Pour la 21e fois consécutive, Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale du Cameroun et digne fils de l’arrondissement de Tokombéré, vient de voler au secours de ses frères et sœurs. Généralement, ceux-ci sont en proie à la disette au mois de juillet et en août qui sont reconnus comme les mois de soudure.
Cette fois-ci, rapporte Cameroon Tribune, il leur a donné 1 000 sacs de céréales d’une valeur d’environ 20 millions de FCFA. Il s’agit de sacs de mil rouge, mais aussi de haricot et de soja. C’est Naba Hans, le président de la section Rdpc du Mayo-Sava Sud à Tokombéré qui a assuré la distribution de ces produits alimentaires destinés aux populations les plus vulnérables. C’était le lundi 15 juillet dernier à l’esplanade de la résidence du PAN à Tokombéré. A motos, à vélos, parfois même à dos d’ânes, elles sont venues de tous les six cantons de l’arrondissement se procurer ce don du président de l’Assemblée nationale.
Jonas Ayang, l’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Tokombéré qui représentait l’autorité administrative à cette cérémonie a salué cette initiative de cette élite qui, chaque année vole au secours des populations vulnérables en temps de disette. Il a émis le vœu que d’autres élites emboîtent le pas au président de l’Assemblée nationale, digne fils de l’arrondissement de Tokombéré dans le département du Mayo-Sava.
Les bénéficiaires ont saisi cette opportunité pour remercier le PAN, et à travers lui, le président de la République Paul Biya, pour les actions multiformes qui sont sans cesse entreprises en vue du bien-être des populations du département du Mayo-Sava en général et celles de Tokombéré en particulier.
Située dans la région de l’Extrême-Nord, la Commune de Tokombere s’étale sur une superficie de 552 km2. Avec une forte densité dans l’espace urbain, la population est estimée à 91 256 habitants d’après le recensement général de la population du Cameroun dont 51,58% de femmes soit 47 070 femmes et 48,42% d’hommes soit 44 186 hommes. Elle est répartie dans les 35 villages que compte la Commune. Avec une population assez jeune et dynamique la Commune de Tokombéré est doté d’un potentiel économique indéniable: le tourisme avec de superbes paysages montagneux et des plaines verdoyantes pendant la saison de pluie et sèche sur des tons ocres en saison sèche.
Les activités commerciales sont dominées par les petits commerces des produits agricoles et des produits manufacturés. Elles se font sur les différents marchés périodiques suivants: Dala-Zougo et Gadoua (respectivement les lundis et les dimanches sur le massif zoulgo), Tokombéré, Mada-Kolkoch et Mayo-Plata (respectivement les mardis, les mercredis et les samedis). Les équipements marchands sont presque inexistants. Seul le marché de Tokombéré dispose des hangars en matériaux définitifs et d’une aire d’abattage. Ces différents marchés sont fréquentés par les populations venues des autres Communes du département et des autres parties de la Régions de l’Extrême-Nord.
Otric N.
Yaoundé abrite depuis lundi dernier un atelier de réflexion sur les migrations en Afrique centrale. Une initiative de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), qui vise la mise en œuvre d’un observatoire régional des migrations en Afrique centrale. L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général par intérim du ministère des Relations extérieures, Laurent Tchandeu, en présence du secrétaire général adjoint du département de l’intégration physique, économique et monétaire de la Ceeac, Thérèse Chantal Mfoula Edjomo.
De l’avis des experts, dont les avis sont relayés par Cameroon Tribune, il existe un lien entre migration et développement en Afrique centrale. Mais pour l’établir aisément, il faut améliorer la gestion des flux migratoires et consolider l’intégration régionale. « Lorsqu’un pays reçoit plusieurs centaines de personnes, ça pose un problème de planification. Il a du mal à repartir ses ressources et à améliorer le niveau de vie des populations. Il faut donc un mécanisme de gestion de ces flux migratoires », a expliqué Laurent Tchandeu.
L’atelier de Yaoundé entend donc apporter des réponses efficaces à la prise en charge des migrants. Et ce mécanisme doit être partagé par tous les Etats membres de la Ceeac, dans le cadre d’un observatoire régional chargé spécifiquement de la gestion de cette question cruciale et préoccupante pour les pays africains.
La rencontre de Yaoundé a été précédée par six missions de consultation et de collecte des données, menées en début d’année, au sein des Etats membres de la Ceeac. Il était question de dresser un état des lieux de la gestion des flux migratoires, les grands enjeux et défis liés à la gestion de cette question dans chaque pays. En outre, l’on a recueilli des informations et données disponibles, les sources d’information et le cadre institutionnel du système d’information et d’analyse relatifs aux flux migratoires.
Au Cameroun, les flux migratoires actuels se traduisent, d'une part, par un mouvement général des campagnes vers les villes et, d'autre part, par une tendance à l'émigration vers l'Europe, en particulier vers la France.
Grâce à son potentiel socio-économique et à sa relative stabilité politique, le pays s'est avéré une zone de destination des flux migratoires. Néanmoins, il perd actuellement de son attractivité. Selon les statistiques de la Division de la population des Nations Unies, la migration paraît relativement équilibrée au Cameroun. Par ailleurs, de par sa position géographique (pays limitrophe avec presque tous les pays de la sous-région) et sa stabilité politique, le Cameroun s'avère une destination privilégiée pour de nombreuses personnes fuyant les guerres dans leur pays d'origine ou de résidence.
Otric N.
Le ministre des Transports (MinT), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, a reçu hier en audience, l’ambassadeur du Brésil au Cameroun. Pan Martin Vivian a indiqué de prime abord à la presse qu’elle avait échangé avec le MinT sur la prochaine réunion de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) qui se tiendra au Canada d’ici peu. La diplomate est ainsi venue solliciter le soutien du Cameroun à la candidature de son pays au Conseil de l’OACI. Etant membre de l’organisation depuis 1944 et ayant un vaste marché dans le domaine de l’aviation, il est de bon ton a-t-elle précisé, que le Brésil continue de réaffirmer sa participation à la sécurité aérienne.
A cet effet, rapporte Cameroon Tribune, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a rassuré la diplomate quant au soutien du Cameroun à cette sollicitation tout en soulignant qu’elle est toutefois sous réserve de l’avis du ministre des Relations extérieures. Les deux personnalités ont également évoqué le partenariat qui lie les deux pays dans le domaine des Transports, un domaine où le Brésil souhaite apporter son expertise et expérience. Notamment sur les plans aérien, terrestre et maritime.
Il ressort de cette collaboration que des accords de services et de moyens de transports et autres ont été amorcés, mais n’ont pas finalement abouti. Il est donc question selon l’ambassadeur de revoir ces projets afin que ce partenariat soit renforcé et développé, précisément avec Embraer qui construit des aéronefs pour les transports civils au Brésil.
A ce sujet, rapporte le journal, le MinT a insisté pour que l’établissement d’accords prévus à cet effet il y a quelque temps aille à son terme. Pour lui, les avions du constructeur sont de grandes capacités, de taille raisonnable et adaptés à notre environnement. Et donc, ils pourraient servir pour les vols domestiques et régionaux. « Ce sont des avions de très bonnes factures, très économiques et flexibles », a-t-il conclu.
Rappelons que l’Organisation de l'aviation civile internationale (OACI ; en anglais International Civil Aviation Organization ou ICAO) est une organisation internationale qui dépend des Nations unies. Son rôle est de participer à l’élaboration des politiques et des normes qui permettent la standardisation du transport aéronautique international (les vols à l’intérieur d'un même pays ne sont pas concernés par l’OACI).
Otric N.
La super star du RNB fait sortir son prochain album ce vendredi. Elle annonce de nombreuses stars africaines avec qui elle a collaboré dans cette nouvelle production. Notamment, Salatiel le camerounais, Pharrell Williams, Yemi Alade du Nigeria et bien d’autres encore.
C’est un album de 14 titres. C’est un album conçu dans la foulée du projet de création de la bande son du remake du film THE LION KING (le Roi LION). L’album est intitulé The Lion King : The Gift. La saga va paraître ce vendredi. L'album contient quatre nouvelles chansons solo ainsi que des collaborations avec Kendrick Lamar, Pharrell Williams, Childish Gambino, la fille de Beyoncé Blue Ivy, et bien d’autres encore. Il est séparé de la bande originale de The Lion King, bien que la chanson de Beyoncé « Spirit » apparaisse sur les deux. La chanteuse interprète le personnage de Nala dans la nouvelle version 3D animée du classique de 1994 de Disney.
La semaine dernière, alors qu’elle annonçait la parution de cet album, Beyoncé a déclaré : « Chaque chanson a été écrite pour refléter la narration du film, ce qui donne à l'auditeur l'occasion d'imaginer ses propres images tout en écoutant une nouvelle interprétation contemporaine. » Elle a ajouté : « Il était important que la musique soit interprétée non seulement par les artistes les plus intéressants et les plus talentueux, mais également par les meilleurs producteurs africains. L’authenticité et le cœur étaient importants pour moi.
De nombreux artistes africains apparaissent sur l'album. Les pop stars nigérianes Tiwa Savage et Mr Eazi interprètent la chanson Keys to the Kingdom, ce dernier apparaissant également aux côtés de ses compatriotes nigérians Tekno et Yemi Alade dans Don't Jealous Me. Le Nigérian Burna Boy a une piste solo, Ja Ara E, tandis que l'artiste camerounais Salatiel apparaît aux côtés de Beyoncé et Pharrell on Water. Parmi les autres artistes africains figurent les Nigérians Wizkid, Shatta Wale du Ghana, Busiswa et Moonchild Sanelly en Afrique du Sud.
Les rappeuses et chanteuses nord-américaines Tierra Whack, 070 Shake et Jessie Reyez apparaissent également, de même que le rappeur new-yorkais Saint John.
Au Cameroun, l’annonce est diversement reçue. Plusieurs font du « Thomas ». Comme quoi, ils attendent écouter cet opus pour y croire. Pour d’aucuns c’est la confirmation du succès de ce jeune camerounais de TIKO qui a gravi tous les échelons de la carrière qui a fait sa passion. Aujourd’hui, par cette production, Salatiel sera sur le toit du RNB mondial. Bravo la star.
Stéphane NZESSEU
Le lundi 15 juillet 2019, les portes du Palais de l’Unité ont été ouvertes à S.E Ayşe Saraç le nouveau Diplomate turque envoyé au Cameroun. Il convient de souligner que, c’est une pratique coutumière qui voudrait que Paul Biya le Président de la République reçoive au Palais un nouvel Ambassadeur. L’audience de lundi dernier a donc permis à S.E Ayşe Saraç non seulement de présenter et de remettre au Chef de l’Etat ses lettres de créances mais aussi de lui montrer la lettre de rappel de son prédécesseur.
Pour ce qui est des échanges entre les deux personnalités, ils ont tout naturellement porté sur les relations existantes entre le Cameroun et la Turquie. Paul Biya et son hôte du jour ont passé en revue ces relations. Le Président de la République a souligné l’intention de son gouvernement de continuer à s’engager avec la Turquie dans le renforcement de leur rapprochement déjà accéléré, illustré par le stade de Japoma.
Il faut noter que la Turquie fait partie des pays partenaires du Cameroun. Ce partenariat se traduit pour ce qui est des accords commerciaux, par un volume d’échanges bilatéraux d’environ 200 millions de dollars en 2018. En 2015, il avait été annoncé que pour ce qui est du domaine des infrastructures, il y a 550 milliards de FCfa de financements turcs en vue pour des projets au Cameroun.
Omer Farouk Dogan l’Ambassadeur de Turquie qui était en fin de séjour au Cameroun, avait indiqué que ce financement proviendrait du secteur privé de son pays. « Je garantis que cette somme de 550 milliards de francs Cfa sera au Cameroun dans six semaines, afin d’être utilisée pour la réalisation des projets camerounais. C’est au gouvernement camerounais de choisir les projets prioritaires », avait déclaré le Diplomate turc dans une interview accordée au Quotidien gouvernemental, édition du 9 septembre 2015.
Liliane N.
Même s’il faut attendre la tenue de la réunion du Comité Exécutif National (Nec) du Social democratic front (Sdf), pour avoir la position officielle du parti du Chairman Ni John Fru Ndi, par rapport à la décision du Chef de l’Etat de proroger le mandat des conseillers municipaux, il reste que le Sénateur Jean Tsomelou, parlant en sa qualité de Secrétaire général (Sg) de cette formation politique a laissé entendre, que c’est une mesure qui ne les réjouit pas. Approché par la chaîne de télévision Equinoxe, le Sénateur du Sdf a déclaré le 16 juillet 2019, « dans une démocratie normale, malgré le contexte actuelle, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, nous devrions déjà allés aux élections ».
Pour essayer de comprendre cette déclaration du Sg du Sdf, il convient de rappeler que Paul Biya le Chef de l’Etat par un décret présidentiel, rendu public au soir du 15 juillet 2019, a annoncé la prorogation du mandat des conseillers municipaux jusqu’au 29 février 2020. Ces conseillers ont été élus le 30 septembre 2013. Et il faut savoir qu’ils avaient déjà bénéficié d’une prorogation de mandat d’un an qui allait donc jusqu’au 29 octobre 2019. Si on s’en tient à la loi, on peut affirmer que cette nouvelle prorogation est conforme aux dispositions légales.
Car la loi portant Code électoral stipule ceci en son article 170 « les conseillers municipaux sont renouvelés intégralement tous les cinq ans à la même date. Toutefois, en cas de nécessité, le Président de la République peut, par décret proroger ou abréger le mandat des conseillers municipaux pour une durée n’excédant pas dix-huit mois, après consultation du gouvernement et du bureau du Sénat ».
Pour de nombreux observateurs, ce nouveau renouvellement du bail des conseillers municipaux peut être dû au contexte socio-politique qui prévaut dans les régions anglophones. Le Sénateur Jean Tsomelou le mentionne aussi d’ailleurs dans la sortie faite sur les antennes d’Equinoxe Tv. « Le corps électoral ne peut pas être convoqué pour l’instant parce que nous nous demandons comment nos populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vont voter, comment elles vont constituer leurs dossiers pour aller à ces élections, comment elles vont mener la campagne dans une situation sécuritaire assez tendue où rien ne fonctionne », ajoute-t-il.
Pour le Sg du Sdf il faut mettre en priorité le règlement de la crise anglophone et la réforme du Code électoral. « Il faudrait un Code électoral consensuel », indique-t-il.
Liliane N.
L’Afrique du Sud vient de perdre une icône. En effet, le chanteur Johnny Clegg est décédé, mardi 16 juillet, d'un cancer à l'âge de 66 ans. « Johnny est décédé paisiblement aujourd’hui, entouré de sa famille à Johannesburg (…), après une bataille de quatre ans et demi contre le cancer », a déclaré son manager, Rodd Quinn, sur la SABC.
« Il a joué un rôle majeur en Afrique du Sud en faisant découvrir aux gens différentes cultures et en les rapprochant. Il nous a montré ce que cela signifiait d'embrasser d'autres cultures sans perdre son identité », a-t-il ajouté dans un communiqué.
Que garder de Jonny Clegg?
Il faut juste retenir que, Johnny Clegg, surnommé le « Zoulou blanc » était un musicien sud-africain engagé qui incarnait avec ses chansons, mélange inédit de rythmes zoulou et de pop occidentale, la résistance à l’apartheid puis la réconciliation. Longtemps victime de la censure en Afrique du Sud, il a connu le succès à l’étranger avant d’accéder au statut de star dans son pays.
En 1982, la sortie de son album « Scatterlings of Africa » le propulse en tête des hit-parades en Grande-Bretagne et en France. Cinq ans plus tard, il s’affirme comme un artiste « politique » avec le titre « Asimbonanga », tube planétaire dédié à Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid alors emprisonné à Robben Island (Afrique du Sud).
En 1997, Nelson Mandela fait une apparition surprise lors d’un concert du chanteur sud-africain à Francfort. « J’ai commencé à chanter quand soudain le public s’est levé comme un seul homme », racontait en 2013 Johnny Clegg, à l’Obs.
« Et puis, j’ai aperçu du coin de l’œil quelqu’un derrière moi qui était en train de monter sur la scène, en dansant, au bras de la chanteuse qui m’accompagnait. C’était Mandela ! C’était lui que le public acclamait ! », Poursuit-il. « Ça a été un choc. Je ne savais même pas qu’il était là, à Francfort », ajoute le musicien. À la fin de la chanson « Asimbonanga », Nelson Mandela a pris la parole : « C’est la musique et la danse qui me mettent en paix avec le monde. » avait déclaré Nelson Mandela
En septembre 2018, Johnny Clegg acceptait de se livrer lors d'un entretien avec Paris Match. Il évoquait alors son difficile combat contre la maladie. « J'ai connu trois rémissions du cancer du pancréas. Mais, il y a deux semaines, on m'a détecté deux tumeurs au poumon lors d'un contrôle. Et contre cela, je ne peux rien faire. Alors je continue à vous parler, à être un père, un mari, un ami... », indiquait-il avec pudeur.
« Oui, je dis au revoir à mon public. Je veux me produire tant que c'est encore possible en France, Nouvelle-Zélande et en Australie. Pour y donner les plus beaux concerts de ma vie, avant de ne plus pouvoir. Pour l'instant, j'ai encore l'énergie. Mais le cancer m'a déjà freiné dans pas mal de mes projets. J'ai suivi une nouvelle chimiothérapie en février, une autre en juillet m'a affaibli. Ces tumeurs détectées au poumon ont été un vrai choc. En réalité je devrais être mort depuis deux ans. » Avait-il poursuivi.
Né en 1953 au Royaume-Uni d'un père britannique et d'une mère zimbabwéenne, chanteuse de jazz de cabaret, Johnny Clegg débarque à l'âge de 07 ans dans une Afrique du Sud où la minorité blanche règne en maître absolu sur la majorité noire. Initié aux cultures locales par son beau-père journaliste, Johnny Clegg assure que son refus de l'apartheid n'a rien de politique.
Les yeux ouverts dans un pays borgne, il se glisse dès 15 ans dans les foyers de travailleurs noirs, au mépris des interdits. Là, il découvre les danses et les mélodies zoulou et s'invite secrètement pour danser avec les troupes traditionnelles. Quand l'apartheid tombe définitivement en 1994, « c'est comme si nous étions tous nés une seconde fois », confiera-t-il.
Aujourd’hui qu’il n’est plus, nos pensées vont à l’endroit de ses proches et qu’il repose en paix !
Danielle Ngono Efondo
Mgr Jean Mbarga a profité de la célébration du culte de dimanche dernier pour prôner un certain nombre de valeurs cardinales parmi lesquelles, le vivre ensemble et la solidarité. Au cours de ce culte qui s’est déroulé à la chapelle de Nsimeyong, l'archevêque métropolitain de Yaoundé a mis un accent sur comment doivent être les relations interpersonnelles. Pour l’homme de Dieu c’est à partir de celles-ci, que les hommes peuvent avoir le bien-être et leur épanouissement.
Mgr Jean Mbarga a pris en exemple la parabole du bon Samaritain dans l'évangile de Saint Luc. Il a expliqué que cette parabole dévoile clairement les tensions sociales qui ruinent aujourd'hui le projet d'une vie communautaire épanouie. La cause étant que « les hommes ont cessé de regarder dans la même direction ; ils sont de plus en plus indifférents à ce qui arrive aux autres. Ils sont surtout mus par la préservation des intérêts et égoïsmes particuliers. D'où le rejet de l'étranger, de l'orphelin et de la veuve », a déclaré Mgr Jean Mbarga, qui a souligné que c’est un contexte comme celui qui est ci-haut décrit qui génère le mal-être.
Il faut souligner que cet appel au vivre ensemble et à la solidarité du prélat, va en droite ligne avec les sorties qu’il fait depuis la période de l’élection présidentielle. Lors de son homélie pascale du 21 avril dernier, l’archevêque métropolitain avait fustigé les agissements des personnes qui se servent du pays sans se mettre à son service. « Si tout le monde se met à tout prendre pour soi la chose publique, abusivement, il sera impossible de vivre ensemble… On ne peut être heureux tout seul », a-t-il ajouté.
Le prélat avait alors recommandé le sacrifice pour parvenir à la construction de l‘avenir du pays sur un fondement solide. Il avait appelé tous les camerounais à faire du maintien de la paix, une priorité. « Cette pâques de la paix que nous célébrons, nous ouvre une compassion pour nos frères dans les pays frères qui recherchent une paix durable. Il faut souvent regarder leurs souffrances pour comprendre l’intérêt à cultiver, à tout prix la paix. On sait quand on commence une guerre mais on ne sait pas quand elle finit », avait-il déclaré.
Liliane N.
Dans sa chronique quotidienne de l’édition de lundi, le journaliste a déclaré que la CONAC devrait se concentrer sur un amendement de la loi électorale et mettre en place un bulletin de vote unique afin de réduire l’âge pour ne pas tromper les jeunes avec le slogan ” sont des leaders de demain “.
Dans le sillage de la célébration de la deuxième journée africaine de la lutte contre la corruption instituée par le Comité exécutif de l'Union africaine en 2016, la Conac a récemment annoncé la réalisation d’une campagne itinérante de lutte contre la fraude électorale.
A en croire le président de la Conac, le révérend Dieudonné Massi Gams, cette campagne se tiendra du 22 juillet au 4 août 2019. Le but de l’exercice est de sensibiliser la population à la nécessité de sanctionner les candidats corrompus aux élections qui achètent la conscience de l’électorat et qui, une fois qu’on les a votés, travaillent plutôt pour leur intérêt personnel.
Le chroniqueur, Asong comme on l’appelle normalement critique la campagne. Il affirme qu’il était nécessaire de procéder à une refonte complète, car les règles concernant les sanctions de ces responsables ne sont toujours pas appliquées au Cameroun. “Le système électoral a besoin d’être réformé pour introduire un seul bulletin de vote. Il facilite la compilation des résultats. Il réduit les coûts, alors que le pays est dans une situation désespérée de liquidités et lutte pour reconstituer une réserve décroissante” a-t-il ajouté.
A titre indicatif, l’idée d’un bulletin de vote unique a été demandée par des parlementaires du parti du Sdf. Bien que le gouvernement reste résistant aux changements, le Sdf a appliqué l’approche du scrutin unique lors de ses dernières élections internes à Bamenda.
Innocent D H
La société de transport urbain de Yaoundé, Stecy SA, est en arrêt d’activités suite à un préavis de grève des délégués du personnel lancé en date du 8 juillet 2019. A annoncé, dans un communiqué diffusé le 15 juillet et relayé par nos confrères Investir au Cameroun, Célestin Hermann Tsambou, directeur général (DG) de la nouvelle société de transports urbains.
Les populations de la ville de la capitale politique du pays sont depuis le 15 juillet, privées des services de la Société de transports et équipements collectifs de Yaoundé (Stecy SA). Cette situation, forte désagréable pour les usagers réguliers du bus est la conséquence d’un arrêt volontaire des activités de Stecy SA motivé par un préavis de grève adressé à la direction par les délégués du personnel.
En effet, dans un communiqué diffusé lundi 15 juillet, le Directeur général de la nouvelle société de transports urbains, Célestin Hermann Tsambou, a informé le public que : « suite à un préavis de grève des délégués du personnel lancé en date du 08 juillet 2019, l’entreprise observe un arrêt de ses activités de transports urbains de masse. » Il a par ailleurs regretté les désagréments que cela fera subir aux usagers, le DG a alors rassuré « qu’une session extraordinaire du conseil d’administration se tiendra dans les plus brefs délais pour que la situation revienne à la normale ».
Selon Investir au Cameroun, Stecy comme son prédécesseur « Le Bus » (2005-2016), se plaint régulièrement des conditions de travail : salaires irréguliers, non-paiement de primes et autres indemnités, matériel roulant régulièrement en panne, etc. Pourtant, le partenaire portugais s’était engagé à mettre 150 bus en circulation et à investir 13 milliards de FCFA sur une période de 10 ans. L’État, quant à lui, doit verser une subvention annuelle de 1,6 milliard de FCFA. Selon les parties, ces engagements ne sont pas respectés.
Pour rappel, Stecy SA a été lancée le 13 février 2017 dans le cadre d’un partenariat public-privé entre le groupement portugais Eximtrans Sarl, Irmaos Mota et la Communauté urbaine de Yaoundé, la mairie de la capitale.
Danielle Ngono Efondo
Selon le dernier rapport de l’Onusida (l’agence onusienne dédiée à la lutte contre la maladie) publié mardi 16 juillet, la mortalité liée au VIH sida a chuté d’un tiers depuis 2010. Cependant, le recul des décès et le meilleur accès aux traitements s'expliquent par les progrès réalisés en Afrique. Mais ailleurs certains indicateurs inquiètent l'agence Onusienne.
Quelque 770 000 personnes dans le monde sont mortes de maladies liées au sida en 2018, selon le rapport annuel de l'Onusida publié hier mardi. Le document souligne que ce chiffre représente une baisse d'un tiers depuis 2010. Il est en baisse par rapport à 2017 (800 000) et est très inférieur à l'hécatombe enregistrée au pic de l'épidémie en 2004 (1,7 million), selon l'agence de l'ONU dédiée à la lutte contre le sida.
En outre, plus de trois séropositifs sur cinq - 23,3 millions sur 37,9 - suivent des traitements antirétroviraux, qui permettent de ne plus transmettre le virus du sida s'ils sont pris correctement. C'est la plus haute proportion jamais atteinte, et c'est environ dix fois plus qu'au milieu des années 2000. Le nombre de nouvelles infections, lui, est stable par rapport aux années précédentes (1,7 million). Relève l’agence.
Ces chiffres globaux cachent toutefois de fortes disparités régionales, souligne l'Onusida, selon laquelle la lutte contre la maladie ne progresse pas à un rythme suffisant. Globalement, la baisse remarquable du nombre de morts et le meilleur accès aux traitements s'expliquent par les progrès notables réalisés en Afrique du sud et de l'est, région historiquement la plus concernée par le sida. C'est là que vit plus de la moitié de la population mondiale touchée par le virus.
Mais ailleurs dans le monde, certains indicateurs sont inquiétants. Ainsi, en Europe de l'est et dans le centre de l'Asie, le nombre de nouvelles infections a grimpé de 29% depuis 2010. De même, le nombre de morts dus au sida a augmenté de 5% dans ces régions et de 9% au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ces huit dernières années.
L'Onusida s'inquiète en outre d'une baisse des financements. En 2018, 19 milliards de dollars étaient consacrés à des programmes de lutte contre la maladie dans les pays à faible et moyen revenu. C'est un milliard de moins qu'en 2017, et sept de moins que la somme jugée nécessaire pour 2020. Il reste encore un long chemin à parcourir avant de mettre fin à l'épidémie.
Danielle Ngono Efondo
Les suspicions qui existeraient sur le défaut d’assurances de la Société nationale de raffinage (Sonara) du Cameroun au moment de l’incendie survenu dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2019 semblent se préciser. Sont attendus dans les locaux de la gendarmerie nationale, légion du Sud-Ouest, Jean Paul Njonou et son homologue de la société d’assurances Activa-Cameroun.
Ils vont être entendus ce 17 juillet dès 11h30 par le commandant de la légion de gendarmerie du Sud-Ouest, le Colonel Henri Tchinda Mbouzikeu, et le chef de la division régionale de la sécurité publique du Sud-Ouest, le commissaire divisionnaire Joseph Yogo Nje qui sont tous deux auxiliaires du procureur de la République .
D’après une convocation de la légion de gendarmerie de Sud-Ouest, le directeur général d’Activa-Cameroun et tous les autres responsables d’Activa-Cameroun en charge du suivi du contrat entre Activa-Cameroun et la Société Nationale de Raffinage (Sonara), sont convoqués ce mercredi 17 juillet 2019 à la salle de la réunion du directeur général de la Sonara à Limbe dans la région du Sud-Ouest. Ces cadres doivent fournir des explications sur le non renouvellement de la police d’assurance de la Sonara à la date de l’incendie dans le cadre d'une « procédure d'enquête conjointe en flagrance ». La convocation datée du 12 juillet, conclut qu’en « cas de défaillance, il y sera contraint par tous les moyens de droit, conformément aux dispositions de l’article 195 du Code de procédure pénale.»
Cette convocation intervient quelques jours après la transmission au Premier ministre chef du gouvernement, du rapport de l’enquête sur l'incendie à la Sonara. Une enquête technique qui a été menée pendant un mois et qui a révélé que la police d’assurance n’a pas été renouvelée à temps. La commission d’enquête mise en place par le Premier ministre le 11 juin et chargée de faire la lumière sur les circonstances de l'incendie survenu à la Sonara, a eu à rendre son rapport le 10 juillet dernier. D’après certaines indiscrétions, le rapport de l’instance pilotée par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba a conforté les soupçons du défaut d’assurances de la seule société de raffinage du Cameroun (située à Limbe dans le Sud-ouest) au moment du sinistre. D’où l’instruction judiciaire commise à cet effet.
Le 20 juin dernier, cinq hauts cadres de cette structure ont été interpellés, toujours dans le cadre de cette enquête. Entre autres, le directeur exploitation ; le chef de projet phase 1 ; le responsable de finance et comptabilité ; de la Maintenance ; la Qualité, hygiène, sécurité, environnement et inspection. Ils avaient été gardés à vue dans une gendarmerie à Limbe, même si aucune charge n’avait encore été retenue contre ces prévenus.
En rappel, un grave incendie a ravagé le 31 mai 2019 quatre des 13 circuits de raffinage de la Sonara à Limbe, région du Sud-Ouest. Sur instructions du président de la Republique, Paul Biya, le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute, a mis sur pied une commission d’enquête technique, pilotée par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba afin de faire toute la lumière sur cet incident. Selon le gouvernement camerounais, ce drame revendiqué par un leader anglophone, a été causé par un incident technique.
Innocent D H