« Le procureur du Burkina Faso près le tribunal de grande instance de Ouagadougou a été informé, ce jour 15 juillet 2019, par la directrice de la police judiciaire de la police nationale de ce que onze personnes gardées à vue à l'Unité antidrogue (UAD) pour des infractions relatives à la législation des stupéfiants sont décédées dans la nuit du 14 au 15 juillet 2019 », a écrit Maiza Sérémé dans un communiqué.
Selon une source sécuritaire qui s’est confié au micro de RFI, ces personnes retrouvées mortes, faisaient partie d’un groupe d’individus interpellés vendredi, samedi et dimanche derniers dans le cadre d’une enquête sur le trafic et la consommation de drogue. Plusieurs personnes parmi lesquelles des clients, des revendeurs, des fournisseurs et consommateurs étaient ainsi tombés dans les filets de l’unité anti-drogue.
Le procureur du Faso a par ailleurs informé qu’une enquête a été immédiatement ouverte aux fins de déterminer les circonstances de ces décès qui sont encore inconnues. Et que des médecins légistes ont entamé les examens et autopsies des corps.
Par ailleurs, plusieurs autres suspects, interpellés dans le cadre de la même affaire, ont été admis dans des centres de santé pour des examens complémentaires, afin de savoir si leur vie n’est pas en danger. « On doit vite savoir si ces individus n’ont pas avalé des capsules de drogue ou d’autres substances dangereuses », a ajouté la même source sécuritaire.
Le Burkina Faso est une des plaques tournantes du trafic de drogue vers l'Europe. La drogue arrive dans ce pays en provenance des ports d'Afrique de l'Ouest et prend ensuite la direction du nord vers le désert malien et libyen, selon une source sécuritaire. En juin dernier, les autorités ont procédé à l'incinération de 35.300 tonnes de drogue, représentant le quart des saisies de l'année 2018, selon le secrétariat permanent du comité national de lutte contre la drogue.
Danielle Ngono Efondo
Le bataillon ivoirien devrait intervenir au Mali pour appuyer les forces de maintien de la paix dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. L'annonce a été faite dimanche par l’ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Gilles Huberson saisissant l’occasion de la fête de l’indépendance française.
« Dans les tous prochains mois, un bataillon ivoirien va être déployé au Mali sur une ligne (de défense) contre le terrorisme, et nous avons eu l’honneur de soutenir cet effort national ivoirien en contribuant cette année à la formation de plus de 1.500 militaires ivoiriens », a déclaré Gilles Huberson dans un discours.
Le diplomate français, s’exprimait à la résidence de l’ambassadeur devant des personnalités politiques et administratives parmi lesquels le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et son épouse, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et des membres du gouvernement.
Il a fait l'assurance selon laquelle les soldats ivoiriens s’entraînent ensemble avec les forces françaises basées en Côte d'Ivoire, avant d’ajouter qu' « ils sont prêts ». M. Huberson va en outre saluer le président ivoirien Ouattara pour cet « appui déterminant de la Côte d'Ivoire à la paix mondiale ».
La construction de l'académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville (Sud ivoirien) se terminera début 2020, la Côte d'Ivoire pourra offrir avec l’appui de la France l’École la plus aboutie de ce type en Afrique, a poursuivi l’ambassadeur Gilles Huberson.
« Un 14 juillet, c’est d’abord un jour de fierté nationale et notre première fierté, M. le président et madame la Première dame, c’est votre présence qui est un grand honneur pour la communauté française en Côte d'Ivoire », s’est réjoui le diplomate.
Les relations bilatérales entre la côte d'Ivoire et la France
Gilles Huberson s’est également félicité de « l’enracinement profond et fécond » des liens bilatéraux et la vision partagée du président Ouattara avec son homologue français Emmanuel Macron « sur la marche du monde et aussi sur la relation entre la France et le continent africain, et entre l’Europe et l’Afrique ».
« Cette vision partagée, la France et l’Afrique l’ont aussi sur les grands sujets internationaux », a -t-il souligné, faisant en indiquant qu'il est prévu un sommet Afrique-France sur la ville durable à Bordeaux en juin 2020 et une session culturelle Africa 2020.
22 000 ressortissants français sont dénombrés en Côte d'Ivoire, où plus de 200 filiales françaises auxquelles s’ajoutent 800 entreprises fondées par des entrepreneurs Français opèrent dans le pays. Elles représentent plus de 100 000 emplois et 50% des recettes fiscales.
Innocent D H
Dans un communiqué publié lundi 15 juillet, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé que les aliments mis en marché comme étant appropriés pour les bébés de moins de six mois contiennent trop de sucre. De tels aliments peuvent porter préjudice au développement et à la santé des enfants, alerte l’agence onusienne.
En pointant du doigt l’exposition précoce aux produits sucrés, l’OMS met en garde contre le risque de surpoids et de caries dentaires chez les jeunes enfants. Consommer ces produits, y compris des boissons comme les jus de fruits, peut créer une préférence nocive pour ceux-ci, pour le reste de sa vie, avertit l’institution.
« Les aliments pour nourrissons et enfants en bas âge doivent être conformes aux diverses recommandations établies en matière de nutrition et de composition. Néanmoins, il existe des craintes sur le fait que de nombreux produits contiennent encore trop de sucres », a déclaré le Dr João Breda, chef du Bureau européen de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles de l'OMS.
Cependant, l’OMS recommande, de longue date, que les enfants soient allaités exclusivement au sein pendant les six premiers mois de leur vie. « Une bonne nutrition pendant la petite enfance reste essentielle pour garantir la meilleure croissance et le développement optimal de l'enfant », a souligné le Dr Zsuzsanna Jakab, la directrice régionale de l’OMS pour l’Europe. « Cela permet notamment d’améliorer les résultats pour la santé plus tard dans la vie et de prévenir les risques de surpoids, d'obésité et de maladies non transmissibles liées à l'alimentation », a-t-elle ajouté.
L'agence onusienne a élaboré un projet de modèle nutritionnel pour les enfants âgés de 6 à 36 mois afin de déterminer les aliments inappropriés pour cette tranche d'âge. Ce projet a été soumis aux Etats membres et aux parties prenantes pour examen. Le bureau européen de l’OMS a également mis au point une méthodologie permettant d'identifier les aliments commerciaux pour bébés disponibles dans les magasins et de collecter des données sur le contenu nutritionnel mentionné sur les étiquettes, ainsi que d'autres informations présentes sur l'emballage.
Danielle Ngono Efondo
Vendredi 19 juillet, le Sénégal et l’Algérie vont se disputer la très prestigieuse Coupe d’Afrique des Nations. Et pour cette finale, le gouvernement algérien a décidé de mettre les moyens pour permettre au peuple des « Fennecs » d’aller supporter leurs joueurs. Selon plusieurs sources, 28, c’est le nombre d’avions mobilisés par les autorités algériennes pour permettre aux algériens d’aller supporter leur équipe.
Il s’agit en effet, de 13 avions d'Air Algérie, six de Tassili Airlines et neuf avions militaires. Ces avions décolleront des quatre coins du pays. Le ministère algérien de la Défense avait annoncé dimanche par communiqué qu'il allait mettre à disposition neuf avions de transport militaire au profit de 870 supporters algériens. La décision du pont aérien a ainsi été prise par le Premier Ministre, Noureddine Bédoui, lors d'un conseil du gouvernement tenu hier lundi.
Selon le journal Le Parisien, depuis le début de la CAN, 2275 supporters sont partis d'Algérie. Plus de 1200 d'entre eux sont restés au Caire pour assister jusqu'au bout aux matchs des verts.
Rappelons que, la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 se jouera entre l'Algérie et le Sénégal vendredi prochain. Après la qualification des Sénégalais en prolongation contre la Tunisie (1-0), les Fennecs ont décroché leur billet au bout du temps additionnel. Or, c'est sur un but contre son camp du malheureux Dylan Bronn (100e minute), peu aidé par la sortie ratée de Mouez Hassen, que les Sénégalais ont trouvé la faille. Suffisant pour un ouf de soulagement de la part des coéquipiers de Sadio Mané, régulièrement cités parmi les favoris à la victoire finale.
Les deux équipes, issues du groupe C et qui s'étaient donc déjà affrontées en phase de poules (1-0 en faveur de l'Algérie), ont dû faire le dos rond en demi-finales pour valider leur billet. L'Algérie tentera donc de décrocher son deuxième titre continental après son titre de 1990. Quant au Sénégal il y va pour son premier sacre. De qui des deux sortira vainqueur de cette CAN ?
Wait and see…
Danielle Ngono Efondo
Les potentiels candidats au poste du conseiller municipal au Cameroun doivent encore attendre jusqu’à nouvel avis pour participer aux prochaines élections municipales au Cameroun. Ce n’est finalement pas en fin février 2020 que le Cameroun organisera les élections municipales. En effet, le Président de la République, Paul Biya a signé ce lundi 15 juillet 2019 un décret portant prorogation du mandat des conseillers municipaux au Cameroun, jusqu’au 29 février 2020. Cette décision survient une semaine à peine après la clôture de la session parlementaire.
Ces conseillers municipaux ont été élus le 30 septembre 2013 pour une durée de cinq ans. Ce n’est pas la première fois que le mandat des conseillers municipaux est prorogé. Leur mandat avait été précédemment rallongé de 12 mois, en juillet 2018. Ce décret fait suite à la lettre du premier ministre chef du gouvernement en date du 17 juin 2019, la lettre du président du Sénat en date du 24 juin 2019 et après consultation du gouvernement et du Sénat.
En juillet 2018, le mandat des députés avait été prorogé de 12 mois, jusqu'au 29 octobre 2019, à cause de « chevauchement des élections » selon le Président de la République. Leur mandat pourrait être aussi prorogé dans un délai proche. Un décret que le Chef de l’État justifie par le besoin d’harmoniser les délais nécessaires à la tenue des élections municipales et législatives. Il est important de relever que le décret signé ce 15 Juillet 2019, est conforme à l’article 170, de la loi numéro 2012/017 du 21 Décembre 2012.
Cette prorogation intervient alors que la majorité des partis politiques de l’opposition, la société civile et les autres acteurs de la scène politique se sont opposés à l’organisation des élections municipales et législatives au Cameroun. Ceci en raison de la crise sociopolitique dite anglophone qui sévit dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest. Le principal parti d’opposition, le SDF a posé comme préalable, le retour à la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, son principal fief électoral. Le Mrc de son côté, a dénoncé un agenda caché du pouvoir visant son bannissement.
Marie MGUE
Le séminaire Impactalks est une initiative de l’organisation GO AHEAD AFRICA que dirige Roland Kwemain. Cette 6e édition sera articulée autour de l’importante question de la conduite efficace de réunion. Une réunion est un outil incontournable dans la réalisation d’un projet qui implique plus d’un acteur. Il faut savoir la conduire pour en tirer le meilleur profit.
La rencontre de ce jeudi tend à satisfaire cinq points importants. Il sera question au cours du séminaire de montrer aux participants comment préparer et animer une réunion de manière à atteindre les objectifs visés par la réunion en capitalisant le temps mis à disposition. Il est également important de savoir gérer les dynamiques de groupe dans l’animation d’une réunion. Roland Kwemain mettra à la disposition des participant un certain nombre d’outils, de techniques qu’il est nécessaire de maîtriser dans la direction d’une réunion. Pour animer efficacement une réunion, il faut absolument savoir pratiquer l’écoute active et savoir exercer l’empathie à l’égard de ses collaborateurs. De plus, le formateur procédera à une introduction à la procédure Parlementaire.
Mais pourquoi un séminaire sur la question de l’animation d’une réunion ? Le constat est clair, dans toutes les administrations, les réunions sont l’activité parmi les plus chronophages. Mais aussi, le lieu de tous les conflits entre collaborateurs. La plupart des réunions sont des rencontres au cours de laquelle des personnes parlent, des heures durant, des choses qu'elles devraient être en train de faire. Un participant n'a pas sa place à une réunion s'il ne répond pas à un de ces critères du CRI de la participation. La mauvaise gestion des réunions est très souvent la cause de l’échec de certains projets. Il faut savoir exactement quand et pourquoi faire une réunion. Et pour le savoir, il faut se poser les questions suivantes : En quoi cette réunion est-elle utile ? Qu’est ce que j’en attends ? Qu’est ce que le groupe en attend ?
Il n'y a pas de bonne animation sans une bonne préparation. Préparer c'est être sûr de bien gérer son temps. Abraham LINCOLN disait « Si j’ai 06 heures pour abattre un arbre, j’en prends cinq pour aiguiser ma hache. »
Stéphane NZESSEU
En cette journée du 15 juillet 2019 dans la ville de Buéa, les terroristes sécessionnistes ont encore frappé de la pire des manières en décapitant un homme et en déposant ses membres au marché Muea. Ensuite, ils ont déposé son tronc à l’entrée appelée Mount Carmel avec un béret de gendarme dans l’optique d’instaurer la panique et développer une psychose dans le seul but d’imposer les villes mortes (ghost town).
Le colégion confirme d’ailleurs qu’il n'y a aucune absence parmi ses éléments. Une enquête a été ouverte. Néanmoins, les villes mortes sont observées dans la majorité des localités et agglomérations de la région malgré les efforts déployés par le préfet du département. On observe une timide circulation de quelques motos taximen.
Rien à signaler pour le moment sur tout autre plan.
L’ambassadeur de France au Cameroun Gilles Thibault l’a réaffirmé lors de la célébration de la fête nationale de son pays ce 14 juillet 2019.
Le 230ème anniversaire de la prise de la bastille, s’est célébré en grande pompe samedi dernier à Yaoundé. Occasion trouvée pour l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault, d’évoquer la question des crises dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, mais aussi de faire passer au scanner les relations Franco-Camerounaises. Arrivé en fin de séjour, le diplomate célébrait ainsi son dernier 14 juillet au Cameroun.
Les questions de crises
Abordant la question des crises, l’ambassadeur de France au Cameroun, à réaffirmé la solidarité du peuple français envers les victimes de tous bords, souhaitant l’urgence d’une résolution pacifique. "Je veux exprimer une nouvelle fois la solidarité du peuple français envers les victimes de tous bords et son admiration pour celles et ceux qui les endurent au quotidien. Je veux souligner l’urgence d’une résolution pacifique des tensions dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ", dit le diplomate.
" Il reste que l’amour de la paix qui unit les Camerounais ainsi que leur générosité, leur Ingéniosité et leur hospitalité, sont autant des raisons d’espérer. La France reste confiante dans les capacités du pays à relever les défis connus de tous. Elle compte sur la détermination de la jeunesse à aller de l’avant, sur la volonté des élites et des serviteurs de l’Etat d’œuvrer pour les plus fragiles et surtout sur le désir de tous, au-delà des apparences, de continuer à vivre ensemble ", exprime de nouveau Gilles Thibault.
Gilles Thibault se réjouit également de la volonté des diplomates camerounaise d’agir ensemble pour renforcer la sécurité et restaurer la paix civile, ainsi que pour promouvoir la prospérité en pariant sur la jeunesse et les femmes. La France entend prioriser, les secteurs sociaux et les régions du septentrion, la zone anglophone et l’Est.
Les réalisations
Quant aux réalisations, un hommage a été rendu à celles et ceux qui les ont conçues et mises en œuvre, ainsi qu’à leurs bénéficiaires. Dans le domaine sécuritaire, la lutte contre le terrorisme dans le septentrion, et dans le Golfe de Guinée contre la piraterie. Sur le plan économique, la France, avec Edf et l’Afd via le partenariat international public-privé, est le fer de lance de construction de la centrale au fil de l’eau de 420 Mw de Nachtigal.
Sur le plan financier, la France est le seul pays à participer à titre bilatéral au programme du Fmi, de soutien à la zone Cemac. Ceci à travers une aide de 200 milliards de FCFA, dont 66 en 2019. Au culturel, la France contribue à la modernisation du musée national et soutien ceux de la route des chefferies pour en faire des hauts lieux de promotion du patrimoine du Cameroun et de sa diversité. Gilles Thibault, pour la circonstance, faisait l’une de ses dernières prise de parole publique au Cameroun.
Innocent D H
Cette plateforme est appelée «Peace crusaders».
La résolution de la crise sociopolitique qui paralyse depuis trois années déjà, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest préoccupe non plus seulement les autorités du Cameroun. C’est ce que démontre la naissance de la nouvelle plateforme «Peace crusaders», qui veut à sa façon apporter sa contribution au retour de la stabilité dans les deux régions anglophones. Ladite plateforme est composée des leaders de la société civile à savoir des femmes, des jeunes et des religieux. Une réunion a été tenue vendredi dernier. Il a été question de mettre en œuvre des actions qui se feront avec l'appui du Système des Nations unies.
Lors de ladite réunion, à laquelle ont aussi pris part des journalistes et des blogueurs faisant partie de «Peace crusaders», il a été dit que le souhait est d’apporter leur contribution à la résolution pacifique des conflits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais aussi la région de l'Extrême-Nord. Pendant deux jours, une trentaine d'entre eux se sont donc retrouvés à Yaoundé, au cours d'un atelier organisé par le Système des Nations unies. L’objectif est de contribuer à créer une ambiance générale d'empathie avec les victimes, d'apaisement du climat social, d'atténuation, voire d'arrêt de la violence et des messages de haine dans les médias.
La rencontre ouverte jeudi dernier a permis à chaque participant de donner sa perception des diverses situations de conflit. Mieux, d'être édifié sur les conséquences actuelles des conflits. D'une région à l'autre, elles diffèrent. De manière générale, elles se résument à des déplacements internes ; au coût de vie plus élevé dans certains centres urbains ; à la dépression et au traumatisme des victimes; à des violences physiques et sexuelles ; à l'insécurité alimentaire ; à la radicalisation de la jeunesse; à la destruction des infrastructures de base, entre autres.
Liliane N.
Une délégation de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme vient d’effectuer un séjour au Canada. Le but de ce séjour a été d’apprendre de l’expérience de ce pays en matière de promotion du bilinguisme et du multiculturalisme.
C’est par un communiqué parvenu à notre rédaction, que Peter Mafany Musonge le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm), fait savoir à l’opinion nationale, le récent séjour des membres de l’institution qu’il dirige en terre canadienne. Dans le communiqué, il est dit que cette délégation qu’il a lui-même conduite, a eu une mission enrichissante de «Benchmarking» au Canada.
«Le but de la mission était de s'imprégner de l'expérience canadienne en matière de promotion du bilinguisme, du multiculturalisme, de protection et de promotion des minorités linguistiques et du vivre-ensemble. L'expérience acquise au Canada permettra de mieux outiller la Cnpbm dans l'élaboration des cadres juridiques de promotion du bilinguisme, du multiculturalisme et du vivre-ensemble adaptés au contexte camerounais», peut-on lire dans le communiqué.
Le séjour qui s’est étendu du 23 juin au 2 juillet 2019, a été meublé par la visite des institutions qui ont des spécificités en matière de promotion du bilinguisme, des langues officielles et de la Francophonie, le Ministère de la Justice et la Cour suprême. La délégation de Peter Mafany Musonge s’est également rendue au Commissariat aux langues officielles, à la Faculté de Common Law de l'Université d'Ottawa, à la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures, aux services de traduction et d'interprétation.
«À chaque étape, la délégation de la Cnpbm a reçu un accueil chaleureux de la part des membres du gouvernement et des hauts fonctionnaires en charge des politiques publiques de la promotion du bilinguisme, du multiculturalisme, et du vivre-ensemble au Canada. Pendant leur séjour dans ces institutions, les autorités canadiennes et les membres de la délégation de la Cnpbm ont tenu des réunions et des séances de travail», écrit Peter Mafany Musonge.
Pour la Cnpbm, le séjour a permis de jeter les bases d'une coopération. De cette coopération, il est attendu de possibles demandes d'expertise en matière de bilinguisme, de multiculturalisme et de vivre-ensemble des institutions canadiennes spécialisées dans chacun des domaines mentionnés ci-dessus.
Il convient de rappeler, que le Canada fait partie des pays qui proposent leur aide au Cameroun, pour non seulement la résolution de la crise anglophone, mais aussi la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Lors de l’audience du 10 décembre 2018 accordée à une délégation canadienne, composée de Jennifer Goosen Directrice générale pour Afrique de l’Ouest et du Centre au Ministère canadien des affaires étrangères et de Nathalie O’Neil le Haut-commissaire, il avait été dit que l’expérience du Canada en matière de pratique de bilinguisme et de multiculturalisme, peut être d’un grand apport pour le Cameroun, qui fonctionne aussi avec deux langues officielles à savoir le français et l’anglais.
Liliane N
Ils ont exprimé leur ras-le-bol vendredi dernier par une manifestation faite dans les artères de la capitale départementale de la Meme, région du Sud-Ouest.
Près de 7 000 moto-taximen de Kumba ont juré qu'il n'y aurait plus de ville fantôme à Kumba le lundi, comme le proclament et le font respecter les groupes séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les moto-taximen ont pris d'assaut les rues de la ville de Kumba, siège du département de la Meme, samedi matin (13 juillet 2019) pour protester contre le meurtre d'un des leurs par des combattants séparatistes présumés à Fiango (arrondissement de Kumba IIe). Ils ont dénoncé le fait que plus de 200 motos avaient été saisies par des membres des groupes séparatistes présumés dans la ville sans aucune réaction des moto-taximen.
Selon, Ngu Thomas, moto-taximan à Kumba, le vendredi 12 juillet vers 21h, des hommes armés ont arrêté un des leurs et lui ont demandé de leur remettre son engin. Le jeune homme de 19 ans a refusé. Alors qu'il se débattait avec eux, l'un des hommes armés a sorti une arme fabriquée localement et a tiré sur le garçon sur sa poitrine. Il est immédiatement tombé et est mort et les assaillants ont disparu avec la moto.
Après avoir appris la triste nouvelle le lendemain matin, le samedi 13 juillet, des milliers de moto-taximen sont descendus dans la rue pour protester et dire "assez, ça suffit, plus de ville fantôme à Kumba".
Avant d'aller dans les rues, les moto-taximen avaient auparavant transporté le corps du défunt à la morgue de l'hôpital du district de Kumba. Lorsque le sous-préfet de l’arrondissement de Kumba III, Verkline Epolewane, qui participait à ses activités sportives, a appris que des motocyclistes protestaient, elle est allée dans les rues du quartier général Mambanda de Kumba III et a invité les moto-taximen à son bureau pour une brève réunion.
Lors de la réunion qui s'est tenue devant son bureau, elle a supplié les jeunes gens de cesser de protester et de reprendre leurs activités normales. Epolewane Verkline, a également profité de l'occasion pour avertir les moto-taximen de s'assurer qu'ils acquièrent des documents authentiques qui les aideront à travailler.
La situation sécuritaire critique dans la ville de Kumba a obligé depuis quelques mois des habitants à fuir les troubles pour trouver refuge dans les autres régions. Il faudra souligner que la ville de Mbanga dans le littoral était fortement sollicitée au début de la crise mais, aujourd'hui, est complètement coupée de la ville d'Ediki et de Kumba (Sud-Ouest). Les trains ne circulent plus et sont tous à l'arrêt. On redoute qu’à l’allure des choses, la montée de l'insécurité inquiète dans le Sud-ouest.
Selon L’Anecdote paru en kiosque ce jour, les motos taximen de la ville de Kumba ont fait un « vacarme assourdissant » vendredi dernier. Le vacarme a été tel que les populations de la capitale départementale de la Meme, curieuses de savoir ce que qui se passait, se sont massées dans les rues, laissant leurs occupations de l’instant. Les motos taximen se sont servis de leur klaxon. Ils ont tellement utilisé leur engin, qu’à un moment de leur manifestation, les moteurs émettaient des sons dérangeant. Loin d’eux l’idée de faire passer un sale quart d’heure aux populations, ils voulaient tout simplement montrer qu’ils n’en pouvaient plus de l’opération ville morte que leur impose les séparatistes qui prônent la sécession du Cameroun. Avec arbre de la paix en main, les motos taximen de Kumba ont scandé en chœur «no ghost town, no ghost town ». En français, ce message signifie «pas de villes mortes, pas de villes mortes ».
A titre de rappel, il faut souligner que Patrick Ekema le Maire de Buea a toujours appelé les populations à braver cette opération. Il a parfois sanctionné les commerçants qui se sont pliés aux exigences des séparatistes en gardant leurs échoppes fermées.
Liliane N.