Il s’agit des sciences, technologie et innovation, des domaines qui ont toujours été considérées par le Système des Nations Unies, comme un moteur d’accélération à l’atteinte des objectifs de l’agenda 2030 et par conséquent, un outil essentiel pour le développement des pays.
Des spécialités posées comme jalon décennal de l’agenda 2063 de l’Union Africaine, qui vont permettre de répondre à la forte demande des Etats membres africains tout en facilitant la transition de ce continent vers une économie basée sur la connaissance, tout en valorisant les femmes.
Et pour atteindre les objectifs escomptés, un atelier de deux jours a été organisé à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé, en présence des fonctionnaires de haut niveau, cadres au sein des ministères chargés des sciences, de la technologie et de l’innovation, de l’Enseignement supérieur et du genre (Angola, Burundi, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine, RDC, Sao Tomé et Principe, Tchad et bien sûr le Cameroun.
Il vise le renforcement des systèmes STI inclusifs et transformateurs de genre dans les pays d’Afrique Centrale, inscrit dans l’approche formation des formateurs.
De manière spécifique, il a été question de renforcer les capacités des décideurs en matière de formulation et d’analyse de politiques effectives et inclusives en matière de sciences, de technologie et d’innovation.
De renforcer les capacités du personnel de l’Unesco en Afrique en matière d’utilisation et de mise en œuvre des méthodologies et des outils de l’Unesco, pour consolider les systèmes nationaux de lutte contre les STI inclusifs et transformateurs.
Des ambitions présentées de manière plus explicite par le représentant de la CEEAC, Ake Maxime : « l’objectif principal au niveau de l’Afrique Centrale c’est arriver à détruire les disparités, entre sciences, technologie et innovation par rapport aux quotas qui sont réservés aux hommes et à ceux qui sont réservés aux femmes. Il y’a une principale préoccupation, celle que nous ne disposons pas d’unités, pas de statistiques. Il faudrait qu’on ait un recours de plus en plus accru d’un système de statistique qui permettra d’avoir une traçabilité des effectifs et d’avoir des orientations par rapport à la prise de décisions. Il est aussi question de familiariser les séminaristes à la maîtrise des outils nécessaires à l’intégration des sciences, de la technologie et de l’innovation dans l’élaboration des politiques au niveau des Etats membres… ».
Lors de la cérémonie protocolaire présidée ce lundi, dans l’une des salles des conférences du Mont Febe hôtel par le professeur Taguem Fah Gilbert, Conseiller Technique n°2 au ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, il y’a eu trois allocutions, dont celle des représentants de la CEEAC et du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique Centrale. Les participants ont en outre eu droit à un échantillon de la culture camerounaise avec entre autres, le passage du guéguégué international…
Nicole Ricci Minyem
L’audience s’est déroulée le lundi 28 octobre 2019.
La Suisse se réjouit de sa relation avec le Cameroun. S.E Pietro Lazzeri Ambassadeur de Suisse au Cameroun l’a indiqué après l’audience que le Chef de l’Etat a accordée aux opérateurs économiques de son pays, le lundi 28 octobre 2019. De l’échange qui a duré près d’une heure, il en ressort que les entreprises suisses adjudicataires de certains marchés, veulent davantage travailler avec notre pays. Le Président de la République a de ce fait évoqué avec ses hôtes, le cas de Méditerranean Shipping Company (Msc).
« Nous avons discuté du rôle des entreprises suisses, en particulier du groupe Msc dans le cadre du terminal à conteneurs de Douala », a déclaré le Diplomate suisse face à la presse. Celui-ci a ajouté que les sociétés de son pays entendent travailler avec «efficience et performance», pour contribuer à leur manière au développement du Cameroun. Les opérateurs économiques suisses ont soulevé la question de la double imposition à laquelle ils ne doivent plus être soumis. Ceci dans le cadre des échanges que les deux pays entretiennent.
Le Président de la République et ses hôtes n’ont pas parlé que d’économie. Les échanges ont également porté sur la situation au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Le Diplomate Pietro Lazzeri a réitéré la volonté de son pays à accompagner le Cameroun dans la résolution de la crise anglophone. La Suisse veut apporter sa contribution, en suivant les principes de neutralité, d’expertise. L’occasion a été idoine pour saluer la tenue du Grand dialogue national, convoqué par le Président de la République. « Nous avons discuté des relations bilatérales, de la situation au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, du Grand dialogue national, mais aussi de l’engagement de la Suisse dans la recherche de solutions pacifiques et négociées », a déclaré S.E Pietro Lazzeri.
L’Ambassadeur de Suisse au Cameroun a également porté un pli fermé au Chef de l’Etat, dont le contenu n’a pas été dévoilé.
Liliane N.
Via le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, le président Paul Biya et son épouse, Madame Chantal Biya adressent dans un télégramme officiel, leurs condoléances les plus attristées.
En effet Paul Biya à publié le mardi 29 octobre 2019 en fin de soirée sur Facebook et Twitter un message de compassion envers les victimes du terrible éboulement de terrain survenu à Bafoussam la veille.
Le président de la République :
"J'ai appris avec émoi, le décès de plusieurs compatriotes, suite à un éboulement de terrain survenu au quartier Gouachié 4 dans la commune de Bafoussam. Je tiens en cette dramatique circonstance, à adresser aux familles des victimes, mes sincères condoléances", a écrit son Excellence Paul Biya.
Suite à l'éboulement de terrain dans la nuit du 28 au 29 octobre 2019 au quartier Gouatchié situé dans l'arrondissement de Bafoussam 3e. 42 corps sans vie soit 15 filles, 11 garçons et 10 femmes donc 4 étaient enceintes ont été retirés.
Ce chiffre à été révélé par le ministre de l'administration territoriale Paul Atanga Nji lors d'une réunion de crise qu'il a tenu personnellement dans les services du gouverneur de la région de l'Ouest à Bafoussam. Il avait a s'est côtés, la ministre de l'Habitat et du développement urbain Célestine Ketcha Courtes.
Lire aussi : Bafoussam : Grande compassion nationale
"Ce grave sinistre qui est survenu aux environs de 22 h, à causé de nombreuses pertes en vies humaines. Le bilan provisoire qu'on peut faire pour l'instant est de 42 personnes décédées donc 6 hommes adultes, 10 femmes adultes dont 4 enceintes, 11 enfants garçons et 15 enfants filles. Sur les 42 corps seuls 36 ont été identifiés", a déclaré à la presse, le super chef terre.
Pour rappel, le drame s’est produit dans la nuit du lundi 28 octobre. Un pan d’une colline sur laquelle étaient bâties des habitations a été emporté à la suite de deux journées consécutives de pluies intenses et incessantes. Suite à cette catastrophe naturelle, le Ministre de la Décentralisation et du Développement Local a effectué une visite sur les lieux. Il a ordonné le déblocage de 25.000.000 de francs comme appui a la Commune sinistrée.
Marcel Ndi
Selon le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), le Coq sportif est en train de revoir toutes les commandes annuelles pour satisfaire la Fédération.
Seidou Mbombo Njoya affirme dans un entretien sur la Crtv que « les termes du contrat final sont déjà arrêtés et ont reçu la validation nécessaire ». Il se trouve simplement que leurs agendas respectifs, le Coq sportif et nous, ne nous ont pas permis d’organiser la cérémonie protocolaire de signature. « Mais nous avons une exigence c’est qu’elle ait lieu à Yaoundé ».
A en croire le président de la Fecafoot, les problèmes de délais des livraisons sont à l’origine de la situation de disette que connait la Fecafoot. « Vu le calendrier des compétitions très chargé que nous avions, notamment deux coupes du monde et trois compétitions africaines, il a fallu pour le Coq sportif de revoir toutes les commandes annuelles prévues pour nous satisfaire. Ce qui n’a pas été chose facile. Aujourd’hui, nous avons retrouvé une cadence normale de livraison. En effet, d’ici la fin de l’année, nous allons recevoir l’allocation annuelle prévue ».
En attendant, les sélections nationales continuent d’arborer les équipements marqués « Puma » avec l’autorisation du Coq sportif « pour pallier le déficit, les équipement Puma, en stock ont été mis à contribution. Avant la rupture de contrat avec Puma, nous avons reçu de ce dernier, une dernière grosse livraison, et vue la situation, nous avons décidé d’utiliser ces équipements, dans la mesure de nos besoins, en dehors des matches de compétition », rassure Seidou Mbombo Njoya.
Cette sortie du président de la Fecafoot est consécutive à une injonction du ministre des Sports et de l’Education physique au sujet des équipements de l’équipe fanion du Cameroun, les Lions Indomptables. Narcisse Mouelle Kombi a officiellement fait le constat selon lequel les équipes nationales de football du Cameroun continuent d’arborer la marque allemande Puma sur leurs équipements au détriment du Coq sportif.
Par correspondance, en date du 24 octobre 2019, il indiquait à Seidou Mbombo Njoya, président de la Fédération camerounaise de Football (FECAFOOT) qu’« On observe lors des matches officiels ou des séances d’entrainement pour certaines, une tenue vestimentaire sur laquelle est apposé le logo de la marque Le Coq sportif, et pour d’autres celui de la marque Puma ». Et à cela, le Minsep attendait des clarifications qui du moins viennent d’être apportées par le président de l’instance faîtière du football.
Otric N.
Le drame qui s’est déroulé ce lundi dans la ville de Bafoussam suscite de l'émoi.
Comment ne pas écraser une larme lorsqu'on voit cet enfant sans vie transporté par un riverain ? Tous les camerounais ont le cœur meurtri et compatissent face à ce drame survenu au quartier Gouache Bamoungoum.
Ces personnes, ces familles qui ont perdu la vie prématurément avaient des rêves, des projets à court et à long terme. Ces enfants qui ne demandaient qu'à vivre n'ont pas eu la chance de s'en sortir. La nature a décidé des les priver de ceux qu'ils chérissaient, de ce pourquoi ils luttaient, de leurs raisons de vivre tout simplement.
Aucune maison n’a été épargnée par cette avalanche de boue qui a tout rasé sur son passage. Les plantations, le bétail et autres petits commerces en ont payé les frais. Un bilan qui laisse deviner l'ampleur de ce sinistre.
Tous les Camerounais, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest font montre d'une consternation et d'une désolation profonde. Ils unissent leurs prières pour le repos de ces âmes arrachées fatalement à la vie. Ils prient pour ces familles affectées par le malheur ce jour.
Puisse l'âme de ces victimes trouver le repos éternel.
Lire aussi : Bafoussam : Un éboulement cause la mort d’au moins vingt personnes
Bafoussam Forever...
La capitale politique camerounaise abrite la 34ème session ordinaire du Conseil des ministres des pays de l’Union économique d’Afrique centrale (Ueac). Les travaux de ladite session se tiennent du 31 octobre au 02 novembre 2019.
Des délégations ministérielles conduites par les ministres en charge de l’Economie des six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) vont prendre part à cette rencontre d’envergure. Les travaux seront présidés par le Cameroun qui assure la présidence de la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac, ainsi que du Conseil des ministres de l’Ueac.
Les dossiers à examiner
Dans le cadre cette 34ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’Ueac, ce sont prioritairement 9 dossiers qui vont être soumis à l’examen des experts. Parmi ces dossiers, il y a bien évidemment, le projet de budget de la Cemac pour l’exercice 2020. L’examen de ce projet porte entre autres, sur les perspectives d’ordre économique concernant la sous-région, sur les rapports d’activités de la communauté et l’état d’exécution du budget de l’exercice précédent.
« Les options arrêtées dans le projet de budget fixeront le niveau de notre détermination commune à faire de la Cemac, un espace économique intégré et émergent, où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain », explique de manière spécifique Fatima Aram Acyl, vice-présidente de la Commission de la Cemac.
Le renforcement de l’intégration ainsi que les dossiers relatifs à la réglementation de la sécurité de la navigation aérienne, à l’enseignement supérieur en matière de santé et à la lutte contre les pandémies, vont aussi retenir l’attention du Conseil. Il ne faut surtout pas oublier les questions inhérentes au fonctionnement de certaines institutions à l’instar du Parlement communautaire, aux rapports des organes spécialisés de la Cemac et à la validation des dossiers d’agréments des professionnels libéraux de douane, de la comptabilité et de la fiscalité.
Innocent D H
C’est sur le thème « Journalisme d’émotion, journalisme d’information ? », que se tiendront les 48ème Assises internationales de la presse francophone à Yaoundé.
Ce thème, très lié à l’actualité, permettra de se questionner sur la pratique journalistique. Il permettra à l’UPF, qui existe depuis mai 1950, de se demander si l’émotion devrait prédominer sur les faits lors de l’exercice du métier de journaliste ? Le journalisme d’émotion va-t-il remplacer le journalisme d’information ? L’émotion sert-elle à manipuler l’information ? Quid de l’émotion des journalistes devant des situations de grande détresse humaine ? L’appréhension émotionnelle des faits et des situations ne contribue-t-elle pas à affecter l’analyse rationnelle et la compréhension des vrais enjeux ? Servir l’émotion au lieu des faits a-t-elle pour effet de décrédibiliser le journalisme ? Le journalisme d’enquête et d’analyse suffit-il à redorer le blason des professionnels aujourd’hui haïs et malmenés ? Comment réinventer le journalisme ? Toutes ces questions et bien d’autres seront débattues durant les 48ème Assises. A-t-on appris de la note de Zara Nazarian, secrétaire générale de l’UPF.
L’Union internationale de la presse francophone (UPF) et sa section camerounaise réuniront ainsi les conditions d’un travail productif et d’une belle découverte de Yaoundé et de sa proche région, avec des activités culturelles et sportives.
D’ores et déjà, UPF indique les grandes lignes de ce programme :
– Dimanche 17 novembre : Arrivée à Yaoundé des membres du comité international + réunion du comité international.
– Lundi 18 novembre : Arrivée à Yaoundé des autres participants. Installation dans les hôtels + programme culturel et sportif.
– Mardi 19 novembre : Cérémonie d’ouverture, conférence inaugurale et premières tables rondes et ateliers.
– Mercredi 20 novembre : Tables rondes.
– Jeudi 21 novembre : Matinée : Restitution des travaux des ateliers et Cérémonie de clôture + programme de visites touristique – Soirée : Dîner spectacle.
– Vendredi 22 novembre : départ des participants.
Notons que, les inscriptions ont débuté depuis le 21 juin et se sont achevées le 31 août 2019.
L'Union internationale de la presse francophone, abrégé en UPF (à partir de 2001) ou en UIJPLF, fondée en 1950, est la plus ancienne association francophone de journalistes. Elle est une organisation internationale non-gouvernementale (OING) reconnue par de grandes organisations internationales, telles l'ONU, l'UNESCO et l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Depuis le 22 novembre 2014, elle est présidée par Madiambal Diagne (Sénégal). L'UPF regroupe plus de 3000 journalistes, responsables et éditeurs de la presse écrite et audiovisuelle. Ils sont répartis dans 110 pays ou régions du monde.
Danielle Ngono Efondo
Sur les 1,258 million d’abonnés au réseau électrique que Eneo a recensés, environ 45% sont concentrés à Yaoundé et Douala. Cette information est révélée dans le rapport 2018 de cette compagnie d’électricité, qui détient le contrat de concession du secteur public de l’électricité au Cameroun jusqu’en 2031, suite à une prorogation de 10 ans décidée par les autorités publiques.
La prédominance des villes de Yaoundé et de Douala n’est pas propre au seul secteur de l’électricité, indique le journal Eco Matin qui analyse ces données. Dans le secteur des télécoms, par exemple, le marché est concentré à 80% dans ces deux principales villes du pays, selon les statistiques officielles.
Par ailleurs, environ 600 000 personnes et entreprises ont eu accès à l’électricité au Cameroun en 2018, révèle le bilan annuel d’Eneo. Parmi ces nouveaux abonnés, « 18 700 consommateurs illégaux » ont été remis dans le circuit légal du concessionnaire. Des résultats, apprend-on, à mettre à l’actif d’un processus de modernisation de gestion de la distribution.
Sur le plan financier, Energy of Cameroon a réduit sa dette qui s’élève à 45 milliards de FCFA. Bien plus, l’entreprise contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, réalise un excédent brut d’exploitation de 53 113 milliards de FCFA, soit près de 10 milliards de FCFA de plus qu’en 2017 (43 483 milliards de FCFA). Dans le même temps, son chiffre d’affaires se situe à 298,65 milliards de FCFA, plus de 7 milliards de FCFA de plus que 2017 (291,6 milliards de FCFA).
S’agissant des mauvais chiffres, Eneo annonce avoir perdu une enveloppe de 8 milliards de FCFA sur ses ventes annuelles, en raison de la crise sociopolitique qui secoue les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest depuis 3 ans. Mais, aussi des difficultés externes et internes relatives au décollage lent du rendement de distribution, la faiblesse des liquidités, l’indisponibilité de l’énergie de Memve’ele ont contribué à installer le noir dans les ménages et plombé en partie la trésorerie de l’entreprise. Toute chose qui a conduit à une baisse d’investissements à 30,4 milliards de FCFA contre 35 milliards de FCFA en 2017.
Otric N.
Quelques jours après la suspension des travaux de finalisation du contrat de concession avec le groupe italo-suisse, Terminal Investment Ltd (TIL), le Président de la République du Cameroun a reçu en audience l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun, Pietro Lazzeri, qui lui a remis un pli fermé du Président de la Confédération suisse, Ueli Maurer.
Rien n’a filtré au terme de la concertation entre le Président de la République du Cameroun, Paul Biya et son homologue, l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun, Pietro Lazzeri, ce lundi 28 octobre 2019, concernant la mise à l’écart du groupe italo-suisse, Terminal Investment Ltd, qui devait remplacer Douala International terminal. Cependant, le diplomate helvétique reçu en audience par le Président camerounais, a indiqué, relaye le site de la Présidence, que les deux parties ont « évoqué la concession du terminal à conteneurs du Port autonome de Douala au profit d’une entreprise de droit suisse », sans toutefois entrer dans les détails.
Une affirmation qui suscite des interrogations, 7 jours après la décision de Yaoundé de suspendre les travaux de finalisation des termes de contrat de concession avec le Terminal Investment Ltd (TIL), adjudicataire provisoire de la concession des activités de rénovation, de modernisation, d’exploitation et de maintenance du terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonabéri.
Cette sentence du Président de la République conforte le Groupe Bolloré Sa au Pad, ceci « en attendant les conclusions définitives de l’Affaire société APM Terminals BV et Bolloré SA contre Port Autonome de Douala pendante devant le Tribunal Administratif du Littoral à Douala et portant sur la requête au fin de sursis, à l’exécution de la décision no 00006219/DG/PAD du 08 janvier 2019.»
Au cours de cette audience, l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun, Pietro Lazzeri, a remis un pli fermé du Président de la Confédération Suisse, Ueli Maurer au Chef de l’Etat camerounais. Outre les questions économiques, notamment l’implication des entreprises suisses dans le développement du Cameroun, explique le diplomate suisse, les deux parties ont également échangé sur les relations bilatérales, la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le grand dialogue national.
Interrogé sur la suite de la médiation Suisse dans la recherche de solution à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest après le grand dialogue national convoqué par le Chef de l’Etat, le diplomate Suisse a souligné qu’elle va se poursuivre. Car, a-t-il expliqué, « ce qui est important, c’est de continuer à rechercher des solutions négociées pour mettre fin à la violence qui affecte les populations ».
C’est pour la troisième fois depuis le début de l’année, explique Yaoundé, que l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun est reçu en audience par le Chef de l’Etat. Les deux précédentes audiences datent respectivement du 4 avril et du 22 mai 2019.
Marie MGUE
Le drame s’est déroulé ce lundi, aux environs de 22h, selon des confrères de la Crtv Ouest et autres médias locaux
Précédé par une inondation causée par les pluies torrentielles de ces derniers jours, l’effondrement ayant entraîné la destruction des maisons et le décès des habitants de ce lieu sinistré, parmi lesquelles des femmes enceintes, a eu lieu au quartier Gouache Bamoungoum. Mis au courant, le gouverneur et toutes les autres autorités administratives sont descendus sur le terrain, afin de mesurer l’ampleur des dégâts et faciliter le transfert des blessés vers les centres hospitaliers, pour une prise en charge immédiate.
Selon les informations relayées par nos confrères de Crtv Ouest, les recherches se poursuivent. Mis au courant du drame, les habitants venus des autres coins de la ville ont tenu à prête main forte. Ils se tiennent aux côtés des forces de maintien de l’ordre car, il est question de sortir des décombres, les autres victimes qui pourraient encore être sauvés, même si le site est difficilement accessible pour les engins qui essayent toutefois de déblayer le terrain afin de faciliter les fouilles.
Au-delà des pertes en vies humaines, les pertes matérielles se chiffrent à des millions de FCFA. Aucune maison (onze au total), n’a pu résister à l’avalanche de la boue, qui a tout détruit sur son passage. Toutes, ou presque ont été engloutie et même les plantations n’ont pas été épargnées, sans parler du bétail et autres petits commerces. Un bilan, bien que provisoire qui laisse entrevoir l’ampleur du sinistre.
Pas du tout, laissent entendre d’autres confrères qui travaillent dans le chef lieu de la région de l’Ouest : « On ne peut pas ici parler d’un non respect de loi. Toutes les maisons qui ont été détruites la nuit dernière existent là depuis des années. Certes, le lieu est accidenté mais, les pluies tombent chaque année et jamais, nous n’avons connu cela. Jamais et ce sont des images effroyables qui peuvent difficilement s’effacer de la mémoire… ».
C’est ce que pense Eric, un confrère travaillant dans un hebdomadaire régional : « Je viens d’assister à la sortie d’une femme enceinte. Mon Dieu c’est terrible. Je crois que c’est le 8ème corps qu’on a trouvé. Vous savez, c’est lundi et les gens sortent d’un week-end. Certainement, ils ont dormi tôt, surtout que la pluie tombait à verse…Peut être que s’ils avaient été éveillés, peut être que si l’accident était survenu pendant le week end, on aurait eu moins de morts. Je puis vous dire que le bilan est macabre, parce qu’à la fin, on risque avoir au moins cinquante morts et des centaines de victimes. Les fouilles vont durer pendant plusieurs jours… ».
Nicole Ricci Minyem
Toutefois les experts recommandent aux populations de rester prudent.
Les eaux commencent déjà à s’en aller. Elles s’en vont petit à petit. Ce qui fait aujourd’hui que leur niveau a considérablement baissé. C’est une bonne nouvelle pour les habitants des localités Waza et Zina situées dans le Logone-et-Chari ; Kaï-Kaï, Vélé, Datchéka dans le Mayo Danay. Ce sont là des zones qui ont été sérieusement impactées par les inondations.
Dressant le bilan de ce sinistre, le quotidien gouvernemental Cameroon tribune rapporte que juste dans l’arrondissement de Maga, on dénombre environ 665 familles soit plus de 5000 personnes touchées par ces inondations. A Kaï Kaï, les calculs font état de 26 villages sinistrés avec 1112 ménages atteints. A Zina, on est à plus de 143 villages touchés. Plus grave, il y en a 13 qui ont totalement disparu.
La zone d’Alvakaï était hors d’atteinte ces derniers temps. La raison étant que grâce à la Semry, elle s’est vue doter d’une digue. Malheureusement pour elle et ses habitants, celle-ci a cédé. L’eau a fini par envahir le village. Les seules deux écoles du coin ont disparu. C’est dire que la pluviométrie cette fois-ci a été forte.
Lire aussi : Inondations dans l’Extrême-nord : Le gouverneur remet aux sinistrés le don du Couple présidentiel
Même si donc le niveau des eaux baisse progressivement et que cela fait la fierté des populations des zones ci-haut citées, les experts pensent qu’il y a lieu de rester et demeurer prudent. La raison étant que l’eau qui envahit la plaine de Logone ne sort pas de terre. Elle vient d’ailleurs, fait remarquer Abakar Mahamat environnementaliste approché par le quotidien gouvernemental. Et, il fait observer que le niveau d’eau demeure le même qu’au temps de pluies. «Il faut être prévenant car la situation peut changer à tout moment avec ces eaux qui viennent des monts Mandara, de l’Adamaoua ou même du Tchad», ajoute l’expert.
A titre de rappel, c’est depuis un mois que les inondations font rage dans la région de l’Extrême-Nord.
Liliane N.
Il reste encore un long chemin à parcourir pour diversifier les exportations camerounaises vers la Chine et promouvoir des accords qui créent des emplois nationaux et transfèrent les compétences et la technologie.
Dans son édition de ce lundi, Cameroon tribune immerge dans la coopération sino-camerounaise. L’on apprend ainsi que le Cameroun et la Chine sont des partenaires séculaires qui entretiennent des liens riches et très diversifiés depuis 1971. Enraciné dans la volonté d'assurer un avenir prospère à leurs peuples respectifs, il reste encore un long chemin à parcourir pour la diversification des exportations du Cameroun vers la Chine.
La Chine est la deuxième destination d'exportation du Cameroun avec 488 millions USD en 2017, après la France avec 559 millions USD. La majorité des exportations du Cameroun vers ses partenaires reste dans les ressources naturelles : pétrole brut, bois scié, bois brut et produits agricoles. Les importations camerounaises en provenance de Chine en 2017 se sont élevées à 1,06 milliard USD et 548 millions USD, selon les statistiques de l'OEC.
En ce qui concerne le continent, les produits manufacturés chinois représentent plus de 80 % des exportations chinoises vers l'Afrique. Au Cameroun, ces produits comprennent le mobilier, l'électronique, l'habillement, les matériaux de construction, les cosmétiques, les bijoux, les jouets pour enfants, les marchés inondés de Douala et Yaoundé et d'autres villes, villes et villages. Octobre marque 70 ans de relations diplomatiques entre l'Afrique et la Chine.
Les réalisations de ces liens ont également été célébrées à Beijing en marge des activités commémoratives de la Fête nationale chinoise, le 1er octobre 2019. En termes de commerce, les exportations de la Chine vers l'Afrique se sont élevées à 33,29 milliards de dollars US en janvier-avril 2019, en hausse de 5,6 % par rapport à l'année précédente et les importations en provenance d'Afrique ont atteint 32,75 milliards de dollars US, en hausse de 1,1 % sur un an ; l'excédent commercial était de 540 millions de dollars US, selon le site Web du ministère chinois du Commerce.
L'Afrique a investi plus de 15 milliards de dollars américains en Chine depuis 2014, dont la plupart dans les machines, les produits pharmaceutiques et les entreprises de haute technologie comme l'électronique. Le président chinois Xi Jinping a renouvelé une autre promesse de financement de 60 milliards de dollars pour l'Afrique lors du Forum triennal sur la coopération sino-africaine (FOCAC) en 2018.
Quant au Cameroun, il y a beaucoup non seulement en termes de financement mais aussi d'expertise dans des secteurs comme les barrages hydroélectriques, les nouveaux hôpitaux, les infrastructures routières, le logement et aussi les complexes sportifs chics. Le chercheur chinois Yun Sun note dans un article : "La majorité des financements chinois en Afrique ne sont pas des subventions gratuites, mais des prêts et des investissements. Par le passé, de nombreux accords de prêt avaient été appuyés par les ressources naturelles de l'Afrique, comme le montre le célèbre modèle angolais.
Actuellement.... la Chine tente de minimiser le rôle des ressources naturelles dans les relations sino-africaines et d'évoluer vers de nouveaux modèles de coopération économique. Cependant, en dépit de cette logique solide, une question clé se pose : Si les prêts chinois ne sont plus garantis ou remboursés avec des ressources africaines, avec quoi sont-ils garantis et payés ? Il n'y a pas de consensus sur la réponse, même parmi les analystes chinois."
Otric N.
Quelques jours après sa libération, le Président du mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau a annoncé que son parti investira des candidats sur l’ensemble du territoire national lors des prochaines élections municipales et législatives.
L’ancien maire de la commune de Njombé-Penja, dans le département du Moungo, région du Littoral, Paul Eric Kingue entre de plein-pied dans les prochaines élections municipales et législatives qui auront lieu au Cameroun en 2020.
Libéré le 5 octobre dernier, après 8 mois de détention à la Prison centrale de Yaoundé, avec Maurice Kamto, le président et certains militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Paul Eric Kingue a annoncé sa candidature au poste du maire de Njombé-Penja lors de son retour dans sa municipalité. Une annonce motivée par l’accueil chaleureux que lui avaient réservé les habitants de sa commune.
Dans un communiqué publié ce lundi 28 octobre 2019, le Président du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN), a réitéré la participation de son parti aux prochaines élections législatives et municipales au Cameroun. « Le MPCN investira les candidats sur l'ensemble du territoire national, sous réserve de la rencontre au sommet des alliés Maurice Kamto et Paul Eric Kingue, relative à la mise en œuvre des termes de la circonvention qui lie les deux partis », a déclaré le président du Mpcn. A cet effet, il appelle ses militants et sympathisants à la retenue, et au silence face aux extrémistes manipulés à la solde des ennemis, et dont l’objectif vise à anéantir le rêve des camerounais.
On se souvient en effet, que cet homme politique alors fraîchement élu maire, avait été arrêté en 2008 à son domicile et traduit devant le tribunal. L’Etat du Cameroun lui reproche d’être l’un des instigateurs des violentes émeutes qui avaient fait de nombreuses victimes et d’avoir détourner près de 4,5 millions F Cfa, destinés à la construction d’une addiction d’eau. Condamné à perpétuité, la Cour Suprême avait annulé le jugement de tribunal de Nkongsamba, l’arrêt rendu par la Cour d’appel du Littoral et ordonné la mise en liberté de Paul-Eric Kingué.
Marie MGUE
L’opération, baptisée « Wouri 3 », a été organisée par la Cameroon Civil Aviation Authority (Ccaa, l’Autorité aéronautique) vendredi dernier.
Cette opération visait à évaluer l’efficience et l’actualité du Plan de gestion de crise de l’aéroport international de Douala, validé en août 2014, ainsi que le dispositif de riposte aux actes d’intervention illicite en place à l’aéroport. Tant au niveau des infrastructures que des procédures et des moyens des différents services, administrations et partenaires aéronautiques.
« La réactivité a été au rendez - vous et il y a eu flexibilité dans la collecte de l’information », explique le gouverneur de la région du Littoral dans les colonnes de Cameroon Tribune en kiosque ce lundi. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua s’exprimait au sortir d’un exercice de gestion de crise. Un exercice grandeur nature, dont le scénario prévoyait, entre autres, une prise d’otages par des terroristes, des négociations, l’intervention d’un corps d’élite de nos forces de défense, etc.
Pour des raisons stratégiques, apprend-on, cette opération s’est déroulée en interne, loin des caméras et autres appareils photo des médias. Cameroon Tribune indique toutefois que le gouverneur du Littoral coordonnait la cellule de crise, et les téléphones portables ont été d’une importance déterminante dans la résolution de celle-ci.
Parmi les leçons tirées de l’exercice, dont le but est donc de roder le protocole de sûreté dans l’éventualité d’une attaque réelle, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua relèvera : « Nous devons beaucoup travailler pour la formation des négociateurs ». Mais de manière globale, le résultat de « Wouri 3 » est satisfaisant. Chaque maillon a joué son rôle avec plus ou moins de bonheur et au final, les différents responsables ont été rassurés quant à la capacité du dispositif à réagir en situation de crise véritable. « L’exercice en valait la peine », a encore indiqué le gouverneur du Littoral, appelant à la répétition de ce type de test grandeur nature.
Satisfaction aussi du côté du gouvernement. Zakariaou Njoya, ministre délégué auprès du ministre des Transports, présent à Douala vendredi, a estimé que le but de « Wouri 3 » a été atteint. En somme, « une opération réussie », en ce sens que pendant l’exercice, il a été possible « d’assurer la résolution heureuse de l’incident, avec un minimum d’impact sur les personnes et les biens ». Le ministre délégué a également souhaité la multiplication de tests de ce genre, afin que soit affûtée au maximum la capacité de réaction en cas de crise.
Otric N.