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S’il ne peut pas être poursuivi, car couvert par son immunité présidentielle, Nicolas Sarkozy peut cependant être auditionné comme témoin au procès des sondages de l’Elysée. 

Cité au procès par l’association Anticor, partie civile, l’ex-chef d’Etat avait indiqué dans une lettre qu’il n’entendait pas venir témoigner. Ce  mardi, le tribunal judiciaire de Paris en a cependant décidé autrement et a « ordonné que ce témoin soit amené devant lui par la force publique pour qu’il soit entendu le 2 novembre ».

Le tribunal « considère qu’il résulte de l’ordonnance dont il est saisi que le témoignage de Nicolas Sarkozy est effectivement (…) nécessaire à la manifestation de la vérité » et qu’il est « susceptible d’avoir une influence sur les faits reprochés aux prévenus », a souligné le président.

 

L’immunité n’empêche pas l’audition

 

Selon la Constitution, le président de la République est couvert par une immunité pour les actes accomplis au cours de son mandat, mais le texte suprême « ne fait nullement obstacle à ce qu’un ancien président soit entendu en qualité de témoin », a rappelé le magistrat, qui a aussi cité la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) concernant les droits de la défense des prévenus.

Interrogé sur cette décision, l’entourage de Nicolas Sarkozy n’a pas souhaité s’exprimer « à ce stade ». Déjà cité au cours de l’instruction en 2016 par Anticor, Nicolas Sarkozy avait refusé de venir et le juge d’instruction Serge Tournaire avait alors estimé que l’y contraindre serait « disproportionné ».

« Une position de bon sens et de sagesse »

 

Lundi, le Parquet national financier (PNF) qui représente l’accusation à ce procès, avait estimé que « la position du juge d’instruction » était « une position de bon sens et de sagesse », ajoutant « s’en remettre » au tribunal concernant un éventuel recours à la force publique. 

Le tribunal a par ailleurs refusé la transmission d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par la défense de l’ancien secrétaire général de la présidence Claude Guéant.

Après ces décisions, le président a commencé à exposer, comme il est d’usage, le dossier que le tribunal va étudier pendant quatre semaines. 

Cinq anciens proches de l’ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, sont jugés à partir de ce lundi et pour quatre semaines dans l’affaire dite des « sondages de l’Elysée ». Ils sont soupçonnés d’avoir commandé de nombreuses enquêtes d’opinion sans respecter les règles des marchés publics entre 2007 et 2012.

Claude Guéant et l’ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, doivent comparaître pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics par négligence ». Patrick Buisson, ancien conseiller d’ex-chef d’Etat, est renvoyé pour « recel de favoritisme », « détournement de fonds publics » et « abus de biens sociaux ».

 

N.R.M

Published in International

L'ancien président de la République était absent du tribunal. Nicolas Sarkozy est jugé coupable de financement illégal.  La présidente de la 11ème chambre correctionnelle Caroline Viguier a rendu  ce jeudi sa décision dans l’affaire des dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012, presque deux fois supérieures à leur plafond 

Un an de prison ferme

Après cinq semaines d’audience en mai-juin dans le dossier Bygmalion, le parquet avait requis contre Nicolas Sarkozy un an de prison, dont six mois avec sursis.

Pendant la campagne pour sa réélection à la tête de l’Etat en 2012, l’ex président français  avait été un “candidat désinvolte », demandant « un meeting par jour », des « shows à l’américaine » et a laissé filer les dépenses sans s’en préoccuper”, avait soutenu le parquet dans son réquisitoire à deux voix.

Contrairement à ses 13 co prévenus (anciens cadres de la campagne et de l’UMP – devenue LR – ainsi que de la société Bygmalion, qui a organisé les meetings) Nicolas Sarkozy n’est pas mis en cause pour le système de double facturation imaginé pour masquer l’explosion des dépenses de campagne autorisées.

Il n’était jugé que pour « financement illégal de campagne ». Il encourt un an d’emprisonnement et 3750 euros d’amende.

Près du double du plafond légal

Mais il a « incontestablement » bénéficié de la fraude, disposant de moyens bien supérieurs à ceux que la loi autorise - au moins 42,8 millions au total, soit près du double du plafond légal à l’époque.

Nicolas Sarkozy avait tout nié en bloc. « Une fable ! », s’était-il emporté à la barre.

« Elle est où la campagne qui s’emballe ? Elle est où la campagne en or massif ? », avait-il aussi scandé, prenant tout le monde à partie.

« Il y a eu des fausses factures et des conventions fictives, c’est avéré, mais l’argent n’a pas été dans ma campagne, sinon ça se serait vu », avait martelé l’ancien chef de l’État, estimant que Bygmalion – fondé par des très proches de son rival Jean-François Copé – s’était “goinfré” sur sa campagne.

Révélé deux ans après la défaite

Sa défense avait plaidé la relaxe: « Il n’a signé aucun devis, il n’a signé aucune facture, il a accepté toutes les restrictions qu’on lui a demandées. Il est loin d’être un candidat hystérique, insatiable », avait mis en avant son avocate Me Gesche Le Fur.

Contrairement à ses co prévenus présents tous les jours, Nicolas Sarkozy n’était venu à l’audience que pour son interrogatoire. Une façon de se placer « au-dessus de la mêlée » qui avait ulcéré le parquet.

La « totale désinvolture de celui qui ne regrette visiblement rien est « à l’image de la désinvolture dans sa campagne », avait lancé la procureure Vanessa Perrée.

Révélé deux ans après la défaite de M. Sarkozy, le scandale avait entraîné des déflagrations politiques en série à droite.

Seuls quatre prévenus – trois ex-cadres de Bygmalion et l’ancien directeur de campagne adjoint du président-candidat Jérôme Lavrilleux – ont reconnu, partiellement, leur responsabilité.

N.R.M

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01