Cette épidémie dont les premiers foyers ont été détectés au mois de mai 2018 dans la région du Nord, a déjà fait près de 48 morts dans cette partie du Cameroun.
L’épidémie de choléra a refait surface dans la région du Nord Cameroun. Selon des sources médicales, 5 nouveaux cas de choléra ont été détectés dans cette région, qui pour l’instant reste la plus exposée des dix régions camerounaises, après quelques mois d’accalmie. En effet, les premiers foyers de cette infection diarrhéique aiguë provoquée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae, ont été découverts dans le District de Santé de Mayo Oulo, dans la Région du Nord au mois de mai 2018. Mais la maladie a été déclarée en juillet 2018. Près de 778 cas de maladie ont été déjà notifiés et confirmés, dans cette région pris en otage par l’épidémie depuis plus d’un an. L’épidémie de choléra a déjà tué près de 48 personnes dans la région du Nord. Entre le 28 juin et le 3 juillet, cette infection a fait 19 nouvelles victimes dans les Districts de Santé (DS) de Garoua I et Golombé.
D’après le rapport de situation de gestion de l’épidémie de choléra au Cameroun, publié le 7 janvier 2019, par le Ministère de la Santé publique (Minsanté), 4 des dix régions du Cameroun ont été touchées par la dernière épidémie. Le taux de létalité au niveau national est de 5,8% avec 6,3% au Nord d’après ce rapport. Selon les chiffres du ministère de la santé publique, environ 7% des personnes touchées sont décédées.
Le ministère de la Santé publique a initié une campagne de sensibilisation des populations à travers des messages audiovisuels diffusés sur les médias nationaux, mais aussi à travers l'affichage publique. L’Objectif est d’empêcher la propagation de la maladie dans le reste du pays. Cependant, les experts suggèrent de renforcer les aspects de coordination, de surveillance, de prise en charge des cas, de sensibilisation et de mobilisation sociale de la population, d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement pour stopper l’épidémie. En supplément des appuis déjà fournis, l’OMS avait déployé en 2018, dans la région du Nord 3 kits cholera, un épidémiologiste, un data manager et un Expert en communication pour appuyer la région du Nord à venir à bout de l’épidémie actuelle le plus rapidement possible.
Marie MGUE
L’ère de Clarence Seedorf à la tête de la sélection nationale du Cameroun, est désormais révolue. La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a annoncé ce mardi 16 juillet 2019 dans un communiqué, le limogeage du duo néerlandais, Clarence Seedorf et son adjoint, Patrick Stéphan Kluivert de leurs fonctions du sélectionneur national et de l’entraîneur adjoint, qui ont disparu depuis l’élimination précoce des Lions de la Can Egypte 2019. « Après, d’une part, consultation des membres du comité exécutif, et d’autres part, concertation avec le ministre des Sports et de l’Education physique, suite à la sortie prématurée de la sélection nationale masculine du football « A », (seniors fanion) du Cameroun, les « Lions Indomptables », la Fédération camerounaise de football a, conformément aux stipulations des clauses résolutoires de leurs contrats de travail respectifs, décidé de mettre fin aux fonctions de l’entraîneur - sélectionneur, Clarence Clyde Seedorf, et de l’entraîneur adjoint, Patrick Stephan Kluivert, à compter de ce jour », précise le communiqué.
Cette décision est tombée quelques heures après la sortie du ministre des Sports et de l’Education physique sur la télévision nationale lundi dernier. Narcisse Mouelle Kombi a émis des doutes quant au maintien de l’ancienne gloire néerlandaise à la tête des Lions Indomptables après leur élimination. Avec deux matchs nuls et une victoire à la phase de groupes, le Cameroun, tenant du titre, a été évincé de la compétition aux 8e de finale par la Nigeria (3-2). « Il n’échappe à personne, que le bilan du Cameroun à la CAN Egypte 2019 de football est mitigé, puisqu’en quatre matches, les lions indomptables n'ont enregistré qu’une seule victoire. Nous ne pouvons que le déplorer… Dans ces conditions le ministère des Sports et la Fecafoot cosignataires du contrat de l’entraineur sélectionneur, sont en droit de faire jouer la clause résolutoire ou de terminaison. Autrement dit, la question du maintien de monsieur Seedorf à la tête de notre sélection fanion est clairement posée », avait alors relevé Narcisse Mouelle Kombi.
Lire aussi : Cameroun : Historique des sélectionneurs des Lions indomptables
Les deux hommes quittent le Cameroun après près d'un an de service, avec un bilan de 5 nuls, 3 défaites et 4 victoires en 12 matches. Leurs contrats devaient s’étendre sur quatre ans. De 2010 à 2019 la sélection nationale a été encadrée entre autres, par Paul Legouen, Javier Clémente, Denis Lavagne, Jean Paul Akono, Volker Finke, Hugo Broos et Clarence Seedorf
Marie MGUE
Le parti politique Univers fondé par le Pr Prosper Nkou Mvondo est aussi en pleine préparation des prochaines élections municipales et législatives. C’est ce qu’affirme son président national. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Pr Prosper Nkou Mvondo parle des stratégies mises sur pied par le parti par rapport à cette échéance électorale. Tenant compte du fait qu’il ne dispose pas de ressources humaines importantes pour couvrir l’ensemble du territoire national, Univers qui est à la quête des candidats à inscrire sur ses listes, a décidé de procéder par ciblage de certaines circonscriptions, où il pense avoir des chances de gagner.
« Pendant ce temps, nous nous assurons que nos militants sont inscrits sur les listes électorales. Nous demandons à ces derniers, d'inviter leurs parents, amis, voisins, collègues, camarades et autres connaissances, à aller s'inscrire sur les listes électorales. Pour les militants déjà pressentis pour être candidats, nous faisons des investigations sur leur crédibilité, sur leur popularité, et surtout sur leur moralité. Assez régulièrement, nous avons des séances de lecture et d'explications du Code électoral avec nos militants et sympathisants. Nous nous préparons à être candidat, à mener la campagne, à voter, à protéger nos votes contre les fraudes, à jouir de la victoire espérée, mais aussi à accepter l'échec qui est inscrit dans l'ordre du possible », explique le Pr Nkou Mvondo qui souligne qu’à défaut de gagner, leur objectif est faire un bon résultat.
Le Pr Prosper Nkou Mvondo indique que son parti politique qui a été légalisé depuis 2011, a l’obligation de poursuivre son travail sur le terrain. Aussi ayant fait un score honorable lors de l’élection présidentielle de 2018, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son défi, précise son président national est de rester toujours visible sur l'échiquier politique national.
Liliane N.
Axée sur quatre modules, la formation des secouristes organisée par le comité départemental de la croix-rouge pour la Bénoué réunit depuis le 11 juillet 2019 plus de 60 volontaires. Ceux-ci sont résolument engagés chacun selon ses motivations à œuvrer pour l'action humanitaire. Pour madame Ndjidda, participante à la formation, " il est question de recevoir des notions utiles qui me permettront désormais de poser les gestes de premier secours dans mon entourage. Ce qui justifie ma présence ici ".
Un mois durant, les participants à cette session de formation seront édifiés sur le mouvement de la croix-rouge, des gestes de premiers secours et la gestion des catastrophes. Une kyrielle d'activités qui vise ainsi à mettre à la disposition des apprenants des outils nécessaires pour l'atteinte d'un objectif connu, celui " d'un secouriste par ménage" dans la Bénoué. "La finalité est de prévenir à tout prix toute éventuelle crise dans les ménages", précise Malama Tchideme, moniteur secouriste et facilitateur.
Rendue à la première évaluation, les candidats à l'obtention du titre de secouriste sont sereins, ils intègrent progressivement les valeurs et les missions qui les incombent, notamment la gestion urgente des maladies comme le choléra et bien d'autres crises.
Une formation qui tombe donc à pic au moment où la région du Nord et certaines parties du pays font face à des crises humanitaires.
Innocent D H
C’est aux côtés du Mouvement 11 millions de citoyens créé par Cabral Libii que l’Union démocratique du Cameroun (Udc) se mobilise sur le terrain, depuis le 1er juillet 2019, dans la ville de Douala. Le parti politique créé et fondé par Adamou Ndam Njoya a décidé d’unir ses forces pour pouvoir avoir un grand nombre d’électeurs inscrits. L’objectif fixé est d’atteindre le chiffre de 11 millions d’inscrits sur le fichier électoral au 31 août 2019 et faire mieux que les plus de six millions annoncés par Elections Cameroon (Elecam).
Le projet sur la base duquel l’Udc et le Mouvement 11 millions de citoyens travaillent a été baptisé « Opération Ouragan ». Dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Jean-Louis Batoum, coordonnateur de cette opération à Douala II explique «nous avons jusqu’au 31 août pour atteindre cet objectif. Elecam ne peut pas tout faire seul. Attendre des électeurs dans leurs antennes ou dans les grands carrefours n’est pas suffisant pour accroître le nombre d’inscrits sur les listes électorales».
Il convient de noter que le Mouvement mis sur pied par Cabral, est disposé à travailler avec tout autre parti politique dont la visée est de changer la donne à la tête des mairies lors des prochaines échéances locales. C’est donc tout naturellement que son premier allié est le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) actuellement présidé par Cabral Libii. Le Pcrn et le Mouvement Onze Millions de citoyens se sont unis depuis le mois de mai 2019.
Pour revenir donc à l’alliance avec l’Udc, il faut noter qu’à Douala c’est Mme Nsangou qui dirige la caravane de mobilisation des militants non-inscrits du parti de Ndam Njoya. D’ailleurs, cette jonction est une idée de Sam Mbaka, vice-président de l’UDC, basé à Douala. «L’Udc a pris part aux réunions préparatoires de lancement de ces opérations. Nous restons ouverts à toutes les formations politiques ayant le même objectif de changement à la tête des mairies comme nous», a déclaré Jean-Louis Batoum.
Liliane N.
Plusieurs camions remplis de matelas, de couvertures, de riz, de sel, de savon, de fournitures scolaires et d'autres articles humanitaires ont été accueillis avec joie dans la tribune municipale de Dschang samedi dernier, le 13 juillet 2019, par plus de 3 500 personnes déplacées, femmes et enfants, des trois arrondissement du département du Lebialem qui se trouvent actuellement dans le département de la Menoua et dans ses environs dans la région Ouest.
Les applaudissements enthousiastes des populations sinistrées des arrondissements de Fontem, Alou et Wabane n'ont pas seulement été déclenchés par les nombreux articles de sauvetage offerts par le Chef de l'Etat par l'intermédiaire du Ministre de l'Administration territoriale, mais aussi par la présence nostalgique de leurs souverains et de Tasong Paul Njukang, Ministre délégué auprès du Ministère de l'économie, du développement régional et du plan et parlementaire, ainsi que le Sénateur pour Lebialem, Hon. Bernard Foju et Sa Majesté Fon Lekunze Nembo de Bamubu qui étaient respectivement flanqués d'une troupe d'élite provenant de différents angles de la division.
"Nous avons aspiré à ce jour", a déclaré le représentant des personnes déplacées, Pierre Marie Forgap, à leurs invités. "Il y a deux ans, nous avons eu peur hors de chez nous et nous avons dû vivre seulement en partie, dépendant entièrement de la grâce de Dieu. Aucun d'entre nous n'est sûr du pain quotidien ; notre santé se dégrade sans précédent ; nos enfants ne vont plus à l'école et nous ne savons pas quand nous rentrerons à la maison", se lamente le major de promotion.
Il a promis de veiller à ce que les articles donnés soient partagés de la manière la plus équitable possible. Le silence lugubre provoqué par l'allocution précédente a été aussitôt rompu par le ministre Tasong Paul, qui a annoncé que "le gouvernement prendra des mesures concrètes pour s'assurer que nous rentrons triomphalement chez nous et que les enfants vont à l'école dans tout le département du Lebialem en septembre".
Mille visages rayonnaient de sourires, bien que la misère ait apparemment volé la beauté de la plupart des joues. Le Ministre a reconnu les contributions d'une élite à ce voyage, a dit à la population de rester fidèle aux institutions de l'État, de soutenir la vision du chef de l'État d'un dialogue inclusif, d'éviter toute doctrine de la violence, de mépriser la peur et de mépriser quiconque prêche le boycott des écoles.
Rappelons que des milliers d'indigènes Lebialem ont été effrayés hors de chez eux le 26 mars 2018 par des hommes armés qui ont ensuite abattu leurs animaux pour se nourrir, brisé et pillé leurs maisons, incendié plusieurs maisons, écoles et bureaux et tué de nombreux jeunes.
Otric N.
La journée du 15 juillet 2019 a plutôt été mouvementée à Kumba dans la région du Sud-Ouest. Il se trouve que les séparatistes sont venus intercepter les conducteurs de motos taxis, qui ne veulent plus respecter leur opération de ville morte. Lesdits conducteurs de motos taxis appelés généralement dans le terroir benskineurs, devaient se rendre dans les services du Préfet du département de la Mémé. En fait, ils devaient recevoir des bons de carburant de 2000 Fcfa et 3000 Fcfa promis par l’autorité administrative. Il faut noter que les pouvoirs publics cherchent par tous les moyens possibles à encourager les populations à braver l’opération ville morte initiée par les séparatistes.
Sur le chemin menant donc à la préfecture de Mémé, les conducteurs de motos taxis ont été attaqués par les séparatistes, qui ont ouvert le feu sur eux. Des sources du quotidien Mutations rapportent que, « les tirs provenaient des séparatistes qui s’opposaient à l’action des conducteurs de mototaxis. Surtout que dans le communiqué signé du préfet, quelques jours plus tôt, l’autorité administrative précisait que ces bons de carburant devaient être distribués à tous les conducteurs de mototaxis désireux d’exercer leur activité le lundi, jour de ville morte, afin de perturber le déroulement du « Ghost town » instauré dans la région du Sud-Ouest depuis le début de la crise sociopolitique ».
A titre de rappel, samedi dernier, les benskineurs sont sortis en grande pompe pour dénoncer l’opération ville morte que leur imposent les séparatistes. Ils ont indiqué en avoir assez. Surtout après l’assassinat de l’un des leurs, le regretté Junior Itoe au lieu-dit « Saint Francis Street » par les sécessionnistes. Ils ont précisé lors de leur manifestation, qu’ils ne se plieraient plus jamais à cette opération qui paralyse la ville tous les lundis, mercredis et jeudi. C’est avec des klaxons et les vrombissements des motos de leurs engins, qu’ils ont rythmé leur manifestation dans les artères de la ville de Kumba.
Liliane N.
4250 ampoules de Tramadol injectable ont été saisies par les services de la douane camerounaise le samedi 13 juillet à Douala, plus précisément vers le lieu-dit « Deux-Eglises », dans le 1er arrondissement. Selon des informations relayées par Cameroon Tribune, la prise a eu lieu à 4h du matin. La cargaison, contenue dans deux cartons, venait du Nigeria voisin et était entrée au Cameroun par voie terrestre.
Le même jour, apprend-on, aux alentours de 10h, une autre saisie a été opérée au lieu-dit Ancien Collège des Travailleurs, non loin du marché Mboppi (toujours dans le 1er arrondissement). Bilan de ce coup de filet : cinq cartons contenant chacun 12 bouteilles de whisky Johnny Walker, « Black Label ». Produits provenait dans ce cas-ci de la Guinée équatoriale, et entrés au Cameroun d’abord par voie maritime, avant que la cargaison n’emprunte la voie terrestre.
Les deux saisies, il faut le rappeler, se déroulaient dans le cadre de l’opération dite Halcomi, entendu comme « Halte au commerce illicite », mise sur pied par les autorités camerounaises. D’après d’autres informations fournies par la douane, des prises ont également été effectuées, ce week-end toujours, à Kye-Ossi et à Kribi, dans la région du Sud. Du Tramadol et des centaines de produits cosmétiques de contrebande ont fini dans les filets de la douane.
La vente et la consommation du tramadol au Cameroun sont particulièrement actives et évolutives depuis quelques années. Les dégâts de ce médicament, devenu une drogue pour nombre de Camerounais, dont des travailleurs et des jeunes, se sont multipliés de manière inquiétante. Devant les cas de violences et autres abus perpétrés par des mordus du tramadol dans les rues et les établissements scolaires, le gouvernement camerounais a pris des mesures fermes pour y mettre fin. Depuis lors, la commercialisation du tramadol dans les rues est proscrite et hautement inspectée.
Selon un rapport mondial sur les drogues de l'office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) publié en 2016, les saisies annuelles de tramadol en Afrique subsaharienne sont passées de 300 kg à plus de 3 tonnes depuis 2013. L'Afrique est ainsi devenue une plaque tournante du trafic de cette drogue.
En 2018, le comité national de lutte contre la drogue au Cameroun a rendu publiques des statistiques sur la consommation des produits illicites. Selon ces données, 21% de la population camerounaise a déjà expérimenté une drogue dure, 10% sont des usagers réguliers, dont 60% de jeunes âgés de 20 à 25 ans.
Otric N.
L'établissement financier nigérian Guaranty Trust Bank plc (GTBank) a atteint un record avec sa 9ème nomination comme meilleure banque du Nigeria. Ces récompenses reflètent ainsi le fait que la banque est l’un des établissements financiers les mieux gérés du pays, avec un leadership solide et déterminé qui maintient l’activité dans un état permanent de réinvention et d’innovation.
Le facteur déterminant de l’émergence de GTBank en tant que Meilleure banque d’Afrique et Meilleure banque du Nigéria réside dans son engagement en faveur du numérique et dans la clarté de sa vision qui consiste à réinventer l’avenir des banques et du secteur bancaire. Le Prix attribué par Euromoney souligne également la volonté de GTBank d’orienter l’avenir du secteur bancaire ainsi que sa stratégie cohérente à long terme, dirigée par une équipe de direction qui fuit la complaisance et maintient l’activité dans un état permanent d’innovation.
Segun Agbaje, directeur général de GTBank a déclaré: «Nous sommes ravis et fiers de remporter les Prix Euromoney de la Meilleure banque d’Afrique et de la Meilleure banque du Nigeria. Ces distinctions reflètent les progrès que nous réalisons pour fournir la meilleure expérience bancaire qui inclut tout ce que veulent nos clients dans le monde d’aujourd’hui et de demain. Ces deux Prix témoignent également de notre rôle majeur s’agissant de montrer la voie en matière de normes de gouvernance d’entreprise de classe mondiale, d’excellence dans la qualité du service et de l’innovation dans le secteur bancaire africain.
GTBank a toujours joué un rôle de premier plan dans le secteur bancaire en Afrique. Considérée par les observateurs du secteur comme l'un des établissements financiers les mieux gérés dans tous les pays où elle a des filiales, GTBank sert de modèle au secteur des services financiers en raison de son ferme engagement en faveur de normes de gouvernance d'entreprise de classe mondiale, de l’excellence de ses services et de son innovation.
Fondée il y a 50 ans, Euromoney est la principale publication consacrée à la croissance de la finance internationale. Les Awards for Excellence décernés par Euromoney sont des Prix qui comptent pour les banques et les banquiers qui comptent. Cette année, Euromoney a reçu près de 1 500 candidatures de banques dans le cadre de son programme de Prix qui comprend 20 récompenses mondiales, plus de 50 récompenses régionales et des récompenses nationales de «Meilleure banque» dans une centaine de pays. Les Awards for Excellence du magazine rendent hommage aux meilleures banques à travers le monde en distinguant les établissements qui font preuve de leadership, d’innovation et de dynamisme sur les marchés où ils opèrent. Euromoney sélectionne ses lauréats en combinant des données quantitatives et qualitatives pour honorer les établissements qui ont offert à leurs clients la plus haute qualité en termes de service, d’innovation et d’expertise.
Il a bravé les obstacles de la forêt primaire du village Meyos-Yemvak, à un jet de pierre du centre-ville de Meyomessala. Christol Georges Manon, directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi), qu’accompagnait le souspréfet, Jean Claude Eloundou, a parcouru les 4,190 km de linéaire de la zone industrielle en création à Meyomessala.
Dans les chiffres il y’a quatre-vingt-trois bornes étalées sur un périmètre de quatre kilomètres cent quatre-vingt-dix mètres avec une longueur de mille deux cent cinquante mètres et une profondeur de huit cent mètres soit une superficie totale de cent hectares.
Un parcours du combattant qui a permis au directeur général, de se rendre compte de l’état d’avancement de la matérialisation de cette zone industrielle de plus de 100 hectares, rapporte Cameroon Tribune. « Je rentre satisfait de ce que j’ai vu le travail abattu sur le site est un travail de professionnel », déclare-t-il au terme de sa visite.
Il faut relever que les travaux de matérialisation qui s’effectuent sur le terrain sont un préalable au processus de sécurisation du site. Après des études de faisabilité du projet de création d’une zone industrielle à Meyomessala, études réalisées par un cabinet d’experts, il est maintenant question de matérialiser le site, afin de sortir un rapport de synthèse, étape préalable à l’adoption finale qui ouvre directement les portes à la mise en œuvre de la création d’une zone d’activité à Meyomessala.
Le site retenu se trouve à Meyos-Yemvak, un village situé à deux kilomètres sur l’axe de Sangmélima, par Koum-Yetotan. Pas moins de 100 hectares vont être retenus. Pour le chef de village de Moyos-Yemvack, « nous souhaitons très rapidement l’étape des indemnisations. Nous voulons que cette société la MAGZI vienne transformer les conditions de vie des populations ».
Des inquiétudes qui trouveront bientôt une réponse appropriée. Assurances faite par le patron de la MAGZI. Selon Christol Georges Manon, « nous allons signer les documents et après cela nous allons les transmettre aux autorités pour la suite de la procédure qui consiste en la signature du décret d’expropriation et d’indemnisation qui va vraiment enclencher le processus d’aménagement qui va commencer ».
Il s’agit d’un projet qui aboutira à terme, selon Christol Georges Manon, à la construction d’une zone industrielle, d’une part, et permettra l’aménagement d’une zone d’activités industrielles, d’autre part. Il sera question de faire de la ville de Meyomessala, une ville rayonnante et durable, grâce à ses potentialités économiques, sa position géographique et des équipements présents. Un accent sera mis dans l’amélioration du cadre de vie de l’habitat, l’amélioration des conditions économiques et de l’intégration sociale urbaine. Le projet, selon les experts, s’étendra dans sa réalisation complète jusqu’en 2030.
Otric N.
2013-2020. C’est la période de mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation et de la formation élaboré en août 2013 par le gouvernement camerounais. A la veille de l'échéance, les départements ministériels en charge du secteur éducatif ainsi que les partenaires techniques et financiers, avec l'Unesco en chef de file, l’ont évalué jeudi et vendredi derniers à Yaoundé. C’était sous la présidence du Pr. Laurent Serges Etoundi Ngoa, ministre de l’Education de base, avec à ses côtés Salah Khalled, directeur du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale.
Au terme de l’année qui s’achève, la consolidation des résultats présente une avancée considérable malgré quelques difficultés dues au contexte sécuritaire. Ce qui a fait reculer les indicateurs par rapport aux attentes des acteurs. Pour Salah Khalled, le Cameroun a glané des bons résultats malgré les obstacles auxquels il a fait et continue de faire face. Un accent particulier a été mis sur la montée de l’extrémisme violent dans les régions anglophones.
Un fait qui provoque une perturbation considérable des années scolaires dans cette partie du pays. La crise humanitaire, qu’entraîne l'afflux des réfugiés venus des pays frontaliers ainsi que les déplacés internes dans le pays a également été relevé. Néanmoins, des avancées ont été enregistrées. Notamment la contractualisation des enseignants, la distribution gratuite des millions de manuels et kits scolaires aux écoles primaires publiques, la prise en charge des maîtres des parents dans les zones en crise, la création des centres d’excellence, entre autres.
Les objectifs n’ayant pas été atteints de façon optimale, les acteurs du système éducatif au Cameroun ont défini des mesures correctives, projetant des stratégies pour un nouveau plan. « Le but essentiel de cette sectorielle est d’évaluer les performances des secteurs éducatifs en termes de qualité sur les plans pédagogique, infrastructurel et normatif », a indiqué le Minedub. Les partenaires à l’éducation ont réitéré leur engagement à soutenir le gouvernement camerounais dans son ambition d’assurer une éducation accessible pour tous.
Otric N.
Le secrétaire général adjoint des services du premier ministre (SGA/PM) Pascal Nguihé Kanté, l’initiateur, et le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Mounouna Foutsou, ont supervisé samedi dernier à Bafoussam la cérémonie de clôture de cette initiative de formation des jeunes à l’auto emploi.
Plein d’assurance, Ornella Tchoumi, 24 ans, explique dans les colonnes de Cameroon Tribune le projet d’élevage des poissons qu’elle compte mettre sur pied avant la fin de cette année. Ce rêve qu’elle nourrit depuis qu’elle a visité l’étang de son oncle d’où sortent des poissons, va devenir une réalité suite à la formation qu’elle vient d’acquérir en aquaculture et en entreprenariat.
« J’ai profité des enseignements pour concevoir mon business-plan. Et comme j’ai déjà quelques appuis garantis, il ne me reste plus qu’à finaliser la mise en œuvre de mon projet », soutient la jeune fille qui a reçu son diplôme de fin de formation samedi dernier des mains du secrétaire général adjoint des services du Premier ministre (SGA/PM), Pascal Nguihé Kanté, organisateur de la 2è édition du Forum des jeunes du département de la Mifi (Fodem).
Ils sont au total 200 jeunes ayant pris part à cette formation à avoir reçu des parchemins dans la salle des conférences du gouvernorat de l’Ouest. C’était lors de la cérémonie de clôture de la 2è édition du Fodem, organisé par le Centre communautaire de la jeunesse de la Mifi (Ccjm). Une initiative du SGA/PM, Pr Pascal Nguihé Kanté, qui s’est déroulée cette année sous le thème : « Entreprenariat jeunes : à la découverte des grandes opportunités de l’aquaculture ».
Selon le Pr Pascal Nguihé Kanté, « le Cameroun dépense annuellement 100 milliards de FCFA pour importer le poisson, afin de satisfaire une demande élevée. En incitant les jeunes à s’insérer dans le secteur de l’aquaculture, des emplois sont créés et la balance commerciale nationale progressivement équilibrée ».
Les jeunes bénéficiaires de cette formation ont été invités par le Minjec, Mounouna Foutsou, et le SGA/PM, Pascal Nguihé Kanté, à saisir les multiples opportunités de financement mis en place par l’Etat (au travers du Minjec, Minpmeesa, Minader, Minepia) pour se lancer dans la pisciculture. Le SGA/PM y a enjoint un filon international, avec l’apport d’Omar Touré, le coordonnateur du Centre régional de leadership Afrique de l’Ouest à Dakar. Une œuvre de l’ancien président Barack Obama, qui soutient et appui l’entreprenariat jeune en Afrique.
Otric N.