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Alain Siekapen l’ancien international Karatéka camerounais a rendu l’âme le samedi 21 mars 2020.

 

Alain Siekapen l’ancien international camerounais n’est plus de ce monde. Il est décédé samedi dernier des suites de Coronavirus. C’est à l’hôpital Delafontaine De Saint Denis situé à Paris qu’il a rendu l’âme. Il y a été interné, depuis qu’il a été testé positif au virus du Covid-19. Comme pour toutes les autres victimes de cette pandémie, la famille d’Alain Siekapen a été immédiatement mise au courant de son décès. Sa femme a été appelée pour venir identifier le corps de son époux. 

 

Une fois l’annonce de son décès rendu public, les messages d’hommage ont commencé à pleuvoir. « L’ancien international karatéka Camerounais, Alain SIEKAPEN, premier président du collectif des karateka Camerounais de la diaspora, nous a prématurément quitté depuis ce matin frappé par le COVID 19, qui ne lui a laissé aucune chance après plusieurs jours de batailles entre volonté et soin », a écrit Rodrigue Ngué l’actuel président des karateka sur sa page Facebook.

 

Alain Siekapen est mort à l’âge de 45 ans. Il a passé une semaine en hospitalisation. Ses proches qui sont ici à Yaoundé au Cameroun racontent que c’est la semaine dernière qu’il a commencé à tousser. C’est donc du fait de cette toux, qu’il a été conduit à l’hôpital puis testé positif au virus du Covid-19. 

 

Il faut souligner que le décès d’Alain Siekapen porte à 2, le nombre de camerounais qui rendent l’âme des suites du Coronavirus en France. C’est d’abord Jean Didier Mbeng qui est mort à Paris à l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière.

 

Liliane N.


 
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C’est à travers le témoignage fait par une infirmière qui passe ses journées auprès des personnes atteintes par cette maladie et parfois les choix que le personnel soignant est amené à faire est la cause de nombreux cauchemars.

 

« Quand ça n'a pas frappé un proche, vous ne pouvez pas comprendre l'ampleur. Nous sommes déchirés. Les infirmières tombent en pleurs parce qu'un médecin lui demande de débrancher le respirateur sur un patient de 60 ans, dans un état critique, père de trois enfants,  pour se concentrer sur un jeune de 30 ans qui a plus de chance de vivre.  

Après 18 heures de travail d'affilées, un médecin est désespéré, parce qu'il a reçu 18 patients en un jour, mais a du choisir qui soigner et qui laisser. C'est le carnage ici à l'hôpital.  

Il y en a qui s'en sortent, beaucoup s'en sortent même, mais ce qu'on oublie de dire, c'est que beaucoup rentrent avec une insuffisance rénale, donc, condamné à une dialyse à vie, beaucoup avec insuffisance pulmonaire, beaucoup avec les poumons fragilisés, il y a aussi beaucoup qui s'en sortent sans séquelles. Mais de grâce, aidez les médecins à vous aider. 

Coronavirus : Prévenir vaut mieux que mourir pourtant les camerounais semblent avoir la tête dure  

 

A l'heure où je vous parle, je viens de prendre ma pause, pour rentrer chez moi, après 14 heures de garde. Alors que je ne suis pas à la base virologue, ni infectiologue. Il y a des infirmières qui passent 24 heures sans fermer l'œil. Aidez-les, svp.

J'ai l'habitude de faire des posts pour des sujets gynécologiques, mais là, franchement, je vais parler de Corona. Je ne suis pas virologue, ni infectiologue, je ne suis que gynécologue, mais vous n'imaginez pas à quel point ça nous touche. On m'a enlevé de la gynécologie pour aider en néphrologie parce qu’ils sont dépassés.  

Je suis choquée quand je vois le laxisme qui fait fureur au Cameroun, et je pense que vous n'imaginez pas la gravité de cette épidémie/pandémie. Nous sommes déjà à plus de 8000 cas officiels en France, sans savoir qu'il y a environ 5000 autres cas non encore décelés. 

 Prévention du Coronavirus : Paul Biya invite ses compatriotes à respecter les prescriptions du Gouvernement et de l’OMS 

 

Si pour vous, c'est une simple grippe, sachez que pour quelqu'un  qui est plus vulnérable, qui sort d'un cancer, pour quelqu'un qui est asthmatique, pour quelqu'un qui est diabétique, pour une femme enceinte, ça peut être fatal en 3-5 jours. Si vous ne voulez pas vous protégez, protégez au moins les autres. 

Si je vous expose l'horreur qui sévit ici dans les hôpitaux, vous comprendrez que le plaisir d'un verre ou d'un anniversaire ne vaut pas devant la souffrance de ce virus. 

Il enflamme les poumons, et les affaisse pour beaucoup de malades. Et il n y a pas beaucoup de respirateurs en France, donc, je n imagine pas au Cameroun. 

Le virus ne meurt pas à 27°, je ne sais pas d 'ou ça sort, D'ailleurs, il fait 45° à Dubaï, mais ils ont bien corona là bas. Ce n'est pas le fait de chauffer une chambre à 30° qui peut dépasser les français. Je ne sais pas ou les camerounais ont puisé cette infos, mais il faut 61° pour qu'il soit tué.

 Mesures de confinement au Coronavirus prises par le gouvernement camerounais  

Les rassemblements, cessez!!! Les bises, les salutations. Restez chez vous !

On a deux enfants en pédiatrie atteints de Covid19, or le virus ne touchait pas les enfants. Cela signifie que le virus mute et devient de plus en plus agressif. Et les morts ne sont pas finis. 

Restez chez vous!!! Parce c'est grave! Vraiment très grave ».

 

N.R.M

 

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Ces agents français en service dans leur représentation diplomatique présente au Cameroun seront confinés durant une période de 14 jours.

 

L’annonce est faite par S.E Christophe Guilhou Ambassadeur de France au Cameroun. Pour faire face à la pandémie du Coronavirus et éviter toute menace de propagation du virus Covid-19 sur le sol camerounais, l’Ambassade française présente dans notre pays vient de décider de faire une certaine mise en quarantaine de ses agents qui revient de leur pays. C’est ce que nous révèle le tweet fait par le Diplomate Christophe Guilhou.  

« L’épidémie de #COVID19 constitue une menace grave et inédite. Nous devons anticiper.  Tous nos agents revenant de France ?? au Cameroun Drapeau du Cameroun ont l’obligation de se confiner pendant 14 jours. Toutes nos missions en France sont suspendues », a tweeté l’Ambassadeur.

 

Cette mesure de l’Ambassadeur est tout à fait compréhensible. Il faut rappeler que le tout premier porteur du virus du Covid-19 qui est entré au Cameroun était un ressortissant français âgé de 58 ans. Et c’est lui qui a contaminé la deuxième personne testée positive au Coronavirus. Même si les deux premiers cas pris en charge sont tirés d’affaire, il reste que des mesures doivent continuer à être prises par le Cameroun et ses partenaires pour barrer davantage la voie au Coronavirus. La France semble l’avoir bien compris.

« À compter d’aujourd’hui, l’Ambassade de France ??  prend des mesures exceptionnelles. Nos services seront réduits à l’essentiel. Seul le personnel indispensable continuera à travailler sur place. Face à cette crise, la France protège ses agents et le public au #Cameroun », a tweeté hier S.E Christophe Guilhou.

 

Liliane N.

 

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mercredi, 11 mars 2020 14:42

France : Hommage aux victimes du terrorisme

 

La cérémonie commémorative sera présidée ce Jour par Emmanuel Macron et Felipe de Borbón y Grecia, Roi d’Espagne

 

Une solennité qui marque la première Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme en France ainsi qu’aux Français frappés à l’étranger. Cette cérémonie, ramenée à 900 personnes pour cause de coronavirus, aura désormais lieu chaque année le 11 mars, date anniversaire des attentats de Madrid de 2004, les plus meurtriers en Europe depuis 1988. Cette date a aussi été choisie en référence à la Journée européenne des victimes du terrorisme qui a déjà lieu le 11 mars. Elle sera précédée mercredi d’un hommage européen à l’Unesco.  

Cette Journée, prévue par un décret de novembre, vient s’ajouter aux commémorations spécifiques pour certains attentats. Elle se tiendra au Trocadéro afin de ne pas heurter des victimes en mettant l’accent sur un attentat plutôt qu’un autre, a expliqué l’Elysée. Le chef de l’Etat prononcera un discours et rencontrera des pupilles de la Nation, tandis que le roi d’Espagne rencontrera des victimes espagnoles et franco-espagnoles. Au cours de cet hommage, des médailles seront remise à 99 personnes, une forme de reconnaissance pour les victimes.

 

Une polémique avec une association niçoise

« La cérémonie a été co-construite avec neuf associations de victimes », précise l’Elysée, qui veut « n’oublier aucune victime depuis 1974 », date de l’attentat de Carlos au Drugstore Publicis. Une attaque est qualifiée de terroriste une fois cette qualification donnée par le procureur de la République. Le fonds de garantie des victimes, créé en 1986 et alimenté par une contribution (de 5,90 euros) sur tous les contrats d’assurance de biens, a indemnisé en trente-quatre ans 11.000 victimes pour 330 millions d’euros.

L’une des associations des victimes de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, Promenade des Anges, a cependant annoncé mardi qu’elle boycotterait la cérémonie. Elle proteste contre la présence parmi les organisateurs de François-Xavier Lauch, actuel chef de cabinet d’Emmanuel Macron, qui était directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes au moment de l’attentat. Il a été placé sous le statut de témoin assisté dans l’enquête sur les éventuelles failles dans le dispositif de sécurité des festivités du 14 juillet.

En revanche deux autres associations de victimes de Nice, Mémorial des Anges et Life for Nice, participent bien à la Journée d’hommage, souligne l’Elysée. L’Elysée fait aussi valoir que la cérémonie a été préparée sous l’égide de la Déléguée interministérielle à l’aide aux victimes, Elisabeth Pelsez, et de la conseillère justice du chef de l’Etat, mais que les réunions n’ont pas été présidées par François-Xavier Lauch qui ne peut donc pas être qualifié de « co-organisateur », comme l’affirme Promenade des Anges.

 

N.R.M

 
 
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Quatre hommes ont été condamnés lundi à des peines de six mois à trois ans de prison ferme pour l’incendie de la préfecture du Puy – en – Velay  en 2018 en marge d’une manifestation

 

« Je ne sais pas », « je ne me souviens pas », « j’ai pas réfléchi », « je suis passé par hasard » : les prévenus âgés de 21 à 37 ans ont peiné tout au long de l’audience à expliquer les raisons de leur implication dans cet incendie qui avait marqué les esprits au plus fort du mouvement des « gilets jaunes ». Dix-huit gendarmes et policiers avaient été blessés.

Jusqu’à plusieurs dizaines de « gilets jaunes » se sont relayés toute la journée de lundi devant le tribunal correctionnel en signe de soutien aux prévenus, déployant une banderole sur laquelle était écrit « l’incendie on l’a tous.tes allumé ».

 

« Bouteille d’eau » ou cocktail Molotov

Pourtant, sur les quatre prévenus, un seul a clairement revendiqué son soutien au mouvement. Gabin Joubert, le plus jeune et « le mieux inséré socialement », selon le procureur Nicolas Rigot-Muller, a expliqué sans conviction qu’il avait manifesté « au début contre la hausse des carburants » et « contre le (passage aux) 80 km/h ».

Barbe et cheveux noirs coupés court, le jeune homme a reconnu avoir été présent devant la préfecture le 1er décembre, et avoir lancé ce qu’il croyait être une bouteille d’eau par une fenêtre du bâtiment. Il s’agissait en fait un projectile de type cocktail Molotov.

« Que vous dites-vous ? » l’interpelle le président Nizar Samlal. « Je ne sais pas vraiment », « je me souviens pas », tente-t-il, avant d’admettre avoir voulu « apporter (sa) pierre à l’édifice, pour salir, pas pour détruire ». « M. Joubert, il est jeune, il a vingt ans, il participe à cette manifestation, il s’oublie un peu, mais les actes qu’il a commis ne sont pas non plus gravissimes », a plaidé son avocate Cécile Linossier. Son client sera condamné à deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis.

« Répondre à ceux qui disent que ce déchaînement de violence est légitime »

Christophe Frémont, 31 ans, a lui assuré à la barre être passé « par hasard » ce jour-là et ne pas appartenir aux « gilets jaunes ». Il a écopé de deux ans de prison assortis de 14 mois de sursis. Deux ans de prison, dont 12 mois avec sursis, ont été prononcés à l’encontre de François Rodriguez, 37 ans, qui a dit être venu sur les lieux en soutien à « des amis "gilets jaunes ». 

Le quatrième prévenu, Dylan Bouzarti, 22 ans, incarcéré pour d’autres faits, a refusé d’être extrait de sa cellule. Interrogé par visioconférence, il n’a pas souhaité répondre.

Ce prévenu sous curatelle était également poursuivi pour « violences avec usage ou menace d’une arme » pour avoir jeté une bouteille d’acide sur des policiers. Il a été condamné à trois ans de prison, une peine inférieure à celle de six ans réclamée par le procureur.

Le 1er décembre 2018, au Puy-en-Velay, ville « calme et paisible », « c’était le chaos, pas juste des échauffourées », avait auparavant noté le procureur dans son réquisitoire, évoquant une « atteinte majeure au contrat social ». Il avait notamment rappelé qu’une trentaine de personnes étaient à l’intérieur du bâtiment lorsqu’il a pris feu. 

Il ne s’agit pas de « faire le procès de la manifestation des gilets jaunes» mais de « répondre à (ceux qui) osent dire que ce déchaînement de violence est légitime car fondé sur la colère des plus démunis », a déclaré pour sa part l’avocate des parties civiles Emmanuelle Bonnet, représentant l’État et trois policiers. Evoquant un « symbole de l’Etat et de la démocratie », elle a précisé que les dégâts de la préfecture avaient été estimés à 250.000 euros.

 

N.R.M

 

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S.E Christophe Guilhou affirme que ce qui s’est passé le 8 mars 2020 à Bamenda, est tout simplement admissible.

 

La France est contre l’attaque terroriste qui s’est produite à Bamenda dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest, le dimanche 08 mars 2020, alors que le Cameroun et le monde célébraient la Journée internationale de la Femme (Jif). Sur son compte Twitter S.E Christophe Guilhou Ambassadeur de France au Cameroun, a laissé un message dans lequel, il trouve inadmissible, l’attaque qui a fait des morts et des blessés, dans la ville de Bamenda. « L’attaque qui a eu lieu hier à Bamenda, pendant le défilé de la Journée internationale des droits des femmes est aussi criminelle qu’inadmissible. Utiliser des engins explosifs pour mutiler ou tuer est intolérable. Pensées pour les victimes », a tweeté le Diplomate français. 

Par ce tweet de son Diplomate, la France se place donc parmi les premiers partenaires du Cameroun, à avoir condamner sur la place publique, l’attaque de Bamenda. Et cette sortie de l’Ambassadeur français cadre dans un sens avec celle du gouvernement. Celui-ci a rendu public un communiqué, dans lequel, il est indiqué que le gouvernement condamne fermement l’attentat qui, selon René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication a causé la mort de huit individus et fait sept blessés graves. Parmi ces blessés, on compte quatre militaires, deux fonctionnaires de la Police et un Civil. 

« Le gouvernement condamne avec fermeté ces actes ignobles, perpétrés par des criminels dont le seul objectif est de semer le chaos pour servir des intérêts égoïstes, et transmet aux familles des victimes militaires et civiles les sincères condoléances du Président de la République, chef des forces armées, ainsi que le réconfort du peuple camerounais tout entier aux blessés », peut-on lire dans le communiqué de Sadi.  

Galim et Bamenda : Les dernières cibles des terroristes

Aux dernières nouvelles, les Forces de sécurité et de défense ont réussi à attraper 5 personnes suspectées d’être les auteurs de l’attaque de Bamenda. Et selon Adolphe Lele Lafrique le Gouverneur de la région du Nord-Ouest, ces personnes sont actuellement en exploitation. 

 

Liliane N.

 

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Le Président de la République a accordé une audience à S.E CHristophe Guilhou hier, 5 mars 2020.

 

D’aucuns ont cru que les relations entre la France et le Cameroun ont été ternies par les déclarations d’Emmanuel Macron faites le 22 février 2020, alors qu’il se rendait à l’ouverture du Salon de l’Agriculture à Paris. Oh que non! La tempête est passée. Le Cameroun et la France demeurent des pays partenaires. D’ailleurs le 5 mars 2020, Paul Biya le Président de la République a reçu au Palais de l’Unité, Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. 

Au terme de cette audience, le Diplomate français qui était face à la presse, a déclaré qu’il a été question d’échanger sur les “rapports étroits” et les “contacts continus”. L’audience s’inscrit aussi dans le prolongement des échanges que Paul Biya et Macron ont eu dimanche dernier. De façon précise donc, S.E Guilhou et Paul Biya ont parlé de trois sujets.

D’abord, l’évolution de la situation politique au Cameroun après les élections législatives et municipales du 9 février 2020. Ensuite, la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Paul Biya et son hôte ont mentionné le massacre des civils tués à Ngarbuh le 14 février 2020. L’importance d’identifier les responsables de ce massacre et la prise des sanctions qui s’imposent contre eux, ont été soulignés.

 Enfin, Paul Biya et le Diplomate français ont parlé du renforcement des relations bilatérales et les préparatifs du prochain sommet France-Afrique prévu au début du mois de juin 2020 à Bordeaux.  

Face à la presse, S.E Christophe Guilhou a indiqué qu’il est de bon ton que dans la posture de bons amis qu’ils sont, le Cameroun et la France se disent «la vérité».

 

A titre de rappel, Emmanuel Macron avait suscité la polémique après avoir déclaré entre autres, que la libération de Maurice Kamto a été faite à sa demande. Par ailleurs, il a indiqué à l’activiste Calibri Calibro, qu’il va faire pression sur Paul Biya en ce qui concerne la crise anglophone.

 

Liliane N.

 
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Stéphanie Rivoal, la Secrétaire Générale du Sommet de Bordeaux a terminé sa visite au Cameroun. Elle a rencontré des membres du gouvernement camerounais et des entreprises du terroir pour s’assurer de leur présence à cette grande rencontre d’échange sur les questions de développement pour la France et pour les pays du continent dont le Cameroun. Le sommet qui se tiendra à Bordeaux du 04 au 06 juin 2020 sera particulièrement axé sur l'économie. 

 

Stéphanie Rivoal a terminé ce mercredi son séjour de trois jours au Cameroun. La 28e édition du sommet Afrique – France est un sommet qui se veut différent des précédents sommets. Le Sommet quitte la sphère politique pour devenir un sommet fondamentalement économique.

Désormais les Chefs d’Etat et de gouvernement ne seront plus la principale attraction de cette grande rencontre entre acteurs politiques africains et français. Pour cette nouvelle formule, les hommes d’affaires et les stratupeurs sont à l’honneur. Un grand salon d’échange leur sera dédié. Du 04 au 06 juin 2020, tous convergeront à Bordeaux pour les travaux.

La 28e édition du Sommet Afrique France a pour thème : « Villes et Territoires durables ». En effet, les villes constituent un enjeu majeur face aux défis locaux et globaux auxquels sont confrontés les pays d’Afrique et la France. À l’horizon 2050, la population urbaine de l’Afrique devrait doubler pour atteindre 1,2 milliard d’habitants.

Mais, à l’heure actuelle, la moitié des aires urbaines d’Afrique de 2030 ne sont pas encore construites. Aujourd’hui déjà, 100 villes du continent dépassent le million d’habitants. 10 atteignent les cinq millions, et Lagos, le plus grand espace urbain africain, en compte 23.

Les choix de développement urbain durable à venir doivent amener les villes africaines de demain à être socialement inclusives, économiquement productives, résilientes et frugales sur le plan de l’environnement en mobilisant les acteurs de tous les secteurs : économie, industrie, finance, culture et loisir, éducation, santé, sécurité́, mobilité́ et urbanisme. Et c’est pour se projeter dans l’avenir avec les villes africaines que l’organisation de ce 28e sommet a impliqué les collectivités territoriales décentralisées et la société civile.

Par ailleurs, Stéphanie Rivoal rappelle que ce sera l’occasion pour les africains de rencontrer des partenaires financiers et des bailleurs de fonds pour négocier les financements du développement de ces villes et territoires. Le conducteur de l’organisation a prévu de donner la parole aux Chefs d’Etat pour entre autre prendre des engagements concrets sur des pans de développement précis pour leurs populations. Des promesses dont le suivi sera assuré par la France dans le cadre des projets qui les impliquent.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le diplomate malien, Toumani Djimé Diallo, a accusé des soldats français de « débordements » dans les quartiers chauds de Bamako

 

Alors que la France est engagée au Mali pour lutter contre le djihadisme dans le cadre de l’opération Barkhane, les relations diplomatiques entre les deux pays sont particulièrement tendues depuis quelques jours. La situation est telle que le ministre des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé, a été envoyé jeudi à Paris pour arrondir les angles. Tout à commencer mercredi lorsque l’ambassadeur malien en France, Toumani Djimé Diallo, a accusé des soldats français de « débordements » dans les quartiers chauds de Bamako.

 

Des propos devant la commission Défense du Sénat français

L’incident diplomatique entre Paris et Bamako a eu pour conséquence le rappel dans son pays de l’ambassadeur. Il faut dire que ses propos, prononcés devant la commission Défense du Sénat français, ont provoqué l’ire de Paris. Selon la France ceux-ci sont « faux et inacceptables ». Pour le ministère des Affaires étrangères maliennes il est donc désormais nécessaire d’« apaiser la situation ». La visite du ministre en France « rentre dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays ».

L’ambassadeur malien avait été convoqué plus tôt jeudi au ministère français des Affaires étrangères. « On lui a exprimé notre indignation devant ses propos sans fondement et choquants de la part d’un pays allié dans la lutte contre le terrorisme », a-t-on souligné au Quai d’Orsay. La partie de l’intervention qui pose le plus problème est lorsque l’ambassadeur a déclaré que « par moments, dans les Pigalle de Bamako, vous les retrouvez [les hommes de la Légion étrangère], tatoués sur tout le corps, en train de rendre une image qui n’est pas celle que nous connaissons de l’armée [française]. Ça fait peur, ça intrigue ».

Pourtant, les légionnaires, mentionnés explicitement par le diplomate, sont absents de la capitale malienne selon l’état – major. Ils « n’ont ni quartier libre ni temps de repos hors des bases opérationnelles » de Barkhane, situées dans le nord du pays, avait assuré l’armée française. Le cabinet de la ministre des Armées, Florence Parly, a également rappelé qu’il n’y a « quasiment plus de soldats français stationnés à Bamako » depuis août 2014.

 

Retour glacial

Le jour de son audition, l’ambassadeur malien avait déjà essuyé un retour plutôt glacial du sénateur Jean-Marc Todeschini, membre de la commission Défense. « Je ne peux que regretter vos propos. Vous avez stigmatisé l’armée française », avait-il répondu à l’ambassadeur, estimant que ses propos allaient précisément « contribuer » au sentiment anti-français que le Mali s’était engagé à contrer.

Les militaires français, présents dans la région depuis 2013 pour lutter contre les djihadistes, viennent de voir leur nombre passer de 4.500 à 5.100 face à la recrudescence des attaques. Ces violences ont fait 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso en 2019, cinq fois plus qu’en 2016, selon l’ONU. La France a elle-même perdu 13 soldats dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali, en novembre. Et Paris s’était ouvertement agacé, fin 2019, d’un soutien jugé trop timide de la part notamment des autorités sahéliennes, dont le Mali.

 

N.R.M

 

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Les activistes nommés Waffo Wanto dit « Général Wanto », Thiam Abdoulaye dit « Calibri Calibro », Azonsop Tchetchago Nelson, dit « Maître corbeau », ont été renvoyés devant le Tribunal correctionnel de Paris.

 

L’information est relayée par S.E Alfred Nguini Ambassadeur du Cameroun en France. Dans un document qui porte sa signature, il renseigne sur la suite des poursuites engagées contre des membres de la Brigade anti-sadinards (Bas) en France. Il est donc dit que le procès de ces activistes supposés être les auteurs du saccage de la représentation diplomatique camerounaise aura lieu vendredi prochain.  

 

« Après la plainte contre X déposée par S.E.M Alfred Nguini, Ambassadeur du Cameroun en France, pour association de malfaiteurs, vandalisme, dégradations volontaires, vol aggravé, menaces et autres, étant entendu que ces infractions ont été commises en réunion et en bandes organisées, les enquêtes se sont accélérées et trois prévenus considérés comme les meneurs de ces bandes, membres de la Brigade anti-sardinards (Bas), les nommés Waffo Wanto dit « Général Wanto », Thiam Abdoulaye dit « Calibri Calibro », Azonsop Tchetchago Nelson, dit « Maître corbeau », sont renvoyés devant le Tribunal correctionnel de Paris le 28 février 2020 pour y être jugés. Contre toute attente, Monsieur Maurice Kamto et le MRC s’invitent au procès en se constituant partie civile », peut-on lire dans le document de S.E.M Alfred Nguini.

 

A titre de rappel, c’est le 26 janvier 2018 que l’Ambassade du Cameroun en France a été prise d’assaut par des individus présentés comme des membres de la Bas. Ceux-ci avaient procédé à un pillage de la représentation diplomatique et à la destruction d’un certains nombre de documents. L’incident avait contraint ladite représentation a fermé ses portes durant un moment et à suspendre ses services. Les autorités camerounaises qui par la voix du Ministères des Relations Extérieures avaient indiqué qu’elles ne resteraient pas les bras croisés après cet évènement, ont entrepris des actions en France. L’Ambassade du Cameroun a déposé une plainte contre X. Suite à cette plainte, l’activiste Robert Waffo Wanto alias « général Wanto » a été convoqué à la Direction régionale de la police judiciaire à Paris. C’était le 11 juillet 2019. Celui-ci est notamment accusé avec d’autres suscités, de vol avec effraction, de recel et de vente de documents officiels en bandes organisées.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01