Présente à cette 8ème édition du Salon de l'action gouvernementale (SAGO), la Société nationale de raffinage du Cameroun fait l'objet d'une attraction particulière des visiteurs. Au-delà de la découverte, les visiteurs interrogent également sur l'état actuel de la société.
Le stand de la SONARA fait partie de ces stands que les visiteurs ne veulent pas manquer de visiter pendant le tour au salon. Bien positionné, le stand de la SONARA n’est pas loin de l’entrée principale du lieu des expositions. Décoré aux couleurs de la société qui traite et met à la disposition des camerounais les produits pétroliers, le stand est facile d’accès et peut accueillir de nombreux visiteurs au même moment.
Le parcours de découverte du visiteur sur le stand de la Sonara se déroule essentiellement devant ces bouteilles d’échantillons disposés sur un présentoir juste à l’entrée du Stand. Deux groupes de huit (08) et sept (07) bouteilles. Le premier groupe est constitué des échantillons de pétrole brut. Du pétrole qui vient d’être extrait des puits. Là, il est fait savoir que ce brut présenté n’est pas l’état exact dans lequel le pétrole sort des profondeurs de la terre. En effet, au cours de son extraction sur les plateformes, le produit contient de nombreux déchets dont entre autre de la boue, de l’eau et bien d’autres déchets. Ces déchets vont être nettoyés par des techniques particulières et le pétrole peut donc être acheminé vers la SONARA.
Une fois dans les cuves de la SONARA le pétrole va subir une série de transformation qui va aboutir à la production de plusieurs autres sous produits qui serviront à la consommation des usagers, des entreprises, des avions et des ménages.
Et l’une des questions que les visiteurs posent le plus au niveau du stand de la SONARA porte sur la situation actuelle de la société qui a connu une série d’incendie le 31 mai dernier. La réponse est la même : la SONARA est en cessation d’activité en matière de raffinerie. Sur les 13 unités de productions, 04 ont été détruits par les flammes. Et parmi les quatre, l’unité principale de production. De ce fait même les unités restantes ne peuvent servir. Ce qui explique que la SONARA ait recours à l’importation de 100% des produits pétroliers qui sont redistribués sur le marché camerounais. Manifestement, ce sera le cas pour presque une année encore, le temps que les réparations soient terminées et que la SONARA puisse reprendre de plus belle avec ses activité.
Néanmoins, nombreux sont les souvenirs que les visiteurs emportent du stand de la SONARA.
Stéphane NZESSEU