Les travaux se sont tenus le 04 juillet 2019 au siège de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun à Yaoundé.
L’heure est au bilan à la Conférence épiscopale nationale du Cameroun. Quelques jours après les examens de fin d’année, les secrétaires à l’éducation catholique se sont retrouvés le 04 juillet 2019 au siège de la CENC à Yaoundé pour l’évaluation de l’année scolaire 2018-2019 et poser les jalons de l’année à venir. A cet effet, les représentants des diocèses en charge de l’éducation ont planché sur les défis de l’enseignement catholique et tablé sur l’année qui s’achève sur les plans administratif, pédagogique et les questions liées aux finances.
Selon l’abbé Benoît Marie Ndongo Andengue, secrétaire national de l’enseignement catholique, les résultats sont plutôt satisfaisants, malgré certains écueils. « Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes dans les diocèses pour que les activités scolaires soient bien menées. Que ce soit au niveau des diocèses qu’au niveau national, les sessions de formation, des séminaires, d’ateliers de renforcement des capacités et des activités de suivi de coordination ont été conduits de bout en bout durant toute l’année scolaire et les premiers résultats qui nous parviennent en ce qui concerne le concours d’entrée en 6e et le CAP sont très encourageants. On remarque que les établissements catholiques se démarquent par rapport aux autres établissements scolaires », a-t-il indiqué dans les colonnes de Cameroon Tribune.
Il a cependant déploré les crises socio-politiques qui affectent l’éducation dans certaines régions. Notamment celles de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour que la flamme ne s’éteigne pas, et les pouvoirs publics ont pris certaines mesures nécessaires pour assurer un bon déroulement des examens sur l’ensemble du pays », a souligné l’abbé Benoit Marie Ndongo Andengue.
Autre point à l’ordre du jour, la qualité de la formation au regard des mutations de la société. « Il y a un vaste programme qui exprime cette préoccupation des évêques sur la vie de l’éducation catholique au Cameroun et cela tient des mutations qui affectent notre société. Notre église a non seulement le devoir d’affiner ses propres stratégies à partir de l’évangile mais aussi de répondre aux attentes de la formation en général. Ceci afin que la formation soit intégrale et donne la possibilité à chaque être de vivre sa dignité d’enfant de Dieu et celle d’acteur de la société », a souligné Mgr Benoît Kala, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun.
Otric N.