Le général de division Saly Mohamadou, commandant de la région militaire interarmées N°4 est allé rassurer les populations de Mozogo victimes des exactions de la secte terroriste Boko Haram.
Ces derniers temps, la Commune de Mozogo dans le département du Mayo-Tsanaga à l’Extrême-Nord a enregistré des attaques récurrentes de Boko Haram. Ses populations comme on peut bien le deviner, ne sont pas très sereines. Surtout que le 8 janvier 2021, une jeune fille a activé sa charge explosive au milieu des populations qui étaient au parc forestier de Mozogo. Cet attentat kamikaze avait fait une dizaine de morts.
Las de la souffrance des populations, le général de division Saly Mohamadou qui est le commandant de la région militaire interarmées N°4, a décidé d’aller apporter son réconfort à ces dernières. Observant qu’il y a d’importants progrès en matière de lutte antiterroriste conduite au niveau national, ainsi qu’à l’échelle internationale, toutefois il a noté que la menace persiste».
S’adressant aux populations affectées, le général Saly Mohamadou a tenté de les rassurer qu’elles n’ont plus à s’inquiéter. «Le haut commandement m’a donné tous les moyens nécessaires pour venir à bout de ces terroristes… Trop c’est trop, il faut que ça cesse et ça va cesser croyez-moi !», a-t-il déclaré.
Le temps de la descente du général Saly Mohamadou a été une occasion idoine pour tenir une campagne de santé concernant les soins bucco-dentaires, la médecine générale, la prévention du Covid-19 et des soins pour d’autres pathologies détectées au sein de la population. Selon le quotidien à capitaux publics Cameroon tribune, un don en denrées alimentaires a aussi été fait pour les populations.
Liliane N.
En plus des denrées alimentaires, l’armée a apporté aux populations de Furu Awa du matériel didactique.
C’est une opération qui a été conduite par le Général Valère Nka. L’armée notamment le commandement de la 5ème région militaire interarmées est allé remettre aux populations de Furu Awa des denrées alimentaires composées de sacs de riz et des bidons d’huile. Outre les denrées alimentaires, les populations ont reçu du matériel didactique. Ce don est arrivé à point nommé car il convient de préciser que la localité de Furu Awa abrite de nombreux déplacés internes qui ont fui les groupes séparatistes qui sévissent dans certaines localités de la région du Nord-Ouest.
Danjuma Fidelis le Maire présent lors de la remise de ces dons, a salué le geste de l’armée, tout en indiquant ce que devient sa commune à cause des exactions des groupes séparatistes.
« Nous tenons à vous remercier pour les éléments du BIR (Bataillon d’intervention rapide, Ndlr) qui sont ici avec nous. Auparavant, notre communauté était prise en otage et des enlèvements avaient lieu de temps en temps. Les salles de classe étaient incendiées et de nombreuses personnes ont dû fuir au Nigéria », a-t-il déclaré.
Parlant aussi au nom de l’armée, le Général Valère Nka, qui commande la cinquième région militaire interarmées a saisi cette occasion, pour appeler à la collaboration de la population. « Ceux qui déposeront les armes seront emmenés au DDR (Centre de désarmement et de réintégration, Ndlr) mais ceux qui refuseront de déposer les armes seront confrontés au bras de la Justice », a déclaré l’officier supérieur.
Liliane N.
13 soldats du Bataillon d’intervention rapide ayant suivi la formation en agriculture et l’aquaculture, ont reçu leurs parchemins.
L’armée offre en quelque sorte une seconde vie a ceux des siens qui ont été blesses au front. Le Bataillon d’intervention rapide (Bir) a organisé pour eux, une formation en agriculture et aquaculture. Elle a duré 35 jours. Et elle s’est déroulée au Complexe agricole et aquacole de Missole II, situé dans la Sanaga Maritime dans la région du Littoral. 13 soldats blessés en fin de formation ont reçu des mains de Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le Gouverneur de la région du Littoral.
«J’ai été victime d’une mine au cours d’une patrouille à Wambachi, dans l’Extrême-Nord, pendant la guerre contre Boko Haram. Aujourd’hui je me déplace avec une prothèse. Je suis venu me former pour un emploi sédentaire dans le BIR. Nous avons été formés en aquaculture et en agriculture. Aujourd’hui nous sommes capables de transformer nos productions en produits finis directement consommables par nos camarades d’armes engagés dans les champs de bataille», raconte le lieutenant Ibrahima Djekaibe, commandant de la compagnie de dépôt de Limbe dans la région du Sud-Ouest dans les colonnes de Cameroon tribune édition parue en kiosque ce 11 novembre 2020.
«Les militaires que vous voyez aujourd’hui maitrisaient les risques dès le départ. Ils ont consenti ce sacrifice, ils ont été blessés. Et animés par la joie de continuer à servir, ils ont décidé de ne pas rester dans les bases à se tourner les pouces. Ils veulent continuer à contribuer au bien-être des Camerounais parce que nous sommes des sentinelles et nous combattrons désormais en envoyant de la nourriture sur le terrain pour nos camarades militaires», explique Onambele Mendouga, le contrôleur, inspecteur général adjoint du BIR.
Liliane N.
Le raid qui a permis de neutraliser le chef du groupe armé « Gorilla Fighters », a été mené le mardi 13 octobre 2020, dans leur camp retranché dans les forêts du Lebialem, dans la région du Sud-Ouest.
L’armée annonce qu’elle a définitivement mis hors d’état de nuire le Pseudo Général «AYEKEH » alias « Man pass GUN». Ce dernier, était le chef du groupe armé «Gorilla Fighters», qui sème la terreur dans la région du Sud-Ouest, qui reste en proie à la crise anglophone comme celle du Nord-Ouest. Dans la publication annonçant la neutralisation du Pseudo Général «AYEKEH», l’armée précise que le raid a été minutieusement conduit par le Centre Anti-Terroriste des BIRs, composante des Forces de Défense et de sécurité.
Le raid qui a été fait sur le camp du groupe armé «Gorilla Fighters» ne s’est pas soldé pas le seul décès du chef de guerre sécessionniste AYEKEH. L’armée affirme avoir aussi libéré des filles utilisées comme des objets sexuels par les séparatistes de «Gorilla Fighters».
L’armée dresse le bilan officiel de ce raid qui s’est produit le 13 octobre 2020.
«Le Pseudo Général « AYEKEH » alias « Man pass GUN, Chief of Forest » définitivement neutralisé. Son arme de type Kalachnikov avec plusieurs boîtes chargeurs récupérés, ainsi que son fusil à pompe qu’il affectionnait tant. Plusieurs terroristes neutralisés et emportés par un cours d’eau proche du campement. Plusieurs blessés en fuite. 10 otages libérés dont de jeunes filles utilisées comme des outils sexuels. Plusieurs effets militaires tels que des rangers, des gilets pare-balles saisis», peut-on lire dans la publication de l’armée.
Du côté des Bataillon d’intervention rapide, un soldat a été blessé à la suite de l’explosion d’une grenade. Cette grenade affirme l’armée, a été lancée par des terroristes en fuite.
«Ces malfrats seront poursuivis jusqu’à leurs derniers retranchements. C’est le lieu d’exalter la collaboration de populations qui ont soufferts des affres de ces hors-la-loi déshumanisés», ajoute l’armée.
Liliane N.
Célestin Djamen apporte son soutien au boxeur Francis Ngannou lynché par certains compatriotes, parce qu’il est allé rendre visite au Bataillon d’intervention rapide, la semaine dernière.
L’affaire relative à la visite de l’international boxeur Francis Ngannou à l’armée continue de susciter des réactions. Autant le sportif de haut niveau est critiqué pour s’être offert une immersion de 3 jours au camp du Bataillon d’intervention rapide (Bir) à Man O War Bay, autant il reçoit des soutiens venant des journalistes et des hommes politiques comme Célestin Djamen du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Justement parlant de Célestin Djamen, dans une tribune relative à la dite affaire, parle de la place incontournable de l’armée dans une nation. Tout en reconnaissant qu’il n’y a pas d’armée parfaite au monde, le cadre du Mrc précise qu’il faut savoir faire la part des choses. Pour lui, Francis Ngannou a posé un acte qui s’inscrit dans une tradition républicaine. Le droit de rendre hommage à l’armée revient à tout citoyen et ne doit pas suscité la polémique.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Célestin Djamen
Aucune Armée au monde n'est parfaite mais elle demeure pourtant un sanctuaire. Elle est sacrée malgré ses imperfections.
Nous convenons tous que notre Armée, quoique imparfaite comme toutes les Armées au monde, peut donc comporter en son sein quelques brebis galeuses. D'ailleurs l'institution de Tribunaux militaires dans notre pays renforce cette affirmation. Ces Tribunaux nous rappellent entre autres en effet que quoiqu'étant militaire tout n'est pas permis à un militaire.
L’Armée c'est l'Armée, les individus qui commettent des actes personnels répréhensibles en son sein restent des justiciables soumis aux lois de la République. Sur cette évidence tout citoyen a le Droit de rendre hommage, à l’Armée, à défaut de se rendre dans les casernes.
Par ailleurs le fait qu'un gouvernement ou, pire encore un homme tente d'instrumentaliser l’Armée à son propre bénéfice, ne nous oblige pas de confondre l'institution républicaine qu'elle représente et l'usage que certains veulent en faire.
Notre champion Nganou Francis, en rendant visite à la vaillante Armée camerounaise s'inscrit dans une tradition républicaine jamais démentie.
Pourquoi certains égarés continuent de penser que rendre visite à l'Armée signifie cautionner les éventuelles bavures ou les excès de certains éléments de cette Armée ? L'opposition n'est pas synonyme d'immaturité et d'irresponsabilité.
Ceux qui crachent au-dessus de leurs têtes courent parfois le risque de voir leurs propres crachats retomber sur eux. Je suis un symbole vivant de la bavure policière mais je n'ai AUCUNE haine pour la Police. Je sais distinguer ceux qui ont attenté à ma vie de notre Police. Je sais distinguer les crapules de N'garbuh de l’Armée républicaine. Les nombriliques doivent savoir qu'aucune République sérieuse au monde ne peut se passer de l'Armée.
Je salue avec toute la dignité républicaine notre champion Francis Nganou pour son geste de solidarité vis-à-vis de la Grande Armée du Grand CAMEROUN.
Un citoyen libre.
Liliane N.
Le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo le Chef de la division Communication du Ministère de la Défense, affirme qu’on ne déplore aucune perte en vies humaines.
Comme nous le disions déjà dans notre première publication relative, à la sortie de piste du cargo militaire C130 de l’armée survenue le dimanche 2 août 2020 à l'aéroport de Maroua - Salak, dans la région de l'Extrême –Nord, le Ministère de la Défense (Mindef) confirme qu’aucun passager de cet engin n’a perdu la vie.
Le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo le Chef de la division Communication du Mindef dans le communiqué qu’il a rendu public hier 3 août 2020, a précisé que les 96 personnes qui se trouvaient à bord du C130 sont saines et sauves. Parmi ces passagers, il y avait cinq membres d’équipage et 91 personnels des Forces de défense en cours de déploiement au sein de la Force multinationale mixte de la Commission du bassin du Lac Tchad. «En dehors de légers dégâts matériels sur l’aéronef, aucun blessé, ni perte en vie humaine n’a été enregistré», affirme le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo.
Le porte-parole de l’armée le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo a également confirmé que cet incident a été causé par une météo particulièrement difficile. Toutefois, il a aussi indiqué qu’une enquête a été immédiatement ouverte. Il précise que ladite enquête répond aux usages règlementaires prévus en pareille circonstance. Son but est donc déterminer «les causes de ce regrettable accident».
Liliane N.
Les sources non officielles mais dont on ne peut douter de la fiabilité ont parlé d’une « Opération musclée des Forces de Défense et de Sécurité ce 18 Mars 2020 dans le camp occupé par une bande armée situé au bord du lac Babalang dans l’arrondissement de Ndop zone voisine des départements du Noun et des Bamboutos… ».
Plus loin, on peut lire que de nombreux terroristes ont été neutralisés et la vaillante Armée Camerounaise a réussi à mettre la main sur un ensemble d’équipements et de matériels utilisés par ces entrepreneurs de la guerre.
Des drapeaux de leur supposée république, des tenues militaires, des casques, des armes, de la drogue et beaucoup d’autres objets qui leurs assuraient un bien être certain dans les lieux qu’ils ont investi après avoir sauvagement assassiné les habitants ou alors contraint à vivre en brousse.
L’arbre de la paix
Dans certaines contrées au Cameroun, l’arbre de la paix est une plante symbolique, synonyme de quiétude, d’apaisement, de sérénité. Le fait pour les populations de le déployer lors des manifestations est une manière pour elles de dire qu’elles aspirent à retrouver ces sentiments.
Dans les rapports qui ont été publiés au cours des dernières semaines, les « ambazoniens » ont été présentés par de prétendues organisations non gouvernementales comme de paisibles « citoyens », qui n’utilisent que l’Arbre de la Paix pour revendiquer ce qui leur a été arraché par un gouvernement « génocidaire ». De pauvres hères incapables de faire le moindre mal à une mouche et que l’Armée Camerounaise décime à volonté.
Certains, en convoquant au quotidien le soutien de la communauté internationale exige même de cette armée qu’elle dépose les armes pour que la paix revienne dans les régions du Nord Ouest, du Sud Ouest et aujourd’hui, dans une partie de l’Ouest Cameroun.
Mais alors,
D’où vient le matériel militaire que les Forces de Défense et de Sécurité trouvent au quotidien dans les camps de ces terroristes ? Et la question sera posée chaque jour tant qu’aucune réponse ne sera donnée pour expliquer un fait, somme tout curieux.
Les images des bébés assassinés ont fait le tour de la toile. Celles des mamans éventrées aussi et chaque fois, des témoins affirment que ces exactions sont commises par les Soldats parce qu’ils arborent les tenues militaires.
Que les grands analystes qui tiennent absolument à voir le Chef de l’Etat à la Cour Pénale Internationale viennent donc dire la provenance de toutes ces tenues qui se retrouvent entre les mains des ambazoniens.
Des habitants libérés
Débarrassés des griffes de ceux qui les ont assignés à résidence dans les brousses, qui ont semé la terreur en leur sein pendant de longs mois. Et ces Camerounais n’ont pas manqué de montrer leur reconnaissance à ceux qui leur ont permis de respirer un nouvel air de liberté. Elles espèrent oublier les cauchemars et n’ont pas manqué de faire cette doléance aux Forces de Défense et de Sécurité : « Nous savons que votre sacrifice est incomparable et nous ne pourrons jamais vous montrer assez notre reconnaissance. Nous vous supplions de libérer nos autres frères prisonniers et victimes de cette guerre dont nous ne comprenons rien ».
Nicole Ricci Minyem
« Des informations relayées dans les réseaux sociaux par l’ONG Human Rights Watch, accusent l’armée Camerounaise d’avoir mené une attaque meurtrière dans la localité de Meluf le 04 avril 2019, tuant cinq civils », indique la note d’information dans laquelle l’armée déplore également la nature des informations relayées par l’organisation depuis quelques temps.
En effet, ayant reçu une alerte des populations riveraines avec qui elle travaille en collaboration, une force constituée des éléments de la gendarmerie et de la police a mené une opération contre une bande de terroristes le 04 avril dernier. Ces derniers, d’après les renseignements de la population, avaient établi leur base au lycée technique de Kumbo après avoir interdit l’accès aux véritables occupants que sont les élèves et tous les autres membres de la communauté éducative.
Les populations subissaient alors toutes sortes d’exactions de la part de ces rebelles. Le quartier étant sous leur seul contrôle grâce aux diverses techniques mises sur pied dont la réalisation de plusieurs tranchées et barricades sur les routes.
La force, qui s’est retrouvée coincée par les tirs de l’ennemi qui avait reçu du renfort des bases voisines, a été soutenue par le détachement du BIR stationné dans la ville, dont le rôle principal a été de dégager les barricades et refermer les tranchées creusées à plusieurs endroits sur la route.
Au sortir de cette opération, le bilan faisait était de 04 terroristes neutralisés, 10 armes de traite et 18 munitions de calibre 12 récupérées et un stock de gris-gris détruit.
Selon cette note, aucune plainte n’a été enregistrée au sujet de civils tués ou blessés à ce jour. « Après les accusations de l’ONG Human Rigth Watch, une enquête a été ouverte dans le quartier pour retrouver de potentielles familles de victimes civiles. Aucun fait digne d’intérêt n’a été rapporté et l’enquête se poursuit », ajoute-t-elle.
Les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun sont en proie à un conflit armé opposant les forces armées aux combattants séparatistes. Depuis octobre 2016, un mouvement sécessionniste sévit dans ces deux régions anglophones du pays. Pillages des infrastructures publiques et privées, rapts, viols, barricades des voies publiques, assassinats des civils en tout lieu et autres moyens de destruction, constituent le modus opérandi de ces rebelles. Il s’agit ainsi des méthodes usitées pour faire pression sur le gouvernement afin d’obtenir ce qu’ils revendiquent : la sécession du Cameroun pour certains et la fédération pour d’autres. Difficile d’en être sûr étant donné que les voies sont dispersées et que la résolution pacifique et raisonnable intentée par la proposition de dialogue a été ignorée sinon, bafouée par les adeptes de cette crise.
Enfin, l’armée regrette que cette organisation publie des informations fausses dont le but inavoué est de mettre en cause la gestion de la crise anglophone par le gouvernement camerounais et d’entraver l’évolution positive des mesures prises pour une résolution pacifique. Malheureusement, l’organisation est aidée dans sa démarche par conspirateurs et disséminateurs de la haine se plaisent désormais à modifier le contexte réel des événements, dans le but de manipuler l’opinion nationale et internationale.
Au lieu de 641 recrues attendus, ils ont été 634 à répondre présents à l’appel. Ils ont reçu le mercredi 13 février 2019, leurs premières tenues pour la formation individuelle intense, au cours d’une cérémonie suivie par leurs parents et proches, sous le froid glacial du petit matin et le soleil ardent de l’après-midi. Homme comme femme, tous avaient le crâne épuré de toute chevelure à l’entrée, comme l’exige les règles d’entrée pour la formation. Ils ont aussi reçu leurs équipements de survie composés de tenue, sacs de couchage, seaux, rangers, etc.
Sur place, tout a été préparé pour ces candidats. Seule la pièce d’identité était obligatoire. Les recrues mal chaussées ont été rappelées à l’ordre. Les retardataires se sont vus remonter les bretelles. Il y avait également dans les rangs, quelques égarés aussi. Certains ont confondu les centres. Au lieu de Maroua, l’un s’est retrouvé à Obala, tandis qu’un autre était attendu en provenance de Limbe. A l’intérieur, le processus d’identification en lui seul était une formation. Interdit de rire des blagues des chefs ou de traîner des pieds. Là, de futurs soldats étaient en gestation.
Hongbo Ndong Etienne Anicet le chef de bataillon, commandant du Centre d’instruction de la Garde présidentielle a indiqué dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, que la formation de ces recrues sera complète au bout de 11 mois. Pour ce qui est de la suite, il a indiqué « ils commenceront par la formation commune de base. Elle leur donnera tous les rudiments d’un combattant individuel. Suivra le complément de la formation commune de base où ils vont manœuvrer en association de deux combattants. C’est à l’issue de cela qu’ils feront la marche de 400 kilomètres. Cette étape sera aussi éliminatoire. Ceux qui ne parviendront pas à l’achever seront purement et simplement radiés. Bien entendu, les cas de mauvais comportement seront aussi radiés ».
Il faut noter que dès leur arrivée les recrues sont passées également par la case dépollution. « Cette étape consiste à enlever de manière externe tout ce que les candidats peuvent avoir sur eux. Cet atelier avait été mis sur pied parce que lors du recrutement 2014 il y avait une épidémie de choléra. Ils vont ensuite intégrer le circuit médical où nous prenons certains paramètres et effectuons des examens classiques », a expliqué le colonel Dr Epanya Endale Fanny, chef du centre médical militaire de la GP, dans les colonnes de Cameroon tribune.
Liliane N.
Cette décision a été prise parce que les autorités ont peur des représailles de la part de civils en colère, après plusieurs attaques visant des membres des forces de sécurité notamment, un policier qui aurait été lapidé par des citoyens en colère.
Un mémorandum interne a été distribué vendredi 08 février, demandant aux militaires de ne pas porter leur uniforme en dehors de leur caserne, a rapporté ce mardi 12 Février, les autorités militaires du Zimbabwe : «L’armée nationale du Zimbabwe (ZNA) a ordonné qu’avec effet immédiat, aucun uniforme militaire ne soit porté en dehors des zones de cantonnement.
Cela s’applique aux membres qui se rendent au lieu de travail, ainsi que dans les transports interurbains », indique le mémorandum. «Prenez note qu’après les heures de travail, les membres doivent revêtir des vêtements civils et laisser leurs uniformes dans les zones de cantonnement. Certains membres ont été attaqués par des civils hostiles alors qu’ils étaient en uniforme », peut – on ensuite lire, dans le même document.
Des fonctionnaires en uniforme, pris pour cibles par le public, continuent de faire surface. L’un des incidents les plus graves, concerne un policier, l’agent de police Alexio Maune, âgé de 32 ans, qui a été attaqué et lapidé à mort par des émeutiers. Les soldats patrouillent dans les rues et se concentrent sur les principaux quartiers de la capitale Harare depuis les manifestations de janvier, contre la flambée des prix de l’essence.
Plus de 50 personnes ont été tuées, dans des affrontements avec les forces de sécurité à la suite de la répression des manifestants à Bulawayo et à Harare. Mais, l’armée a déclaré dans un communiqué, qu’elle n’est intervenue, que lorsque la police a été incapable de faire face à l’escalade de la situation sur le terrain.
Au cours des troubles qui se sont déroulés dans le pays du 14 au 16 janvier dernier, les manifestants ont pris pour cible, des postes de police et des membres de cette force contre lesquels ils ont exaspéré leur colère. En conséquence, la police a demandé l’aide des forces de défense du Zimbabwe (ZDF) pour réprimer les éléments bruyants dans les rues », a déclaré le communiqué. L’inspecteur général de la ZDF, le major général Douglas Nyikayaramba, a déclaré la semaine dernière, que si les forces armées n’étaient pas intervenues, le pays aurait été pillé.