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Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, ont été tuées alors qu’elles campaient sur un site isolé dans le Haut-Atlas, une région montagneuse du sud du Maroc prisée des randonneurs par trois individus se réclamant du groupe état islamique

 

Vingt-quatre hommes sont soupçonnés d’être liés à ces meurtres. Le premier accusé, Abdessamad Ejjoud, un marchand ambulant radicalisé de 25 ans, avait avoué avoir organisé l’expédition meurtrière avec deux compagnons, Younes Ouaziyad, un menuisier de 27 ans, et Rachid Afatti, 33 ans, qui avait filmé la scène. Sa diffusion sur les réseaux sociaux avait suscité l’effroi. Un quatrième homme, Abderrahim Khayali, 33 ans, a vu sa peine alourdie de la perpétuité à la peine capitale. Il avait pris part à l’équipée mais était parti avant la tuerie.

Au total, 24 hommes soupçonnés d’être liés à ces meurtres  et/ou d’appartenir à une cellule djihadiste  étaient jugés dans ce procès très suivi. Le tribunal antiterroriste de Salé, près de Rabat, a confirmé les peines prononcées à l’encontre de 19 accusés, allant de 5 ans à 30 ans de prison, et alourdit la peine d’un autre de 15 à 20 ans. Ils étaient jugés notamment pour « constitution de bande en vue de commettre des actes terroristes ». Mercredi, ils ont tour à tour imploré la clémence des juges en se disant innocents.

La famille réclame 930.000 euros à l’Etat marocain pour sa « responsabilité morale »

Le seul étranger du groupe, Kevin Zoller Guervos, un converti Hispano-Suisse de 25 ans, a préféré donner la parole à son avocat pour redire son innocence. Il a vu sa peine de 20 ans de prison confirmée. Comme en première instance, le tribunal a condamné les quatre principaux suspects à verser deux millions de dirhams (190.000 euros) de dédommagement aux parents de Maren Ueland.

Mais il a refusé la demande de la famille de Louisa Vesterager Jespersen, qui réclamait 10 millions de dirhams (930.000 euros) à l’Etat marocain pour sa « responsabilité morale ». « Nous allons saisir le tribunal administratif pour demander des indemnisations », a annoncé son avocat Khalid el Fataoui à l’issue du jugement : « Nous réitérons notre demande les soumettre (les principaux suspects) à une expertise psychiatrique. Pour cela nous allons saisir la Cour de cassation », a déclaré l’avocate commise d’office Hafida Mekessaoui, qui défend les quatre condamnés à mort.

Lire aussi : Justice au Maroc : Les peines capitales requises pour les assassins de deux Scandinaves

« Je vous excommunie, je ne crois ni en vos lois ni dans les droits humains »

Le procès s’est conclu mercredi avec des mots de défi des trois principaux accusés, avant le délibéré : « Si vous nous condamnez, exécutez-nous, je vous excommunie, je ne crois ni en vos lois ni dans les droits humains », a lancé avec fierté le chef présumé de la cellule radicalisée, Abdessamad Ejjoud, aux juges de la cour d’appel de Salé.

Comme leur chef présumé, Younes Ouaziyad et Rachid Afatti ont profité de leur dernière prise de parole pour défier les juges en citant des sourates belliqueuses du Coran, suscitant un mouvement d’effroi dans la salle. Abderrahim Khayali a une nouvelle fois assuré mercredi qu’il n’avait pas participé au crime. Tous les quatre, issus d’un milieu modeste et peu instruits, vivaient de petits boulots précaires dans des quartiers déshérités de Marrakech. Ils avaient tourné une vidéo d’allégeance à l’EI, diffusée peu après la tuerie.

 

N.R.M

 
 
 

Depuis quelques temps, le Terminal à conteneurs du Port autonome de Douala (PAD) est au cœur des batailles opposant le Groupe Bolloré au nouveau concessionnaire, l’opérateur Terminal Investment Limited (TIL). Depuis jeudi dernier, un document en circulation venant de la présidence de la République fait état de ce que le Chef de l’Etat a instruit la suspension du processus de cette nouvelle concession, celle-ci sensé pourtant être effective à compter de janvier 2020. 

 

Dans le document émanant de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de cette institution précise d’emblée, qu’il s’agit d’un ordre du Président de la République Paul Biya. En effet, celui-ci instruit au Directeur général du PAD à, « suspendre les travaux de finalisation des termes du contrat de concession avec la Société Terminal Investment Limited ». Il est question par cette suspension, d’attendre « les conclusions définitives de l’affaire opposant le groupement APMT/Bolloré au PAD, l’affaire étant pendante au tribunal administratif du Littoral à Douala », peut-on lire dans le document. 

L’UFP, quelques jours après, réagit non seulement sur la question mais, aussi sur la visite de Jean Yves Le Drian, le chef de la diplomatie française au Cameroun. Et voici l’intégralité la réaction.

L’avis de l’UFP sur la rencontre avec Jean Yves Le Drian 

« Qu’il s’agisse de Bolloré, Le Drian et les autres vendeurs d’illusions, tous sont du bonnet blanc blanc bonnet. Tant que l’Africain et le Camerounais en particulier ne choisira pas des représentants porteurs de véritables projets civilisationnels détachés de cet occident colonisateur et exsangue économique, le peuple en paiera encore et encore le prix fort. C’est dans cette perspective de détachement que l’exigence préalable d’enquêter SERIEUSEMENT sur le PROFIL OCCULTISTE de nos leaders politiques s’impose à nous, PEUPLE SOUVERAIN pour le choix objectif de nos futurs dirigeants.

Aussi, tant qu’il est irréfutable que l’allégeance servile et esclavagiste de nos politiciens fraters encore sous le diktat colonial occidental par des manœuvres occultes et démagogie monétaire sagement dissimulé dans le franc CFA depuis près d’un siècle et aujourd’hui en voie d’être rééditée dans cette supercherie nommée ECO de la CEDEAO qu’ils projettent étendre sur toute la zone Franc, à en croire Rfi ce matin, donc selon nous à l’Union pour la Fraternité et la Prospérité (UFP), les mêmes causes produiront les mêmes effets. 

Les leaders affilés et affidés des courants rosicrucien et maçonnique sont et seront toujours au service du colon qui n’a de cesse de s’engraisser sur l’Afrique. A bon entendeur… », estime l’UFP par l’entre genre de son Président Olivier Bilé. 

 

Innocent D H

 

Ils sont passés de vie à trépas après avoir essuyé les tirs des membres du groupe jihadiste nigérian boko haram, qui multiplie les actions violentes dans la région selon le ministère nigérien de la Défense.

 

« Dans la nuit de mardi à mercredi, la position militaire Blabrine, dans la région de Diffa, a été attaquée par des éléments armés non encore identifiés appartenant très probablement au groupe terroriste Boko Haram. Le bilan provisoire du ministère fait état de 12 militaires tués et 8 blessés », a annoncé quelques heures plus tard, les autorités militaires dans un communiqué lu à la radio d’Etat.

Plus tôt dans la journée, des sources locales de la région de Diffa avaient annoncé l’attaque aux médias : « vers 03H00 du matin, évoquant un bilan de 10 morts, ainsi que du matériel militaire incendié… ».

« Les opérations de ratissage et de poursuite auxquelles participent nos partenaires de la Force multinationale mixte (Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun) ont été engagées pour rattraper et neutraliser les éléments ayant perpétré l’attaque, qui se sont repliés en direction du Lac Tchad », déclare le ministère de la Défense, qui affirme aussi que les combats ont fait plusieurs morts et blessés côté ennemi.

Après une accalmie fin 2018 dans la région de Diffa, voisine du Nigeria, berceau de boko haram, les attaques du groupe jihadiste sont devenues à nouveau récurrentes depuis mars.

Le 19 octobre dernier, le maire de Kabaléwa, une commune proche de N’Guigmi située à une quarantaine de kilomètres de la base militaire attaquée, et son épouse ont été enlevés par les terroristes.  

Fin mars 2019, au moins dix civils ont été tués dans un attentat-suicide et une attaque de Boko Haram à N’Guigmi même.

La région a connu d’innombrables attaques depuis février 2015 et le groupe islamiste nigérian a déjà mené des opérations d’envergure par le passé, prenant le contrôle de la ville et de la base de Bosso en 2016.

Réfugiés et déplacés par milliers

La région de Diffa abrite 120.000 réfugiés nigérians, 30.000 Nigériens revenus du Nigeria et environ 110.000 déplacés internes, fuyant tous les exactions de Boko Haram, selon des chiffres publiés par l’ONU en octobre.

Le Niger, un des pays les plus pauvres du monde, qui est confronté à Boko Haram dans le Sud-Est, doit également faire face aux groupes jihadistes sahéliens à l’Ouest dans sa zone frontalière avec le Mali. Les régions de Tillabéri et Tahoua (ouest) accueillent 150.000 réfugiés et déplacés en raison des violences qui ont fait des centaines de morts.

« Il ne se passe pas un jour sans perte humaine dans la sous-région Mali, Niger, Burkina, nous assistons à la banalisation de la violence, à la terreur au quotidien », avait rappelé en septembre le président nigérien Mahamadou Issoufou, soulignant l’urgence” de la situation alors que la menace s‘étend vers le sud.

Il avait appelé à la mise en place d’une coalition internationale de lutte contre le terrorisme au Sahel et au lac Tchad à l’image de la coalition qui a été mise en place pour lutter contre Daech au Moyen-Orient.

Son pays accueille déjà des bases militaires françaises dans le cadre de l’opération antijihadiste Barkhane et américaine. En plus de l’insécurité, la région de Diffa est actuellement confrontée à des inondations dues à une crue de la rivière Komadougou Yobé qui sert de frontière naturelle entre le Niger et le nord-est du Nigeria.

 

N.R.M

 
 
 

Les responsables des structures sanitaires, leaders communautaires, religieux, traditionnelle et patron de médias, viennent de participer à un atelier de mobilisation sociale pour l'optimisation de la demande à l'utilisation des POC.

 

La salle de conférence de l'hôpital régional de Bafoussam a abrité les travaux y relatifs ce mercredi 30 octobre 2019. Placée sous la coordination du délégué régional de la Santé publique de l'Ouest, l'atelier avait pour objectif, la supervision et la mobilisation sociale afin d'accroître la demande de l'utilisation des "points Of Care" dans le district de santé de la Mifi.

Diagnostic précoce :

Le point Of Care mis en place depuis 2017 et devenu disponible dans le district de santé de la Mifi en 2018, à pour but de dépistée et de remettre les résultats de manière instantanée afin de connaître précocement le statut VIH de l'enfant.

Objectif spécifique :

Afin d'optimiser la collaboration entre les formations sanitaires et la communauté pour l'atteinte des objectifs 90-90-90 d'ici 2020 au Cameroun, le fond des nations unies pour l'enfance (UNICEF) multiplient les stratégies afin d'explorer l'implication des prestataires et les responsables OBC dans le processus de dépistage précoce des enfants exposés. Il est également question de décrire les stratégies utilisées pour emmener les enfants exposés à bénéficier des POC,et surtout de formuler les recommandations pour l'intimidation de l'utilisation des POC dans le district de santé de la Mifi. 

Résultats obtenus :

Une descente sur le terrain en 2018 aura permis à l'UNICEF de relever dans un premier temps, l'absence d'information sur la disponibilité des POC à l'hôpital régional de Bafoussam dans 3/4 formations sanitaires. Toutefois, des efforts ont été faits notamment en ce qui concerne l'implication des acteurs dans le POC, la mise sous ARV systématique et immédiate des enfants infectés. "Il existe un appareil à l'hôpital régional de Bafoussam appelé point Of Care, c'est un appareil qui permet de faire le test de dépistage du VIH chez l'enfant né de la Mère VIH+ qu'on appelle généralement les enfants exposés.C'est un outil qui nous permet d'avoir les résultats de ses enfants là dans moins de 24 h et de mettre également l'enfant sous traitement si jamais il arrivait que cet enfant soit positif". Explique madame KETCHAJI ALICE, épidémiologiste au ministère de la Santé publique, avant de lancée un appel a la communauté : "Nous voulons inviter tous les acteurs qui interviennent dans le processus de dépistage précoce, de sensibiliser des personnes sur l'importance, le dépistage, l'existence, et surtout sur la gratuité de cet appareil au niveau de l'Hôpital régional de Bafoussam".

Au sortir des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées soient 5 au total afin de renforcer la communication sur les POC à tous les niveaux et renforcer la sensibilisation des femmes enceintes sur l'existence, l'importance et la gratuité du diagnostic précoce.

 

Marcel Ndi

 

Au DG du Laboratoire national de génie civil (Labogénie), le ministère public reproche, de n’avoir pas communiqué les résultats de l’étude menée sur « L’Aggrebind ». Lequel produit devant favoriser la conception et la réhabilitation des voiries à moindre coût au Cameroun.

 

Le procureur de la République, Luc Ndi Ndi a émis le 17 octobre dernier, un mandat d’amener contre Jean Moufo, le directeur général de société Labogénie. L’on apprend dans ce sens que, ledit mandat doit être exécuté par la gendarmerie par « toutes les voies du droit ». 

Ce qui est reproché au Patron du Labogénie

Pour le ministère public, Jean Moufo de n’a pas communiqué les résultats de l’étude menée sur « L’Aggrebind ». Un produit visant à permettre la conception et la réhabilitation des voiries à moindres coûts au Cameroun. L’entreprise CDBN-Intercommunautaire est adjudicataire d’un marché relatif à la production de ce matériau. Depuis janvier 2019, cette entreprise attend le feed-back du Labogenie pour savoir si son produit a reçu un agrément ou pas. 

La plainte introduite contre le DG par le plaignant

Il s’agit d’une plainte adressée par la partie demanderesse au ministre de la Justice (Minjustice) par une correspondance qui date du 27 juin 2019. Sur l’objet de la plainte, il est clairement mentionné : « Requête aux fins d’intervention de sommer monsieur Jean Moufo. Directeur général du Labogénie à produire les résultats tests en laboratoire du produit Aggrebind qui est une solution idoine pour réduire le coût du kilomètre de route de 300 millions de FCFA comparé au coût d’un milliard applicable par le ministère des Travaux publics ».

Dans une réaction du 14 octobre dernier, le Minjustice a rassuré le procureur de la République plaignant, qu’il a saisi le procureur général près la Cour d’appel du Centre pour « diligences appropriées ». La sommation de Jean Moufo à se présenter devant l’instance judiciaire en est d’ailleurs une résultante. 

 

Innocent D H

 










1 645 786 moustiquaires imprégnées à longue durée d'action ont été distribuées à 570 810 ménages.

 

Dans la région du Nord, la campagne de distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda) vient de s’achever. Rendu au terme de ladite campagne, les autorités locales ont dressé un bilan de ce qui a été fait. Dudit bilan il ressort que570 810 ménages ont reçu 1 645 786 Milda. 2100 distributeurs envoyés sur le terrain ont sillonné les 146 aires de santé de la région. Chaque ménage a reçu la quantité de moustiquaire qui lui a été réservée.

Le bilan ci-haut présenté ne tient pas compte des chiffres des districts de santé de Poli dans le Faro et de Touboro dans le Mayo-Rey. Ces districts n’ont pas encore fourni la totalité de leurs rapports. Toutefois on avance le chiffre de 47% à Poli et 89% à Touboro en ce qui concerne la couverture des ménages. On est donc rendu à un cumul total de 93% de couverture de ménages dans la région. Pour ce qui est des taux de distribution des Milda, ils ne sont pas statiques. Ils diffèrent selon qu’on est dans une aire de santé à une autre. Par exemple dans le district de santé dé Golombé dans la Benoué, on enregistre 100,2% de taux de distribution, alors qu'à Poli, le taux reste très faible avec 54,2%.

En présidant la réunion d’évaluation au cours de laquelle, les chiffres suscités ont été révélés, Jean Abate Edi’i le gouverneur de la région du Nord s’est adressé aux leaders traditionnels et communautaires. Il a convié ceux-ci à veiller à ce que les populations qui ont bénéficié de la distribution des Milda, l'utilisent effectivement. Il a aussi voulu que pour les prochaines campagnes, une dotation de financement soit discutée avec les bailleurs de fonds pour la prise en charge des forces de maintien de l'ordre qui assurent le volet sécuritaire.

 

Liliane N.

 

Dans un communiqué publié par son porte-parole, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Maurice Kamto croit savoir que : « cette énième catastrophe survient à la suite de nombreuses autres similaires qui sont essentiellement le fruit d'une urbanisation anarchique de nos villes due à la démission depuis 37 ans au moins des personnes tenant sans partage ».

 

Tout en présentant ses condoléances et ceux des militants de cette formation politique, l’homme qui a passé neuf mois derrière les barreaux et qui annonce des meetings dans certaines villes du Cameroun (Yaoundé – Douala) les 2 et 9 Novembre prochain soutient que « c'est là aussi une des conséquences tragiques palpables d'une décentralisation ratée notamment avec la nomination des délégués du gouvernement qui, parce que ne tenant pas leurs pouvoirs des populations, ne s'en soucient guère dans la mise en œuvre des politiques de développement local ».

« Le Président Élu Maurice Kamto, a appris avec consternation ce matin au réveil la nouvelle de l’éboulement de terrain qui est survenu dans la nuit du 28 au 29 octobre 2019 aux environs de 22 heures dans la ville de Bafoussam au quartier Ngouache IV bloc 6. Il a immédiatement dépêché sur place un des responsables du MRC dans la Région de l’Ouest sur les lieux. Il ressort du rapport établi par ce dernier qu’on dénombre à l’heure actuelle plusieurs dizaines de morts, près d’une cinquantaine de personnes disparues, et une dizaine de maisons ensevelies.

En attendant l'envoi sur place d'une délégation du Directoire National du Mrc, le Président Élu présente aux familles si durement éprouvées et aux populations de la ville de Bafoussam ses sincères condoléances et celles de tous les militants et sympathisants du MRC, auxquelles il associe l’expression de sa profonde compassion.

Le Président Élu rappelle que cette énième catastrophe survient à la suite de nombreuses autres similaires qui sont essentiellement le fruit d'une urbanisation anarchique de nos villes due à la démission depuis 37 ans au moins des personnes tenant sans partage, voire illégitimement, les pouvoirs publics étatiques et municipaux.

C'est là aussi une des conséquences tragiques palpables d'une décentralisation ratée notamment avec la nomination des délégués du gouvernement qui, parce que ne tenant pas leurs pouvoirs des populations, ne s'en soucient guère dans la mise en œuvre des politiques de développement local.

Le Président Élu souligne donc plus que jamais l'urgence de la mise en place d'une gouvernance locale fondée sur une véritable démocratie locale permettant aux populations de choisir librement leurs dirigeants à tous les niveaux, et aux dirigeants ainsi choisis de savoir qu'ils doivent rendre compte de leur gestion aux populations qu'ils sont appelés à servir… ».

 

N.R.M

 

Le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative a réuni hier mercredi 30 octobre 2019 au Djeuga palace de Yaoundé, tout son personnel et collaborateurs a l'effet d'examiner et adopter des stratégies efficaces pour mieux organiser les concours administratifs sans casse et loin de toutes critiques négatives.

 

Pour Joseph Lé, il n’y a pas de tabous ici. L’organisation des concours administratifs au Cameroun mérite qu’on s’y attarde. Il faut toiletter l’appareil et offrir au public des concours à l’organisation réussie. Dans son discours qui a ouvert cet atelier, le ministre de la Fonction

publique et de la réforme administrative a marqué tous les esprits. Avec des mots justes et édifiants, Joseph Lé a schématisé la couleur qu’il veut donner à la machine chargée désormais d’organiser les concours administratifs au Cameroun, à partir des années qui arrivent : "Dans un contexte marqué par le souci de modernisation de l’Administration Publique Camerounaise, à travers la digitalisation et la simplification des procédures administratives, plus que jamais la quête de la performance et de la transparence, la question des ressources humaines qualifiées et leur modalité de sélection, interpellent le MINFOPRA. Il apparait donc nécessaire, au regard de la multiplicité des étapes et des acteurs qui interviennent dans le processus du recrutement des agents publics, des contraintes qui s’y greffent, de la complexité des opérations, de sensibiliser les différents intervenants sur les contours et méandres du processus y afférent".

Les Directeurs de l’administration générale et les Directeurs des ressources humaines d’une dizaine de ministères ont ainsi contribué à l’élaboration de ce plan stratégique.Car  pour le ministre Joseph lé, Il faut absolument sortir des goulots d’étranglement et arrimer la Fonction publique camerounaise sur les normes internationales. 

 
Marcel Ndi

Après l’effondrement de terrain à Gouache 4 dans l’arrondissement de Bafoussam il y a quelques jours, on assiste à une nouvelle catastrophe du côté de Sangmélima. En effet, l’axe Djoum-Sangmélima est coupé en deux.

 

Selon nos confrères de CRTV web, une buse métallique qui soutenait la chaussée s’est effondrée sur la route Sangmélima-Djoum précisément au village Nkô à 16 kilomètres de Djoum, dans la matinée du 30 octobre 2019.

Selon CRTV web, l’incident serait provoqué par les pluies qui s’abattent dans cette localité depuis plusieurs jours. Pour le moment, le trafic est interrompu en attendant l'installation d'un conteneur pour assurer provisoirement le passage.

Notons que, l’axe routier concerné est en cours de bitumage. Les travaux sont menés par l’entreprise Arab contractor. Cette route est prévue pour s’étendre jusqu'à Ouesso au Congo Brazzaville.

Cette année, les pluies sont abondantes. Au cours du mois d’octobre qui s’achève, elles ont causé des inondations dans la région de l’Extrême-Nord avec pour conséquences d’importants dégâts matériels notamment la destruction des cultures et des domiciles ainsi que la perte en vie de 05 personnes.

Le 28 octobre 2019, les mêmes pluies diluviennes ont engendré un éboulement de terrain à Bafoussam à la suite duquel l’on enregistre déjà 42 morts et 13 maisons détruites et une dizaine de blessés internés à l'hôpital régional de Bafoussam.

On espère cependant qu’elles prendront fin du moins qu’elles vont diminués pour le bien de tous.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Facebook annonce avoir démantelé une opération de désinformation russe en Afrique. Toutes ces informations étaient à destination de certains pays africains : la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et le Cameroun.

 

C’est une opération de désinformation d’ampleur menée à partir de la Russie et dans plusieurs pays d’Afrique que le premier réseau social au monde annonce avoir démantelée, mercredi 30 octobre. En effet, les comptes, pages et groupes concernés, présents sur Facebook mais aussi sur Instagram, étaient liés « à des entités associées » à un proche de Vladimir Poutine, Evgueni Prighozine, déjà accusé d’avoir animé la campagne anti-Clinton et pro-Trump aux Etats-Unis en 2016 depuis l’Internet Research Agency, basée à Saint-Pétersbourg.

Selon Facebook, outre la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo, Madagascar, le Mozambique, la République centrafricaine, le Cameroun, le Soudan et la Libye étaient également visés. Au total, le groupe a éliminé 35 comptes sur son réseau, 53 pages, sept groupes et cinq comptes Instagram. Les responsables de la manipulation ont utilisé une combinaison de faux comptes et de comptes authentiques appartenant à des habitants de Madagascar et du Mozambique. Quelques 475 000 utilisateurs suivaient les comptes incriminés. Apprend-on.

Les contenus

Les contenus se concentraient sur des informations internationales et locales, y compris des thèmes comme la politique de Moscou sur le continent africain, mais aussi les élections à Madagascar et au Mozambique, ou encore des critiques de la politique des Etats-Unis et de la France dans la région, a précisé Facebook.

En Centrafrique, un réseau de pages Facebook opérées de Madagascar saluait la présence russe dans le pays que ce soit en termes d’aide militaire ou d’événements culturels, sur un ton laissant entendre que cette présence était soutenue par une large partie de la population locale.

En Libye, le soutien allait à deux personnalités : le maréchal Khalifa Haftar et l’un des fils de Mouammar Kadhafi. 

À Madagascar, les pages Facebook ont été créées depuis 2018, mais sont devenues actives seulement après l’entrée en fonction du nouveau président Andry Rajoelina en février 2019 pour apporter leur soutien au gouvernement. Un soutien au pouvoir en place que l’on retrouve au Soudan.

Au Mozambique, l’opération colle aussi au calendrier électoral et critique l’opposition alors qu’en RDC, le ton des publications n’était pas clairement aligné avec la stratégie publique de Moscou, note le centre de Stanford.

Les opérateurs ont dépensé 77 000 dollars en publicités sur Facebook (payées en dollar), entre avril 2018 et octobre 2019. Précise encore Facebook

Notons que, l’annonce de la suppression de ces comptes liés au pouvoir de Moscou vient quelques jours seulement après un sommet Russie-Afrique organisé à Sotchi, qui a confirmé les ambitions grandissantes de Vladimir Poutine dans un continent où Chinois et Occidentaux courtisent les dirigeants de longue date.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01