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Le navire de la Marine française dénommée Somme, a accosté sur le quai de Mboro le mercredi 23 octobre 2019, avec à son bord 180 membres de l’équipage et du matériel militaire pour l’exercice ”Grand Africa Nemo”.

 

Le navire Somme de la marine française mouille sur le quai de Mboro depuis la matinée de ce 23 octobre 2019. A son bord, il y a 180 militaires français. C’est aussi un bâtiment de commandement et de ravitaillement.

Selon la Crtv qui rapporte cette information, au-delà d’un arrêt d’usage diplomatique, cette mission est d’abord un prélude à un exercice militaire. Cet exercice a un enjeu sous régional : l’exercice Grand Africa Nemo. Il vise la mise en place des stratégies concertées des pays pour la lutte contre l’insécurité maritime sur le golfe de Guinée. Et parmi les menaces traquées : la pollution maritime, la piraterie, les trafics illicites, le secours en mer. La France apporte ainsi son expertise à ce processus lancé à Yaoundé en 2013.

Le Capitaine de Frégate Gautier Dupire est le Commandant du navire, et chef de la délégation française. Ce navire baptisé ”Somme”, est long de plus de 150 mètres, pour 9 mètres de tirant d’eau. La manœuvre s’est déroulée sans anicroche, pour un accostage aisé sur le quai du jeune port. La qualité des équipements et l’expertise des acteurs de la plateforme portuaire ont ainsi été mis en exergue. Cet exploit lui confère d’ailleurs davantage de crédibilité et visibilité sur la scène concurrentielle actuelle.

Rappelons que les Etats de l’Afrique de l’Ouest et centrale se sont engagés, lors de sommets de Yaoundé en 2013 et de Lomé en 2016, à coordonner la lutte contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée. De nombreuses initiatives (nationales, européennes ou internationales) soutiennent la montée en puissance de l’architecture interrégionale de sûreté maritime africaine et participent à la sécurisation de la zone.

La France s’est engagée dans le soutien de l’opérationnalisation de ce processus au travers des exercices African Nemo. Ceux-ci assurent une cohérence de l’action avec les marines riveraines en s’appuyant sur un scénario réaliste s’inspirant d’enjeux régionaux. African Nemo aborde l’ensemble du spectre de la sécurité maritime : la lutte contre la pêche illégale et les pollutions en mer, contre la piraterie, contre le terrorisme maritime, et l’assistance à navire en difficulté.

Ces exercices ont connu un changement complet au cours de l’année 2017 en impliquant l’architecture de commandement et les structures à terre et non plus seulement les bateaux. De plus, lors de ces exercices, la coopération est désormais devenue réellement multilatérale.

A partir de 2018, la France a décidé d’organiser un rendez-vous majeur annuel dont l’objectif est de cibler l’ensemble des acteurs de la structure du processus de Yaoundé et de rassembler des partenaires-clés (Etats-Unis, Espagne, Portugal et autres nations-amies du golfe de Guinée).

Grand African NEMO 2019 se déroulera entre le 28 octobre et le 5 novembre et se terminera par un VIP Day, la veille de l’ouverture du G7++ puis du symposium des CEMM du golfe de Guinée à Accra, au Ghana.

 

Otric N.

 

La culture italienne est en vedette au travers de la 4e édition de la semaine y dédier sur l'étendue du territoire. L'événement qui a débuté le 21 prend fin le 27 octobre 2019.

 

"L’éducation alimentaire : la culture du goût". C’est le thème qui sert de fil conducteur à l’occasion de la Semaine de la Langue italienne et de la Cuisine italienne dans le monde et cerise sur le gâteau, de la célébration du 500e anniversaire de la mort de Leonardo da Vinci.

Ce thème principal de 2019, a été dévoilé par Marco Romiti, Ambassadeur d’Italie au Cameroun, avec à ses côtés Achille Bassilekin III, ministre camerounais des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, lors d’une conférence qu’il donnait le 21 octobre 2019 dans la salle de réunion de ses services, à Yaoundé.

En effet, l’objectif de cet événement est de lancer une grande campagne d’éducation alimentaire afin de sensibiliser sur l’importance de la relation entre l’alimentation et la santé tout en prévenant la primauté de l’expérience du goût. L’Italie, considérée parmi les pays les plus sains au monde, est reconnue en effet pour sa cuisine savoureuse, diversifiée et saine, grâce également à la qualité des produits la cuisine italienne fait partie de notre culture et elle est de plus en plus appréciée au niveau international, contribuant ainsi à renforcer les relations avec nos amis à l’étranger  méditerranéens: "la cuisine italienne fait partie de notre culture et elle est de plus en plus appréciée au niveau international, contribuant ainsi à renforcer les relations avec nos amis à l’étranger". À déclaré l'ambassadeur d’Italie au Cameroun.

Pendant sept jours que durera cet événement, il est prévu les activités telles que : les projections de film, les journées de rencontre avec les étudiants de la langue italienne, les buffets à l’italien, les dégustations de produits italiens, les rencontres B2B.

Pour ce qui est de la langue italienne dans le sous-secteur éducatif camerounais, l’histoire retient qu’elle est enseignée depuis 2011, au titre des Langues vivantes II (LV2). Dans un environnement linguistique concurrentiel, elle rejoint ainsi l’Allemand, l’Arabe, le Chinois et l’Espagnol consacrant, cette disposition de la Loi d’Orientation de l’éducation qui met en avant la formation des citoyens enracinés dans leur culture et ouverts au monde.

Qui était Leonardo da Vinci ?

Peintre, inventeur, ingénieur, scientifique, humaniste, philosophe, il est pour beaucoup un esprit universel, qui fascine encore cinq cents ans plus tard. Au passage du quinzième siècle au seizième, il illustre, et parfois incarne, la Renaissance, avec ses avancées dans le domaine artistique, mais aussi dans les sciences et, avant tout, dans l’approche scientifique.

 
Marcel Ndi 
 

Ils ont été reçu ce 23 octobre en audience à l’immeuble étoile.

 

Les gouverneurs du Nord, de l’Ouest, du Sud et le président des Communes et villes unies du Cameroun ont été reçu ce jour par le premier ministre Joseph Dion Ngute. Ils sont venus présenter au chef du gouvernement leurs propositions pour résoudre la crise anglophone. Ils ont présenté la décentralisation comme un « Grand remède » aux problèmes des régions en crise, voire du Cameroun tout entier.

Le président des Communes et villes unies du Cameroun souhaite « une décentralisation entière, financière et administrative ». En effet, il s’agit de donner davantage de responsabilités aux maires et de lever la prégnance de l’Administration centrale. Les gouverneurs Jean Abaté Edi’i, Awa Fonka Augustine et Félix Nguélé Nguélé en appellent à une véritable décentralisation avec tous les moyens qui vont avec, afin de retrouver la paix.

Le Premier ministre a reçu cinq autres délégations. Comme toutes les autres régions, celle de l’Adamaoua fonde beaucoup d’espoir dans le Grand dialogue national.

En rappel, elle fait face au récurent phénomène de prise d’otages avec demande de rançons. La délégation conduite par le gouverneur Kildadi Taguiéké Boukar propose une décentralisation poussée pour pallier les tensions dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une contribution soutenue par la délégation de l’Est conduite par Grégoire Mvongo. Pour les populations de cette partie du Cameroun, il faut mettre sur la table des discussions la solution constitutionnelle d’une décentralisation plus effective.

Quant à la région du Centre sous la houlette du gouverneur Naseri Paul Béa, elle entend mettre à contribution sa riche expérience d’accueil de tous les fils et filles du Cameroun au sein de l’unique université de Yaoundé de l’époque. Dans le registre de l’expérience, la région de l’Extrême-Nord, Conduite par Midjiyawa Bakari propose ses solutions de la gestion de Boko Haram. Pour la délégation du Littoral conduite par Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, les Camerounais doivent s’accepter qu’importent leurs origines.

Il est à noter que toutes les couches sociales ont été associées à la formulation de ces contributions.

La décentralisation est la solution qui a fait l’unanimité lors du Grand Dialogue National organisé à Yaoundé il y a quelques semaines. Un statut spécial a été proposé pour les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, mais en écartant le fédéralisme réclamé par des leaders anglophones. L'idée d'une partition du Cameroun a été aussi rejetée à l'unanimité.

 

Otric N.

 

Les ministres en charge de l'agriculture, de l'élevage, du cadastre et des affaires foncières ont animé hier mardi 22 octobre 2019, la journée du foncier, de l'agriculture et de l'élevage organiser par le groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) à Douala.

 

Quelles sont les dynamiques et les réformes récentes dans le foncier, l’agriculture et l’élevage au Cameroun ? Quelles perspectives portent-elles pour les entreprises et pour le développement des chaînes de valeurs agro-industrielles ? Telles sont les questions auxquelles on tenter de répondre les trois membres du gouvernement camerounais en charge de ses secteurs, hier mardi 22 octobre 2019 à Douala, la capitale économique du pays.

Gabriel Mbairobe de l’Agriculture, Dr Taïga de l’Élevage et Henri Eyebe Ayissi des Domaines et des Affaires foncières ont été invités par de DG du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), qui poursuit ainsi sa politique de coopération avec les autorités publiques.

En effet, le (Gicam) dans une note officielle à ce sujet explique :"La dynamique actuelle des échanges entre les membres du gouvernement et le patronat s’explique essentiellement par l’importance du dialogue État – secteur privé comme instrument d’amélioration des politiques publiques. (…) Notre pays fait actuellement face, sur le plan économique, à des défis de plusieurs ordres qui commandent une interaction plus régulière et plus fertile entre les principaux acteurs qui l’animent".

 

Marcel Ndi

 

Cela se fera dans le cadre du projet de renforcement et d'extension des réseaux électriques de transport et distribution.

 

C’est un projet qui va impacter 200 000 familles vivant dans l’arrière-pays. 465 localités logées dans les régions du Cameroun à l’exception de l’Est et de l’Adamaoua, vont recevoir des branchements électriques gratuits. De source sûre, on sait que les travaux d'aménagement vont commencer en janvier 2020. Ils vont s'achever au mois de juin de la même année.   

Il faut préciser que l’électrification de ces localités s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement et d'extension des réseaux électriques de transport et distribution (Preretd). Ledit projet a été lancé en 2010. Il est porté par Electricity development corporation (Edc). En sa qualité de chef dudit projet, Martin Otelé précise dans les colonnes de Cameroon tribune qu’il s’agit en fait, de connecter les couches les plus défavorisées dans l'arrière-pays. A la suite de ces raccordements, il est aussi question d'expérimenter les branchements des compteurs prépayés et classiques dans ces villages.

A l’heure actuelle, les responsables du Preretd mènent des études d’identification des populations bénéficiaires. Pour ce qui est du coût de ces branchements, on parle de 9 milliards de FCFA. Trois entreprises ont été choisies pour réaliser les travaux. Ceux-ci s’étendent sur trois lots. Le premier de ces lots concerne le Centre-Sud. Le deuxième porte sur l'Ouest, le Littoral, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le dernier lot concerne l'Extrême-Nord. Les équipements et matériels arrivent d'ici à mi-janvier 2020. Ils ont été commandés il y a quelques mois.  

Pour parler en bref du Preretd, il faut savoir qu’il est cofinancé par le gouvernement, la Banque mondiale et la Jica. Son coût est estimé à près de 41 milliards de FCFA. Il est question de porter l’énergie électrique dans les zones qui n’en n’ont pas. Par ailleurs de renforcer la puissance de l'énergie en passant du monophasé au triphasé.  

 

Liliane N.

 

Pour le ministre de la Santé publique, il est nécessaire aux mamans de nourrir leur bébé aux seins au lieu de protéger leurs poitrines pour des fins inavouées. L'appel à été lancer hier mardi 22 octobre lors du lancement de la semaine de l'allaitement maternel à Yaoundé.

 

En donnant le ton de la semaine consacrée à l’allaitement maternel, le ministre de la santé public le Dr Manaouda Malachie a insisté sur l’importance d’allaiter aux seins pendant les 6 premiers mois après la naissance. Plus de 800 000 bébés décèdent dans le monde avant 6 mois à cause de cette négligence maternelle. Tous les experts sont unanimes. Rien ne vaut le lait maternel. Les femmes en âge de procréer sont plus que jamais interpellées.

En cas de maladie du sein, le lait peut être déconseillé dans la ration du bébé. Mais il est admissible qu’une maman sèvre son bébé du sein dès sa naissance, au nom des considérations inutile de beauté. Le ministre Manaouda a parlé aux femmes sans ambages. C’est une affaire de vie. Il faut sauver les bébés qui naissent et garantir leur bonne croissance. Cela passe par le lait maternel et non artificiel.

Pour rappel,deux avantages majeurs se dégagent en nourrissant les bébés au lait produit par les seins de leurs mamans. Ce lait est très riche en vitamines, est pur et naturel. Le lait maternel lie le nouveau né à sa maman. En consommant ce lait, l’enfant est solide. Il est éloigné des maladies des biberons. Il n’est pas exposé aux infections de la nature. Il est protégé. C’est donc un gros tort pour les mamans à vouloir protéger leur poitrine, on ne sait pour quoi. Elles veulent paraître belles en maintenant leur poitrine debout. Il s’agit d’une violence faite aux bébés en refusant de les nourrir par le lait maternel. Le lait maternel est enfin économique. Une boite de lait coûte au bas mot 3600 FCFA. Il en faut au moins trois par semaine pour une bonne alimentation de l’enfant.

 

Marcel Ndi

 

Depuis le lundi 21 octobre 2019, le Centre Pasteur de Yaoundé abrite la première réunion des laboratoires travaillant sur cette maladie tropicale négligée. L'ulcère de buruli est désormais au cœur des recherches en Afrique.

 

Ce sont 40 experts des laboratoires en Afrique qui prennent part depuis lundi 21 octobre à la première rencontre du réseau LabaNet. La réunion a été ouverte par le représentant de l’organisation mondiale de la santé (Oms) au Cameroun, le Dr Pha-nuel Habimana.

La rencontre de Yaoundé intervient après la décision de l’Oms de procéder au transfert de la recherche sur l’ulcère de buruli (Ub) aux laboratoires des pays endémiques à cette maladie tropicale négligée.Cette mesure a été prise le 27 mars dernier, à la faveur de la réunion de l’institut de médecine tropicale.

Précisons qu'au  Cameroun, l’ulcère de buruli, causé par le mycobacterium, se rencontre dans des principaux foyers généralement situés dans les zones environnantes des cours d’eau à faible débit. L’on a notamment, les villes d’Akonolinga, Ayos, Bankim et bien d'autres. Des centres de prise en charge des malades existent dans les localités évoquées.

Dans un entretien accordé au quotidien Mutations en mois de mars 2019, le Dr Ernest Nji Tatah, secrétaire permanent du Programme national de lutte contre la lèpre, l'ulcère de buruli, le pian et la leishmaniose, a indiqué: « on se rend compte que l’ulcère de buruli ne se trouve pas seulement dans ces endroits. Plusieurs cas viennent des différents districts pour se faire traiter dans les centres susmentionnés ».

Pour le Dr, il est question d’éviter que les patients aillent perdre du temps chez le tradipraticien et arrivent à l’hôpital quand la maladie est déjà grave avec des risques de handicap.Quant au Pr Elisabeth Carriel, directrice du Centre Pasteur de Yaoundé, les tradipraticiens devront intervenir dans la détection des malades en communautés afin de les référer aux scientifiques pour confirmation du diagnostic. Elle avertit d'ailleurs, « il y a des maladies, comme le pian, qui présentent les mêmes symptômes que l’ulcère de buruli. Si le diagnostic n’est pas posé, le patient va perdre du temps ». 

 

Innocent D H

 

16 diplômés de l'ENAM ont été licenciés pour avoir refusé de prendre leurs fonctions de sous-préfet dans les départements de la Mechum, du Lebialem, du Bui et de la Meme, rapporte « TeboPost », citant un communiqué officiel du Ministre de l'Administration territoriale.

 

Il faut rappeler que le décret n° 78/CE/2019/007 stipule que tous les diplômés de l'ENAM doivent être prêts à être déployés dans toute zone et à tout moment. Le ministre prévient que les étudiants n'ont pas le droit de choisir la région du pays où ils veulent travailler.

« Comment ces 16 diplômés ont-ils pu dire qu'ils préfèrent travailler à Maroua plutôt que dans la région du Nord-Ouest », a demandé le ministre. « Ils sont sanctionnés par un licenciement ».

La crise anglophone dure depuis trois ans. Elle a atteint un seuil critique depuis l’année dernière. Les autorités administratives sont particulièrement ciblées par des sécessionnistes sans foi ni loi. En novembre 2018, le sous-préfet de l’arrondissement de Noni situé dans la région du Nord-Ouest, département de Bui, a été enlevé par un groupe armé du mouvement séparatiste anglophone.

« Des assaillants ont lancés un assaut à la résidence du sous-préfet dimanche nuit avant de l’enlever », soulignait le gouverneur. Le rapt n’a pas été revendiqué, mais sur les réseaux sociaux, les sécessionnistes anglophones avaient annoncé leur intention de poursuivre les enlèvements des autorités.

Le 11 février 2018, le sous-préfet de Batibo avait été enlevé et quelques jours après, un autre rapt avait été lancé à l’endroit du délégué régional des affaires sociales pour le Nord-ouest. Jusqu’à ce jour leurs familles respectives sont sans leurs nouvelles.

 

Otric N.

 

Des bergers fulani aurait assassiné un traducteur de la bible du nom de Benjamin Tem, à Aghem par Wum. Le crime aurait eu lieu lundi soir

 

Selon les informations reçues, c’est dans la nuit de lundi 21 octobre que, le traducteur de la Bible, Benjamin Tem, aurai été violemment égorgé à coups de machette par des bergers fulani pro gouvernement. Benjamin Tem était père de 5 enfants. Pour le moment, nous n’en savons pas plus.

Ce nouveau crime nous rappelle l’assassinat macabre d’Angus Abraham Fung, traducteur Camerounais de la Bible tué avec six autres personnes, lors d’une attaque de la ville rurale de Wum, par les bergers peuls, en aout dernier. Qu’est-ce qui peut bien motiver ces assassinats de ses hommes d’église? En tout cas des zones d’ombres restent encore à être dissipées.

Pour rappel, Wum est une commune du Cameroun située dans la région du Nord-Ouest et chef-lieu du département du Menchum. Dans cette région anglophone du Cameroun, les chrétiens sont majoritaires. Depuis le déclenchement de la crise anglophone dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest en novembre 2016, la commune de Wum est devenue très dangereuse pour les populations et encore plus pour les «hommes de Dieu ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

La pose de la première pierre a eu lieu le 18 septembre 2018.

 

Alors qu’on se rappelle de l’accident de train d’Eséka survenu le 21 octobre 2016, on s’interroge aussi sur ce qu’est devenu le projet de construction de la stèle souvenir. Où en sont les autorités ? Après la pose de la première pierre en septembre 2018, la construction de l’ouvrage a-t-elle avancé ? C’est donc pour s’enquérir au mieux de l’état d’avancement des travaux, qu’une délégation du Ministère des Arts et de la Culture (Minac) s’est récemment rendue sur le lieu de ce chantier.

D’après Alexis Nomo ingénieur de génie civil à Espace vital par ailleurs maître d’œuvre du chantier, l’ouvrage qui est en train d’être réalisé, est divisé en trois parties. «La première, c’est la clôture qui est en béton avec du fer forgé. La deuxième concerne la stèle avec environ 120m3 de béton. A l’arrière, ce sont les ouvrages connexes constitués du bloc sanitaire, d’un château d’eau, de trois points d’eau et d’un champ photovoltaïque. L’entreprise en charge des travaux est rendue à 65% pour 80% de consommation des délais», explique l’ingénieur dans les colonnes de Cameroon tribune, le quotidien gouvernemental. Il fait savoir en outre, que sur les côtés de la stèle, on va retrouver les noms des victimes de l’accident.

Il convient de rappeler que selon les chiffres officiels, l’accident ferroviaire d’Eséka a causé le décès de 79 personnes. Pour justement garder en mémoire ce qui s’est passé le 21 octobre 2016 à Eséka, les autorités ont décidé de procéder à la construction d’une stèle souvenir. Un concours avait été lancé de ce fait par Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Arts et de la Culture à cette époque. C’était un concours artistique national concernant la conception de la maquette de ladite stèle. Le vainqueur de ce concours était Fridolin Ndzinga Nga.

Lire aussi : Catastrophe ferroviaire d’Eseka : Trois ans après, c’est le statut quo

Rendu donc à ce jour, les travaux ont été momentanément suspendus. Toutefois, le Ministère des Arts se veut rassurant sur leur reprise. «Nous sommes fiers de constater qu’après de longues procédures, nous pouvons voir en grandeur nature le résultat des travaux effectués depuis un certain temps. S’il ne s’agissait que de réaliser l’œuvre, il y a longtemps qu’on aurait terminé ces travaux. Mais avant la réalisation proprement dite, il y a un ensemble de procédures », explique Théophile Eyango inspecteur N°1 des services au Minac.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01