Engagement exprimé lors d’un atelier de restitution des études de faisabilité pour la mise en place d’un centre technique de la chimie et d’un centre technique du textile tenu lundi, 15 novembre dernier. Il est question pour le Bureau de mise à niveau (BMN) d’apporter sa contribution à la construction d’un écosystème favorable à la compétitivité des entreprises industrielles.
D’entrée de jeu, la directrice du BMN, Chantal Elombat a tenu à faire la précision selon laquelle, le CTC-CAM contribuerait en effet, à développer une filière intégrée hydrocarbures-raffinage-pétrochimie permettant d’alimenter une industrie chimique aval (plasturgie, chimie de spécialités et de formulation, cosmétique et pharmacie) en produits chimiques de base et polymères à des coûts compétitifs.
C’est ainsi que la création d’un centre technique de Chimie pourrait favoriser la construction des filières intégrées en agro-industrie (Chimie-industrie agroalimentaire) pour l’huile de palme et le Caoutchouc, dans l’optique du développement des industries cosmétiques et de l’oléo chimie (Chimie verte).
L’étude circonscrit le vaste domaine de la chimie en se basant sur le périmètre présenté par l’Institut national de la statistique qui se décline ainsi qu’il suit : la branche 20 (raffinage pétrolier) ; la branche 21 (produits chimiques de base, intermédiaires pétrochimiques et polymères, engrais et produits phytosanitaires, chimie de spécialités notamment les colles, encres, peintures, cosmétiques et détergents, pharmacie) ; la branche 22 (plasturgie et transformation du caoutchouc).
La création d’emplois et la réduction de la pauvreté, la projection desdits emplois générés par le Centre technique du textile (CETTEX) révèle que le nombre d’emplois devra passer de 9 200 à 16 806 de 2022 à 2030 grâce à la mise à niveau, annonce la directrice du BMN. Mme Chantal Elombat prévoit par ailleurs, grâce aux différents appuis dudit centre technique, la modernisation de l’outil de production, la rationalisation des méthodes de travail, la spécialisation dans les sous-secteurs, sans oublier la professionnalisation.
Innocent D H