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Le Cameroun traverse depuis 2014, une série de crise sécuritaire qui s’intensifie et se diversifie au fil des ans. Aujourd’hui, le pays est en proie à des tensions entre communautés. Tensions exacerbées à la suite des joutes post électorales d’octobre 2018. Une situation qui ne laisse pas les dirigeants et les fidèles de l’EEC indifférent. L’église s’est réunit une fois de plus pour prier pour la paix au Cameroun.

 

Ils sont venus de plusieurs régions du pays pour prendre part à cette grande rencontre de prière pour que la paix vienne sur la nation. L’évènement s’est déroulé dans la paroisse de l’EEC de New – Bell. Sous la coordination du Révérend Pasteur Joseph Nono. Par ailleurs Président de la conférence des régions synodales. Pour l’organisateur de cette rencontre spirituelle, « une église n’est église que si elle prie. Alors on s’est rassemblé ici pour prier. On a appelé juste quelques responsables pour nous retrouver et continuer à prier pour la paix dans l’église et la réconciliation nationale. » Parmi ces responsables, le président de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC), le Pr Samuel Hendje et toutes les têtes couronnées de l’église.

C’était également l’occasion de prier pour la paix au sein de l’église. Par cette journée de prière pour la paix, les responsables de l’EEC souhaitent que les cœurs s’apaisent et que la réconciliation soit effective dans l’église. Pour le Rev Pasteur Joseph Nono cette rencontre d’intercession est un moyen pour « que les différents responsables et à différents niveaux se retrouvent autour d’une table pour parler pour échanger. »

Les sujets de prière, c’était d’abord la crise dans les régions dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une crise qui a entraîné des milliers de déplacés vers la ville de Douala. Des déplacés qui pour certains ont trouvé refuge dans plusieurs paroisses de l’EEC. Les pasteurs ont aussi prié pour la situation socio-politique du Cameroun. Avec au cœur des requêtes des hommes de d’églises, que la paix revienne dans les communautés et que soit tût au plus vite ses revendications de types identitaires et tribales.

Les intentions de prières sont également montées en faveur de la jeunesse camerounaise. Jeunesse en proie au chômage et au sous emploi. Abandonnée à elle-même, cette jeunesse est aujourd’hui le terreau de tout type de dépravation : la consommation de stupéfiants, la prostitution, d’aucuns qui s’adonnent de plus en plus à la pratique de l’homosexualité.

Pour le Rev Pasteur Joseph Nono, ces sessions de prières se poursuivent dans les différentes communautés de l’église.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le jeune homme, étudiant en 7ème année médecine à l’Institut Supérieur de technologie Médicale est sorti de chez lui dimanche et, 72 heures plus tard, c’est un piroguier qui repêche son corps dans les eaux boueuses du Mfoundi. 

 

Ce sont les pleurs et les lamentations qui accueillent tous ceux qui viennent présenter les condoléances à la famille au domicile familial au quartier Mendong – Yaoundé. Celui qui était promis à un brillant avenir, et devenir l’un des brillants médecins pour ce pays est mort dans des circonstances encore trouble.

Témoignage de la sœur aînée de Cédric Momo

« Cédric est sorti avec l’un de nos oncles dimanche, ils sont allés prendre un pot dans le quartier. Aux environs de 23h, sa maman lui demande de rentrer, ce d’autant qu’il était sorti sans clés et, elle ne voulait pas qu’on la réveille. Ils sont revenus mais, ayant reçu un coup de fil de la part de ses amis, il est ressorti… ».

Après Ekounou, les jeunes gens sont revenus vers Mvog Mbi et ont décidé de passer encore un peu de temps autour d’un verre : « Ses amis, le voyant dans un état d’ébriété avancé, lui ont demandé de rentrer. Ce qu’il a semblé faire et ses compagnons sont eux aussi partis chacun de son côté… ».

C’est à ce moment que commencent les séquences d’une histoire qui va conduire à la découverte macabre.

De la même source, on apprend que : « Lorsque Cédric a pris congé de ses amis, il est revenu sur ses pas, d’après les déclarations faites par le barman, devant nous et les enquêteurs du commissariat de Nkoldongo. Il nous a dit que mon frère lui a remis son téléphone, son portefeuille qui contenait la somme de 5000, en disant qu’il se sent menacé, qu’il a l’impression d’être suivi. Il préfère donc laisser ses affaires là et revenir les prendre après.  Le tenancier de ce débit de boisson nous dit que Cédric avait une blessure au niveau de l’œil gauche. On lui a demandé de s’asseoir et d’attendre le lever du jour, mais, profitant d’un moment d’inattention, il est parti… ».  

« Lundi matin, une commerçante du marché Mvog Atangana Mballa qui nous connait est venue voir la maman, pour lui dire qu’elle a vu deux bandits entrain de poursuivre Cédric. Ce sont les gars qui ont l’habitude d’agresser, elle a refusé de crier parce qu’elle craignait les représailles. Les apercevant qui revenaient sur leurs pas, elle les a entendus dire qu’il est tombé dans les eaux du Mfoundi alors qu’ils lui couraient après. Entendant cela, elle a donc tout abandonné pour venir nous alerter. C’est à ce moment que nous avons commencé les recherches, d’abord au niveau du commissariat de Nkoldongo. Devant les enquêteurs, elle a relaté la scène, telle qu’elle l’a vécue, en donnant aux policiers toutes les informations, décrivant même les personnes qu’elle a vues, les orientant sur la piste de quelqu’un qui pouvait les dénoncer sans aucune crainte…Des informations qui ont permis d’identifier formellement l’un des poursuivants, qui a nié les faits, arguant qu’il ne sait pas de quoi il s’agit. Mais, son complice, interpellé, a avoué et a dit aux enquêteurs que le garçon qu’ils poursuivaient est tombé dans le Mfoundi… ».   

Des précisions qui ont permis d’orienter les recherches

« C’est ce mercredi, aux environs de 17 heures que le corps a été repêché derrière le lycée d’Ahala, un quartier de Yaoundé. Les recherches des sapeurs pompiers ont été vaines nous avons eu recours aux services d’un piroguier. C’est grâce à lui que nous avons pu retrouver Cédric et, avant qu’on ne le transporte vers l’hôpital Central pour des examens plus approfondis et déclarer le genre de mort, nous nous sommes rendus compte qu’il avait été copieusement battu. Il a des blessures au niveau de la tête et sur les parties intimes…Nous ne savons donc pas s’il s’agit d’une simple agression, d’un règlement de compte, bref, nous sommes dépassés… ».

L’enquête « piétine » au niveau du commissariat de Nkoldongo

C’est du moins le sentiment que partagent les membres de cette famille éplorée : « Je vous ai dit plus haut que la dame qui est venue nous donner l’alerte a relaté devant les enquêteurs tout ce qu’elle a vu. Mais, à notre grande surprise, ils ont commencé à la menacer, en lui disant que les faux témoignages sont punis par la loi. En plus, à notre sens, les interrogatoires des suspects ne sont pas menés avec assez de poigne et, franchement, nous craignons de les voir libres dans les prochaines heures. Nous envisageons déjà amener cette affaire vers des services plus compétents, le Sed ou la Drpj… ». Des soupçons qui n'ont pas tardé à s'avérer puisque les dits suspects ont été libérés ce jeudi matin. 

Terrible affaire à suivre... 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les deux candidates ont été sacrées au cours d’une séance présidée par Aimé Caroline Nseke, Miss Cameroun 2018.

 

Le Comité d'organisation de Miss Cameroun (Comica) est résolument lancé dans les préparatifs de l’édition 2020 du concours de la plus belle femme camerounaise. A l’heure actuelle, le Comica s’active dans la sélection des dix lauréates qui vont compétir le 28 décembre 2019 à Yaoundé, lors de la grande finale. Tout récemment, le choix a été fait sur les candidates des régions du Centre et de l’Est.

Il s’agit donc de Theresa Ange Ngassi, pour la région de l’Est. Elle est âgée de 19 ans. Elle est étudiante en Science politique à l'Université de Yaoundé II. Pour la région du Centre, c’est Leticia Laure Bella Awono, qui va représenter la région à Miss Cameroun 2020. Elle est étudiante en Master en Audit, Contrôle et Gestion à l'Université catholique d'Afrique centrale. La finale du grand Centre au cours de laquelle, les deux femmes ont été sacrées, a été dirigée par un jury présidé par Aimé Caroline Nseke, Miss Cameroun 2018.

Les candidates des régions du Centre et de l’Est se sont donc démarquées par leur différent projet. Leticia Laure Bella Awono, entend placer son mandat sous le signe du vivre ensemble et de l'essor professionnel de ses pairs. « Le tribalisme a fait son nid au sein de notre société et nous devons nous encourager à plus d'intégration et à nous accepter les uns les autres. Il est important de mettre l'accent sur les centres de formation qui pourront donner du travail aux jeunes qui n'ont pas eu la chance d'aller à l'école », déclare-t-elle.

Theresa Ange Ngassi pour sa part, envisage consacrer son mandat, à la scolarisation des enfants vivant en milieu rural. « Des études ont démontré que malgré l'implication des autorités publiques, l'éducation des enfants en milieu rural n'est pas la préoccupation majeure des parents. Je compte donc aider à leur scolarisation en organisant des collectes de fonds », indique-t-elle.

 

Liliane N.

 

Ces prix ont été décernés au Cameroun à Lusaka en Zambie. C’était à l’occasion de la Conférence des ministres africains chargés de l’état civil sous les auspices de la Commission de l’Union africaine.

 

Elle n’est pas rentrée bredouille. La délégation camerounaise qui a pris part à la Conférence des Ministres africains chargés de l’état civil sous les auspices de la Commission de l’Union africaine. Dans cette délégation, se trouvait Alexandre Marie Yomo, le Directeur général du Bureau national de l’état civil (Bunec). La Conférence qui est en réalité un Forum biannuel a eu comme thème : « Des systèmes innovants d’enregistrement des faits d’état civil et d’établissement des statistiques de l’état civil : fondement pour la gestion de l’identité juridique ».

Durant ces assises, le système d’état civil usité par le Cameroun a été analysé. Il en ressort que les composantes pour lesquelles le pays affiche un score compris entre 65 et 79% sont le cadre juridique, les infrastructures et ressources et la qualité des processus d’enregistrement des faits d’état civil. Là où le pays doit s’améliorer, c’est la production des statistiques de l’état civil et la numérisation.

Pour saluer donc ses efforts, le Cameroun s’est vu décerné deux prix. Le premier lui a été donné pour le plus grand nombre d’apprenants certifiés à la version française de la formation avancée sur l’enregistrement des faits d’état civil et la production des statistiques de l’état civil. Le deuxième prix a récompensé le taux de réussite le plus élevé obtenu à la formation, aussi bien en version française qu’anglaise.

Pour parler en bref de ces efforts reconnus du Cameroun dans le domaine de l’état civil, il faut souligner que le pays a opté pour la numérisation de l’ensemble des centres d’état civil. Alexandre Marie Yomo avait indiqué qu’il y a des avancées dans la conduite de ce projet. Par exemple, l’opération pilote de numérisation des données de l'état civil a été lancé, grâce à un don fait au Cameroun par la France.

 

Liliane N. 

 

La Confédération africaine de football a travers son secrétaire général, a ouvert ce mercredi, un atelier sur  la sécurité de la phase finale de la Can U-23 prévue du 8 au 22 novembre prochain en Egypte.

 

La Confédération africaine de football (Caf) s’assure que la prochaine  Coupe d’Afrique des nations (Can) U-23 se déroule dans de bonne condition sur le plan sécuritaire. A Cet effet, un atelier sur la sécurité de la phase finale de cette compétition prévue du 8 au 22 novembre prochain au Caire en Egypte, s’est ouvert ce mercredi 6 novembre 2019 au Caire. Le but de cette rencontre, est d’outiller les participants sur les dispositions à prendre pour la réussite du tournoi. 

Dans cette logique, le Secrétaire général de la Caf, Mouad Hajji, qui a présidé l’ouverture de l'atelier, a salué le bon travail effectué par le département de la sécurité depuis sa mise en place en février dernier et qui a connu un franc succès lors de la CAN Total qui a eu lieu en Egypte au mois de juillet dernier. Il a par ailleurs,  exhorté les participants à l’atelier à oeuvrer dans le même sens pour avoir la même réussite lors de l’édition 2019 de la CAN U-23 qui démarre ce vendredi au Caire et qui sera qualificative pour les Jeux olympiques 2020.

Le responsable de la sécurité, Dr. Christian Emeruwa a expliqué aux participants comme à ceux du Comité local d’organisation les procédures en la matière qui auront cours durant la CAN U-23 aux stades International du Caire et à Al Salam stadium retenus pour le tournoi.

Il faut noter que 8 équipes ont validé leur billet pour la phase finale de cette  compétition. Il s’agit du Cameroun, Mali, Côte d’Ivoire, Nigéria, Ghana, Zambie, Afrique du Sud et le pays organisateur l’Egypte. Les trois meilleures sélections représenteront l’Afrique au tournoi de cette catégorie lors des Jeux Olympiques Tokyo 2020.

 

Marie MGUE 

Washington a notifié l’Organisation des Nations unies de cette décision qui prend effet dès le 04 novembre 2020.

 

Les Etats-Unis ont finalement tenu parole au sujet de l’Accord de Paris sur le climat en confirmant leur retrait. Dans une correspondance adressée au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, Washington annonce de manière formelle son départ de ce traité adopté lors de la Conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21) tenue le 12 décembre 2015 et reconnu à ce jour par 197 pays du monde.

« Aujourd’hui, les États-Unis entament le processus de retrait de l’accord de Paris. Conformément aux termes de l’accord, les États-Unis ont soumis une notification formelle de leur retrait aux Nations unies. Le retrait sera effectif un an après la notification », a déclaré, dans un communiqué, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain.

Par cette annonce, les Etats-Unis matérialisent tout simplement une promesse faite le 1er juin 2017 par Donald Trump, quelques mois seulement après son arrivée à la Maison blanche. « L’heure est venue de quitter l’accord de Paris. J’ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris », avait alors lancé le président américain.

Mais, ce projet ne sera effectif qu’à partir du 4 novembre 2020, au lendemain de la proclamation des résultats de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis, à laquelle Donald Trump entend briguer un second mandat. En raison d’une clause inscrite dans l’accord de Paris qui déclenche le compte-à-rebours qu’un an avant tout retrait, la notification de Washington ne pouvait intervenir plutôt.

Aussitôt après l’annonce des Etats-Unis, la présidence française a réagi comme pour le déplorer. « Nous le regrettons et cela rend encore plus nécessaire le partenariat franco-chinois sur le climat et la biodiversité», a déclaré l’Elysée. Alors que le président Emmanuel Macron se trouve à Shanghai dans le cadre d’une visite en Chine, où ce mercredi, la lutte contre le réchauffement climatique pourrait justement figurer parmi les sujets à l’ordre du jour d’une rencontre entre Emmanuel Macron et Xi Jinping.

 

N.O

 

L’assurance a été donnée par John Nkengasong, un expert de la santé publique de l’Union africaine.

 

C’est sur le sol camerounais, que l’expert de la santé publique de l’Union africaine (Ua) a apporté des éclaircis sur la situation du pays par rapport à l’épidémie d’Ebola. « Il n’y a aucune nécessité de vacciner la population (au Cameroun) contre Ebola », a-t-il déclaré. John Nkengasong est le Directeur du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (Cdc Afrique), une institution technique de l’Ua mandatée à renforcer la capacité de réponse des pays membres aux menaces sanitaires. Il a donc fait cette mise au point lundi dernier. Ce, en réponse d’une folle rumeur circulant sur la toile et indiquant le lancement imminent d’une campagne de vaccination contre Ebola au Cameroun. John Nkengasong a rencontré à ce propos, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, chef du gouvernement.

A titre de rappel, il faut dire que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé avait prescrit une surveillance épidémiologique. C’était le mois dernier, lors d’une de ses descentes dans la ville de Kye-Ossi. Portant son attention sur l’épidémie d’Ebola même si aucun cas de cette maladie n’a été déclaré au Cameroun, le Ministre avait trouvé bon d’appeler ses collaborateurs à jouer la carte de la prudence. Etant passé au Centre médical d’arrondissement (Cma) d’Ambam dans la Vallée du Ntem, ensuite au Cma de Kye-Ossi, puis à la formation sanitaire privée dénommée Clinique Yola, le Dr Malachie Manaouda ne s’était pas retenu en sa qualité de patron de la santé au Cameroun, de faire des recommandations.

« Nous sommes venus regarder la situation sur le terrain. Nous sommes dans une situation de surveillance épidémiologique. Et nous sommes aussi dans le cadre d’une urgence de santé publique, c’est un spectre international. Nous verrons avec les autorités administratives localement ce qu’il y a lieu de faire. Notre objectif n’est pas d’ajouter une sorte d’obstacles ou des tracasseries à la libre circulation dans le cadre de la sous-région. Mais c’est de nous rassurer que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises », avait-il déclaré.

 

Liliane N. 

 

Ils rallient au compte-gouttes la capitale égyptienne théâtre de la compétition qui s’ouvre ce vendredi.

 

L’équipe du Cameroun est arrivée mardi au Caire, la capitale égyptienne, où s’ouvre vendredi prochain la troisième édition de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 23 ans. Rigobert Song et son groupe sortent d’un stage d’acclimatation de plusieurs jours à Ismaïlia, située à 90 minutes de route du Caire.

Durant ce regroupement, les Lions U23, du moins ceux présents, ont séjourné à l’Hotel Mercure. Le même qui a abrité l’équipe nationale durant la dernière CAN il y a presque cinq mois. Avant de prendre la route, la sélection Espoirs devait livrer une petite opposition d’une demi-heure contre le Nigéria, le champion d’Afrique en titre de la catégorie qui partage le même hôtel que le Cameroun.

Parti du pays le 31 octobre dernier, le sélectionneur national, Rigobert Song, fait face à une difficulté. Celle de ne pas avoir les 21 joueurs convoqués à sa disposition. Lundi dernier, ils étaient neuf à la séance nocturne. Avant l’entrée en scène de vendredi prochain face au Ghana, le coach Song espère incessamment voir débarquer tous ses éléments.

Les arrivées au compte-gouttes dans la tanière s’expliquent par le positionnement du tournoi en dehors d’une période FIFA. Ainsi, les clubs professionnels n’ont pas l’obligation de libérer les joueurs dans les délais requis par les différentes sélections nationales. Il faut préciser que le sélectionneur a convoqué pour la compétition 18 professionnels et trois locaux (les gardiens de but).

Habitué de défis, le coach Rigobert Song confesse qu’il débarque au pays des Pharaons avec l’ambition de faire des résultats positifs et aller le plus loin possible. Conscient que la tâche ne sera pas des plus aisées, le patron de l’encadrement technique des U-23 s’attend à souffler le chaud et le froid.

« Je pense que ça va être difficile. Il y a huit équipes qui sont qualifiées pour cette compétition et les huit nations sont des équipes qui ont démontré qu’elles méritaient d’être là. Maintenant, il y a le fait de gagner cette compétition que le Cameroun n’a plus gagnée je ne sais plus combien de temps. En même temps, l’objectif c’est d’être parmi les trois premiers pour participer aux jeux olympiques. Je pense que (es objectifs donnent plus d’énergie », confie-t-il avec l’assurance que les joueurs retenus pour cette expédition ont le talent et l’engagement qu’il faut pour espérer le graal.

Pour sa première participation à la CAN U23, le Cameroun est logé dans la poule A avec le pays hôte l’Egypte, le Ghana et le Mali. Le principal enjeu de la compétition est de figurer le 22 novembre prochain sur le podium. En effet, les trois premiers à l’issue du tournoi représenteront l’Afrique au Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

 

N.O  

 

Après que des gardes malades aient tabassé un médecin de l’hôpital d’Efoulan, lundi 04 novembre, des sanctions commencent à tomber. En effet, l’on apprend qu’ils ont tous été interpellé par les forces de l’ordre.

 

« Tout en soutenant ma collaboratrice de l'HD d'Efoulan qui a été agressée dans l'exercice de ses fonctions, je félicite le travail de nos forces de sécurité qui a abouti à l'interpellation des auteurs de cet acte qui viennent d'être déférés, pour en répondre devant la justice », a twitté le patron du Minsanté, le Dr Manaouda Malachie.

Pour rappel, C’est alors qu’elle était de garde à l’Hôpital d’Efoulan que le Dr Koumou Cécile a été victime d’une agression verbale et physique. Un incident qui a provoqué la colère de l’Ordre des médecins du Cameroun. Ainsi, Le personnel de la formation médicale a rapidement exprimé son mécontentement. Dans la journée du 5 novembre, le corps médical est sorti sur la chaussée avec des pancartes. Il exigeait le respect du professionnel et sa sécurité.

Dans un communiqué, le Secrétaire Général de l’Ordre de cette institution est revenu sur ce énième incident au cours duquel les médecins font face à la violence de certains.

De même, le ministre de la santé publique, Dr Manaouda Malachie avait déjà promis des sanctions lesquelles sont en train de tomber. Il a d’ailleurs salué la bravoure des forces de sécurité qui ont mis la main sur les auteurs de ces actes de violences.

Les sanctions

Il est également utile de rappeler à quoi se sont exposé les individus qui ont commis ce forfait à l’hôpital d’Efoulan. Selon la loi n° 67/LF-1 du 12 Juin 1967 portant code pénal dans son article 156, d’un emprisonnement d’un mois à trois ans et d’une amende de 5000 à 100 000 Fcfa… La peine est un emprisonnement de cinq à dix ans et une amende de 20 000 à 500 000 Fcfa si les violences et voies de fait sont préméditées ou si elles entraînent, même non intentionnellement des blessures telles que prévues aux articles 277 et 280 de la loi sus citée… ». 

La même loi dispose également que le coupable encourt la peine d'emprisonnement à vie si les violences et voies de fait entraînent non intentionnellement la mort (art.156, alinéa 4), et la peine de mort si celles-ci sont commises avec l'intention de tuer (art. 156, alinéa 5).

Il faut souligner que l’article 156 de la loi du 12 juin 1967 portant Code pénal ne s’applique pas seulement au personnel de santé, mais à tous les agents publics puisqu’il traite des «violences à fonctionnaires ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

Dès le 1er janvier 2020, les prix du transport des marchandises par voie terrestre passeront du simple au double, sur les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena, a annoncé le Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (SNTRC).

 

C’est la principale résolution ayant sanctionné la rencontre des acteurs du secteur des transports, à Douala le 31 octobre dernier. En effet, dès le 1er janvier 2020, le prix du transport des marchandises par voie terrestre de Douala à Bangui sera de 3,5 millions de Fcfa par camion et de 4 millions de Fcfa pour le trajet de Douala à N’Djamena (Tchad).

Or les prix actuel varient entre 2,4 et 2,9 millions en direction de N’Djamena et entre 2,2 et 2,7 en direction de Bangui. A en croire les patrons de ce secteur d’activité, cette hausse des prix du transport se justifie par le fait que depuis 2005, les prix des marchandises transportées ont augmenté alors que les transporteurs, eux, n’ont pas augmenté le coût de leurs prestations.

« Plusieurs indicateurs justifient la hausse des prix du transport. Il y a dix ans par exemple, le sac de riz coutait 13.000 Fcfa. Aujourd’hui, le même sac de riz coute 22.000Fcfa. Entretemps, les transporteurs ont maintenu les mêmes prix. Ceux que nous allons appliquer dès janvier sont les prix plancher en deçà desquels la profession n’est plus rentable. » A indiqué Raymond Moungang, président général du SNTRC pour le Littoral.

Ainsi, les transporteurs affirment pour rassurer les consommateurs des produits transportés que, l’Etat n’intervient pas directement dans la fixation des prix du transport terrestre. Le Cameroun la République centrafricaine et le Tchad se réfèrent aux prix fixés et régulés par e bureau de gestion du fret terrestre (Bgft), un organe indépendant.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01