Une sommation faite ce jeudi, alors que les hommes des médias, travaillant à Iwacu et leur chauffeur avaient été arrêtés par la police dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, pendant qu’ils couvraient l’incursion meurtrière de rebelles burundais venus de la République démocratique du Congo (RDC) voisine.
Au moins 14 rebelles du groupe burundais Red-Tabara, basé dans l’est de la RDC, ont été tués lors de cette attaque, la première depuis 2017, selon la police burundaise. Le gouvernement et de nombreux diplomates estiment que ce groupe rebelle est dirigé par l’un des plus farouches opposants au régime Alexis Sinduhije, ce que l’intéressé a pourtant toujours nié.
Pour Arnaud Froger, responsable Afrique à RSF, « les quatre journalistes et leur chauffeur ont été arrêtés alors qu’ils étaient en train de recueillir des témoignages d’habitants qui fuyaient les combats. Ils sont depuis détenus au commissariat provincial de Bubanza … Ces journalistes n’ont rien fait d’autre que leur travail en allant vérifier sur place, les informations qui faisaient état d’affrontements armés… ».
Jeudi, le porte-parole adjoint de la police, Moïse Nkurunziza, n’a pas voulu révéler le motif de leur arrestation, en invoquant le secret de l’instruction.
Même revendication du côté de HRW
La police les soupçonne d’avoir été prévenus à l’avance de l’attaque, selon une source des services de sécurité. Human Rights Watch a également exigé la libération immédiate des journalistes, dans un communiqué publié mercredi.
Pour un journaliste burundais, qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat, « l’objectif était d’empêcher la présence des médias dans cette zone et c’est réussi, aucune information en dehors de celle distillée par les officiels au compte-gouttes n’a filtré… ».
Selon plusieurs témoignages recueillis dans la province de Bubanza, la situation reste tendue, avec une multiplication de patrouilles des forces de l’ordre et des arrestations d’opposants présumés. Un responsable administratif local a fait état de la mort d’un policier dans la région, tué par un groupe résiduel des rebelles.
Le Burundi a chuté en 2017 à la 160e place du classement de la liberté de la presse dans le monde établi par RSF, alors qu’il était considéré il y a à peine plus de deux ans comme l’un des rares Etats de la région des Grands lacs, à être doté d’une presse libre et indépendante.
C‘était avant le début de la crise politique déclenchée par l’annonce, en avril 2015, de la candidature du président Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat, qu’il a obtenu en juillet de la même année.
Cette crise a déjà fait de 500 à 2.000 morts imputées essentiellement aux forces de l’ordre selon les sources (ONU et ONG).
N.R.M
C’est la principale recommandation de madame Lady Bawa aux acteurs du processus électoral dans le département de la Bénoué. Le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord présidait jeudi à Garoua, une réunion d’évaluation de l’opération de révision des listes électorales dans les 12 antennes communales que compte le département de la Bénoué.
Les grandes orientations en vue d’une gestion efficace et efficiente du processus électoral dans le département de la Bénoué viennent d’être données à Garoua. Il est question pour les acteurs dudit processus, d’en finir avec les doublons ou incompréhensions et surtout s’approprier les textes juridiques contenus dans le code électoral. Réunis autour de madame Lady Bawa, membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord, les membres de la société civile, les représentants des partis politiques, et autres acteurs ont fait l’évaluation du travail accompli sur le terrain dans le cadre des opérations de révision des listes électorales qui ont eu lieu du 1er janvier au 31 août 2019.
Pour Madame Lady Bawa, ces opérations se sont déroulées dans le département de la Bénoué de manière satisfaisante. « Le bilan est au-delà des objectifs qui avaient été fixés à l’agence départementale. L’objectif était autour de 23.000 personnes à faire enrôler, plus de 28.000 ont été inscrites à cette date », se réjouit le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord.
Le retrait des cartes électorales
L’objectif d’enrôlement fixé au départ atteint, un autre défi reste, c’est celui de mobiliser les moyens pour une organisation réussie des prochaines échéances électorales au Cameroun. Et l’un des moyens non négligeables, c’est la sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de retirer leur carte électorale. « Tous les acteurs du processus électoral doivent inviter les populations à venir auprès des antennes communales Elecam retirer les cartes. Les listes provisoires sont disponibles dans ces antennes », précise madame Lady Bawa. Il convient d’indiquer qu’actuellement plus 2.700 cartes sont actuellement en souffrance dans les 12 antennes communales Elecam de la Bénoué.
Innocent D H
Jean Marie Nguele et Jean René Libog Lilim Bayiha, respectivement maires et Nguelemendouka et d’Eseka sont sanctionnés pour différents motifs liés au non-respect de la déontologie dans le cadre des marchés publics.
Ibrahim Talba Malla, ministre en charge des Marchés publics (MINMAP) au Cameroun, vient d’exclure Jean Marie Nguele, maire de la commune de Nguelemendouka et Jean René Libog Lilim Bayiha, maire de la commune d’Eseka de toutes les activités en relation avec la passation des marchés. Les deux personnalités ont été déchues pour des motifs différents.
D’après le journal Eco Matin, le maire de la commune de Nguelemendouka,
Quant au maire de la commune d’Éséka, département du Nyong-et-Kellé, région du Centre, il est réprimandé pour « entraves répétées au fonctionnement de la Commission interne de passation des marchés placée auprès du maire d’Eseka ; refus systématique d’exécuter les décisions de l’autorité chargée des marchés publics ». Exclu pour 12 mois, toutes les activités relatives à la passation des marchés publics seront assurées par son premier adjoint. Ainsi, « tout acte posé par monsieur Libog Lilim Bayiha Jean Rene est nul et de nul effet », précise le ministre Ibrahim Talba Malla.
Otric N.
Les Etats-Unis saluent aussi l’action du gouvernement centrafricain.
Dans le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, il est dit que les américains adressent leurs félicitations aux parties engagées, dans la gestion du retour de la première vague des réfugiés centrafricains dans leur pays. Parmi donc les parties félicitées par les américains, se trouve le Cameroun qui a accueilli ces réfugiés qui ont décidé de repartir dans leur pays. Le pays de Paul Biya, le gouvernement centrafricain et le Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) sont salués par l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun pour leur coopération et bonne volonté. Et parlant spécifiquement de notre pays, les américains reconnaissent l’hospitalité non seulement du gouvernement mais aussi du peuple.
« Nous encourageons l’adhérence continuelle aux normes humanitaires, en particulier le retour volontaire des réfugiés dans la sécurité et la dignité, et selon les principes de l'Accord Tripartite du 29 Juin 2019 », a écrit l’Ambassade américaine. Celle-ci dans son communiqué, précise la raison pour laquelle elle fait cette sortie, en rapport avec le retour volontaire de la première vague des réfugiés centrafricains.
« Les États-Unis sont le principal contributeur d’aide humanitaire au Cameroun, ayant contribué depuis 2018 plus de 87 millions de dollars aux acteurs humanitaires pour leur fournir de la nourriture, de l’eau, des abris d’urgence et d’autres services en faveur des réfugiés et autres populations vulnérables. Nous encourageons les autres pays à contribuer davantage aux besoins urgents des réfugiés et populations vulnérables au Cameroun afin de soutenir les efforts en matière de stabilité, de bonne gouvernance et d’autosuffisance », a écrit l’Ambassade américaine.
Lire aussi : Une nouvelle vague des réfugiés centrafricains regagne la RCA
Le Cameroun continue d’accueillir plus de 400,000 réfugiés des pays voisins. Le mercredi 23 octobre 2019, 228 réfugiés centrafricains à bord de trois bus ont regagné leur pays d’origine. Le retour chez eux, s’est fait sous les yeux de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale, Augustin Yangana Yahoté Ministre centrafricain de l'Administration du territoire et de la Décentralisation et d’autres autorités.
Liliane N.
La Banque mondiale a publié ce jeudi 24 octobre, le Doing Business 2020. Ce rapport annuel classe cette année 190 économies en matière de facilités à y faire des affaires.
Le Cameroun dans ce classement perd une place comparée à l’année précédente, en occupant la 167e place juste devant le Bangladesh. Le pays obtient une note de 46,1 sur 100 points possibles, juste derrière le Burundi. Et pour cause, la Banque mondiale note que l’État camerounais a amélioré un seul indicateur sur 10. Il s’agit de l’accès aux informations sur le crédit. Le pays a établi un cadre, par l’intermédiaire de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac), pour l’octroi de licences et le fonctionnement des bureaux de crédit.
Précisons que dans la zone CEMAC, le Cameroun surclasse le Gabon (169e avec une note de 45 sur 100), la Guinée-Équatoriale (178e avec une note de 41,1 sur 100), le Congo (180e avec une note 39,5 sur 100), le Tchad (182e avec une note sur 36,9 sur 100), la Centrafrique (184e avec une note de 35,6 sur 100).
Selon le rapport, 73 réformes (contre 108 en 2018) ont été réalisées en Afrique subsaharienne, pour une moyenne de 1,5 par pays. 65 % des économies de la région ont réalisé au moins, une réforme sur la période de l’étude, indique-t-on.
Deux pays d’Afrique subsaharienne se positionnent dans le top 50 mondial : il s’agit de Maurice, 13e mondial, seul pays africain au Top 20, et du Rwanda de Paul Kagame qui arrive en 38e position.
Toutefois, le Togo et le Nigeria sont les économies ayant réalisé une progression dite remarquable. Le premier s’en sort avec un bond de 40 places, et intègre le top 100. Le désormais 97e mondial a, en exemple, facilité le transfert de propriété. Le Nigeria, classé 131e sur 180 économies, a facilité l’exécution des contrats en renforçant, par exemple, la qualité des procédures judiciaires.
Globalement, la création des entreprises, l’obtention du permis de construire et l’obtention de prêts sont les domaines dans lesquels les pays de la région ont le plus procédé à des réformes (12 économies par indicateur). Seul le Nigeria et la Sierra Leone sont signalés comme les pays ayant réformé dans le domaine du commerce transfrontalier.
« L’Afrique subsaharienne demeure l’une des régions dont les performances sont les plus médiocres en matière de correction » de ses handicaps, d’après Doing Business 2020.
Les députés juniors ont été accompagnés par l'Unicef. Et ils ont bénéficié de l’encadrement de la délégation régionale du Ministère des Affaires sociales pour l'Extrême-Nord.
Les députés juniors ne veulent pas seulement espérer. Ils veulent aussi apporter leur contribution dans la lutte menée, pour faire acquérir à tous les enfants du Cameroun, des actes de naissance. C’est en cela que se trouve la raison d’être des campagnes de sensibilisation qu’ils ont tenues du 19 au 23 octobre 2019. Les dites campagnes ont eu comme cible les écoles primaires de la région de l’Extrême-Nord.
En faisant donc le tour des écoles, les députés juniors ont appris bien des choses pour la plupart négative. L’une de ces choses est qu’en 2018, plus de 40 000 élèves du CM2 n'avaient pas pu composer aux examens officiels faute d'acte de naissance dans cette région. «Il faut que cette situation change. Ce fléau doit être complètement éradiqué de notre société», a déclaré Boukar Simon, député junior à l'Extrême-Nord. Les députés juniors ont donc rencontré leurs camarades d'âges des villes de Maroua, Mokolo et Yagoua.
En passant par des cérémonies ponctuées des sketchs, des poèmes, des chansons, des jeux de questions-réponses, ils ont réussi à capter l'attention des élèves pour passer le message sur l'importance de l'acte de naissance. «Il était question pour nous de toucher les parents à travers les enfants… Si nos camarades comprennent la nécessité et le rôle d'un acte de naissance, nous pensons qu'ils pourront mieux en parler avec les parents et le problème sera résolu», a déclaré Mara Gabi, député junior.
Koloko Ngouma le chef de service de la protection sociale de l'enfance à la délégation régionale du Ministère des Affaires sociales en saluant l’action des députés juniors, a indiqué qu’il s’agit là, d’un combat qui implique tout le monde. «C'est une bataille commune, tout le monde doit apporter sa contribution. Ce n'est pas la seule affaire du gouvernement. Les parents, les enfants eux-mêmes et même la communauté doivent mettre la main à la pâte pour qu'il n'y ait plus d'enfants en l'âge scolaire sans acte de naissance», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le Chef de l’Etat Camerounais, a ordonné dans une correspondance qui date du 23 octobre dernier, la suspension des travaux de finalisation du contrat de concession avec le groupe italo-suisse, Terminal Investment Ltd (TIL), adjudicataire provisoire du Terminal à Conteneurs du Port Autonome de Douala
Dans une correspondance confidentielle qui a fuité, signée le 23 octobre 2019, le Président de la République du Cameroun, Paul Biya, ordonne le ministre d’Etat, secrétaire général à la Présidence de la République, Ferdinand Ngo Ngo, de demander au Directeur général du Port Autonome de Douala, de suspendre la procédure de passation de la concession du terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonabéri.
Dans cette correspondance, le Chef de l’Etat Camerounais demande la suspension des travaux de finalisation des termes de contrat de concession avec le groupe italo-suisse, Terminal Investment Ltd (TIL), adjudicataire provisoire de la concession des activités de rénovation, de modernisation, d’exploitation et de maintenance du terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonabéri. Ceci, relève cette correspondance, « en attendant les conclusions définitives de l’Affaire société APM Terminals BV et Bolloré SA contre Port Autonome de Douala, pendante devant le Tribunal Administratif du Littoral à Douala et portant sur la requête au fin de sursis, à l’exécution de la décision no 00006219/DG/PAD du 08 janvier 2019.»
Cette décision du Chef de l’Etat Camerounais est tombée pendant la visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, au Cameroun.
En effet, c’est le 16 septembre 2019, que le Directeur général du Port autonome de Douala, Cyrus Ngo’o a annoncé dans un communiqué, l’arrivée du Terminal Investment Ltd. Cette structure qui devait remplacer Douala International terminal, entrait en principe en service à partir du 1er janvier 2020. Son contrat avec le Cameroun dépend désormais du verdict du Tribunal administratif du Littoral.
Marie MGUE
La méningite est classée parmi les maladies considérées comme problème de santé publique, au Cameroun.
Tout comme les autres maladies, il y a lieu de faire attention avec la méningite. Contrairement à ce qu’on peut penser, la méningite est bel et bien présente au Cameroun. Depuis 2018 l’année dernière, 2 675 cas suspects ont été enregistrés avec une létalité de 6%. La maladie étant donc à l’origine de fortes préoccupations, Yaoundé la capitale a accueilli plus de 130 experts. Ils sont originaire des 18 pays de la «ceinture de la méningite».
Les experts étaient réunis dans le cadre de la 16e réunion annuelle sur la surveillance, préparation et riposte aux épidémies de méningite en Afrique. Ces assises étaient couplées à la 6e réunion annuelle des partenaires de MenAfriNet. Depuis le mardi 22 octobre 2019, ils ont procédé à l’évaluation des progrès sur la riposte de la maladie. Ils ont aussi définir les perspectives pour l'introduction du nouveau vaccin dénommé MenAfriVac. Cela doit se faire à travers les campagnes de vaccination préventive et systématique.
Il a été dit que le nouveau vaccin en cours d'examen à l’heure actuelle, sera introduit dans les pays de la «ceinture de la méningite» à travers la vaccination de routine ou sous forme de campagne. Pour le cas spécifique du Cameroun, Alim Garga Hayatou le Secrétaire d'Etat du Ministère de la Santé publique, chargé de la lutte contre les épidémies et les pandémies, a indiqué premièrement que la surveillance des méningites bactériennes est effective au Cameroun. Ce qui reste à relever comme défis c’est l'amélioration de la complétude des données de renseignements aux niveaux locaux.
Il faut noter que les 18 pays de la «ceinture de la méningite» sont le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la RCA, le Tchad, la RDC, le Mali, la Mauritanie, le Ghana, Ie Sénégal.
Liliane N.
Il faut voir à l’origine de cette décision prise par Louis Georges Njipendji Kouotou, directeur général de la compagnie nationale de transport aérien, les tensions de trésorerie.
Six cadres de la Cameroon airlines corporation avaient été rappelés au pays, en service dans ces agences d’Abidjan, de Cotonou, et de Lagos. Il s’agit d’une décision prise le 16 octobre dernier par le directeur général de la compagnie. Cette mesure a eu pour incidence immédiate, la suspension des lignes desservant ces pays d’Afrique de l’Ouest. Dans le même temps, l’on a appris : « les personnels (…) dans les représentations commerciales de Cotonou, Abidjan et Lagos sont (…) rappelés au siège. Ces lignes n’étaient plus desservies. Il n’y avait plus de raison de maintenir ce personnel ».
La décision du DG
La décision du directeur général, est intervenue dans un contexte marqué par des tensions de trésorerie. En 2011, la compagnie nationale de transport aérien a éprouvé des difficultés d’ordre financier, en dépit de la mise en œuvre d’un plan de relance en 2016. Ces difficultés sont marquées par une dette estimée à 35 milliards par mois et avec un déficit budgétaire de 1,5 milliard par mois et des arriérées de salaire. L’entreprise a certes connu des embellies après son redressement en 2016, soit un chiffre d’affaires de 13 milliards en 2017 et 12,3 milliards au premier trimestre 2018 contre 7,2 milliards enregistrés un an plutôt. L’entreprise a malheureusement replongé dans la crise avec pour effet, la baisse considérable du chiffre d’affaires qui est passé de 2,4 milliards à 200 millions de francs Cfa. Ernest Dikoum, l’ancien directeur général de la Camair Co, avait pourtant fait signifier en mois de mai dernier, que la compagnie avait de forte tension de trésorerie.
Il faut dire qu’en septembre 2019, la Camair Co a connu la menace de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et en Madagascar. Cette menace, était marquée par la suspension, si elle ne s’acquittait pas de ses arriérées de redevances évaluées à 100.390 millions de francs CFA. C’est donc désormais une crise sociale qui secoue la compagnie nationale de transport aérien, une crise marquée par des irrégularités et des retards de salaire. Les employés sont d’ailleurs en train de réclamer trois mois d’arriérées de salaire à compter du mois de juillet 2019.
Innocent D H
La décision a été prise à l’entame d’une rencontre de quarante huit heures, organisée dans la ville de Goma et, les participants ont apporté des contributions diverses afin de neutraliser définitivement les groupes armés qui pullulent dans la région des Grands Lacs.
« Les délégations de haut niveau des armées du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda, de la Tanzanie et bien sûr des FARDC (armée congolaise) se sont concertées, afin de prendre des dispositions appropriées et assurer la sécurité dans la région des Grands Lacs. L’insécurité concerne tous les pays, pas uniquement la RDC… », a affirmé un haut gradé de l’armée congolaise.
Certains participants se sont exprimés devant les hommes des médias, à l’instar du général Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l’armée de la RDC : « Nous sommes venus nous retrouver pour la suite de la réunion tenue en septembre, afin de mettre un terme à nos réflexions stratégiques sur la mutualisation de nos efforts afin que la paix devienne une réalité… ».
Depuis plusieurs jours, des documents portant la signature du chef d‘état major de l’armée de la RDC, le général Célestin Mbala, sur l’organisation des opérations militaires conjointes avec les armées rwandaise, burundaise, ougandaise et tanzanienne circulent sur les réseaux sociaux. Dans ces derniers, il apparaît clairement la volonté affichée des services de sécurité de ces pays d’éradiquer les bandes armées, étrangers et nationaux actifs dans l’est de la RDC.
Certains élus de la nation émettent des réserves et, ne semblent pas accorder du crédit à une opération d’une telle envergure
Le député de la coalition au pouvoir, Juvénal Munubo, a indiqué en début de semaine qu’il a déposé au bureau de l’Assemblée nationale, une question orale avec débat adressée au ministre congolais de la Défense « pour qu’il nous confirme ou non l’existence d’une planification des opérations militaires conjointes des armées de la RDC, du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda pour combattre les groupes armés… Une bêtise qu’il faudra absolument éviter est celle d’autoriser l’entrée des troupes rwandaises, ougandaises et burundaises en RDC. L’apport de nos voisins doit se limiter à l‘échange des renseignements pour combattre les rebelles FDLR, ADF et FNL. Et pas des opérations conjointes… ».
La région du Kivu comme toute la façade orientale de la RDC est en proie à l’insécurité depuis 25 ans en raison de la présence des dizaines des groupes armés locaux et étrangers. Parmi ces derniers on compte les milices ougandaises des Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ou les rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL). Ces groupes sont accusés de nombreux crimes en RDC.
Le pays entretient des relations en dents de scie avec ses voisins du Rwanda et de l’Ouganda notamment. La RDC accuse ces deux pays de vouloir la déstabiliser, alors que ces derniers considèrent la RDC comme base arrière de milices hostiles à leurs régimes.
N.R.M
A l’occasion de la semaine d’action internationale pour la prévention de l’intoxication au plomb, l’Oms milite pour l'interdiction des peintures au plomb qui menacent la santé des populations, en particulier celle des enfants, et l’environnement.
La Semaine d’action internationale pour la prévention de l’intoxication au plomb se déroule du 20 au 26 octobre prochain. A cette occasion, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) tire la sonnette d’alarme sur la menace liée à l’exposition au plomb sur la santé et l’avenir des enfants. Pourtant évitable, l’intoxication au plomb a été selon l’Oms, à l’origine de plus d’un million décès en 2017. Les régions en développement, comme le Cameroun, sont les plus touchées.
Cette agence onusienne, souligne que l’exposition au plomb a des conséquences graves en particulier sur la santé des enfants. L'intoxication au plomb chez les enfants et pendant la grossesse peut avoir des conséquences sur la santé de l'enfant tout au long de sa vie. Elle peut causer des troubles d'apprentissage, anémie, troubles de la coordination visuelle et spatiale et troubles du langage. Elle présente également une menace sérieuse pour les adultes dans les métiers de la peinture ou de la démolition de bâtiments. « Les peintures contenant un taux élevé de plomb sont une source importante d’intoxication à la maison, notamment chez les enfants. Elles sont encore très répandues et de nombreux pays continuent de les utiliser alors même qu’il existe de bons produits de remplacement », relève t-elle.
Pour lutter contre l’utilisation des peintures au plomb, l’Alliance mondiale pour l’élimination des peintures au plomb, créée en 2011, encourage les gouvernements à mettre en place des cadres réglementaires nationaux adaptés afin de mettre un terme à la fabrication, l’importation, l’exportation, la distribution, la vente et l’utilisation de peintures au plomb et de produits recouverts de celles-ci. Cette organisation fixe pour tous les pays, une cible consistant à avoir, d’ici 2020, un cadre réglementaire en vue d’éliminer l’utilisation des peintures au plomb.
Toutefois, relève l’Oms dans une enquête réalisée avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), en juillet 2019, 72 pays seulement avaient confirmé l’adoption de mesures juridiquement contraignantes visant à encadrer l’utilisation des peintures au plomb. « Nous appelons tous les pays à élaborer des lois d'ici à 2020 », a déclaré Maria Neira, Directrice du Département de la santé publique, des déterminants environnementaux et sociaux de la santé à l'OMS.
La Semaine d’action internationale pour la prévention de l’intoxication au plomb est une campagne d'information qui a lieu chaque année. Elle vise à accroître la sensibilisation au problème de l’intoxication au plomb ; mettre en avant les efforts déployés par les pays et les partenaires pour prévenir l’intoxication au plomb chez l’enfant ; et demander instamment que de nouvelles mesures soient prises pour éliminer les peintures au plomb.
Marie MGUE
L’édition 2019 du championnat national Juniors filles et garçons mettra aux prises, 9 équipes féminines et 15 masculines.
Les jeunes volleyeurs camerounais des deux sexes, ont repris du service le weekend dernier au gymnase de l’Ecole nationale supérieure des Travaux Publics de Yaoundé, dans le cadre du Championnat national de leur catégorie, baptisé la Camtel volleyball championship. Pour cette édition 2019, 9 équipes féminines et 15 masculines, se battront pour le titre du champion du Cameroun détenu chez les filles par Bafang volleyball et Yagoua volleyball, chez les garçons.
Au cours de cette première phase de la saison, certains clubs se sont positivement distingués. A l’instar de Dynamique Nouvelle volleyball de Bafoussam, qui s’est défait de tous ses adversaires lors des deux premières journées de la saison. « Nous sommes très heureuses d’être là. Nous avons un bon groupe. Le niveau de nos adversaires est aussi élevé. On va se battre pour enchaîner les victoires et ainsi remporter le sacre final », explique la passeuse Laure Meganou à la Fecavolley.
Au cours de ces deux premières journées du championnat féminin, le champion en titre, s’est positivement illustré. Le club de Bafang a battu son principal rival, la formation d’Efoulan volleyball sur le score de 2-3 (15-25, 26-28, 25-13, 25-20, 13-15). « Nous sommes contents d’avoir battu notre principal rival, club Efoulan volleyball. On va continuer de travailler afin de conserver notre titre », déclare Yvan Claude Anong, entraineur principal de Bafang volleyball.
Cette défaite ne décourage pas pour autant les joueuses du Club Efoulan volleyball, qui rêvent de détrôner leur principal rival à la fin de la saison. « Même si on a gagné plusieurs matchs, nous sommes déçus après la défaite concédée contre Bafang VB. Il faut se remettre au travail dans le but de trouver la bonne formule pour aller chercher le graal. Nous avons les moyens et nous allons tout donner pour y parvenir », souhaite la capitaine Cathérine Mekongo.
Chez les garçons, Yagoua volleyball, tenant du titre a conservé sa suprématie face à ces adversaires. En trois rencontres disputées, les poulains d’Albert Leetouang ont enregistré trois victoires. « On est venu à Yaoundé pour gagner. Nous avons le soutien de nos encadreurs. Il est donc question pour nous de continuer sur cette lancée et d’aller jusqu’au bout », confie le capitaine, Jules Soussia.
Plusieurs nouveaux clubs ont intégré le championnat cette saison. A l’instar d’Espoir Eseka volleyball, Noun volleyball… « Nous sommes engagés dans le processus de refondation du volleyball camerounais. Ainsi, il est question pour nous de permettre aux jeunes de se frotter aux enfants de leur catégorie. Notre priorité n’est pas de gagner. Mais, de voir nos jeunes développés de bons réflexes de volleyeurs », affirme le président de Noun VB, David Mounjoutouyi. Lancée le 18 octobre, la Camtel volleyball championship Juniors filles et garçons se poursuivra les 16 et 17 novembre prochain au gymnase de l’Ecole nationale supérieure des Travaux Publics de Yaoundé.
Marie MGUE
Le membre du Gouvernement en charge des Sports constate une importe lenteur du rythme des travaux sur le terrain et prescrit à l’entreprise adjudicataire, plus de célérité dans l’exécution des travaux.
Les échéances sportives s’approchent à grands pas. Pour ce faire, il ne faut pas faire dans la dentelle, le rythme des travaux du stade d’Olembe doit être accéléré pour le respect des délais. Narcisse Mouelle Kombi, le Ministre des Sports et de l’Education physique, conscient de cette réalité, a effectué ce mercredi 23 octobre 2019 une descente à ce stade pour évaluer l’état d’avancement des travaux sur le chantier.
Les travaux ont certes repris sur le site, mais Narcisse Mouelle Kombi mise sur la prudence. Il a instruit que les choses s’accélèrent. « Accélérer le rythme des travaux, à multiplier les postes de travail dans la perspective de la bonne organisation de cette importante compétition qu’est la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) », a prescrit le Ministre des Sports et de l’Education Physique.
De cette visite, l’on apprend également que le planning des opérations conçu par Benoît Fabre, manager des projets du groupe Piccini, est que dans les trois prochaines semaines sont attendus 750 ouvriers qui auront pour mission, l’achèvement du chantier du chantier du stade. Il faut remarquer que depuis le dernier passage du Ministre, 97 conteneurs de matériels ont été réceptionnés sur le site.
Pour l’heure, le chantier vibre au rythme du contrôle qualité de l’infrastructure pour l’évaluation des dommages subis durant la période d’arrêt des travaux, de l’assemblage qui concerne la métallerie, et de l’aire de jeu.
Il faut préciser que le groupe Piccini doit livrer ce stade d’une capacité de 60.000 places en février 2020.
Innocent D H