côté de la médecine spatiale, les deux nations collaborent sur Cardiospace 2.
Danielle Ngono Efondo
Une nouvelle décision de justice complique singulièrement les affaires de l’ancien président français. Le recours de celui est considéré par nombre d’observateurs comme le bourreau du feu frère guide libyen Mouammar Kadhafi contre son renvoi au tribunal correctionnel dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence » a été jugé « Irrecevable » par la cour d'appel de Paris ce lundi.
La cour d'appel de Paris a rejeté ce lundi 25 mars le recours de Nicolas Sarkozy contre la décision des juges de le renvoyer devant le tribunal correctionnel dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence » à la Cour de cassation, a fait savoir lundi l'AFP en se référant à une source judiciaire.
Les magistrats ont jugé «irrecevable» l'appel de l'ancien Président français contre l'ordonnance des juges d'instruction du 26 mars 2018. Ils ont également refusé de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par sa défense pour contester un texte de loi qui a permis cette décision de renvoi.
Jacqueline Laffont, avocate de M. Sarkozy, a annoncé à l'AFP qu'elle formerait un pourvoi en cassation. Pour la défense de l'ancien chef de l'État, la décision rendue lundi ne constitue qu'une « étape ».
Dans le cadre de cette affaire, Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir cherché en 2014 à obtenir de Gilbert Azibert, ancien avocat général à la Cour de cassation, des informations confidentielles sur l'affaire Bettencourt en échange d'un coup de pouce pour qu'il décroche un poste à Monaco. Poste que ce dernier n’aura finalement pas eu.
Selon une source médiatique française, Au dernier moment, Nicolas Sarkozy avait renoncé à ces démarches. Ladite source explique ce revirement, en s’appuyant sur des éléments d’enquête, par le fait que Me Herzog et Nicolas Sarkozy avaient compris que leurs téléphones non officiels, dont celui ouvert par l'ex-chef de l'État sous le fameux nom d'emprunt de Paul Bismuth, étaient surveillés. Car il faut le dire, l'affaire avait été révélée par des écoutes de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog à l'occasion de l'enquête sur le présumé financement libyen de la campagne de 2007.
Ces écoutes téléphoniques, longtemps contestées par la défense de l’ex président, avaient été validées en mars 2016 par la Cour de cassation, après une âpre bataille judiciaire.
S’agissant de « l’affaire Kadhafi », à ce jour, Nicolas Sarkozy continue de tout nier en bloc. L’enquête y relative a été ouverte en 2013 et porte sur un montant de cinq millions d’euros.
Source : RTL