Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le patron du Littoral indique que ces comités de vigilance vont devoir mettre hors d’état de nuire, les personnes qui veulent perturber la ville de Douala.
Le désordre ne passera pas par la ville de Douala. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral l’a bien fait comprendre à ses collaborateurs, aux habitants de Douala. On se rappelle que la semaine dernière, la capitale économique du Cameroun a été le théâtre des affrontements entre deux groupes de jeunes. Parmi ces groupes, l’un a été identifié comme étant constitué de malfrats. Avec des armes blanches dont des machettes et des poignards, ces jeunes ont pris d’assaut New-bell, créant la peur chez les habitants de ce quartier de Douala.
Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le gouverneur de la région du Littoral, a précisé d’entrée de jeu, qu’il est important de rétablir les faits. Ce qui s’est passé samedi dernier, n’est pas lié à un repli identitaire. « Concernant la situation de New Bell, nous avons tous compris que l'incident s'est produit à un endroit précis et des jeunes ont appliqué leur phénomène de « retour », chose que nous condamnons tous. Mais de là à quitter New Bell pour demander aux boutiques de fermer à Akwa, c'est autre chose. C'est ce qu'on appelle de la manipulation. Et je préviens ceux-là qui utilisent des motos pour véhiculer de pareils messages, je leur rappelle que les responsables des mototaxis de la ville de Douala ne se reconnaissent pas dans cette façon de faire. Et ces délinquants qui ont pris ces engins doivent cesser de salir l'image des mototaximen citoyens de la ville de Douala » a-t-il déclaré.
Douala abritant le cœur de l’économie du pays, on ne saurait laisser prospérer des scènes de violence comme celles que les populations de New-Bell ont vécues. Le gouverneur recommande de ce fait la réactivation des comités de vigilance. « Je demande…aux autres arrondissements de Douala de réactiver ces comités de vigilance afin de mettre hors d'état de nuire ceux qui veulent perturber la mythique ville de Douala parce qu'ici, se trouve l'économie du Cameroun », a déclaré le gouverneur de la région du Littoral.
Liliane N.
Alors que Mongo Beti rend hommage au militant anticolonial camerounais Ruben Um Nyobè dans ce qui deviendra l’un des chefs-d’œuvre de la littérature africaine au lendemain des indépendances, Remember Ruben, naît à Yaoundé avec un certain Blick Bassy. Qui est-il et quels sont ses œuvres ?
Né en 1974, Blick Bassy est originaire de l'ethnie Bassa. Voix légère et dense, forte et fragile, posée sur une composition acoustique ciselée à la fois dépouillée et sophistiquée, la musique folk de Blick Bassy est à son image, nourrie de la culture bassa. Installé en France depuis dix ans, l’ancien fondateur du groupe Macase, multi récompensé en Afrique et en France, a passé une grande partie de son enfance au village, à Mintaba, dans la région du Centre. Il y a appris la musique assiko, mais aussi à vivre avec la forêt, à porter son attention sur son environnement pour adopter un comportement adapté.
« Parmi la jeune génération, beaucoup n’ont jamais entendu parler de Ruben Um Nyobè, mais le problème va plus loin que ça. Par ignorance de leur histoire, les gens se sont coupés de leurs racines et sont dans un mimétisme occidental, alors que tout notre écosystème et la nature imposent une autre réalité qui a besoin de solutions différentes que celles vantées par l’Occident. Ces solutions, nous les avons, mais nous ne les voyons pas car nous avons été éduqués pour ne pas les reconnaître. Nos modèles politiques, économiques et sociaux n’ont rien à voir avec ce que nous sommes réellement. Nous avons besoin de nous arrêter pour comprendre tout cela », analyse Blick Bassy, qui invite à repenser le lien avec les traditions.
« On ne nous a pas transmis notre histoire, ni à l’école ni au sein des familles. Mon grand-père a vécu caché dans la forêt pendant près de deux ans avec ma mère. En 2016, quand je l’ai interrogé à ce sujet, il chuchotait car il avait encore peur. Avec cet album, j’ai voulu rendre populaire cette histoire. Nous devons prendre en main le storytelling de notre passé et cela doit se faire dans nos langues, qui sont fondamentales dans la construction de nos imaginaires », précise l’artiste qui chante en bassa, dans une interview.
Carrière musicale
L’artiste, bercé par les rythmes et musiques traditionnels, a également exploré plusieurs types musicaux. Il connaît une ascension musicale fulgurante. Au début de sa carrière, Black Bassy crée deux groupes musicaux. À l'âge de 17 ans alors qu'il était encore lycéen, il crée le groupe, The Jazz Crew, qui a connu un succès au Cameroun. En 1996, il fonde le groupe Macase et entame une nouvelle expérience musicale. La musique du groupe Macasa qui mêle les rythmes bantous, au Jazz et au Soul assure la notoriété de Blick Bassy avec la sortie de deux albums : Etam en 1999 et Doulou en 2003.
Le groupe Macase obtient de nombreux Prix au niveau national et international tels que le Prix RFI Musiques du Monde et le Meilleur groupe par MASA en 2001 ; le Meilleur Nouveau Groupe africain aux Kora Prix et le Prix CICIBA en 2003. Puis en 2005, il décide de poursuivre sa carrière en solo et s’installe à Paris.
Lire aussi : Grands Prix Sacem 2019 : L’artiste camerounais Blick Bassy remporte « le Grand Prix des musiques du monde »
En 2009, il sort son album, Léman, enregistré au studio de Salif Keita à Bamako au Mali. Chanté en français, en anglais et en Bassa, Léman retrace les voyages de l'artiste. Cet album est finaliste du Prix RFI Musiques du Monde. En mai 2011, il produit l'album Hongo Calling, qui est le cheminement et l'hommage qu'il rend à un rythme traditionnel Bassa, le Hongo. Dans cet album, Blick Bassy lit dans un style singulier les rythmes de son terroir au Soul et au Funk et retrace par la même occasion l'itinéraire des esclaves du Cameroun vers le Brésil qui emportaient avec eux leurs musiques. Plus tard, il produit son troisième album, Akö salué par la critique.
En 2019, il sort un quatrième album intitulé 1958 (chez No Format/Tôt ou Tard), dans lequel il rend hommage à Ruben Um Nyobe, héros de la résistance anticoloniale camerounaise.
Carrière littéraire
En 2016, Blick Bassy publie un roman, « Le Moabi cinéma », paru chez Gallimard qui remporte la même année le Grand Prix Littéraire d'Afrique Noire.
Une perle rare...
Danielle Ngono Efondo
Le Ministre de l’Administration territoriale a récemment tenu une réunion d'évaluation de la situation sécuritaire du Sud-Ouest avec s’est tenue vendredi dernier, avec le gouverneur du Sud-Ouest et les autorités administratives des six départements du Sud-Ouest.
C’est le chef-lieu de la région, Buea, qui a abrité la réunion d'évaluation de la situation sécuritaire du Sud-Ouest. Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a indiqué après observation, que « les populations de la région du Sud-Ouest ne veulent qu'une chose: le retour à la stabilité d'il y a trois ans ». La preuve, est que le jour de ces assises, le vendredi 1er novembre 2019, il a été noté que « premièrement sur l'axe Douala-Buea, tout semblait «normal». Dans les principales villes telles que Mutenguene, Tiko et Buea, les commerces étaient ouverts. Motos-taxis, taxis et populations vaquaient à leurs occupations ».
La réunion à laquelle a été convié le haut commandement militaire de la région, a permis de relever que si dans l’ensemble des localités du Sud-Ouest le calme semble revenir, tel n’est pas le cas dans le département du Lebialem. Ledit département passant pour être l'épicentre de la violence sur le terrain, la situation de ce côté reste préoccupante. Le Minat a fait savoir à la presse qu’un certain nombre de mesures vont être mis en application. « Des stratégies sont en train d'être implémentées. Nous savons exactement ce qu'il faut faire et le nouveau Préfet qui sera installé bientôt va y restaurer l'autorité de l'Etat. Les populations du Lebialem doivent collaborer avec les autorités administratives et les forces de défense », a-t-il déclaré.
Lire aussi : Insécurité : Les Forces de Défense et de Sécurité frappent un grand coup dans le Sud-Ouest
La réunion qui avait pour mission principale, évaluer la situation sécuritaire de la région, devait également permettre à Paul Atanga Nji de prendre le pouls et de préparer, en collaboration avec Elections Cameroon (Elecam), les futures échéances électorales. A ce niveau le Ministre note une amélioration due à la collaboration qui existe entre la population et l’armée.
Liliane N.
En réunion avec une délégation de la Banque mondiale, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué que durant ce mois de novembre, il sera question de relancer et d’accélérer le rythme des travaux sur ce tronçon routier.
Il n’y a pas de soucis à se faire pour les travaux de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri de la région de l'Extrême-Nord. C’est ce qu’on peut retenir de la réunion tenue la semaine dernière, par le Ministre des Travaux publics (Mintp) avec une délégation de la Banque mondiale. Les travaux iront bon train. Ils vont être relancés durant ce mois. Et le rythme va être accéléré. Telles sont les assurances du Mintp, qui fait remarquer que cela sera possible, partant du fait que les pluies perturbatrices du chantier vont s’arrêter. Emmanuel Nganou Djoumessi envisage aussi la multiplication des équipes de travail sur les sites.
Il faut savoir que le chantier de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri bénéficie d’un appui financier de la Banque mondiale. Et ayant écouté le Mintp, la délégation de la Banque mondiale s’est trouvée rassurée. Une semaine avant la réunion avec Nganou Djoumessi, elle avait effectué une descente dans les chantiers en cours dans la région de l'Extrême-Nord. Pour ce qui est de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri, elle avait noté un retard « de plus de six mois dans l'exécution financière du projet ».
A présent rassurée, la Banque a levé toutes les menaces de suspensions des contributions au compte qui pesaient sur ce chantier routier. « Le risque de suspension n'est pas sur la table. Nous sommes confiants quant à ce que les engagements pris par le gouvernement camerounais nous permettront de poursuivre sereinement le partenariat qui nous lie », a déclaré Nicolas Peltier Thiberge, chef de la délégation par ailleurs, chef de département à la section transport Afrique centrale du Groupe de la Banque mondiale.
A titre de rappel, il faut dire que la Banque mondiale revendique au Cameroun, un portefeuille de près d’un milliard de dollars, soit un peu plus de 585,9 milliards de F pour trois projets dans le seul secteur routier.
Liliane N.
Celui qui a été présenté comme le complice d’Alassane Dramane Ouattara et qui a œuvré pour qu’au lendemain de la crise post électorale qui a secoué ce pays de l’Afrique de L’Ouest, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé se retrouvent à la CPI cherche à laver son image
Dans un projet intitulé « réconciliation Nationale », il a décidé de quérir les bonnes grâces de l’un des ténors de la politique ivoirienne : Charles Blé Goudé.
« J’irai voir Blé Goudé au nom du nécessaire pardon qui doit gouverner nos cœurs. J’irai voir le camarade au nom de l’indispensable réconciliation. J’irai voir Blé Goudé cet ami avec qui nous avons souffert hier la prison. Chaque chose à son temps ! Le temps du pardon a sonné », a écrit l’ancien Premier ministre ivoirien sur son compte Twitter.
Une déclaration consécutive à la mission effectuée en fin de semaine dernière par l’ancienne ministre de la Communication Affoussiata Bamba Lamine et membre de son parti auprès de Charles Blé Goudé, en résidence à La Haye. Principal point des discussions, la réconciliation entre les fils du pays : « Je suis venue lui apporter un message de son frère Guillaume Soro (…) qu’il rentre au pays, sa place est au pays. La place du président Gbagbo est en Côte d’Ivoire », a déclaré Mme Bamba Lamine.
Une logique dans laquelle s’inscrit également Charles Blé Goudé, acquitté en janvier de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, de même que l’ancien président Laurent Gbagbo : « Je reste fidèle à ma ligne : la Côte d’Ivoire est un tout qui a besoin de tous (…) surtout à un moment aussi incertain. Nous pouvons avoir des idées différentes mais qui ne sont pas forcément différentes mais qui deviennent complémentaires », a prescrit le leader des jeunes patriotes.
La Côte d’Ivoire se prépare à la présidentielle de 2020 qui s’annonce, selon les observateurs, à risque en raison des nombreux bouleversements sur l‘échiquier politique. Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, a été amputé de son principal allié, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié qui a décidé de quitter la plateforme.
Les invectives se multiplient par ailleurs entre acteurs du pouvoir et ceux de l’opposition. Quant au chef de l’Etat Alassane Ouattara, il n’a toujours pas dévoilé ses ambitions pour les prochaines élections, amplifiant l’incertitude autour du scrutin.
N.R.M
C’est alors qu’elle était de garde à l’Hôpital d’Efoulan que le Dr Koumou Cécile a été victime d’une agression.
Les faits relatés par l’une des collègues
« Vers 21h30, la garde était déjà calme, on appelle au niveau du portail qu’il y’a une dame de trente deux ans dans le taxi, elle est inconsciente. Le Dr a engagé la prise en charge en urgence, c’est à ce moment qu’on entend un vacarme au niveau du portail. Le gardien est assailli par un groupe d’individus visiblement en état d’ébriété avancé et certains avaient même encore des bouteilles entre leurs mains…ils accompagnent une femme qui se plaint de baisse de la force et autres.
Le Dr demande qu’on vienne aussi avec cette patiente et qu’on l’installe. Elle a fait l’évaluation primaire de cette malade et il s’avère que tous les paramètres sont normaux. La femme est consciente et ne présente aucun signe qui mérite qu’on la prenne en urgence. Elle se dit que comme il y a une GEU, il lui faut prendre des mesures pour que la première patiente soit réanimée. Tous les gardes malades sont présents dans la salle d’urgence, elle leur demande de sortir car elle a des examens approfondis à faire et, c’est à ce moment que commencent les problèmes. Ils refusent de quitter la salle, c’est à ce moment que le Dr appelle vigiles, rien à faire. Elle se retourne vers la femme qu’ils ont amenée pour qu’elle leur parle, en vain….
Elle leur fait comprendre qu’elle ne saurait travailler dans ces conditions, parce qu’ils étaient trop bruyants. Il s’ensuit les violences verbales, ils se mettent à l’insulter, elle réussit à garder son calme. Une attitude qui ne plaît pas à ces individus car l’un va quitter le groupe, pour prendre une planche et venir la frapper, l’hôpital étant en chantier, pour prendre une planche et venir la frapper…
Le Dr comprend donc que cela prend une autre ampleur et elle réussit à sortir pour se réfugier à la salle de garde. Malheureusement, la porte ne se ferme pas et, elle est obligée de bloquer avec son épaule. Parmi ses agresseurs, je tiens à relever qu’il y’a un qui a déclaré qu’il est lieutenant au sein de l’armée camerounaise. Ils lui promettent la mort, en affirmant qu’elle va payer pour tous ces autres médecins qui reçoivent mal les malades dans les autres hôpitaux. Le vigile, venu à son secours à lui aussi essuyer la colère des agresseurs. Ils ont asséné des gifles au Dr Cécile et ont luxé son épaule.
Les appels passés à la police sont restés sans suite et, une garde malade s’est dépêchée au poste de police pour leur dire ce qui se passe. C’est à ce moment que quelques éléments sont arrivés sur les lieux et ont trouvé que deux agresseurs ont été maîtrisés. Entre temps, la mère de la malade s’adonnait à quelques actes de vandalisme et, elle a cassé les fenêtres, elle lançait les morceaux de verre sur le médecin et d’autres dégâts matériels… ».
La colère de l’Ordre des médecins du Cameroun
Dans un communiqué, le Secrétaire Général de l’Ordre de cette institution est revenu cet énième incident au cours duquel les médecins font face à la violence de certains : « Alors que le Dr Koumou Cécile dans son lieu de service, s’activait à sauver la vie d’une patiente, elle a été violemment prise à partie par un groupe de quatre individus exigeant, la prise en charge de leur malade, en dépit de toute logique médicale donnant priorité aux cas les plus graves. En plus des violences verbales, elle s’en est sorti avec des lésions physiques… ».
Dans le même document, le Dr Atedjoe Gervais Gabriel et ses collègues « notent pour s’en inquiéter, la forte récurrence des actes d’agression sur la personne des médecins en exercice sur leurs lieux de travail. De tels cas devront désormais faire l’objet d’une répression implacable… ».
Une répression que quelques heures auparavant, le directeur de l’hôpital central a mentionné dans un communiqué : « J’informe le public que quiconque commet des violences sur un personnel de l’hôpital Central de Yaoundé dans l’exercice de ses fonctions est puni, selon la loi n° 67/LF-1 du 12 Juin 1967 portant code pénal dans son article 156, d’un emprisonnement d’un mois à trois ans et d’une amende de 5000 à 100 000 Fcfa… La peine est un emprisonnement de cinq à dix ans et une amende de 20 000 à 500 000 Fcfa si les violences et voies de fait sont préméditées ou si elles entraînent, même non intentionnellement des blessures telles que prévues aux articles 277 et 280 de la loi sus citée… ».
Nicole Ricci Minyem
Lundi 04 novembre 2019, le palmarès des Grands Prix 2019 de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) a été révélé. L’artiste Camerounais Blick Bassy a remporté le Grand Prix des musiques du monde.
Cette année, c’est le camerounais Blick Bassy, chanteur, compositeur, guitariste et percussionniste, né en 1974, qui a remporté le Grand Prix des musiques du monde. Le trophée lui sera remis le 02 décembre à la salle Pleyel comme à tous les autres lauréats.
Selon Bruno Lion, éditeur et président du conseil d’administration de la Sacem, Ces prix « sont l’occasion de rendre hommage à celles et ceux qui contribuent à faire vivre la scène musicale. » Pour lui, le palmarès « incarne à merveille la diversité, le rayonnement international, la richesse et la vitalité des répertoires que la société souhaite représenter et défendre ».
Notons que, ces récompenses datent des années 1940 et existent sous leur forme actuelle depuis les années 1970. À l’issue du vote du conseil d’administration de la Sacem, elles sont décernées à des auteurs, compositeurs et éditeurs « qui contribuent à la vitalité de la scène musicale et artistique ».
Félicitation à Blick Bassy qui a bien représenté le 237 Land !!!
Alain Souchon - Prix Spécial de la Sacem
La Grenade (Clara Luciani) - Prix Rolf Marbot de la chanson de l’année
Christian Vander - Grand Prix du Jazz
Blick Bassy - Grand Prix des musiques du monde
Oxmo Puccino - Grand Prix des musiques urbaines
Christophe Julien - Grand Prix de la musique pour l’image
Dany Boon - Grand Prix de l’humour
Ben Mazué - Prix Francis Lemarque de la révélation
DJ Snake - Grand Prix des musiques électroniques
Keren Ann - Grand Prix de la chanson française (créateur et interprète)
Jean Fauque - Grand Prix de la chanson française (créateur)
Caravan Palace - Grand Prix du répertoire Sacem à l’export
Bernard Gonner - Grand Prix de l’auteur-réalisateur de l’audiovisuel
Alain Schneider - Grand Prix du répertoire jeune public
Fabien Cali - Grand Prix de la musique classique contemporaine (jeune compositeur)
Florentine Mulsant - Grand Prix de la musique classique contemporaine (carrière)
Henri Belolo (Scorpio Music) - Grand Prix de l’édition musicale
Shallow (Lady Gaga et Bradley Cooper) - Prix de l’œuvre internationale de l’année
J’en parlerai au diable (Johnny Hallyday) - Grand Prix de la SDRM.
Danielle Ngono Efondo
Le sultan roi des Bamoun S.M IBRAHIM MBOMBO NJOYA était sur le terrain au quartier Gouache 4 questions de toucher du doigt les réalités du sinistre.
Le sultan roi des Bamoun à son arrivée sur le site jeudi dernier 31 octobre 2019 sera accueilli par le chef de la communauté et sa suite. Direction chefferie traditionnelle Bamougoum, à la rencontre de son homologue éprouvé, sa majesté Moumbe Mitterrand. La délégation mettra ensuite le cap sur le site du drame. L’émotion est à son comble. Le sultan et sa délégation sont sans voix devant cette catastrophe naturelle qui a eu raison de plus de 40 personnes.
Rendu à l’hôpital régional de Bafoussam après cette étape, sa majesté le sultan roi des Bamoun qu’accompagnait le gouverneur Awa Fonka Augustine, a communié avec les blessés de cet incident internés dans cette formation sanitaire. Il offrira un million de francs CFA en guise de soutien aux sinistrés. Il va tenir à féliciter l’ensemble de la communauté Bamoun de la Mifi pour la mobilisation. Signalons tout compte fait, que cette rencontre prévue se tenir en matinée a connu quelques chamboulements dans le programme, compte tenu des occupations du gouverneur qui était pris dans une réunion de coordination.
Pour rappel, en date du 28 octobre 2019, un éboulement de terrain est survenu, aux environs de 22 h, au quartier Gouache, dans l’arrondissement de Bafoussam 3e, faisant officiellement 43 morts. Le président Paul Biya a annoncé une aide d’urgence de 200 millions de FCFA pour les rescapés du drame.
Marcel Ndi
Les clubs des Forces armées et de police ont été sacrés champions du Cameroun au masculin comme au féminin au terme de 4 journées de play-offs bouclées dimanche dernier 03 novembre au complexe Matéco de Yaoundé. Au terme de la compétition, les dames sont venues à bout du TKC 28 - 24 et chez les messieurs Phoenix de Douala est tombé 28 - 17.
L’équipe des Forces Armées et Police (Fap) handball messieurs a remporté son 10e titre consécutif du champion du Cameroun, le 03 novembre dernier, au terme du Play-Off 2019. Cinq mois après sa défaite en finale de la Coupe du Cameroun 2019, cette formation a conservé son titre en championnat en s’imposant sur le score de 28-17 face à son principal challenger, Phoenix de Douala. Ce sacre permet à cette meilleure formation du handball camerounais, d’embellir une saison entachée par sa mauvaise prestation en compétition africaine. « Cette finale n’était pas très facile pour nous. Je tiens à remercier le public qui nous a soutenu. Cette même équipe de Phoenix nous a évincés en finale de la Coupe du Cameroun. Nous revenons d’une compétition africaine au Cap Vert. Il n’était pas facile pour nous de se réadapter rapidement au soleil. Naturellement, nous sommes forts mentalement. Comme on dit chez nous, le militaire ne baisse jamais le bras. Nous étions bien dans la tête. Phoenix est une belle équipe forte », se réjouit le capitaine de Fap Handball messieurs, Nsangou Aziz à la Fecahand.
Une défaite regrettée par le club de la capitale économique, qui espérait réaliser un doublé au cours de cette saison, après sa victoire à la finale de la Coupe du Cameroun. « Malheureusement les choses n’ont pas marché comme nous l’avions prévu. Nous avions souhaité le doublé, après cette défaite en finale du Play-Off 2019, on va se contenter d’un seul titre cette saison, celui de vainqueur de la Coupe du Cameroun. Nous avons péché par la fatigue, nous avons manqué de pièces de rechange. Et c’est cela qui nous a fait défaut parce que FAP en disposait. Nous avons tout donné lors de notre dernier match contre MINUH pour obtenir une place en finale. Nous payons par cette défaite en finale », confie Sylvain Notsawo, arrière gauche Phoenix de Douala.
Tout comme leurs coéquipiers, les dames de Fap ont également conservé leur titre de champion du Cameroun. Fap handball dames de Yaoundé a écarté sur son passage, la formation de Tonnerre de Yaoundé sur le score de 28-24. « Le début de la compétition n’a pas été facile pour nous. Nous avons perdu deux matchs. Pour arriver en finale, il fallait gagner le troisième match avec un écart considérable. Nous étions pratiquement démoralisées. Face au TKC qui nous a battu lors des éliminatoires, nous avons repris confiance en nous. Nous sommes dits, il n’y a personne devant nous. Nous nous sommes surpassées », souligne la joueuse de Fap, Marie Tenang.
En terme de distinctions chez les dames, Fap dames champion 2019
– Championne du Cameroun 2019 : FAP handball dames de Yaoundé
– Finaliste: TKC handball dames de Yaoundé
– Troisième place : Dynamique de Bokito
Chez les messieurs
FAP messieurs, champion 2019
– champion du Cameroun : FAP de Yaoundé
– Finaliste: Phoenix handball de Douala
– Troisième place : MINUH de Yaoundé
– Meilleure joueuse : Genny Vengou Feudji, demi-centre, TKC handball dames
– Meilleur joueur : Patrick Ongolong, gardien de but, FAP de Yaoundé messieurs
Sept majeur Dames :
Gardienne de but : Megaptche Caroline Flore (TKC)
Arrière gauche : Tenang Marie (TKC)
Demi-centre : Feudji Vengou Genny, (TKC)
Arrière droite : Anne Michèle Essam, FAP de Yaoundé
Ailière gauche : Liliane Maffo, TKC de Yaoundé
Pivot : Jasmine Yotchoum; FAP de Yaoundé
Ailière droite : Nock à Mboussi, Dynamique de Bokito
Sept Majeur Messieurs
Gardien de but : Ongolong Patrick, FAP de Yaoundé
Arrière gauche : Notsawo Sylvain, Phoenix de Douala
Demi-centre : Chuala Michaeal, Phoenix de Douala
Arrière droit : Essomba Yene, MINUH de Yaoundé
Ailier gauche : Martin Luther Ondoua, FAP de Yaoundé,
Pivot : Nelvis Mbufung, FAP de Yaoundé
Ailier droit : Soguem Andelys , FAP de Yaoundé
En marge de ces play-offs de handball, les visuels de la prochaine Can féminine de handball ont été présentés. Le Cameroun est sensé organiser ladite compétition en 2020.
Rappelons tout de même que Genny Vengou Feudji et Patrick Ongonlong sont les meilleurs du tournoi. La demi-centre du TKC et le gardien de buts de FAP messieurs se sont particulièrement démarqués au cours de la compétition
Marcel Ndi
L’information est contenue dan la cinquième édition du répertoire des « entreprises modernes » produit par l’Institut national des statistiques (INS) du Cameroun qui est déjà disponible. Dans ce document, sont regroupées les entreprises qui sont « assujetties à la déclaration statistique et fiscale (DSF) ».
Selon ce document, en 2017, 530 « entreprises modernes » ont exporté des biens pour un montant de l’ordre de 979 milliards de francs CFA. L'INS dit avoir fait usage des déclarations fiscales des entreprises incorporées au Cameroun, ainsi que les données de la Direction générale des impôts, pour aboutir à cette évaluation. Il faut néanmoins préciser qu’un autre rapport de l’INS présentait déjà les exportations totales du Cameroun qui se chiffraient à 1881,9 milliards de francs CFA. Une interrogation émerge de ce fait sur les acteurs derrières les près de 50% des produits qui sont sortis du pays au cours de l’année 2017.
En effet, une partie importante de la différence provient du secteur des hydrocarbures, avec des ventes partagées entre celles des entreprises partenaires à l’exploitation (Certaines sont citées dans le répertoire) et la Société nationale des hydrocarbures (SNH). La contribution à l’export des entreprises du secteur des hydrocarbures présentées dans le document de l’INS, a été de 207,6 milliards de francs CFA en 2017, ce qui est loin de la plus importante en comparaison aux autres.
Au niveau de la plateforme l’International Trade Center, l’on remarque que les ventes des produits d’hydrocarbures du Cameroun ont été de 697 milliards de francs CFA. Il ressort ainsi, un gap de 489,4 milliards comparativement aux données rendues disponibles par l’INS.
Innocent D H
A Ouesso au Congo Brazzaville, les ressortissants du Cameroun viennent de saisir l’ambassadeur du Cameroun au Congo par voie de correspondance pour dénoncer disent-ils la manigance du consul visant au finish leur renvoi au pays d’origine.
La qualité des relations entre les Camerounais résidant à Ouesso au Congo Brazzaville et le consul semble se dégrader. Une probable rupture du contrat de confiance qui intervient juste un an après l’installation de ce consul dont le nom est Blaise Isaac Boati. En effet, ces Camerounais l’accusent de manigance. Ils estiment qu’il incite les autorités congolaises à durcir le ton avec eux et vont même jusqu’à parler de manigance pour leurs expulsions. Ces ressortissants du Cameroun viennent de saisir l’ambassadeur du Cameroun au Congo sur cette question par voie de correspondance. Dans ce document datant du 26 octobre 2019, ils font savoir leurs indignations. On peut découvrir : « suite à la note N°000072 de son excellence le consul adressée au préfet de la Sangha, la Direction départementale de la surveillance du territoire envisage un contrôle systématique des Camerounais ».
La voix de la colonie camerounaise
Cette correspondance porte la signature du président de la colonie camerounaise, Tadaha Kemka Machance. Pour lui, le consul ne facilite aucune tâche, il fait plutôt des démarches auprès des autorités congolaises dans l’optique de rompre les accords signés avec l’ambassadeur du Cameroun au Congo. Des accords qui visaient à alléger l’acquisition des documents officiels. Le document précise, « il exige, dans un bref délai, des frais de passeport élevés à 107.000 francs CFA, 5.500 francs CFA pour la carte consulaire et 106.000 francs pour la carte de séjour d’un an. Les Camerounais bénéficient jusqu’ici d’un allègement des conditions de mobilité et de séjour au Congo, matérialisé par l’octroi de laissez-passer à l’entrée et une autorisation provisoire de séjour d’une validité d’un à trois mois ».
Le vent de la déception
Interrogée par Journalducameroun, une camerounaise déplore la situation : « nous sommes déçus que ce soit ce consul qui vous traite comme ça. Quand il arrive, nous nous sommes mobilisés pour l’accueillir. Notre colonie a cotisé de l’argent pour son installation, plus de cent mille francs CFA et nous sommes allés jusqu’à Souanke pour lui souhaiter la bienvenue ».
Innocent D H
Dans la nuit du 03 au 04 Novembre, une mission offensive a été conduite sur une position de sécessionnistes armés dans les abords de la localité de Pété près de Muyuka.
Selon les sources sécuritaires, « les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide, après une infiltration pédestre d'une dizaine de kilomètres, sont arrivés sur l'OBJ. Après manœuvre en souplesse et prise de contact, le groupe de sécessionnistes surpris a été neutralisé, dont celui qui se faisait appeler général Wazizu, Chef de la bande, qui a tenté de fuir avant d'être atteint… ».
Bilan de cette descente
Aucune perte à signaler dans les rangs des vaillants soldats de l’armée camerounaise. Une armée républicaine, sociale et engagée à défendre l’intégrité du triangle national et des populations.
Chez les ennemis,
- 07 terroristes neutralisés
- 02 armes de type AMG no 69021505 & G311N861
- 01 Arme de type AUG (no 116012, probablement celle récupérer d'un élément du RASS tué a Penda Mboko il y'a quelques mois)
- 06 armes de marque magnum (no 188199, 4099, 1610066, 121935, 659541, 170121)
- 03 pistolets artisanaux
- 01 fusil de fabrication artisanale
- 01 canon a effet explosif dirigé (connu sous l'appellation Armored Car)
- 01 boite chargeur FAL
- 02 boites chargeur AMG
- 113 munitions de calibre 12
- 210 munitions 7.62x39
- 154 munitions 7.62x51
- 473 munitions 5.56x45
- 01 boite chargeur M21
- 01 boite chargeur AUG
- 01 sac de gris gris
- 07 motos détruites
- 15 T-shirt estampillés ADF (Ambazonian Defense Forces)
- 01 harnais BIR
- 02 ceintures FDS
- 04 téléphones
- Un campement détruit
La même source laisse entendre que : « le prétendu général Wazizu était le promoteur de la violence et du rejet de toute institution de l'État Camerounais, dans la localité de Muyuka et ses abords. Cette opération qui a été conduite sur renseignement, vient assurément libérer la population de Muyuka. Le résultat de cette opération va être exploité pour favoriser un retour de la vie et des activités dans cette localité… ».
La quiétude pour les populations qui ont vécu dans la terreur pendant longtemps
Et, elles en ont assurément besoin, d’autant plus qu’elles semblaient désormais accoutumées à ce qui a constitué leur quotidien depuis un peu plus de trois ans, alors que les localités qui ont accepté la main tendue du gouvernement camerounais sont passées à une autre étape.
Une démonstration de la quête quotidienne du respect des Droits de l’Homme.
Ce sont des jeunes gens qui, par abnégation, altruisme et amour travaillent au quotidien, pour le bien être de leurs concitoyens. Ils sont accusés par des puissances obscures de commettre des exactions, alors qu’au contraire, malgré les conditions de travail parfois difficiles, ils ne rechignent pas à la tâche, risquant à chaque pas leur vie, pour que ce Cameroun reste cet héritage pour les générations futures.
Cet héritage que certains, parce qu’ils veulent accéder au pouvoir, entendent galvauder à tous les prix. Fort heureusement, ces enfants de la Patrie veillent au grain.
Nicole Ricci Minyem
Conduite à Yokadouma par Christine Solange Lé représentante personnelle de Madame Chantal Biya, la délégation du Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) à remis aux formations sanitaires de la Boumba et Ngoko un important lot de matériels médico-sanitaires.
En effet, le don de la Première Dame Chantal Biya était constitué des lits d’hospitalisation complets, des kits contenant une gamme de matériels pour diverses interventions au sein d’un hôpital, et bien d’autres ustensiles, venus à point nommés pour renforcer le dispositif d’encadrement des malades du Département de la Boumba et Ngoko.
Une cérémonie rehaussée par la présence d’une forte élite de l’Est, dont le ministre Joseph Lé, le SGA su Sénat Bernard Wongolo, le Secrétaire d’Etat Armand Ndjodom et le préfet de la Boumba et Ngoko.
Dans son intervention de circonstance, Christine Solange Lé représentante du CERAC a réitéré l’engagement de madame Chantal Biya à œuvrer sans recul à la promotion du bien-être des populations et particulièrement les moins nantis. "Sans santé, aucun développement n’est possible. Voilà pourquoi le CERAC est venu renforcer le dispositif d’encadrement des malades de la Boumba et Ngoko".
Marcel Ndi
Le ministre camerounais des Sports, Narcisse Mouelle Kombi a signé deux communiqués relatifs aux concours en vue de la désignation de la mascotte et de l’hymne officiels du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020. Les compétitions sont ouvertes du 1er au 15 novembre 2019 aux artistes-plasticiens et musiciens camerounais des deux sexes.
Le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep), par ailleurs président du comité d’organisation du Championnat d’Afrique des Nations de football (Chan Total 2020) et de la Coupe d’Afrique des Nations de football CAN Total 2021, Narcisse Mouelle Kombi, invite via deux communiqués, les artistes-plasticiens et musiciens camerounais (hommes et femmes) à poser leurs dossiers de candidature en français ou en anglais pour la meilleure mascotte et la meilleure hymne du CHAN, qui se tiendra au Cameroun l’année prochaine.
Le ministre des Sports informe que la fiche d’inscription ainsi que les règlements spéciaux des deux concours respectifs sont disponibles à la Direction du tournoi basée dans l’immeuble annexe du Stade Omnisports de Yaoundé, dans les services des délégations régionales et départementales des sports et sur le site internet www.minsep.cm.
Les personnes intéressées par les concours ont jusqu’au 15 novembre 2019 pour déposer leurs dossiers de candidature.
Pour rappel, le Cameroun accueille le CHAN du 04 au 25 avril 2020. Les grandes annonces de cette grand-messe du football continental ont été faites lundi 04 novembre par Narcisse Mouelle Kombi. Les commissions techniques du Cocan 20-21, récemment nommées par le Minsep, ont également été installées lundi. La cérémonie y relative a permis de dévoiler le logo du Cocan 20-21 et de communiquer la date du déroulement de la prochaine édition du CHAN au Cameroun qui est du 04 au 25 avril 2020.
De même, les sites choisis par l’équipe d’inspection de la CAF, qui a séjourné au Cameroun du 24 au 30 septembre 2019 ont été listés. Il s’agit du stade Omnisports de Yaoundé, dans la capitale politique, le complexe sportif de Japoma, et le Stade Omnisports de Bependa dans la capitale économique et le site de Limbe et Buea dans le Sud-ouest du Cameroun.
Tout est ainsi paré pour la réussite de cette grand-messe !
Danielle Ngono Efondo