Le ministre des Sports et de l’Education physique, dans une interview à nos confrères de Cameroun Tribune parle de cette compétition que le Cameroun accueille en 2020.
C’est un fait, le Cameroun accueille en 2020, la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations de football (Chan). C’est le 14 avril 2019, que la Caf attribue cette compétition au Cameroun. Ceci, en remplacement de l’Ethiopie. Une attribution qui lui aussi intervient dans un contexte particulier, notre pays vient de se voir retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can). Paul Biya, le président de la République parle à cette époque là de « glissement de date ».
Si la Chan se tient en 2020, l’on ne connait pas encore le mois, et les dates de la compétition. Comment le Cameroun prépare se rendez-vous ? Cameroun Tribune, le quotidien gouvernemental, vient de poser la question à Narcisse Mouelle Kombi. C’est le ministre des Sports et de l’Education physique. Selon lui, son département ministériel, mène plusieurs actions à ce niveau.
« En ce qui concerne les infrastructures, les entreprises nationales et internationales adjudicataires des travaux de leur construction ou de leur réhabilitation, les ministères et structures partenaires, sont totalement mobilisés. Ceci, en vue de remplir de manière optimale toutes les exigences contenues dans le cahier de charges de la Confédération Africaine de Football », indique le patron du sport.
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Sur le plan sportif, le ministre assure le renouvellement du staff technique des lions A’. « Cette équipe est déjà sur le terrain en vue d’explorer sur l’ensemble du territoire national, des joueurs locaux à même de permettre au Cameroun, de remporter sur son sol, le trophée en 2020 », poursuit Mouelle Kombi.
Pour finir, le ministre des Sports assure aussi, la mise en place des structures chargées de l’organisation de cette compétition aussi bien au niveau central qu’au niveau des sites. « Ainsi, la Direction du Tournoi, les commissions techniques centrales, les comités de sites entre autres sont pour la plupart, constitués ».
« Après l’installation des structures centrales le 04 novembre 2019, nous achevons ce processus dans les prochains jours avec l’installation des comités de sites. Avec la mise en place de l’ensemble du dispositif, l’organisation événementielle du Chan est inexorablement mise sur les rails », conclut le ministre.
Claude Leroy accuse la FIFA de vouloir « tuer la Coupe d’Afrique des nations ». En effet, Le sélectionneur français du Togo, condamne la décision de la FIFA de faire jouer la Coupe du Monde des Clubs 2021 en juin prochain.
« La décision de la FIFA d’organiser la Coupe du Monde des Clubs au mois de juin est une insulte pour l'Afrique. Cela signifie qu’ils sont en train de tuer la Coupe d’Afrique des Nations », a déclaré le sélectionneur français du Togo, Claude Le Roy à BBC Sport Africa.
« Si vous déplacez la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en juillet, c’est pire qu’avant (en janvier-février) pour les clubs. Les joueurs vont rater les préparatifs d’avant-saison avec leurs clubs et cette partie de la saison est la plus importante pour les joueurs à cause de la nouvelle saison », a expliqué Le Roy.
D'autres acteurs du football africain partagent les mêmes préoccupations. « Ce n'est pas le bon moment pour disputer la Coupe du Monde des Clubs », a déclaré à la BBC Sport, Khaled Mortagy, membre du conseil d'administration du club égyptien Al Ahly, champion d'Afrique en titre.
Claude Le Roy a également présenté l’impact de ce changement de date pour le football africain. « Puisque l'Afrique est sous la supervision de la Fifa, pensez-vous que l'Afrique puisse avoir un impact réel sur les décisions du football mondial ? » a demandé le sélectionneur français, qui a dirigé le banc du Congo, de la RD Congo, du Ghana, du Sénégal ainsi que du Togo en Coupe d'Afrique des Nations et du Cameroun. « J'aime de plus en plus le football comme un jeu, mais je déteste de plus en plus le monde du football », a-t-il conclut.
Il y a deux ans, la Confédération africaine de football (CAF) a choisi de déplacer la Coupe d'Afrique des Nations de janvier-février à juin-juillet, principalement pour éviter les conflits répétés entre clubs et pays. Ainsi, les joueurs africains pourraient tous être à la disposition de leurs pays respectifs. Mais avec la décision de la FIFA de faire jouer la Coupe du monde des clubs en juillet, c’est toute cette organisation qui se trouve remise en cause. Car, les clubs européens qui étaient mécontents d'avoir à libérer des joueurs au milieu d'une saison devront peut-être faire face à des problèmes similaires.
Pour la FIFA, « la Coupe du Monde des Clubs dispose d'une fenêtre exclusive dans le calendrier international des matchs, de sorte qu'une solution équilibrée sera trouvée et que les dates seront compatibles », a déclaré un porte-parole de la FIFA à BBC Sport.
Notons que, la Coupe du Monde des clubs 2021 sera organisée du 14 juin au 4 juillet tandis que la CAN se tient désormais chaque deux ans en juin-juillet. La semaine dernière, la FIFA a confirmé que la Coupe du monde des clubs 2021 aura lieu en Chine.
Danielle Ngono Efondo
Le membre du Gouvernement en charge des Sports constate une importe lenteur du rythme des travaux sur le terrain et prescrit à l’entreprise adjudicataire, plus de célérité dans l’exécution des travaux.
Les échéances sportives s’approchent à grands pas. Pour ce faire, il ne faut pas faire dans la dentelle, le rythme des travaux du stade d’Olembe doit être accéléré pour le respect des délais. Narcisse Mouelle Kombi, le Ministre des Sports et de l’Education physique, conscient de cette réalité, a effectué ce mercredi 23 octobre 2019 une descente à ce stade pour évaluer l’état d’avancement des travaux sur le chantier.
Les travaux ont certes repris sur le site, mais Narcisse Mouelle Kombi mise sur la prudence. Il a instruit que les choses s’accélèrent. « Accélérer le rythme des travaux, à multiplier les postes de travail dans la perspective de la bonne organisation de cette importante compétition qu’est la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) », a prescrit le Ministre des Sports et de l’Education Physique.
De cette visite, l’on apprend également que le planning des opérations conçu par Benoît Fabre, manager des projets du groupe Piccini, est que dans les trois prochaines semaines sont attendus 750 ouvriers qui auront pour mission, l’achèvement du chantier du chantier du stade. Il faut remarquer que depuis le dernier passage du Ministre, 97 conteneurs de matériels ont été réceptionnés sur le site.
Pour l’heure, le chantier vibre au rythme du contrôle qualité de l’infrastructure pour l’évaluation des dommages subis durant la période d’arrêt des travaux, de l’assemblage qui concerne la métallerie, et de l’aire de jeu.
Il faut préciser que le groupe Piccini doit livrer ce stade d’une capacité de 60.000 places en février 2020.
Innocent D H
Le vice-champion d’Afrique en titre affrontera le 10 octobre prochain la sélection brésilienne dans le cadre d’un match amical.
Après la finale manquée de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019, la sélection sénégalaise de football affrontera la sélection brésilienne dans le cadre d’un duel amical.
Le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) l’a annoncé mardi 17 septembre dernier. Cette rencontre se déroulera selon la fédération, le 10 octobre 2019 à Singapour précisément au National stadium de Singapour Kallang. « Ce match dont le coup d’envoi est prévu à 20h locales s’inscrit dans les compétitions de préparation des dates FIFA d’octobre 2019», a indiqué l’instance dirigeante du football sénégalais dans son communiqué.
Avant la fédération sénégalaise, l’instance brésilienne de football l’avait déjà annoncé un jour plus tôt. Elle a indiqué par ailleurs qu’un autre match amical entre le Brésil et le Nigeria se déroulera le 13 octobre 2019. Avant les sélections africaines, le pays de Neymar qui s’est adjugé sa neuvième Copa au mois de juillet 2019 à domicile face au Pérou, a effectué une tournée américaine, ponctuée de plusieurs rencontres amicales.
C’est la première fois, que le Sénégal et le Brésil s’affrontent en amical. Les Lions de la Téranga vice-champions d’Afrique en titre se sont positivement illustrés à la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), même s’ils ont a été battus en finale par l’Algérie.
En septembre dernier, la Fédération sénégalaise de football avait décidé de faire l’impasse sur cette date préférant laisser les joueurs à la disposition de leurs clubs après un calendrier chargé.
Marie MGUE
C’est un classement qui survient après la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui s’est joué au mois de juin en Egypte. Dans ledit classement, la Fédération internationale de football association (Fifa) classe les Lions indomptables comme 8ème sélection africaine de football et 53ème au niveau mondial. Comparé au classement du mois dernier, le Cameroun a régressé de deux places. Car en juin 2019, il occupait la 51ème place.
Pour des analystes sportifs, les deux places de perdu du Cameroun s’expliquent par leur sortie prématurée en Huitième des Finales de la Can. Il faut dire que les Lions indomptables sont partis à la Can dans leur posture de vainqueur de cette compétition continentale édition 2017. Après avoir passé le cap du premier tour, les Lions ont été battus par les Nigérians par un score de 3 buts contre 2.
Pour revenir au classement Fifa, on note que l’Algérie vainqueur de la 32e édition de la Can occupe la 40e position mondiale en gagnant 28 places. Le Sénégal fait deux bonds et se positionne au 20e rang. C’est le meilleur classement de l’histoire de Sadio Mané et ses coéquipiers sénégalais.
A titre de rappel, dans son classement du mois d’avril 2019, la Fifa a donné la 54e place mondiale au Cameroun. Les Lions indomptables avaient gagné ainsi deux places, en quittant la 56e position. Les analystes sportifs avaient indiqué que cette remontée des Lions était due à leur victoire obtenue, face à l’équipe des Comores lors de la dernière journée des éliminatoires comptant pour la Can. Au niveau continental, les Lions indomptables avaient été classés 7e, bien derrière le Sénégal, la Tunisie et le Nigéria qui sont le trio de tête.
Pour ce qui était des meilleures progressions dans toutes les zones confondues, on avait noté la présence dans le top 50, des équipes des pays africains à l’instar de la République démocratique du Congo (46e+5), le Ghana (49e + 3) et la Tanzanie (136e +6). Au niveau mondial, ces pays occupaient respectivement la 28e, la 42e et la 23e position. La Belgique dominait dans ce classement de la Fifa. Elle était suivie de la France et du Brésil. L’Angleterre était à la quatrième place, la Croatie à la 5e. L’Uruguay est 6e, le Portugal 7e, la Suisse 8e, l’Espagne 9e et le Danemark 10e.
Liliane N.
Dans le document, il est mentionné que les perspectives économiques du Cameroun demeurent favorables à moyen terme, grâce à une croissance en nette progression d’une valeur de 4,2% tout au long de l’année en cours. Contrairement en 2018, qui n’affichait que 4%.
Les raisons de progressions proviennent entre autres, de l’accroissement projetée de la production de pétrole, de l’achèvement des projets liés à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2021, mais également, de la mise en exploitation de grands projets d’infrastructures dans les secteurs de l’énergie et du transport, devant porter la croissance du produit intérieur brut à moyen terme à environ 5-5½ %.
D’autres éléments entrent en compte : La consolidation budgétaire pendant la période 2019–2021 ainsi que le renforcement du rapatriement des devises. Ce qui va favoriser la reconstitution des réserves de la Banque des États de l’Afrique centrale, alors que des réformes structurelles, visant à accroître l’efficience de l’investissement, à réduire les passifs conditionnels des entreprises publiques et à favoriser le développement du secteur privé, contribueront à améliorer les perspectives de croissance à terme.
Autre information donnée par les experts du FMI dont le séjour s’est achevé le 3 Mai dernier, l’inflation demeure faible, mais est orientée à la hausse soit 0,8% en 2017 à 2,3% en mars 2019, en raison principalement de l’augmentation des prix de l’alimentation et avec des variations considérables, selon les régions.
Jugeant l’exécution du budget en 2018 «globalement conforme au programme», l’institution financière de Bretton Woods constate aussi que les recettes et les dépenses, principalement l’investissement public, ont été plus élevées que prévu.
D’après les conclusions tirées de Félix Cyriaque Ebole Bola, journaliste camerounais, en dépit d’un financement considérable, les dépôts nets de l’État à la BEAC ont diminué de 0,5% du PIB, les autorités ayant effectué des paiements élevés au dernier trimestre pour des ordres de paiement non exécutés, remontant à des exercices précédents.
S’agissant des réformes structurelles, le FMI constate qu’elles avancent, « même si les progrès ont été plus lents en ce qui concerne des repères structurels déjà retardés dans le secteur financier».
La mission affirme être parvenue à un accord avec les autorités camerounaises, sur les mesures économiques et financières pouvant favoriser l’approbation de la 4ème revue de leur programme sur 3 ans (2017-2019) au titre de la FEC, permettant ainsi de procéder à un 5ème décaissement de l’ordre de 45 milliards FCFA sur un total de 396 milliards FCFA, dont 245 milliards FCFA ont été déboursés par le FMI à ce jour.
Nicole Ricci Minyem
La présence du Cameroun à la phase finale de la CAN est incertaine. En effet, suite à la décision de la Confédération Africaine de Football (CAF) de retirer l’organisation de l’édition 2019 au pays des Lions Indomptables, les Iles Comores ont saisi la balle au bond pour demander la disqualification du Cameroun de la phase finale. Le fait est qu’en vertu des dispositions des textes de la CAF, le Cameroun aurait dû être sanctionné du fait de son incapacité démontrée à ne pas organiser l’édition 2019. La procédure suit son cours devant le Tribunal Arbitral des Sports de Lausanne. Qu’adviendrait-il si les Iles Comores avaient raison devant le TAS ?
Les textes qui organisent la compétition de la CAN ne sont pas très précis sur la question de savoir le traitement réservé à une équipe disqualifiée après le tirage au sort. Nous avons trouvé un soupçon de référence juridique dans le chapitre 35 des textes de la CAN. Il est précisément dit dans l’Article 82 : « Si, pour n’importe quelle raison, une équipe se retire de la compétition ou ne se présente pas à un match, ou refuse de jouer ou quitte le terrain avant la fin réglementaire du match sans l’autorisation de l’arbitre, elle sera considérée perdante et sera définitivement éliminée de la compétition en cours. Il en est de même pour les équipes préalablement disqualifiées par décision de la CAF. »
Il est dit ici qu’un pays disqualifié par la CAF sera considéré comme ayant perdu tous ses matches. En d’autres termes, si le TAS donnait raison aux Iles Comores, il faudrait alors que la CAF entérine la décision du TAS pour que le mécanisme d’expulsion du Cameroun de la compétition soit mis en place. Mais la question qui demeure est celle de savoir si la CAF s’empressera de virer la Cameroun de la compétition. Le Cameroun tenant du titre et grand atout marketing pour le succès commercial de la CAN.
Si le Cameroun est reconnu avoir perdu tous ses matches au finish, les Iles Comores rejoindront la Mauritanie, Madagascar et le Burundi dans le lot des novices de la compétition.
Stéphane Nzesseu
Si le Cameroun organise le Championnat d’Afrique des Nations, les enjeux sont certainement doubles ; réussir une organisation sans reproche et remporter le trophée comme le Maroc en 2018.
Le vainqueur de la 5ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) qui s’est déroulée au Maroc du 13 Janvier au 4 Février 2018, était le pays organisateur lui-même. Le match de la finale l’opposait alors au Nigéria et s’est bouclé sur un score de 4 à 0.
Les défis que le Cameroun doit relever avec l’organisation de cette compétition sont multiples, tant au niveau de l’organisation que des rencontres sportives. Il s’agit en effet d’une occasion pour se préparer en vue de l’organisation d’une compétition de plus grande envergure, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2021. Ce sera aussi une occasion de faire un bilan des infrastructures en place afin de noter les manquements et de les améliorer voir perfectionner pour la CAN.
L'idée du CHAN est née en septembre 2007 à Johannesburg en Afrique du Sud au cours d'une première réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football, et est confirmée en janvier 2008, avant la CAN 2008. Très prisé, l'objectif de la CAF est de créer une belle vitrine pour les footballeurs des championnats africains et donner aux joueurs locaux une chance de s'exprimer au niveau international.
Le Comité exécutif décide, pour la deuxième édition du CHAN et les éditions suivantes, de porter le nombre d'équipes qualifiées de 8 à 16 pour la phase finale.
En juillet 2016, Total a annoncé avoir passé un accord de sponsoring avec la Confédération Africaine de Football. Total est désormais le sponsor officiel des compétitions organisées par la CAF. L’accord vaut pour les huit prochaines années et concernera les dix principales compétitions organisées par la CAF, dont le Championnat d'Afrique des Nations, qui est désormais baptisée « Championnat d’Afrique des Nations Total ». L’édition de 2018 est organisée au Maroc.
L’on n’aurait pas enlevé au Cameroun son droit d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, que le Cameroun que de nombreux pessimistes seraient restés en surface. Croyant leur objectif atteint devant la décision inattendue de la Confédération africaine de football de soustraire ce privilège au Cameroun, certains ont cru leur mission accomplie et ont pris du recul.
Grande sera certainement leur déception de voir le Cameroun bénéficier de certains avantages liés au fait que ses objectifs ont été atteints. Grâce aux infrastructures ainsi construites, le Cameroun sera désormais en même de recevoir de nombreuses compétitions internationales dont la CAN, qui est passées à 24 équipes.
La première compétition d’envergure continentale qu’organisera le Cameroun est le Championnat d’Afrique des nations de football en 2020.
Cette décision de la Coupe d’Afrique des nations vient en récompense au dévouement et à la détermination dont le gouvernement Camerounais a fait preuve afin de respecter l’engagement pris lors du lancement de ces chantiers à savoir la livraison de ces chantiers à temps pour l’organisation de la CAN 2019. Le retrait de l’organisation de ladite compétition en fin 2018 n’a pas empêché de poursuivre les travaux. Les récompenses ne sont donc certainement qu’à leurs débuts et les détracteurs de la Nation ne pourront que se sentir mal à l’aise devant ce retournement de situation.
« La vie est faite de hauts et de bas ! Je ne peux pas changer ce qu’il s’est passé mais ce qui est certain c’est que j’essaierai de faire mieux ! Je tiens à m’excuser auprès de ceux que j’ai déçus, l’erreur est humaine et surtout dans le milieu du sport », a écrit l’international camerounais de football, Eric-Maxim Choupo-Moting, sur son compte Instagram ce mercredi 10 avril 2019. Dans ce long message publié sur les réseaux sociaux, le capitaine des Lions Indomptables lors du match Cameroun – Comores (3-0) s’est une fois de plus excusé du faux pas commis dimanche soir face à Strasbourg (2-2), lors de la 31e journée de Ligue 1.
En effet, l’ancien joueur de Stoke City après avoir ouvert le score dans ce duel, à la 13e minute, a malencontreusement privé son coéquipier, Christopher Nkunku, de marquer un quart d'heure plus tard. Alors que le ballon prenait le chemin des filets, le premier buteur de la rencontre Cameroun – Comores, a mis son pied gauche en opposition, envoyant ainsi le ballon sur le poteau avant de voir les Strasbourgeois se dégager. Un geste regrettable pour ce footballeur qui n’a pas hésité à se présenter aux médias au terme de la rencontre, pour présenter ses excuses.
Trois jours plus tard, alors que ce geste continue de faire le tour des réseaux sociaux et d’alimenter les médias, Eric Maxim Choupo-Moting dans son humilité habituelle, a une fois de plus, fait son Mea culpa, tout en regrettant, et avec raison, l’acharnement de la presse. « C’est triste de voir à quel point les médias mettent beaucoup plus en avant le négatif. J’aime vraiment notre club le PSG, et c’était vraiment super de marquer devant vous, nos supporters. Malheureusement après ça, j’ai fait cette grosse erreur et on a tout oublié. Aux « haters » qui m’insultent : J’espère que vous vous sentez mieux maintenant et que vous avez trouvé la paix et le bonheur dans vos vies. Pour ceux qui me soutiennent toujours ou comprennent que des erreurs peuvent arriver ... Je tiens à vous remercier, big respect. Je continuerai à tout donner », promet ce joueur qui a contribué à la qualification du Cameroun pour la Can Egypte 2019. L’attaquant camerounais est arrivé au Paris-Saint-Germain cette saison et son contrat s’étend jusqu’en 2020. Le temps pour lui de réaliser d’autres prouesses.
Marie MGUE