L’évènement qui aura pour cadre le cercle municipal de Yaoundé sera présidé par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. Il a pour objectif principal de recenser et sensibiliser les Reines et les Princesses du Cameroun sur le rôle capital qui est le leur, notamment celui de la promotion de la cohésion sociale, du vivre ensemble et du développement durable des femmes et des jeunes filles au travers de la valorisation des cultures camerounaises qui sont très diversifiées.
Il est en outre question de Développer les stratégies de prise de conscience de l’important rôle naturel des Reines et Princesses – Promouvoir a culture nationale comme un vecteur de solidarité et du vivre ensemble (manger – danser – boire …) – Structurer institutionnellement le cercle des Reines et des Princesses du monde.
Le programme qui va au-delà de la phase protocolaire ponctuée de discours, prévoit un Cours Magistral, des conférences thématiques, portant sur des sujets tels que : Rôle, devoirs et droits des Reines et Princesses au sein de la communauté – les Reines et les Princesses, Vecteurs de Solidarité Nationale et du Vivre ensemble – Mieux s’autonomiser, un cas pratique d’éducation financière…
Des ateliers structurés autour du thème : "Harmonisation et l’Enrichissement du plan d’Action 2019 et des échanges, une foire exposition, l’animation d’un stand gastronomique du vivre ensemble, l’inauguration du village des Reines par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, l’Installation d’un mini musée des Reines et Princesses du Cameroun."
Contexte
Le Cercle Mondial des Reines et Princesses, initiateur de la première édition de la Rencontre des Reines et Princesses du Cameroun voit le jour il y a deux ans. Cette association, s’est appuyée sur les Objectifs du Développement Durable, adoptés en 2015, par la Communauté Internationale qui promeuvent les idéaux de Paix et de Cohésion Sociale – de Développement Inclusif – de Gestion Durable des Sociétés Humaines.
A cet effet, la réalisation de ces objectifs d’ici 2030 interpelle non seulement les Etats, les Missions Onusiennes mais aussi et surtout la société civile. Et, le Cercle Mondial des Reines et Princesses fait partie de cette dernière catégorie et de fait, se sent interpellé afin que le Développement des peuples et des Nations soit effectif, mesurable, quantifiable.
A la fin de cette journée d’activités, les Reines et les Princesses qui forment le noyau dur de cette association, entendent créer une convergence d’idées et d’actes autour d’une vision positive de rassemblement, de vivre ensemble, d’autonomisation des couches sociales vulnérables…
Nicole Ricci Minyem
Selon les données fournies par l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) et rapporté par le site internet Investir au Cameroun, sur les 138 583 candidats qui ont passé les épreuves du baccalauréat général au Cameroun au cours de la session 2019, plus de 83 000 ont été reçues. Il y a ainsi une nette amélioration en termes de réussite par rapport à l’année dernière.
Au cours de la session 2019, l’on a noté une hausse 23 226 candidats au baccalauréat général par rapport à 2018. Indique l’Office du baccalauréat (OBC). La raison, indique l’Office, est que des candidats n’ayant pas pu composer l’année dernière dans des zones sous tension (Nord-Ouest, Sud-Ouest et Extrême-Nord) ont pu se faire inscrire à l’examen dans d’autres régions du pays.
L’OBC indique ainsi qu’il y a une nette amélioration en termes de réussite, car lors de la session dernière, le taux d’admis était de 52,28% alors que cette année, il est de 60,18%. Mais, malgré des tensions sociales dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest où les classes ont été perturbées par des sécessionnistes depuis octobre 2016, le Nord-ouest maintient son premier rang sur le plan national, suivi du Littoral et du Centre.
C’est donc la satisfaction à l’OBC, l’organe en charge de l’organisation de cet examen. « Les statistiques brutes de cette session 2019 du baccalauréat de l’enseignement général nous donnent un motif de joie parce que le taux de réussite est en nette augmentation. » S’est réjoui Samuel Deschamfort Nsongan, chef de la division des examens de l’OBC.
Notons que, les 138 583 candidats de la session 2019 étaient répartis dans 297 sous-centres sur l’étendue du Cameroun. L’OBC se dit « largement satisfait » et entend maintenir le cap en matière de réussites pour les prochaines sessions.
Danielle Ngono Efondo
L'autorité administrative a entamé le 19 Juillet 2019 une vaste tournée des établissements scolaires relevant de son ressort de commandement. Objectif recherché, assurer le bon suivi du fonctionnement des bureaux des APEE des établissements scolaires publics de l'arrondissement de Sangmelima, région du Sud au Cameroun.
Ces descentes du Sous-préfet de Sangmelima interviennent après de nombreuses plaintes des parents d’élèves qui estiment que les taux des frais d'APEE sont très élevés. Le chef de terre s’est déjà rendu au Lycée classique et moderne de Sangmelima, au Lycée de Nkpwang, au Lycée de Meyomadjom, au CES de Ndjatom.
Partout où l'autorité administrative est passé Saidona Ali a procédé au renouvellement des bureaux des APEE. Elle a aussi revu de manière concertée avec les parents d’élèves, les taux d’APEE. « mais l’État a le devoir impérieux de contrôler et d’organiser l’éducation. Il est question pour moi d’assurer la traçabilité au niveau du fonctionnement de l’appréciation des taux d’APEE et au renouvellement des bureaux de ces associations », fait préciser Saidona Ali le Sous-préfet de l'Arrondissement de Sangmelima.
La tournée du Sous-préfet vise donc à mieux assainir le secteur des APEE dans sa circonscription administrative, un domaine en proie à de nombreux problèmes de gestion mettant en mal les actions d'amélioration des cadres éducatifs.
Innocent D H
Dans son courrier, Sa Majesté Paul Marie Biloa Effa dénonce les conditions inhumaines d’arrestation et d’incarcération au sein de la prison centrale de Kondengui. Il fustige le non respect par ceux qui tiennent les armes du côté de la crosse, des lois de la République. Les acteurs de l’appareil judiciaire n’ont pas de passe droit. Au contraire ils devraient en être les premiers défenseurs.
« L'univers carcéral (Kondengui Yaoundé) mouroir par excellence aux conditions de vie inhumaines, espace exécrable naguère source de mon effroi n'a pas altéré mon moral, mon corps non plus. Au contraire il a contribué au raffermissement de mon esprit non sans avoir éloigné le spectre du flétrissement de mon nom.
Cette expérience qui en fin de compte complète mon CV m'a donné l'opportunité de côtoyer des concitoyens pour la plupart victimes des disfonctionnements judiciaires qui donnent naissance à de criardes injustices dans mon pays. Toutes choses de nature à conforter ma détermination au combat contre l’asservissement.
Pour avoir exercé nos droits, ils nous ont interpellés, ils nous ont conduits dans des chambres de sûreté de brigades, commissariats en maisons d'arrêt au mépris des procédures en vigueur. Comme du bétail en camion, ils nous ont conduit devant des juges avec pour desseins inavoués, haïr ces derniers. Peine perdue car en nous il n'y a de place pour de la haine. Ni pour ce corps (ndlr Judiciaire), moins encore pour tout autre. Conscient de ce que le marasme dans lequel est englué notre pays mérite mieux que de s'encombrer de haine les uns en vers les autres.
Nous avons bonne conscience que le comportement de nos frères, de nos sœurs qui tardent encore à comprendre n’est pas l’amélioration d'une volonté manifeste de nuire. Il tient ses origines des manœuvres protectionnistes du régime incompétent et moribond désormais illégitime qui a réussi l'exploit de donner corps à une pandémie reptilienne dévastatrice.
Ils veulent nous pousser à vous haïr ils utilisent des subterfuges tel le tribalisme ils ont tout faux ils n’arriveront jamais à nous distraire car, il ne nous échappe pas que le peuple dans son immense majorité souffre d'absence de perception de ce que nos adversaires tristement mués en ennemis identifiés dans un groupuscule de privilégiés se délecte de nos souffrances.
C'est les ennemis de la postérité, c'est lui le groupuscule l'ennemi de la postérité, c'est lui l'ennemi de la redistribution équitable des ressources du produit national, c'est lui l'ennemi de l’idéal visant l’amélioration du cadre de vie des concitoyens.
Ils ne nous détourneront jamais du fondement même de notre idéologie. La PAIX. Conforme à notre nature bienveillante adossée sur le SOCIAL LIBÉRALISME qui tient de la synthèse des principaux courants de pensées qui placent l'homme au centre de l’action politique.
N'ayez crainte car, le châtiment vengeur ne fait pas partie de notre ADN.
Ayez toujours à l'esprit la déclaration du président national du mouvement pour la renaissance du Cameroun le président élu le professeur Maurice Kamto notre porte étendard. « Nous nous battrons pour le rétablissement de la vérité, nous utiliserons toutes les voies de droit et de la loi, dans la paix ». Fin de citation.
Nous nous battrons s'il le faut jusqu'à la dernière goutte de notre sang.
Ce n'est pas nous les hors la loi. C'est eux les fossoyeurs de la loi et du droit.
La loi fondamentale de notre pays en son préambule nous renseigne à suffire. Nous y sommes tous astreint. Tenir le fusil par la crosse ne nous place pas au dessus de la loi. Cela fait de nous le représentant de celle-ci avec pour devoir noble la protection des concitoyens et de leurs biens, la défense des intérêts de la nation.
Chers concitoyens allons y à la rencontre de notre liberté en prenant part active à l'œuvre de reconstruction de notre pays ne restons pas là en spectateurs cela requiert force et courage ainsi donc vous aurez apporté votre pierre à l'édification d’un pays digne et en bonne place au concert des nations.
Chers compatriotes rien n'est fini tant que ce n'est pas fini. »
Stéphane NZESSEU
Alors que le Cameroun est actuellement traversé part de nombreuses crises socio sécuritaires, les populations sont perdues et confuses dans la qualité des informations qui lui sont transmises au quotidien. L’opinion en vient parfois à condamner certains médias de vouloir amplifier des conflits par la nature des informations qu’ils diffusent. Sur le terrain pourtant, la réalité peut être pire que ce qui se dit dans d’autres médias qui en montrent un façade moins tragique.
L’univers médiatique camerounais (tous les supports : télévision, radio, presse écrite et journaux en ligne) est de plus en plus confronté aux fausses nouvelles. Peu importe l’événement, l’acteur mis en cause, le lieu ou le moment, les informations erronées surgissent. L’opinion publique pointe un doigt accusateur sur les médias et réseaux sociaux. Les médias et professionnels avertis doivent désormais y faire face dans le processus de traitement d’information, pour de multiples raisons.
Au moment où le Cameroun fait face à divers conflits de part et d’autres de son territoire national, ce problème de désinformation confronte les professionnels des médias à plus de rigueur dans la quête et la vérification des informations reçues. Tous les citoyens, y compris certains journalistes se trouvent parfois pris au piège des « fake news ». Les risques liés à la transmission d’une fausse information sont autant valables pour les médias que pour la société, au regard des dommages qui pourraient être causés, surtout par ces temps de crises.
Toutefois, cette psychose est souvent à l’origine de la négligence d’informations véridiques. Il se trouve donc que certains médias sur lesquels l’on jette régulièrement l’opprobre dans la société sont parfois ceux là qui transmettent la bonne information. En prenant le cas de la crise anglophone, certains lecteurs et internautes se basent très souvent à l’atrocité des images qui circulent sur les réseaux sociaux pour démentir des informations. La vérité ou la réalité ne se trouve pourtant pas derrière la nature des images. Des soldats camerounais ou des combattants séparatistes s’affrontent sur le terrain dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, tout autant que les islamistes de Boko Haram dans les régions camerounaises face à l’armée camerounaise.
Les désastres pourraient être commis par l’une ou l’autre partie dans l’un de ces fronts. Se baser sur les images pour tirer des conclusions basées sur des spéculations. Tous les responsables d’organes de presse au Cameroun sont conscients des enjeux médiatiques, sociopolitiques et surtout sécuritaires des informations qu’ils portent au public.
La première information que Sosthène Medard Lipot livre à l’opinion publique est qu’on est sans nouvelle jusqu’ici des cadres du parti. Il faut rappeler que les militants du MRC et plusieurs cadres du parti étaient enfermés dans la prison centrale de Kondengui. Par ailleurs, il rassure les membres des familles des prisonniers de ce que les responsables du parti sont en train de faire tout ce qui est en leur possible pour donner au plus tôt des nouvelles de ces militants incarcérés.
Le secrétaire national à la communication du MRC fait savoir que le 1er Vice–président du MRC, Mamadou Mota et un autre militant auraient été exfiltré pour une destination inconnue.
« Le Secrétaire national à la Communication du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) porte à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale, que suite à la mutinerie des prisonniers de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, le dimanche 21 juillet 2019, ce lundi matin, l'on est sans nouvelles des cadres et militants du MRC incarcérés dans ce pénitencier.
Les avocats des prisonniers politiques du MRC n'ayant pas eu accès à leurs clients, jusqu'au moment où ce communiqué est rendu public. Le témoignage de Me Emmanuel Simh, qui n'a pas eu accès à l'intérieur de la prison dimanche soir, est fort édifiant quant aux difficultés d'accès à l'information.
Selon certaines sources, le 1er Vice-président du MRC, Mamadou Mota Yacouba à été exfiltré de cette prison ce lundi matin, ainsi que le militant du MRC, Branco Nana, tous pour des destinations encore inconnues.
Il convient de préciser que les avocats du MRC travaillent depuis dimanche soir, aux fins d'assister leurs clients en situation difficile. Les familles et relations des prisonniers politiques du MRC, dont l'anxiété est compréhensible, sont priées de garder leur calme.
Le MRC souhaite que les droits humains et singulièrement les droits de tous les prisonniers de la prison centrale de Kondengui, sans discriminations, soient respectés. »
Les militants du MRC étaient les deuxièmes à entrer dans la crise après les « ambazoniens » qui ont initiés la mutinerie. Mais il faut dire qu’à l’heure de la pagaille, il est difficile de savoir qui se trouve où, étant entendu que toute la prison est sens dessus – dessous.
Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU
L'attaquant camerounais Mohamadou Idrissou aujourd’hui âgé de 39 ans vient de s’engager avec un quinzième club de football. L’ancien joueur du FC Kaiserslautern s’est engagé ce week end avec le DSV Leoben, un club de quatrième division autrichienne. Il faut dire que cette signature de contrat vient prolonger la descente de l’ancien attaquant camerounais dans les profondeurs du championnat amateur autrichien, car l’année dernière, il avait déjà entamé au FC Kufstein un club de troisième division autrichienne.
La volonté et la persistance de Mohamadou Idrissou à rester sur les terrains de football malgré son âge qui pèse participe d’un nécessaire devoir de survie, plutôt que d’un véritable challenge sportif. Comme le révélait le magazine allemand Bild en 2018, Idrissou est en proie à de nombreuses difficultés d'ordre financier.
Le journal le camerounais évoquait pour sa part pour justifier sa situation financière actuelle, des problèmes avec des femmes, des paiements multiples de pension alimentaire pour enfants, les extensions de vacances non autorisées, des menaces de mort contre ses ex-petites amies entre autres.
En rappel, Mohamadou Idrissou gagnait la somme de 540 euros soit 353.000 FCFA par mois dans son précédent club du FC Kufstein.
Innocent D H
Les incidents de l’hôtel Intercontinental où le séjour du président de la république a connu des perturbations par quelques membres de la diaspora camerounaise, ont imposé au sein du parti dans la région une actualité d'un goût inhabituel. Ces évènements sont qualifiés dans le parti, « d’attaques aux institutions républicaines ». Ce qui justifie l’organisation du meeting de soutien aux institutions républicaines d’une part et de mobilisation des militants autour du président national, le président Paul Biya d'autre part.
Les cadres du Rdpc et des partis alliés issus de toute la région se sont accordés et ont condamné les actes perpétrés par les Camerounais de la diaspora. « Nous voulons le réitérer pour ceux dont la mémoire s’est arrêtée avant le 07 octobre 2018. Monsieur Paul Biya a été élu confortablement président de la république à plus de 71% par le peuple camerounais. L’élection présidentielle est définitivement derrière nous et les vrais démocrates ne peuvent l’ignorer. Toute remise en question de ce fait inaltérable, n’est autre chose qu’un bluff dérisoire, une insulte à l’endroit de la majorité silencieuse des camerounais qui aspirent légitimement à vivre en paix. Nous devons savoir que, quand on porte atteinte à l’honorabilité d’un seul Camerounais, on porte atteinte à la dignité de tous les Camerounais. L’Adamaoua n’est pas peuplé de femmes et d’hommes capables de brûler aujourd’hui, ce qu’ils ont adoré hier », a fait comprendre, SM Mohaman Gabdo Yahya, lamido de Banyo, par ailleurs porte-parole des lamibé de l’Adamaoua.
Innocent D H
Les Lions indomptables de volley-ball seront aux prises ce mardi 23 juillet 2019 contre l’Egypte, dans le cadre de leur deuxième sortie au championnat d’Afrique des nations (Can) de volleyball de la catégorie qui se déroule depuis le 20 juillet dernier en Tunisie. Cette rencontre est un choc aux allures d’une finale, qui opposera au palais des Sports El Menzah de Tunis, les deux équipes favorites du groupe B. Les Lions médaillés de bronze lors de la dernière édition en 2017, négocieront leur deuxième victoire face aux égyptiens vice-champions d’Afrique en titre.
En effet, les Camerounais ont battu de bout en bout, lors de la première journée de la phase de groupes le Congo Brazzaville sur un score de 3 sets 0 au palais des Sports El Menzah de Tunis. Une victoire entachée par quelques manquements dans le dispositif camerounais à en croire le sélectionneur national. « Les Congolais étaient motivés. Ils ont amélioré leur qualité de passe et certains de leurs attaquants en thème de rendement. Et trois sets à zéro, c’est le score qu’il fallait pour que nous restions dans la compétition. C’était notre premier match depuis trois semaines avec de nouveaux joueurs qui ont intégré l’équipe et ça nous a causé beaucoup de difficultés. Le manque de matchs amicaux pouvait éventuellement nous jouer de salle tour. Mais nous allons améliorer les petites lacunes que nous avons eu avant d’atteindre les grosses têtes, notamment l’Egypte et le Maroc », explique Blaise Maya, l’entraîneur national des Lions à la Fecavolley.
Cette victoire a permis aux coéquipiers de Nathan Wounembaina de décrocher les trois premiers points, et de prendre une bonne option pour la suite de la compétition. Les Pharaons d’Egypte, prochains adversaires des Lions ont également remporté leur premier match, en s’imposant face au Maroc sur un score de 3 sets à 1 avant de dominer ce lundi 22 juillet 2019, le Burundi sur un score de 3 sets à zéro. Le Maroc par contre a enregistré sa deuxième défaite contre les Congolais (3-1), qui se sont rattrapés après le faux pas contre le Cameroun. Une défaite qui compromet les chances des Marocains, de se qualifier pour le prochain tour du tournoi. Après l’Egypte mardi, le Cameroun sera à l’assaut du Burundi mercredi et du Maroc jeudi dans leur dernier match de la phase de poule.
Marie Mgue
C’est une troisième douche froide que vient de prendre les lionnes indomptables du Volley-Ball. Le parachèvement de l’expression de la non considération que l’Etat a pour les autres sports qui ne sont pas le football. Après le mépris affiché du ministre des sports et de l’éducation physique qui n’avait daigner ni assister, ni accompagner les volleyeuses durant leur préparation et leur participation à la coupe d’Afrique de la catégorie en Egypte. Les filles de Jean René AKONO avaient fait le voyage pour le Caire dans l’indifférence totale. Si ce n’avait été la bravoure du président de la fédération Serge Abouem et ses partenaires, le Cameroun serait forfait pour la compétition. Sans revendiquer de primes, elles ont haut la main remporter le trophée pour la deuxième fois consécutive et hisser au sommet du Volley-Ball africain, le drapeau du Cameroun.
La deuxième gifle que reçoivent les lionnes, c’est cette prime dérisoire de 10 millions à elles offerte par le ministère des sports. Narcisse Moelle Kombi venait de provoquer le ras-le-bol des joueuses de l’équipe nationale de Volley-Ball. Dans un courrier adressé à Narcisse Mouelle KOMBI, les filles déroulent une litanie de primes non encore payées par l’Etat du Cameroun et singulièrement, le ministère des Sports.
Extrait : « Excellence Monsieur le Ministre, comment comprendre que bien que des équipes nationale aient fait les mêmes compétitions que nous et ont été éliminées à l’étape des huitièmes de finale ou alors n’ont tout simplement pas remporté lesdites compétitions, que chacun des joueurs présents au sein de cette équipe a eu à empocher plus d’une vingtaine de millions et nous qui sommes championnes d’Afrique que vous nous proposiez des sommes aussi dérisoires ?
C’est donc fort de tous ces griefs que nous réclamons ce qui suit :
- Le paiement de nos primes liées à notre participation au « World Grand Prix 2017 » qui s’élèvent à … net par joueuse ;
- Le paiement de nos primes intermédiaires liées à notre parcours à la CAN 2017 ici à Yaoundé qui s’élèvent à … net par joueuse ;
- Le paiement de nos différents manques à gagner (pour celles d’entres nous qui ont abandonné leurs clubs pour rejoindre la sélection nationale depuis le 12 mai 2019) qui s’élèvent à un montant … net par joueuse ;
- Le paiement d’une prime de participation à la CAN 2019 d’un montant de … net par joueuse ;
- Le paiement des primes intermédiaires d’un montant de … net par joueuse
- Le paiement d‘une prime de victoire finale d’un montant de … net par joueuse. »
Les coéquipières de Christelle NANA indiquent qu'elles viennent d’être reléguées à un plan inférieur de manière officielle par la République. Le Cameroun, par cette logique de deux poids deux mesures démontre clairement qu’il existe bien un sport majeur, des sports mineurs. Sinon comment comprendre que chaque fois que les lions du football ont remporté un trophée africain, le Chef de l’Etat se soit mis à leur disposition. Pareil pour les lionnes du football et plus récemment les lions cadet nouvellement Champion d’Afrique.
N’ayant pas été reçue par le Chef de l’Etat lors de la première victoire de ce trophée il y a deux ans, elles méritaient au moins cette fois-ci (et pourtant elles ont rempilé en conservant le titre) recevoir les félicitations du Chef de l’Etat et pas qu’une simple lettre comme c’est le cas en ce moment. De toutes les façons, elles seront ce mardi dans les services du Premier Ministre pour recevoir quelques honneurs. Ce sera peut-être l’occasion d’avoir des précisions sur le montant final des primes qui leur seront allouées.
Stéphane NZESSEU