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Displaying items by tag: Cardinal Christian Tumi

Les chrétiens de Bui ont décidé de se rendre dans un camp séparatiste qu'ils soupçonnent être le lieu de détention du Cardinal Christian Tumi.

Le Cardinal Christian Tumi est toujours détenu par les séparatistes. Après les alertes erronées de sa libération, les chrétiens de Bui ont entrepris ce matin du 6 novembre 2020, de se rendre à Babessi dans un camp séparatiste présumé être le lieu où est détenu le prélat. Cette information est relayée par Franck Foute, journaliste de Jeune Afrique.

Il faut souligner que ce 6 novembre 2020, l’Archidiocèse de Douala à laquelle appartient le Cardinal Tumi a confirmé son enlèvement. Dans son communiqué, elle affirme que c’est aux environs de 18h30, qu’il a été enlevé sur la route de Kumbo ainsi  que son chauffeur et une dizaine d’autres personnes.

Aussi l’Association des ressortissants de Nso, des sujets du Fon Sehm Mbinglo II, a sorti aussi ce vendredi, un communiqué pour confirmer le fait que leur souverain roi et le Cardinal Christian Tumi avec les personnes enlevées hier, demeurent en détention.

«Comme il est évident maintenant et contrairement aux informations qui ont circulé la nuit dernière que notre Fon, le Cardinal et certains membres de leur entourage avaient été libérés, les ravisseurs les gardent toujours en otage», écrit le président général de la NSODA. Ce dernier a saisi l’opportunité de ce communiqué pour condamner cet acte qui «piétine notre Tradition et notre Religion».

Liliane N.

 

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Douala, la capitale économique du Cameroun était le 05 août dernier, l’épicentre d’une rencontre qui a connu la présence de près d’une dizaine de responsables religieux. Issus de toutes les confessions religieuses confondues à avoir échangé avec les responsables du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

 

Au cœur des échanges entre ces responsables religieux et ceux du Programme des Nations Unies pour le Développement, la faisabilité et la crédibilité du plan de reconstruction des deux régions anglophones adopté par l’organisme onusien. Cette délégation d’hommes de Dieu d’obédiences religieuses confondues conduite par le Cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala apporte officiellement leur soutien à l’initiative de reconstruction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest portée par le Président Paul Biya.

Ces responsables religieux observent que ce fameux plan de reconstruction va faire bénéficier directement à la population touchée par la crise qui secoue les deux régions anglophones du pays depuis bientôt quatre années. A l’unisson, ils lancent un appel à l’endroit de la population qui doit coopérer dans le processus de mise en place des différentes phases du programme.

C’est à Paul Tassong, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie que revient la tâche de conduire ce plan sur très hautes instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya. Le membre du Gouvernement camerounais s’est rendu dans les régions concernées en juillet dernier. Il était question pour lui, de procéder à l’évaluation sans complaisance de ce projet dont les travaux vont coûter plus de 100 milliards de FCFA, selon des sources crédibles.

Certains avis recueillis auprès des populations, le Plan présidentiel de reconstruction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a été favorablement accueilli. C’est du moins ce qu’a pensé le Dr Ndikum, président des parents d’élèves du sous-système anglophone. « Les gens sont ouverts à ce programme et disent qu’ils ne veulent plus la guerre sur le sol. Si tout le monde enlève cette idée de sécession de sa tête et se dit assez c’est assez, alors cette histoire va finir le même jour », faisait-il savoir.

Il ajoutait par ailleurs, « en clair, l’œuvre de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est une bonne mesure pour faire sortir le peuple des griffes de ces terroristes qui ont intérêt à nous voir souffrir en attendant l’intervention des puissances occidentales pour renforcer leur indépendance ».

Innocent D H

 

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L’Evêque George Nkuo, bien plus proche de ses fidèles qui ont subi ces massacres, n’a pas pu se retenir et a rendu publique les chiffres de ces massacres survenus il y a quelques jours dans ces localités du Donga Mantung dans le Nord-Ouest. Dans la suite, une messe à l’endroit des victimes a été donnée ce vendredi.

 

Il n’a pas pu se retenir, face aux allégations des membres du gouvernement. Des allégations qui dans l’ensemble tendent à minimiser le nombre des morts survenus à la suite des massacres de Ngarbuh. En effet, le ministre de la communication précédé par le ministre de la défense, avaient fait savoir que ces massacres étaient la conséquence de dégâts collatéraux et qu’on dénombrerait moins de cinq (05) camerounais. Faux, déclare le serviteur de l’Eglise.

L’Evêque George Nkuo non seulement dément les données avancées par le gouvernement, mais il donne des chiffres qui ont été vérifiés par ses soins. L’Evêque de Kumbo est claire, ces massacres ont coûté la vie à près de 24 personnes. Parmi lesquels des femmes enceintes et des enfants. Un témoignage qui a en dite ligne avec les rapports dressés par les organisations internationales dont l’ONU. De toutes évidences, les chiffres de 24 morts seraient les plus proches de la réalité si l’on s’en tient à cette insistance du prélat.

Pour s’insurger contre cette situation gravissime, l’homme de Dieu a choisi d’organiser une journée de prière pour aider à évacuer les douleurs consécutives à l’atrocité de ces crimes perpétrés par des hommes en tenue. Et c’est vendredi qu’il a rassemblé au sein de son église les fidèles ressortissants de la contrée. Ils ont prié durant cette journée pour que justice soit dite à la faveur de ces camerounais tués par ceux qui étaient sensé les protéger.

Mais aussi, pour le retour de la paix dans les régions actuellement en crise. Le service cultuel s’est déroulé en présence du Cardinal Christian TUMI, originaire de la contrée et qui est en séjour dans son Donga Mantung natal depuis quelques semaines.

La journée de prière pour les victimes était également une invite à la compassion nationale. En effet, les prélats constatent que les autres camerounais ne se sentent pas concernés par ce massacre, ainsi que les victimes de celles-ci. Par ce besoin de créer cette empathie nationale, les prélats souhaitent que les citoyens se mettent ensemble pour préparer l’avenir qui sera le défi de la réconciliation entre les camerounais et eux-mêmes.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Depuis que le prélat a montré sa volonté d’accompagner le gouvernement pour une meilleure synergie et une approche plus participative pour un retour à la paix dans les régions dites anglophones, il est devenu la cible des « professionnels des insultes » dans les réseaux sociaux

 

Une attitude qu’il a décrié et condamné, il y’a quelques jours, sur sa page Facebook : 

« Quelle est cette façon de faire la politique en insultant les autres compatriotes? Certains partis politiques irresponsables ont été créés pour disparaître aussitôt.

Quel est le camerounais qui adhérerait dans un parti où l'on est capable d'insulter sa mère qui l'a mis au monde ? Ce n'est qu'au Cameroun que nous voyons ce genre de déviances et ceci jusqu'aux cadres insoupçonnables. 

La politique a aussi sa discipline

Ça n'étonne personne de voir d'autres cadres désister aux élections. Qui va les élire ? Ce qui fait assez mal c'est qu'ils vont trouver pour prétexte la crise anglophone. Qui d'eux a déjà rencontré les combattants pour leur dire de déposer les armes ? On parle de fin de guerre à la télé avant d'aller aux élections c'est amusant.

J'ai vu le jeune Cabral Libii a Kumbo et les autres sont où ?

Ne jouons pas avec le destin de ce pays… ».

Crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest pour justifier ces écarts de langage

Quand  le Cardinal Christian Tumi était encore dans la logique de « lanceur d’alerte », au regard du nombre de décès et autres conséquences générées par l’insécurité dans ces zones, il était le grand « ami » des pourfendeurs du gouvernement camerounais. Ces derniers lui tressaient des lauriers à chacune de ses sorties et, n’avaient de cesse de le citer, en le prenant comme référence. On pouvait entendre et lire : « le Cardinal Christian Tumi sait de quoi il parle, il vit le quotidien des victimes de cette crise et il est l’une des personnes ressources que les dirigeants doivent consulter, s’ils veulent voir revenir la paix chez nos frères anglophones… ».

Un conseil qui semble avoir été pris en compte et pourtant, au lendemain du Grand Dialogue National, ceux qui le célébraient ont décidé de lui jeter la pierre. Ils ne manquent pas l’occasion de tenir contre lui, des propos désobligeants, le taxant de « prélat vendu – corrompu – traître… ».  

Il est temps d’arrêter

Le Cardinal Christian Tumi, à travers cette sortie, a rejoint le chorus de camerounais qui décrient cette attitude adoptée par les responsables et militants d’une formation politique en particulier. A quelques rares exceptions, ils ont choisi d’avoir pour unique argument, les insultes dont ils abreuvent ceux qui ne partagent pas le même point de vue. Le Président de la République, son épouse et même leurs enfants n’ont pas été épargnés par ces « nouveaux politiciens ».

Vivement que des dispositions de la loi, qui condamnent ces insultes et outrages soient appliquées et peut être, à ce moment, les uns et les autres retrouveront la raison. Parce que justement, les Hommes politiques, quelque soit leur bord passeront. Il est donc important que le Cameroun, en tant que pays passe au dessus de toute autre considération.  

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
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Mgr Christian Tumi pense que le contenu de ce projet de loi relatif au statut spécial à accorder aux régions anglophones, va contribuer pour le retour de la paix au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

C’est à contre-courant que le Cardinal Christian Tumi rame, en ce qui concerne le projet de loi sur les collectivités territoriales décentralisées. Il tient un discours contraire à celui des Députés du Social democratic front (Sdf). Les parlementaires du parti de la balance n’aiment pas ce texte parce que d’après eux, il pose un problème lié à leur identité, la tendance à l’assimilation par le système francophone des Camerounais d’expression anglaise. Ils pensent qu’il ne saurait conduire à l’apaisement et ramener la paix.

Pourtant du point de vue de Mgr Christian Tumi, le Code général des collectivités territoriales décentralisées dans sa disposition relative au statut spécial à accorder au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso), peut contribuer au retour de la paix dans les régions en crise. Ce qu’il faut, demande-t-il, c’est d’organiser une campagne d’explication à mener auprès des populations du Noso.  Pour le Cardinal, il est important d’expliquer de fond en comble aux populations les textes adoptés pendant la session extraordinaire du Parlement. «C’est le statut spécial pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui m’intéresse beaucoup. Son  contenu va nous aider en ce qui concerne la paix dans cette partie de notre pays », déclare-t-il.

Il faut rappeler qu’après la Conférence générale anglophone qui n’a jamais eu lieu, le Cardinal Tumi a conduit une caravane de paix dans les régions anglophones, juste après les assises du Grand dialogue national. Durant ladite caravane, le Cardinal Christian Tumi a échangé avec les populations du Noso. Il les a expliquées les recommandations issues du Grand dialogue national.

 

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

Il était question de rassurer Joseph Dion Ngute sur le fait que l’initiative a pour but de ramener la paix dans les deux régions et dans le Cameroun entier.

 

Les organisateurs de la Conférence générale anglophone ont été reçus mercredi le 4 septembre 2019 par le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute. « Nous sommes allés le voir pour présenter le document de travail de 400 pages que nous avons élaboré », précise Elie smith, le porte-parole.

Le contenu de ce document repose sur deux questions posées aux populations du Nord-ouest et du Sud-ouest à savoir : quelles sont les causes de cette crise cyclique et quelles en sont les solutions, apprend-on. « Nous sommes donc allés présenter au Pm le document appelé the summary of the summary. Nous avons donc les réponses à ces deux questions contenues dans ce pré-rapport de 400 pages ».

Les organisateurs de la Conférence générale anglophone ont également voulu faire comprendre au Premier Ministre que « la Anglohone General Conference » n’a pas d'autres objectifs que d'encourager l'amour, la paix, la justice au Cameroun, dans les deux zones anglophones en particulier.

Selon Elie Smith, il est question que les réponses à ces questions ci-haut, soient soumises au chef de l’Etat pour le supplier d’organiser une conférence en vue de résoudre le problème anglophone une fois pour toutes. Et le fait que le Premier Ministre nous ait reçus est quand même une grande avancée. Cela veut dire qu’il considère aussi que « la Anglophone General Conference » menée par le Cardinal Tumi n’a rien d’antipatriotique mais contribue plutôt, à sa façon, à amener la paix au Cameroun.

En réponse Joseph Dion Ngute a promis qu’incessamment, le président de la République va annoncer le dialogue national et «la Anglophone General Conference » sera conviée. « C’était donc une visite de courtoisie et le Cardinal a fait savoir au PM que si le gouvernement a des doutes, on peut le ou nous contacter pour que nous puissions lui expliquer que, contrairement aux accusations mensongères, « la Anglophone General Conference » menée par les hommes de l’Eglise et par la South West, North West mental force, a pour but de ramener la paix dans les deux régions et dans le Cameroun entier », explique Elie Smith.

« Nous ne sommes pas une organisation de médiation, mais nous sommes là uniquement pour collecter les informations sur la cause et les solutions. Et nous pensons que c’est un problème camerounais qui doit d’abord être résolu par des Camerounais même s’il peut avoir des soutiens de l’extérieur », conclut-il.

 

Otric N.

 

Published in Institutionnel

Le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de l'archidiocèse métropolitain de Douala, appelle à un système fédéral pour mettre fin à la crise qui secoue les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.

 

L'organisateur principal de la Conférence générale anglophone, CGA, a déclaré au site d’information catholique Crux Now que face à l'aggravation de la crise, la réintroduction d'une forme de gouvernement fédéral peut maintenir le Cameroun uni

"A la réunification, j'avais 32 ans. J'ai opté pour le fédéralisme, et c'est dans mon sang ", a dit Tumi. Les exigences corporatistes des avocats et des enseignants se sont transformées en combats entre les forces gouvernementales et les hommes armés. La situation a entraîné la mort d'au moins 2 000 personnes, selon les groupes de défense des droits humains. 

Le Gouvernement estime qu'environ 152 000 personnes ont été déplacées du fait des hostilités et pas moins de 104 000 d'entre elles ont reçu une aide gouvernementale

Tumi a déclaré que le retour à un système fédéral constituerait le fondement d'une paix et d'une stabilité plus durables au Cameroun. "Nous sommes un peuple appelé à vivre avec toutes nos différences. Dans le fédéralisme, ces différences sont respectées", a-t-il dit. 

"Je n'ai pas le nombre d'États que je veux", a dit M. Tumi, faisant allusion à plusieurs propositions fédérales différentes présentées par différents partis. "Nous pouvons commencer comme nous l'étions à la réunification - avec deux États ; mais avec le temps, l'expérience nous dira si nous avons besoin de plus. L'histoire est devant nous. D'autres pays comme les États-Unis n'ont pas commencé avec les 50 États qu'ils ont aujourd'hui. Le Nigeria voisin n'a pas commencé avec le nombre d'Etats qu'il a aujourd'hui", a expliqué le cardinal. 

Tumi travaille avec d'autres chefs religieux d'autres confessions chrétiennes et du monde musulman pour organiser ce qu'il a appelé une "Conférence générale anglophone". "La conférence n'est pas une fin en soi, a dit le cardinal. "Nous voulons informer les Camerounais sur ce qui se passe dans les régions anglophones du pays." 

Tumi a déclaré que de nombreuses personnes, y compris le président Paul Biya, "n'ont aucune idée" de ce qui se passe dans la zone de conflit. "Et comme les anglophones se plaignent, nous voulons leur donner une voix par le biais d'une vaste consultation afin qu'ils puissent nous dire ce qu'ils veulent et ce qu'ils proposent comme solution", a-t-il dit. 

Il a ajouté que la conférence produira un questionnaire qui permettra aux anglophones d'identifier clairement les problèmes auxquels ils font face et de proposer une solution. "Par exemple, nous leur demanderons : Entre le fédéralisme et l'État unitaire, quelle forme de gouvernement, à votre avis, pourrait nous aider à sortir de cette crise ?" Tumi a dit. 

Le cardinal a déclaré que les organisateurs essaieront ensuite de rencontrer le président Paul Biya pour transmettre les résolutions de la conférence, et d'implorer le président d'organiser un dialogue national sur la crise anglophone. 

Bien qu'une date n'ait pas encore été fixée, les organisateurs disent qu'elle aura probablement lieu le 30 novembre. Cependant, dans un rare acte d'unité, le gouvernement et les séparatistes ont tous deux exprimé leur scepticisme à l'égard de la conférence proposée. Les dirigeants séparatistes disent que la conférence de Tumi et sa "position fédéraliste" perçue ne peut que servir à stimuler l'intérêt du gouvernement.  

Mais le cardinal a dit qu'il ne comprend pas pourquoi les gens veulent discréditer une conférence, "dont le seul but est de trouver une solution à une crise qui tue beaucoup de gens". "Notre seul objectif est que la paix revienne, sans laquelle nous ne pourrions pas faire notre travail missionnaire", a-t-il dit.

 

Otric N. 

Published in Défense

Les initiateurs de cet événement se sont réunis le 12 janvier 2019 dans la ville de Bamenda, région du Nord-Ouest. Le Cardinal Christian Tumi a indiqué que la nouvelle programmation de l’événement sera connue au terme des consultations menées.

Lors de cette réunion, les organisateurs de la Conférence générale anglophone (Cga) ont convenu de faire des consultations au Cameroun et à l’étranger, en attendant de trouver de nouvelles dates de tenue de cet événement. « Il est question d’avoir les impressions des acteurs politiques et de la société civile, pour avoir une gamme encore plus diversifiée de solutions de sortie de crise. Les anglophones de l’étranger sont également consultés. Même si on déjà ce qu’ils proposent comme solutions, il faut qu’on aille formellement vers eux, afin qu’ils nous le disent clairement », explique le dénommé Elie Smith l’un des membres du Comité de la Cga.  

Lors de la rencontre tenue en janvier dernier, le Cardinal Christian Tumi figure emblématique de la Cga a pris du temps pour déplorer le fait que « les consultations n’aient pas été suffisamment menées. C’est la raison pour laquelle nous envoyons des missions en Amérique, en Europe et sur le territoire national (…) Dès que nous aurons les résultats de la vaste mission de consultation, une date et un lieu pour la Conférence seront immédiatement annoncés ». Il a donc été question lors de la réunion de janvier de donner de nouvelles orientations à la Cga. Par ailleurs il a été indiqué qu’après les consultations actuellement menées, un rapport sera dressé. Elie Smith affirme qu’après cela les nouvelles programmations seront rendues publiques.

A titre de la Cga a déjà connu deux reports. C’est ce qui justifie la précaution prise par l’équipe du Cardinal Tumi qui ne souhaite plus avancer de date pouvant conduire à une autre déconvenue. Les deux premières programmations ont été annulées faute d’autorisation de manifestation. La première date était prévue pour les 29 et 30 août 2018. Et la deuxième était prévue pour les 21 et 22 novembre 2018. Selon des observateurs, les raisons sécuritaires sont à l’origine de ces reports.

Certains observateurs estiment que l’objectif de la Cga est louable. Car la Conférence vise la rencontre qui devrait réunir les ressortissants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que toutes les personnes de bonne volonté désireuses d’apporter une solution définitive à la crise qui secoue les régions anglophones depuis la fin de l’année 2016. « Nous cherchons à répondre à une question : quelles sont les causes de la situation au Cameroun anglophone. Quelles sont les solutions possibles à ces problèmes », avait expliqué le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, lors de la Conférence de presse du mercredi 14 novembre 2018.

Liliane N.

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01