Dans une requête déposée sur le bureau de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale, les avocats de l'État ivoirien s’opposent à la levée des conditions imposées à Laurent Gbagbo, apprend-on de sources concordantes.
« La République de Côte d’Ivoire sollicite l’autorisation de la chambre d’appel de pouvoir présenter les observations écrites sur la requête déposée par la défense de Laurent Gbagbo visant à la remise en liberté sans condition de celui-ci », ont plaidé les avocats ivoiriens.
Dans cette requête, le gouvernement ivoirien, veut obtenir des juges de la chambre d’appel de la CPI, le rejet de la requête des avocats de la défense du président fondateur du FPI. « En application de l'article 86 du Statut de Rome, la République de Côte d'Ivoire entend faire valoir ses observations écrites sur les raisons qui l'amènent à proposer à la Chambre d'appel de confirmer la décision rendue le 1er février 2019 qui apparaissait en l'état de la procédure, sage et équilibrée », ont sollicité les avocats de l'État de Côte d’Ivoire.
Les autorités ivoiriennes ont donc clairement fait savoir à la Cour, et à l’ancien élu Laurent Gbagbo, qu’il n’est plus le bienvenu en Côte d’Ivoire.
Laurent Gbagbo quant à lui, reproche à la Cour de violer ses droits, notamment en l’empêchant de participer à la vie politique de son pays dont la campagne pour l’élection présidentielle est prévue en décembre 2020.
Pour rappel, l'ex-chef d'État ivoirien réside depuis sa libération, le 1er février 2019, à Bruxelles en Belgique. Il est en attente de l'issue d'un éventuel procès en appel devant la CPI. La procureure Fatou Bensouda ayant fait appel de son acquittement prononcé en première instance, il y un peu plus de 10 mois.
Danielle Ngono Efondo
Entrée en lice hier lundi, les champions d’Afrique se sont incliné 1-0 face au Tadjikistan. Un adversaire a priori à leur portée.
Ça commence mal pour le Cameroun. Les lionceaux sont descendus dans l’arène pour leur première rencontre de la Coupe du Monde U17 Brésil 2019 lundi au environ de minuit, heure de Yaoundé. C’est donc devant 5379 spectateurs du stade Kleber Andrade que, les poulains de Thomas Libiih se sont inclinés 1-0 contre le Tadjikistan.
Selon les faits rapportés par afriquesports.net, Les champions d’Afrique ont été incapables de réagir après l’ouverture du score par Sharifbeq Rahamatov à la 51ème minute en dépit d’une supériorité numérique assez confortable puisque Shurat El Murodov a été exclu suite à un deuxième carton jaune. Les coéquipiers de Steve Mvoué n’ont donc pas pu réduire le score qui est resté d’un but à Zéro.
Pour rappel, c’est depuis samedi 26 octobre que, les stades brésiliens vibrent aux rythmes de la Coupe du Monde U17 2019. 4 sélections représentent l’Afrique lors de cette compétition. Il s’agit du Cameroun vainqueur de la CAN U17 en avril dernier, le Nigeria, sélection la plus titrée au monde dans cette catégorie (05 sacres), l’Angola et le Sénégal, repêchés suite à la disqualification de la Guinée pour fraude sur l’âge.
Le Cameroun a beaucoup fait parler de lui dans la préparation de cette compétition. En raison de la mise à l’écart de plusieurs jeunes joueurs dont Etienne Eto’o. En cause, un décret du Chef de l’Etat. On espère donc qu’il saura se rattraper face à l’Argentine jeudi prochain, et l’Espagne dimanche 03 novembre.
Danielle Ngono Efondo
L'Assemblée générale du Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (l'ICCROM) se tiendra le 30 et 31 octobre prochain à Rome. Couplé à son 60ème anniversaire, les assises seront principalement axées sur les questions et les sujets de préoccupation les plus pertinents concernant la promotion du patrimoine culturel.
Il sera par ailleurs question : de Stimuler le dialogue au sujet des approches durables de la protection et de la préservation du patrimoine culturel et naturel dans le monde – d’Examiner et Améliorer les orientations stratégiques et le programme de travail de l'organisation…
Le programme prévoit en outre une discussion thématique intitulée : « Décoloniser le patrimoine », en plus de la présentation et de l’accueil du nouvel Etat membre, le Costa Rica, sans oublier la remise des prix aux personnes ayant contribué de manière significative au développement de l'ICCROM, ou ayant acquis une reconnaissance particulière dans le domaine de la conservation, de la protection et de la restauration du patrimoine culturel.
La contribution des Etats membres saluée par Webber Ndoro, Directeur général de l'ICCROM
Dans une déclaration Webber Ndoro, a relevé que : « La généreuse contribution des États membres de l'ICCROM est le principal pilier du succès de tous les projets et programmes mis en œuvre par l'ICCROM dans de nombreuses régions du monde… ».
L'Italie, pays hôte du double évènement participe, selon Directeur général de l'ICCROM, « de manière importante au budget de l'ICCROM et dispose de partenariats scientifiques et techniques institutionnels de longue date, qui contribuent de manière significative à l'organisation. Nous espérons vraiment poursuivre notre collaboration et développer un accord avec le partenaire italien pour soutenir des actions communes visant à protéger et améliorer le patrimoine culturel et naturel en Afrique et dans d'autres parties du monde », a-t-il ajouté dans sa déclaration.
L’importance du Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels
Il faut rappeler que depuis des décennies, l'ICCROM travaille en partenariat avec ses États membres pour les aider à sauvegarder le patrimoine sur leur territoire, comme ailleurs. Les actions sont perceptibles aussi bien sur le plan gouvernemental qu’international, ainsi qu'avec les institutions et les professionnels sur le terrain. Cette organisation engage et informe les nouvelles générations de professionnels et le grand public sur les besoins actuels et futurs dans les domaines de la préservation et de la conservation du patrimoine culturel.
« Au cours des soixante dernières années, l'ICCROM a développé et adopté ses programmes et activités pour relever de nouveaux défis et faire face à l'évolution du concept même de patrimoine culturel qui, en plus de dépasser les frontières nationales, doit faire face à de nouveaux problèmes et risques causés par les effets du changement climatique, les guerres et conflits dévastateurs et la négligence humaine » a indiqué Webber Ndoro.
« Le développement durable est également un objectif clé de l'ICCROM, en particulier dans certaines régions comme l'Afrique. Il s'agit notamment de soutenir les occasions d'entrepreneuriat et d'assurer l'accès à une éducation de qualité dans un contexte plus général d'égalité des genres », ajoute-t-il.
À cet égard, l'ICCROM a lancé une nouvelle initiative régionale à long terme en Afrique qui se concentre principalement sur les jeunes et les engage à prendre soin de leur patrimoine - sa conservation, sa résilience, sa gestion et sa promotion en matière de préservation culturelle.
Nicole Ricci Minyem
200 migrants clandestins embarquées dans un bateau, ont été interceptés à la suite de l’intervention des autorités maritimes du Cameroun. C’était vendredi dernier sur le large des côtes du pays à Douala, la capitale économique.
Les 200 migrants clandestins sont d’origines africaines (Nigéria, Togo, Bénin, Sénégal). Le bateau dans lequel ils étaient embarquées, a été intercepté sur le large des côtes camerounaises à Douala. Ces migrants, ont été ramenées sur la base des forces aériennes camerounaises.
Selon une source sécuritaire ayant requis l’anonymat, l’on apprend que certains des migrants à bord du bateau ont même tenté de nager jusqu’à la berge en sautant en mer. Heureusement pour eux, ils ont été sauvés par des pêcheurs puis par la marine camerounaise et aucun d’entre eux n’a d’ailleurs perdu la vie. La même source sécuritaire fait savoir que ces migrants seraient partis du Nigéria pour rallier le Gabon. A bord du bateau, on compte également des femmes et des enfants.
Des migrants clandestins arraisonnés au large de Limbé
Précisons également que Jeudi dernier, ce sont 226 migrants dans une embarcation de fortune ont été arraisonnés par la marine camerounaise au large de Limbé. Parmi ces migrants, il y avait 133 hommes, 89 femmes et un bébé de sexe féminin. La barque en provenance du port d’Ebaka au Nigéria se rendait au Gabon voisin. Dans cette embarcation en situation de détresse pilotée par un ressortissant nigérian du nom de Francis Clackson, se trouvaient quatre Béninois, 27 Nigériens, 45 Nigérians, 3 Sénégalais, 25 Togolais, 22 Burkinabé, 1 Gabonais, 3 Maliens et 1 Guinéen.
Innocent D H
C’est dans le but de faire l’état des lieux de l’influence des médias, de présenter les dangers liés à l’utilisation inappropriée des médias traditionnels et numériques, d’éduquer les masses et de promouvoir l’éducation aux médias et à l’information au Cameroun, que s’est tenu samedi 26 octobre à l’ESSTIC, la 8ème célébration annuelle de la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information (EMI), sur le thème « Citoyens éduqués aux médias et à l’information : Informés, engagés et habiletés ».
Le contexte médiatique camerounais est actuellement marqué par la prolifération des discours de haine, la diffusion de fausses informations (fake news) sur les plateformes médiatiques et les dérives de tout genre. C’est ce constat qui a motivé la tenue des échanges entre professionnels, enseignants et acteurs de la société civile dans le cadre de la Semaine mondiale d’éducation aux médias et à l’information chapeauté par l’UNESCO.
A cet effet, la cérémonie a été marquée par le discours du président de l’association camerounaise d’éducation aux média (ÉDUK-MÉDIA), Andzongo Blaise Pascal. Qui, après avoir remercié les panélistes pour avoir accepté de venir exposer, il a également remercié les étudiants et autres invités pour leur présence. Monsieur Andzongo a présenté l’association dont il a la charge en énumérant ses objectifs. Son propos pour la fin s’est articulé sur le thème de la 8ème édition annuelle de la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information. Par la suite, le modérateur, l’éditeur- journaliste, Simon Pierre Bessala a énuméré les différents thèmes à l’ordre du jour avant de passer la parole aux différents conférenciers.
Le Dr Baba Wame, expert TIC et cyber-journaliste, a été le 1er conférencier à dérouler son expertise sur la désinformation en ligne. Il a définit la désinformation ou fake news ou intox comme le fait d’utiliser des techniques d’informations pour induire en erreur, cacher ou travestir les faits dans le but de produire ou d’en tirer un bénéfice. Poursuivant son propos, il a édifié sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire sur les réseaux sociaux. Et pour terminer, il a présenté ce qu’on peut appeler le « diagramme de Baba Wamé » ou diagramme de « désinfox ».
Le 2ème conférencier, le professeur Ebale Moneze Chandel, enseignant de psychologie, intervenant sur le thème « les discours de haine en ligne », a décrit les mécanismes cognitifs mis en place dans l'élaboration et la réception des discours de haine de même que leurs conséquences tant sur le plan individuel que sociétal.
Par la suite, le Pr Maingari Daouda, intervenant sur le thème « EMI comme champ d’étude », a communiqué sur la quête à l’information et l’éducation aux médias. Il a indiqué que chacun de nous cherche à exister grâce aux réseaux sociaux. Pour lui il faut favoriser les conflits sociaux politiques pour susciter la recherche. Il est donc important d’éduquer pour former des citoyens habilités.
Le représentant de l’UNESCO, qui a tenu son propos sur « les enjeux de l’EMI pour la promotion du dialogue interculturel, de la paix et du vivre ensemble », a communiqué sur comment évaluer de manière critique l’information en ligne. Et a terminé son propos, en interpellant le conseil national de la communication enfin qu’il mette sur pieds une police pour contrôler tout ce qui est diffusé sur les réseaux sociaux.
Le dernier conférencier, monsieur Kenmogne Rigobert, expert en droits numériques intervenant sur le thème « Sécurité et droit numérique », a apporté des leçons pratiques sur la sécurité en ligne.
La phase des questions et réponses a permis aux différents exposants de répondre aux questions des invités. La conférence débat organisée par l'association camerounaise d'éducation aux médias ÉDUK-MÉDIA a donc connu un véritable succès. La présence d’un membre de l' UNESCO et des conférenciers de très haute facture a permis de donner au public des notions en éducation aux médias et à l'information.
ÉDUK-MÉDIA est une association qui est déterminée à offrir aux jeunes, parents et professionnels, les outils nécessaires pour développer leur esprit critique et leur donner des compétences en tant que lecteurs, producteurs et diffuseurs d’informations médiatiques. Elle a pour objectif de : sensibiliser les jeunes à propos des médias, guider les jeunes dans le monde numérique, former à l’entreprenariat numérique, former jeunes et professionnels à l’analyse critique des informations médiatiques, prendre en charge les cyberdépendant et apporter du soutien aux jeunes, familles en difficultés.
Selon le vice-président d’ÉDUK-MÉDIA, Simon Pierre Bessala, qui a voulu nous en dire plus, cette édition est la toute première au Cameroun. Il espère cependant que les prochaines seront davantage meilleures. « On a saisi l’occasion en tant que jeune association pour sensibiliser l’opinion publique et c’est la raison pour laquelle nous sommes allés vers l’UNESCO et je crois que pour un premier coup d’essai nous ressortons satisfait. J’espère que pour les prochaines occasions nous pourrons saisir les mêmes opportunités pour mieux faire. »
Lancée en 2012, la Semaine mondiale EMI est organisée tous les ans par l’UNESCO en coopération avec l’Alliance mondiale pour les partenariats sur l’éducation aux médias et à l’information, l’Alliance des civilisations de l’ONU (UNAOC) et le Réseau universitaire international de l’éducation aux médias et à l’information et du dialogue interculturel. Elle réunit divers acteurs engagés dans la promotion de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) pour favoriser l’intégration sociale et le dialogue interculturel.
La huitième célébration annuelle de l’EMI est célébrée cette année du 24 au 31 octobre 2019. Les événements marquants de cette célébration comprennent la neuvième Conférence de l’éducation aux médias et à l’information, le dialogue interculturel et le Forum de l'agenda des jeunes, qui s’est tenu à Göteborg (Suède), du 24 au 26 septembre 2019.
Danielle Ngono Efondo
Et, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, las de subir les quolibets de certains adversaires politiques qui ont toujours eu une attitude de mépris et de condescendance a choisi dans un ton caustique, de leur rappeler leur « inconsistance politique ».
L’intégralité de son message publié sur sa page Facebook
« Du gâchis et toujours du gâchis ! Il n’y a rien de plus inconséquent que de combattre avec acharnement et pendant plusieurs mois, une chose dont la pertinence est pourtant incontestable, pour finalement la faire à contretemps ou tardivement.
A quoi ça aura servi de traiter ceux qui appelaient à s'inscrire sur les listes électorales d'alliés du régime pour finalement être candidat aux élections ?
A quoi ça sert de traiter ceux qui appellent les masses à la participation politique de "collabo", pour finalement aller aux élections ?
A quoi ça sert de dire qu'il ne sert à rien de voter pour finalement être candidat?
A quoi ça sert de dire que toute élection est inutile avec le code électoral actuel, pour finalement aller aux élections avec le même code ?
À quoi ça sert de prétendre conditionner la question électorale à la fin de la guerre en zone anglophone pour finalement s'en foutre éperdument et aller aux élections ? On le sait bien, ceux qui font ces campagnes sordides ne visent en fait qu'un individu ou une dynamique.
Tant que cette dynamique porte une idée, il faut d'abord la déconstruire, pour rattraper plus tard. Mais mesurent-ils la portée dévastatrice de leurs incohérences ?
C'est tout simplement STUPIDE ! La vraie coalition commence par le partage du bon sens. On peut s'étriper sur bien de choses, se détester son on veut, mais il doit y avoir un seuil commun de bon sens. Il y a des choses incontournables et incompressibles.
Ces choses doivent être épargnées par nos abaissements haineux et nos bestialités, parce qu'elles sont indispensables à l'atteinte de l'objectif final présumé commun.
Décourager la participation du peuple et aller à la conquête du suffrage c'est inconséquent et ça sert efficacement le régime.
Les leaders politiques qui sont complaisants vis-à-vis de telles pratiques préparent allègrement la ruine de leurs carrières politiques, car ça aura toujours un effet boomerang.
D'ailleurs ça s'apparente curieusement à une récolte programmée dans un champ de ruines... donc non loin de la folie. On croit sur le moment déstabiliser, discréditer, éliminer ou affaiblir un adversaire politique de l'opposition mais on oublie que ça nous éloigne significativement de notre objectif.
Toutes ces personnes découragées par des campagnes stupides dans les médias et autres réseaux sociaux, quelle perte ! Quel gâchis ! Qu'est-ce qu'on y gagne ? Juste la défaite électorale et le ridicule bien préparés…
Hélas ».
N.R.M
En échangeant avec Yves Le Drian, le général de brigade Frédéric Djonkep commandant de la Région militaire interarmées n°4 a indiqué que la force de la secte terroriste Boko Haram est «sérieusement anéantie».
Durant son séjour au Cameroun, Yves Le Drian le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France s’est rendu dans la région de l’Extrême-Nord. Il y était pour s’enquérir au mieux de l’état de la lutte contre Boko Haram. Il a donc été entretenu par le général de brigade Frédéric Djonkep commandant de la Région militaire interarmées n°4. L’autorité la mieux placée pour parler de la lutte qui est faite à Boko Haram dans cette partie du pays. De son exposé donc, on retient que grâce à de nombreuses opérations menées sur le terrain, la force de nuisance de Boko Haram est sérieusement anéantie. «C'est pourquoi on n'enregistre plus que des incursions sporadiques qui sont en réalité des opérations de grand banditisme et non des revendications idéologiques ou confessionnelles », a indiqué le général de brigade Frédéric Djonkep.
Midjiyawa Bakari le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord dans sa prise de parole, a parlé de la situation sécuritaire au plan global. Le patron de l’Extrême-Nord a dit au Ministre français que le problème fondamental de l'insécurité dans son territoire de commandement, est beaucoup plus lié au déficit d'éducation qui se manifeste par la pauvreté qui accentue le taux de chômage, notamment chez les jeunes. Et cette situation facilite leur recrutement dans les bandes armées «qui leur promettent ciel et terre» a déclaré l’autorité.
Après avoir suivi ses interlocuteurs, Yves Le Drian a indiqué que son pays va maintenir son accompagnement du Cameroun dans la lutte contre cette secte. A la fin de son intervention, il a annoncé un soutien de la France de l'ordre de 30 milliards de F «pour soutenir la reconstruction et assurer la stabilisation dans la région de l'Extrême-Nord».
Liliane N.
Les pompiers luttaient vendredi contre plusieurs incendies, dont l’un particulièrement violent près de Los Angeles, qui menace des milliers d’habitations et a déjà forcé les autorités à exiger l’évacuation d’environ 50.000 personnes.
La région de Los Angeles est en alerte rouge, au moins jusqu’à vendredi soir, avec des conditions météo propices aux incendies dans le Sud de la Californie.
« Les températures, dans les 30 degrés, avec une humidité basse, vont se combiner à des vents pouvant atteindre 96 km/h pour créer des conditions favorables à un comportement extrême du feu et une propagation rapide », ont tweeté vendredi les services météo. Un autre grand incendie continuait par ailleurs de progresser dans une région viticole située au nord de San Francisco à près de 500 kilomètres de là. Le gouverneur de l’Etat, Gavin Newsom, est arrivé dans le comté de Sonoma, où il devait rencontrer des pompiers.
Les autorités locales ont fait du porte-à-porte à Santa Clarita, ville située à 50 kilomètres de Los Angeles, pour avertir les habitants de l’arrivée des flammes et leur demander de partir, rapportent les médias locaux. Le brasier, nommé Tick Fire, n’était contenu qu’à 5 % vendredi matin, et avait déjà fait partir en fumée 1.600 hectares, selon les autorités locales.
De nombreuses écoles ont fermé leurs portes vendredi à cause de la progression du feu, ainsi qu’une autoroute très fréquentée, accentuant les bouchons déjà fréquents dans la deuxième ville des Etats-Unis.
Selon les autorités, le feu a réduit en cendres au moins six maisons. Dix mille bâtiments sont menacés par les flammes et le Cal Fire, le service des pompiers californien, a mobilisé 600 soldats du feu, six bombardiers d’eau et 100 camions pour lutter contre cet incendie qui s’est déclaré jeudi après-midi.
A des centaines de kilomètres plus au nord, le « Kincade Fire » dévore la région viticole du comté de Sonoma près de San Francisco. Quelque 1.300 pompiers luttaient toujours vendredi contre cet incendie contenu à 5 % et qui a déjà ravagé près de 9.000 hectares de végétation et détruit une cinquantaine de bâtiments.
Ces hommes et femmes, appuyés par une dizaine de bombardiers d’eau et une centaine de camions de pompiers, continuent à tenter de circonscrire ce feu qui a démarré mercredi. Plus de 2.000 personnes ont reçu un ordre d’évacuation dans la petite ville de Geyserville et les vignobles qui la bordent, dont un appartenant au célèbre réalisateur américain Francis Ford Coppola…
N.R.M.
La succession de l’Angleterre sera ouverte jusqu’au 17 novembre prochain avec au départ 24 équipes dont le Cameroun, champion d’Afrique en titre.
24 équipes sont en lice pour succéder à l’Angleterre au palmarès de la Coupe du monde de football des moins de 17 ans. Un champion en titre absent. Par contre, les traditionnels favoris du tournoi seront présents aux côtés des trois bleus que sont le Sénégal, l’Angola et les îles Salomon. C’est le cas notamment du Nigeria, détenteur de cinq victoires dans cette catégorie (un record) qui sera à sa 12e participation.
Le Brésil, à domicile, est un sérieux prétendant pour un quatrième sacre. Finaliste de la dernière édition et à quatre reprises au total, l’Espagne a également des raisons d’espérer. Des Ibères qui figurent dans la poule E en compagnie du Tadjikistan, de l’Argentine et du Cameroun. Les Lions U17 qui ont rejoint mercredi dernier, 23 octobre 2019 leur base à Vitoria.
C’est dans cette cité balnéaire brésilienne que les Camerounais vont disputer leurs deux premiers matchs. Celui de lundi prochain face au Tadjikistan, celui face à l’Argentine trois jour plus tard avant de se rendre à Gama, le 3 novembre pour affronter l’Espagne. Dans la peau de l’outsider, le Cameroun, champion d’Afrique en titre tentera de faire mieux qu’en 2003 lors de leur première et dernière participation. Au Portugal, le Cameroun avait terminé le tournoi avec trois nuls en autant de matchs.
Il est à noter que Ronaldinho, Kaka, Fabregas, Buffon, Xavi, Kroos et Del Piero, ces stars planétaires, championnes du monde de football, ont la particularité de s’être illustrées quelques années auparavant au Mondial des moins de 17 ans. Une compétition dont la 18e édition sera lancée ce samedi soir, 25 octobre 2019 au Brésil avec les affiches Nigeria-Hongrie et Brésil-Canada.
Ci-dessous, le programme des matches des Lions pour le premier tour :
Cameroun (Groupe E)
Lundi 28 octobre, 23h, Tadjikistan-Cameroun
Jeudi 31 octobre, 23h, Cameroun-Argentine
Dimanche 3 novembre, 20h, Cameroun-Espagne
Otric N.
Le maire de la capitale régionale du Sud-Ouest, Patrick Ekema, est passé de vie à trépas le 27 octobre, dans une clinique privée de Douala. Un décès qui a fait réagir plusieurs individus donc l’homme politique Serges Espoir Matomba, président du parti du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs).
« Triste d’apprendre le décès du maire de Buea. Patrick Ekema aura marqué de son empreinte son passage sur la terre de nos ancêtres. Il aura montré son attachement au retour de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. » A écrit le candidat à la présidentielle du 7 octobre 2018, Serges Espoir Matomba. « Sincères condoléances à la famille », a-t-il ajouté sur son compte Twitter.
De même, le personnel de la commune de Buea n’a pas manqué de tarir d’éloge leur chef. « Une chose qui me dépasse parce que moi je ne sais pas comment on doit continuer à travailler sans lui. Il était comme le baobab ici à Bua et tout le monde connait », a déclaré le secrétaire général de la commune de Bua, au micro de la Crtv.
« En venant ici au bureau, je trouve que l’officier judiciaire est en train de sceller le bureau. C’est en ce moment que j’ai été convaincu que c’est fini ; que mon boss n’est plus là », se désole un autre proche collaborateur du défunt.
Pour rappel, la nouvel est tombée comme une bombe dimanche matin. En effet, on a appris que Patrick Ekema, le maire de la ville de Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest, est décédé dans une clinique de Douala. L’information qui circulait dans la matinée, a été confirmée à la mi-journée par l’office de radiodiffusion public. Un coup dur pour le pouvoir de Yaoundé qui perd à travers cette disparition, un puissant allié de terrain dans sa lutte contre les séparatistes anglophones.
En tant que maire, Patrick Ekema était l’un des piliers de la lutte contre les indépendantistes « ambazoniens » au point de se bâtir une réputation de « casseur » des villes mortes imposées tous les lundis par les milices armées. L'une de ses méthodes consistait par exemple à faire sceller les commerces de tous ceux qui refusaient à ouvrir boutique par adhésion à ces mots d'ordre.
Lire aussi : Nécrologie : Patrick Ekema Esunge, maire de Buea n’est plus
De la même façon, le feu maire Patrick Ekema fournissait des taxis à la ville lorsque, par peur de représailles, les taximen s'abstenaient de rouler. Il était ainsi devenu l'ennemi public numéro des séparatistes qui en avaient fait une cible.
On se rappelle qu’en septembre 2017, sa résidence avait fait l'objet d'une violente attaque et plusieurs de ses biens avaient été saccagés. Il bénéficiait dès cet incident d’une protection de la part du gouvernement.
C’est en 2013 que Patrick Ekema a été porté à la tête de la commune de Buea. Pendant son mandat, il a été récompensé de plusieurs titres honorifiques parmi lesquels celui de « Nyamoto Patolo », qui lui a été décerné par le peule du Sud et dont la signification est Grand guerrier.
Repose en paix Monsieur le Maire !
Danielle Ngono Efondo
Cet athlète a battu le record de 3 min (2h 15 min) et dévient le premier coureur Camerounais a remporté le Marathon International de Douala qui s’est déroulé ce dimanche 27 octobre 2019.
L’hymne national du Cameroun a retenti ce dimanche 27 octobre 2019 au terme de la 3e édition du Marathon International de Douala. Le Cameroun a été honoré cette fois-ci grâce à son meilleur athlète, le marathonien Justilin Foimi. Après la 2e place en 2017 (2 h 26 ' 14''), la 3e en 2018 (2h28'39'' 92), le coureur de fond camerounais s’est offert une première place historique à ce grand rendez-vous international, avec un temps record de 2 h 15 min. L’athlète camerounais a ainsi mis un terme à l’hégémonie des athlètes Kenyans, qui ont remporté les deux premières éditions.
Le succès de cet athlète de course de fond cette année, est le fruit d’une longue période de préparation. En effet, ce champion international a confié avant la compétition, avoir suivi une préparation spécifique pendant quatre mois au Kenya avec le soutien de Tara Sports & Entertainment, l’organisateur de la compétition. Ceci non seulement pour décrocher le trophée, mais également pour battre le record de ce marathon. Une promesse tenue, qui permet au Cameroun de figurer désormais parmi les trois vainqueurs du Marathon international de Douala. Le Camerounais succède au Kenyan, Philip Tirop Lagat. Le podium messieurs est complété par les Kenyans, Henry Kogey et Simon Tarus. Après son exploit à Douala, ce champion est attendu aux Marathon international de Ouagadougou et Marathon de Paris.
Lire aussi : Justilin Foimi : « La concurrence sera rude »
Chez les dames, la domination est restée kenyane comme lors des deux précédentes éditions. Sheila Jepkossei a remporté la médaille d’or. Ses compatriotes, Mercy Too et Nancy Rotich ont occupé respectivement la 2e et la 3e place de cette course à pied qui s’étend sur une distance de 5000 km.
Comme lors des éditons précédentes, le Marathon international de Douala s’est déroulé dans de bonnes conditions avec près de 5000 athlètes nationaux et internationaux enregistré. Ces coureurs ont concouru au Marathon, semi-marathon, marche familiale et marchaton.
Marie MGUE
Le Pr. Uphie Chinje Mélo, Recteur de l’Université de Ngaoundéré a réuni à l’amphithéâtre 150 de l’Ecole de nationale supérieure des sciences agro-industrielles (Ensai), les hommes et femmes de médias. Au cœur de cette rencontre avec la presse, la rentrée académique 2019/2020, ainsi que l’état des préparatifs des jeux universitaires 2020 que l’université de Ngaoundéré va accueillir.
La conférence de presse donnée par madame le Recteur de l’université de Ngaoundéré est intervenue un mois après le lancement des cours pour le compte de l’année académique 2019/2020. Il était question pour le Pr Uphie Chinje Mélo d’informer les journalistes sur ce qui se fait dans l’institution universitaire dont il a la charge. L’université de Ngaoundéré a enregistré pour cette nouvelle année académique 8.712 nouveaux étudiants dans les facultés et les cycles supérieurs des écoles de formation professionnelle. Pour le cas de ces écoles, l’effectif pourrait augmenter puisque les résultats des concours d’entrée au niveau 1 sont encore attendus.
L’institution universitaire s’inscrit dans la mouvance technologique. Après avoir lancé l’application de gestion financière il y a 6 mois, l’université de Ngaoundéré vient de procéder également au relooking de son site web, ainsi que de celui des autres plateformes de communication afin d’attirer et d’intéresser davantage le public. Le Dr. Paul Dayang, Chef du centre de développement des technologies de l’université de Ngaoundéré, explique : « nous avons amélioré le site internet de l’université. Il offre désormais, plus de contenu. A côté de ce cas, une application mobile, UN-Mofi (Université of Ngaoundere Flash info) a aussi été développée, question de permettre aux usagers d’être informés de manière instantanée ».
De nouvelles offres de formation ont été mises sur pied dans l’optique d’une meilleure employabilité des jeunes diplômés.
Le département d’anglais de la faculté des arts, lettres et sciences humaines vient d’ouvrir ses portes. Les premiers cours sont déjà dispensés dans les salles de classe. Le département d’english law a aussi vu le jour dans la faculté des sciences juridiques et politiques. La faculté des sciences quant à elle, accueille le centre d’application et spécialisation pour les métiers agro sylvopastoraux.
La conférence de presse de madame de Recteur de l’université de Ngaoundéré a aussi mis l’accent sur les préparatifs des jeux universitaires 2020. La question des infrastructures en rénovation était au cœur des échanges. C’est ainsi que les plateformes numériques qui viennent d’être redynamisées vont être mises à contribution. Le compte Facebook spécial jeux universitaires est déjà opérationnel avec plus de 40.000 vues en l’espace d’une semaine seulement. « Concernant les TIC, c’est pour prendre en compte les avancées du Chef de l’Etat sur le e-national higher education vision, pour la digitalisation afin de pouvoir s’arrimer à la donne au monde entier. Aujourd’hui tout se passe sur internet, on a toute l’information sur internet. La formation à distance, l’université de Ngaoundéré est en train de voir comment s’arrimer », précise le Pr. Uphie Chinje Mélo.
Innocent D H
La cérémonie y relative a eu lieu samedi 26 octobre 2019 dernier à Maga présidé par le gouverneur Midjiyawa Bakari.
Cette cérémonie faisait suite à l'annonce du ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji du déblocage d’urgence de 150 millions du président de la République pour une intervention rapide.
Il était donc question pour le patron de la région de l'extrême-Nord de remettre à plus d’un millier de familles des denrées alimentaires, du matériel de couchage et d’hygiène, du nécessaire pour les interventions médicales d’urgence et d’autres biens. Les familles sinistrées du Mayo Danay et du Logone et Chari ont reçu le don du Chef de l’Etat avec soulagement. Une gamme de fournitures qui manquait pour leur remonter le moral au moment où le fleuve Logone continue de dicter sa domination.
En remettant les dons du Couple présidentiel aux familles sinistrées samedi dernier, Midjiyawa bakari les a rassurées que tout sera mis en jeu pour leur apporter du soutien. Le temps que le Logone rentre dans son lit traditionnel et que les dégâts s’estompent, pour entrevoir d’autres solutions plus durables et plus efficaces.
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Marcel Ndi
Selon Banque africaine de développement (BAD), trois projets qu’elle a financés en 2010 et 2011 à hauteur de 121,4 millions de dollars commencent à produire des fruits. Ce qui va ainsi permettre au Cameroun d’améliorer considérablement sa fourniture en énergie électrique.
Le Cameroun possède le deuxième potentiel hydroélectrique en Afrique et le dix-huitième plus grand au monde, avec une capacité de production hydroélectrique estimée à 23 000 MW, précise la BAB. Cependant, il fait incessamment face à des contraintes d’approvisionnement en énergie depuis des années. L’institution régionale qu’est la BAD, a déclaré que le projet de réservoir de stockage de Lom Pangar était terminé, bien que la centrale de production du barrage soit toujours en construction. En plus, deux autres centrales à Kribi et au Dibamba, ont commencé à renforcer la capacité de production du Cameroun, selon les informations que rapporte Engeenering News.
Le soutien de la BAD
Notons qu’en 2011, l’institution régionale, a octroyé 62,9 millions USD au Cameroun pour la construction de la centrale hydroélectrique de Lom Pangar dans la région de l’Est. Cette centrale d’une capacité de 30 MW est en construction à la base du barrage. Lom Pangar devra ainsi assurer la fourniture de l’électricité à 150 sites dans la région, afin de réduire considérablement les cas de coupures de courant. La centrale au gaz de Kribi, d’une capacité de 216 MW a quant à elle commencé à fonctionner en 2013 après avoir reçu 32,8 millions de dollars de la BAD en juillet 2011 pour un projet d’expansion. Son objectif de production est de 330 MW, explique Engeenering News.
La centrale à mazout lourd de Dibamba, d’une capacité de 86 MW, située dans la banlieue de la ville de Douala, est la première des trois centrales à recevoir un soutien de la BAD de 25,6 millions de dollars en avril 2010. Selon les prévisions, le Cameroun compte achever le développement de son industrie hydroélectrique à l’horizon 2035. La construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal a commencé en 2019, elle devra s’achever dans cinq ans environ, avec une capacité de production en énergie électrique estimée à 420 MW. La BAD a accordé un financement de 154,8 millions de dollars à l’usine.
Innocent D H