Elles doivent se conformer à cette obligation sous peine de retrait de leur permis d’exploitation. Il s’agit d’une liste d’entreprises que vient de publier Gabriel Dodo Ndoke, le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique.
Ces entreprises sont tenues de restaurer les sites où elles viennent d’achever l’exploitation minière, ceci à compter du 1er avril 2020. L’inobservance de cette mesure gouvernementale expose principalement celles en activité dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua, au retrait de leur permis d’exploitation artisanale ou semi-mécanisée des minerais au Cameroun.
Il est déploré que sur les sites miniers, les trous béants laissés après exploitation engendrent la dégradation de l’environnement et cause parfois de morts. Début 2018 en l’occurrence, dans un rapport rendu public, l’ONG Forêt et Développement (Foder) révélait que 43 orpailleurs ont perdu la vie du fait des trous non fermés par des entreprises minières dans la région de l’Est du pays.
Le Droit positif camerounais est pourtant clair, les exploitants des sites miniers, sont tenus à l’obligation de procéder à la fermeture immédiate des trous et autres tranchées au terme de leur exploitation.
Innocent D H