Les axes prioritaires de cet évêché ont été déroulés le lundi 24 juin dernier par Mgr Joseph Marie Ndi-Okalla à l’occasion de la 3e édition des états généraux de l’éducation.
Les états généraux de l’éducation sont devenus un rituel au diocèse de Mbalmayo, département du Nyong-et-So’o. Pour la troisième édition, comme à l’accoutumée, Mgr Joseph Marie Ndi-Okalla, évêque de ce diocèse a d’abord confié le déroulement des travaux à Dieu à travers une messe pontificale en la cathédrale Notre-Dame du Perpétuel secours de Mbalmayo.
Au cours de cette eucharistie, le prélat a invité tous les maillons de la chaîne de l’éducation que sont les parents, les fidèles et les enseignants, à ne pas se dérober de leurs missions dans l’éducation des enfants. C’est pourquoi au cours de cette rencontre, Mgr Joseph-Marie-Ndi-Okalla s’est appuyé sur les associations des parents d’élèves pour le renforcement des capacités du personnel dans le cadre de la gouvernance administrative, pédagogique et financière des structures scolaires et les infrastructures pour une action efficace.
Avant le début des travaux, l’évêque de Mbalmayo dans son mot de bienvenue a dressé l’état de lieux de l’éducation dans son évêché. « Notre diocèse par ses écoles, ses collèges et institutions de l’éducation apporte sa contribution à l’Etat, à travers la transformation et l’édification des citoyens », a rappelé le prélat. Avec ses propres ressources et grâce à l’évangile et à la foi, les maillons impliqués unissent leurs intelligences pour trouver des solutions aux problèmes de cet ordre d’enseignement.
Pendant les travaux, il a été question d’évaluer le chemin parcouru depuis la première édition au cours de laquelle l’on a défini la vision et les termes de référence. Ainsi, toute la communauté éducative sous la houlette de Mgr Joseph Marie Ndi-Okalla a ciblé les champs partagés avec les autres à travers la mutualisation des expériences et la révision de la ressource humaine qui est le premier capital, la pédagogie, la didactique qui est le cœur de l’éducation, les infrastructures et la maintenance.
« Nous n’avons pas de laboratoire d’informatique, de science, nos salles de classe son mal fichus », a relevé l’évêque. La gouvernance managériale n’était pas en reste.
Otric N.