Le Cameroun traverse depuis 2014, une série de crise sécuritaire qui s’intensifie et se diversifie au fil des ans. Aujourd’hui, le pays est en proie à des tensions entre communautés. Tensions exacerbées à la suite des joutes post électorales d’octobre 2018. Une situation qui ne laisse pas les dirigeants et les fidèles de l’EEC indifférent. L’église s’est réunit une fois de plus pour prier pour la paix au Cameroun.
Ils sont venus de plusieurs régions du pays pour prendre part à cette grande rencontre de prière pour que la paix vienne sur la nation. L’évènement s’est déroulé dans la paroisse de l’EEC de New – Bell. Sous la coordination du Révérend Pasteur Joseph Nono. Par ailleurs Président de la conférence des régions synodales. Pour l’organisateur de cette rencontre spirituelle, « une église n’est église que si elle prie. Alors on s’est rassemblé ici pour prier. On a appelé juste quelques responsables pour nous retrouver et continuer à prier pour la paix dans l’église et la réconciliation nationale. » Parmi ces responsables, le président de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC), le Pr Samuel Hendje et toutes les têtes couronnées de l’église.
C’était également l’occasion de prier pour la paix au sein de l’église. Par cette journée de prière pour la paix, les responsables de l’EEC souhaitent que les cœurs s’apaisent et que la réconciliation soit effective dans l’église. Pour le Rev Pasteur Joseph Nono cette rencontre d’intercession est un moyen pour « que les différents responsables et à différents niveaux se retrouvent autour d’une table pour parler pour échanger. »
Les sujets de prière, c’était d’abord la crise dans les régions dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une crise qui a entraîné des milliers de déplacés vers la ville de Douala. Des déplacés qui pour certains ont trouvé refuge dans plusieurs paroisses de l’EEC. Les pasteurs ont aussi prié pour la situation socio-politique du Cameroun. Avec au cœur des requêtes des hommes de d’églises, que la paix revienne dans les communautés et que soit tût au plus vite ses revendications de types identitaires et tribales.
Les intentions de prières sont également montées en faveur de la jeunesse camerounaise. Jeunesse en proie au chômage et au sous emploi. Abandonnée à elle-même, cette jeunesse est aujourd’hui le terreau de tout type de dépravation : la consommation de stupéfiants, la prostitution, d’aucuns qui s’adonnent de plus en plus à la pratique de l’homosexualité.
Pour le Rev Pasteur Joseph Nono, ces sessions de prières se poursuivent dans les différentes communautés de l’église.
Stéphane NZESSEU
Le jeune homme, étudiant en 7ème année médecine à l’Institut Supérieur de technologie Médicale est sorti de chez lui dimanche et, 72 heures plus tard, c’est un piroguier qui repêche son corps dans les eaux boueuses du Mfoundi.
Ce sont les pleurs et les lamentations qui accueillent tous ceux qui viennent présenter les condoléances à la famille au domicile familial au quartier Mendong – Yaoundé. Celui qui était promis à un brillant avenir, et devenir l’un des brillants médecins pour ce pays est mort dans des circonstances encore trouble.
« Cédric est sorti avec l’un de nos oncles dimanche, ils sont allés prendre un pot dans le quartier. Aux environs de 23h, sa maman lui demande de rentrer, ce d’autant qu’il était sorti sans clés et, elle ne voulait pas qu’on la réveille. Ils sont revenus mais, ayant reçu un coup de fil de la part de ses amis, il est ressorti… ».
Après Ekounou, les jeunes gens sont revenus vers Mvog Mbi et ont décidé de passer encore un peu de temps autour d’un verre : « Ses amis, le voyant dans un état d’ébriété avancé, lui ont demandé de rentrer. Ce qu’il a semblé faire et ses compagnons sont eux aussi partis chacun de son côté… ».
De la même source, on apprend que : « Lorsque Cédric a pris congé de ses amis, il est revenu sur ses pas, d’après les déclarations faites par le barman, devant nous et les enquêteurs du commissariat de Nkoldongo. Il nous a dit que mon frère lui a remis son téléphone, son portefeuille qui contenait la somme de 5000, en disant qu’il se sent menacé, qu’il a l’impression d’être suivi. Il préfère donc laisser ses affaires là et revenir les prendre après. Le tenancier de ce débit de boisson nous dit que Cédric avait une blessure au niveau de l’œil gauche. On lui a demandé de s’asseoir et d’attendre le lever du jour, mais, profitant d’un moment d’inattention, il est parti… ».
« Lundi matin, une commerçante du marché Mvog Atangana Mballa qui nous connait est venue voir la maman, pour lui dire qu’elle a vu deux bandits entrain de poursuivre Cédric. Ce sont les gars qui ont l’habitude d’agresser, elle a refusé de crier parce qu’elle craignait les représailles. Les apercevant qui revenaient sur leurs pas, elle les a entendus dire qu’il est tombé dans les eaux du Mfoundi alors qu’ils lui couraient après. Entendant cela, elle a donc tout abandonné pour venir nous alerter. C’est à ce moment que nous avons commencé les recherches, d’abord au niveau du commissariat de Nkoldongo. Devant les enquêteurs, elle a relaté la scène, telle qu’elle l’a vécue, en donnant aux policiers toutes les informations, décrivant même les personnes qu’elle a vues, les orientant sur la piste de quelqu’un qui pouvait les dénoncer sans aucune crainte…Des informations qui ont permis d’identifier formellement l’un des poursuivants, qui a nié les faits, arguant qu’il ne sait pas de quoi il s’agit. Mais, son complice, interpellé, a avoué et a dit aux enquêteurs que le garçon qu’ils poursuivaient est tombé dans le Mfoundi… ».
« C’est ce mercredi, aux environs de 17 heures que le corps a été repêché derrière le lycée d’Ahala, un quartier de Yaoundé. Les recherches des sapeurs pompiers ont été vaines nous avons eu recours aux services d’un piroguier. C’est grâce à lui que nous avons pu retrouver Cédric et, avant qu’on ne le transporte vers l’hôpital Central pour des examens plus approfondis et déclarer le genre de mort, nous nous sommes rendus compte qu’il avait été copieusement battu. Il a des blessures au niveau de la tête et sur les parties intimes…Nous ne savons donc pas s’il s’agit d’une simple agression, d’un règlement de compte, bref, nous sommes dépassés… ».
C’est du moins le sentiment que partagent les membres de cette famille éplorée : « Je vous ai dit plus haut que la dame qui est venue nous donner l’alerte a relaté devant les enquêteurs tout ce qu’elle a vu. Mais, à notre grande surprise, ils ont commencé à la menacer, en lui disant que les faux témoignages sont punis par la loi. En plus, à notre sens, les interrogatoires des suspects ne sont pas menés avec assez de poigne et, franchement, nous craignons de les voir libres dans les prochaines heures. Nous envisageons déjà amener cette affaire vers des services plus compétents, le Sed ou la Drpj… ». Des soupçons qui n'ont pas tardé à s'avérer puisque les dits suspects ont été libérés ce jeudi matin.
Terrible affaire à suivre...
Nicole Ricci Minyem
Les deux candidates ont été sacrées au cours d’une séance présidée par Aimé Caroline Nseke, Miss Cameroun 2018.
Le Comité d'organisation de Miss Cameroun (Comica) est résolument lancé dans les préparatifs de l’édition 2020 du concours de la plus belle femme camerounaise. A l’heure actuelle, le Comica s’active dans la sélection des dix lauréates qui vont compétir le 28 décembre 2019 à Yaoundé, lors de la grande finale. Tout récemment, le choix a été fait sur les candidates des régions du Centre et de l’Est.
Il s’agit donc de Theresa Ange Ngassi, pour la région de l’Est. Elle est âgée de 19 ans. Elle est étudiante en Science politique à l'Université de Yaoundé II. Pour la région du Centre, c’est Leticia Laure Bella Awono, qui va représenter la région à Miss Cameroun 2020. Elle est étudiante en Master en Audit, Contrôle et Gestion à l'Université catholique d'Afrique centrale. La finale du grand Centre au cours de laquelle, les deux femmes ont été sacrées, a été dirigée par un jury présidé par Aimé Caroline Nseke, Miss Cameroun 2018.
Les candidates des régions du Centre et de l’Est se sont donc démarquées par leur différent projet. Leticia Laure Bella Awono, entend placer son mandat sous le signe du vivre ensemble et de l'essor professionnel de ses pairs. « Le tribalisme a fait son nid au sein de notre société et nous devons nous encourager à plus d'intégration et à nous accepter les uns les autres. Il est important de mettre l'accent sur les centres de formation qui pourront donner du travail aux jeunes qui n'ont pas eu la chance d'aller à l'école », déclare-t-elle.
Theresa Ange Ngassi pour sa part, envisage consacrer son mandat, à la scolarisation des enfants vivant en milieu rural. « Des études ont démontré que malgré l'implication des autorités publiques, l'éducation des enfants en milieu rural n'est pas la préoccupation majeure des parents. Je compte donc aider à leur scolarisation en organisant des collectes de fonds », indique-t-elle.
Liliane N.
Ces prix ont été décernés au Cameroun à Lusaka en Zambie. C’était à l’occasion de la Conférence des ministres africains chargés de l’état civil sous les auspices de la Commission de l’Union africaine.
Elle n’est pas rentrée bredouille. La délégation camerounaise qui a pris part à la Conférence des Ministres africains chargés de l’état civil sous les auspices de la Commission de l’Union africaine. Dans cette délégation, se trouvait Alexandre Marie Yomo, le Directeur général du Bureau national de l’état civil (Bunec). La Conférence qui est en réalité un Forum biannuel a eu comme thème : « Des systèmes innovants d’enregistrement des faits d’état civil et d’établissement des statistiques de l’état civil : fondement pour la gestion de l’identité juridique ».
Durant ces assises, le système d’état civil usité par le Cameroun a été analysé. Il en ressort que les composantes pour lesquelles le pays affiche un score compris entre 65 et 79% sont le cadre juridique, les infrastructures et ressources et la qualité des processus d’enregistrement des faits d’état civil. Là où le pays doit s’améliorer, c’est la production des statistiques de l’état civil et la numérisation.
Pour saluer donc ses efforts, le Cameroun s’est vu décerné deux prix. Le premier lui a été donné pour le plus grand nombre d’apprenants certifiés à la version française de la formation avancée sur l’enregistrement des faits d’état civil et la production des statistiques de l’état civil. Le deuxième prix a récompensé le taux de réussite le plus élevé obtenu à la formation, aussi bien en version française qu’anglaise.
Pour parler en bref de ces efforts reconnus du Cameroun dans le domaine de l’état civil, il faut souligner que le pays a opté pour la numérisation de l’ensemble des centres d’état civil. Alexandre Marie Yomo avait indiqué qu’il y a des avancées dans la conduite de ce projet. Par exemple, l’opération pilote de numérisation des données de l'état civil a été lancé, grâce à un don fait au Cameroun par la France.
Liliane N.
La Confédération africaine de football a travers son secrétaire général, a ouvert ce mercredi, un atelier sur la sécurité de la phase finale de la Can U-23 prévue du 8 au 22 novembre prochain en Egypte.
La Confédération africaine de football (Caf) s’assure que la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) U-23 se déroule dans de bonne condition sur le plan sécuritaire. A Cet effet, un atelier sur la sécurité de la phase finale de cette compétition prévue du 8 au 22 novembre prochain au Caire en Egypte, s’est ouvert ce mercredi 6 novembre 2019 au Caire. Le but de cette rencontre, est d’outiller les participants sur les dispositions à prendre pour la réussite du tournoi.
Dans cette logique, le Secrétaire général de la Caf, Mouad Hajji, qui a présidé l’ouverture de l'atelier, a salué le bon travail effectué par le département de la sécurité depuis sa mise en place en février dernier et qui a connu un franc succès lors de la CAN Total qui a eu lieu en Egypte au mois de juillet dernier. Il a par ailleurs, exhorté les participants à l’atelier à oeuvrer dans le même sens pour avoir la même réussite lors de l’édition 2019 de la CAN U-23 qui démarre ce vendredi au Caire et qui sera qualificative pour les Jeux olympiques 2020.
Le responsable de la sécurité, Dr. Christian Emeruwa a expliqué aux participants comme à ceux du Comité local d’organisation les procédures en la matière qui auront cours durant la CAN U-23 aux stades International du Caire et à Al Salam stadium retenus pour le tournoi.
Il faut noter que 8 équipes ont validé leur billet pour la phase finale de cette compétition. Il s’agit du Cameroun, Mali, Côte d’Ivoire, Nigéria, Ghana, Zambie, Afrique du Sud et le pays organisateur l’Egypte. Les trois meilleures sélections représenteront l’Afrique au tournoi de cette catégorie lors des Jeux Olympiques Tokyo 2020.
Marie MGUE
Washington a notifié l’Organisation des Nations unies de cette décision qui prend effet dès le 04 novembre 2020.
Les Etats-Unis ont finalement tenu parole au sujet de l’Accord de Paris sur le climat en confirmant leur retrait. Dans une correspondance adressée au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, Washington annonce de manière formelle son départ de ce traité adopté lors de la Conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21) tenue le 12 décembre 2015 et reconnu à ce jour par 197 pays du monde.
« Aujourd’hui, les États-Unis entament le processus de retrait de l’accord de Paris. Conformément aux termes de l’accord, les États-Unis ont soumis une notification formelle de leur retrait aux Nations unies. Le retrait sera effectif un an après la notification », a déclaré, dans un communiqué, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain.
Par cette annonce, les Etats-Unis matérialisent tout simplement une promesse faite le 1er juin 2017 par Donald Trump, quelques mois seulement après son arrivée à la Maison blanche. « L’heure est venue de quitter l’accord de Paris. J’ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris », avait alors lancé le président américain.
Mais, ce projet ne sera effectif qu’à partir du 4 novembre 2020, au lendemain de la proclamation des résultats de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis, à laquelle Donald Trump entend briguer un second mandat. En raison d’une clause inscrite dans l’accord de Paris qui déclenche le compte-à-rebours qu’un an avant tout retrait, la notification de Washington ne pouvait intervenir plutôt.
Aussitôt après l’annonce des Etats-Unis, la présidence française a réagi comme pour le déplorer. « Nous le regrettons et cela rend encore plus nécessaire le partenariat franco-chinois sur le climat et la biodiversité», a déclaré l’Elysée. Alors que le président Emmanuel Macron se trouve à Shanghai dans le cadre d’une visite en Chine, où ce mercredi, la lutte contre le réchauffement climatique pourrait justement figurer parmi les sujets à l’ordre du jour d’une rencontre entre Emmanuel Macron et Xi Jinping.
N.O
L’assurance a été donnée par John Nkengasong, un expert de la santé publique de l’Union africaine.
C’est sur le sol camerounais, que l’expert de la santé publique de l’Union africaine (Ua) a apporté des éclaircis sur la situation du pays par rapport à l’épidémie d’Ebola. « Il n’y a aucune nécessité de vacciner la population (au Cameroun) contre Ebola », a-t-il déclaré. John Nkengasong est le Directeur du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (Cdc Afrique), une institution technique de l’Ua mandatée à renforcer la capacité de réponse des pays membres aux menaces sanitaires. Il a donc fait cette mise au point lundi dernier. Ce, en réponse d’une folle rumeur circulant sur la toile et indiquant le lancement imminent d’une campagne de vaccination contre Ebola au Cameroun. John Nkengasong a rencontré à ce propos, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, chef du gouvernement.
A titre de rappel, il faut dire que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé avait prescrit une surveillance épidémiologique. C’était le mois dernier, lors d’une de ses descentes dans la ville de Kye-Ossi. Portant son attention sur l’épidémie d’Ebola même si aucun cas de cette maladie n’a été déclaré au Cameroun, le Ministre avait trouvé bon d’appeler ses collaborateurs à jouer la carte de la prudence. Etant passé au Centre médical d’arrondissement (Cma) d’Ambam dans la Vallée du Ntem, ensuite au Cma de Kye-Ossi, puis à la formation sanitaire privée dénommée Clinique Yola, le Dr Malachie Manaouda ne s’était pas retenu en sa qualité de patron de la santé au Cameroun, de faire des recommandations.
« Nous sommes venus regarder la situation sur le terrain. Nous sommes dans une situation de surveillance épidémiologique. Et nous sommes aussi dans le cadre d’une urgence de santé publique, c’est un spectre international. Nous verrons avec les autorités administratives localement ce qu’il y a lieu de faire. Notre objectif n’est pas d’ajouter une sorte d’obstacles ou des tracasseries à la libre circulation dans le cadre de la sous-région. Mais c’est de nous rassurer que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises », avait-il déclaré.
Liliane N.
Ils rallient au compte-gouttes la capitale égyptienne théâtre de la compétition qui s’ouvre ce vendredi.
L’équipe du Cameroun est arrivée mardi au Caire, la capitale égyptienne, où s’ouvre vendredi prochain la troisième édition de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 23 ans. Rigobert Song et son groupe sortent d’un stage d’acclimatation de plusieurs jours à Ismaïlia, située à 90 minutes de route du Caire.
Durant ce regroupement, les Lions U23, du moins ceux présents, ont séjourné à l’Hotel Mercure. Le même qui a abrité l’équipe nationale durant la dernière CAN il y a presque cinq mois. Avant de prendre la route, la sélection Espoirs devait livrer une petite opposition d’une demi-heure contre le Nigéria, le champion d’Afrique en titre de la catégorie qui partage le même hôtel que le Cameroun.
Parti du pays le 31 octobre dernier, le sélectionneur national, Rigobert Song, fait face à une difficulté. Celle de ne pas avoir les 21 joueurs convoqués à sa disposition. Lundi dernier, ils étaient neuf à la séance nocturne. Avant l’entrée en scène de vendredi prochain face au Ghana, le coach Song espère incessamment voir débarquer tous ses éléments.
Les arrivées au compte-gouttes dans la tanière s’expliquent par le positionnement du tournoi en dehors d’une période FIFA. Ainsi, les clubs professionnels n’ont pas l’obligation de libérer les joueurs dans les délais requis par les différentes sélections nationales. Il faut préciser que le sélectionneur a convoqué pour la compétition 18 professionnels et trois locaux (les gardiens de but).
Habitué de défis, le coach Rigobert Song confesse qu’il débarque au pays des Pharaons avec l’ambition de faire des résultats positifs et aller le plus loin possible. Conscient que la tâche ne sera pas des plus aisées, le patron de l’encadrement technique des U-23 s’attend à souffler le chaud et le froid.
« Je pense que ça va être difficile. Il y a huit équipes qui sont qualifiées pour cette compétition et les huit nations sont des équipes qui ont démontré qu’elles méritaient d’être là. Maintenant, il y a le fait de gagner cette compétition que le Cameroun n’a plus gagnée je ne sais plus combien de temps. En même temps, l’objectif c’est d’être parmi les trois premiers pour participer aux jeux olympiques. Je pense que (es objectifs donnent plus d’énergie », confie-t-il avec l’assurance que les joueurs retenus pour cette expédition ont le talent et l’engagement qu’il faut pour espérer le graal.
Pour sa première participation à la CAN U23, le Cameroun est logé dans la poule A avec le pays hôte l’Egypte, le Ghana et le Mali. Le principal enjeu de la compétition est de figurer le 22 novembre prochain sur le podium. En effet, les trois premiers à l’issue du tournoi représenteront l’Afrique au Jeux olympiques de Tokyo en 2020.
N.O
Après que des gardes malades aient tabassé un médecin de l’hôpital d’Efoulan, lundi 04 novembre, des sanctions commencent à tomber. En effet, l’on apprend qu’ils ont tous été interpellé par les forces de l’ordre.
« Tout en soutenant ma collaboratrice de l'HD d'Efoulan qui a été agressée dans l'exercice de ses fonctions, je félicite le travail de nos forces de sécurité qui a abouti à l'interpellation des auteurs de cet acte qui viennent d'être déférés, pour en répondre devant la justice », a twitté le patron du Minsanté, le Dr Manaouda Malachie.
Pour rappel, C’est alors qu’elle était de garde à l’Hôpital d’Efoulan que le Dr Koumou Cécile a été victime d’une agression verbale et physique. Un incident qui a provoqué la colère de l’Ordre des médecins du Cameroun. Ainsi, Le personnel de la formation médicale a rapidement exprimé son mécontentement. Dans la journée du 5 novembre, le corps médical est sorti sur la chaussée avec des pancartes. Il exigeait le respect du professionnel et sa sécurité.
Dans un communiqué, le Secrétaire Général de l’Ordre de cette institution est revenu sur ce énième incident au cours duquel les médecins font face à la violence de certains.
De même, le ministre de la santé publique, Dr Manaouda Malachie avait déjà promis des sanctions lesquelles sont en train de tomber. Il a d’ailleurs salué la bravoure des forces de sécurité qui ont mis la main sur les auteurs de ces actes de violences.
Les sanctions
Il est également utile de rappeler à quoi se sont exposé les individus qui ont commis ce forfait à l’hôpital d’Efoulan. Selon la loi n° 67/LF-1 du 12 Juin 1967 portant code pénal dans son article 156, d’un emprisonnement d’un mois à trois ans et d’une amende de 5000 à 100 000 Fcfa… La peine est un emprisonnement de cinq à dix ans et une amende de 20 000 à 500 000 Fcfa si les violences et voies de fait sont préméditées ou si elles entraînent, même non intentionnellement des blessures telles que prévues aux articles 277 et 280 de la loi sus citée… ».
La même loi dispose également que le coupable encourt la peine d'emprisonnement à vie si les violences et voies de fait entraînent non intentionnellement la mort (art.156, alinéa 4), et la peine de mort si celles-ci sont commises avec l'intention de tuer (art. 156, alinéa 5).
Il faut souligner que l’article 156 de la loi du 12 juin 1967 portant Code pénal ne s’applique pas seulement au personnel de santé, mais à tous les agents publics puisqu’il traite des «violences à fonctionnaires ».
Danielle Ngono Efondo
Dès le 1er janvier 2020, les prix du transport des marchandises par voie terrestre passeront du simple au double, sur les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena, a annoncé le Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (SNTRC).
C’est la principale résolution ayant sanctionné la rencontre des acteurs du secteur des transports, à Douala le 31 octobre dernier. En effet, dès le 1er janvier 2020, le prix du transport des marchandises par voie terrestre de Douala à Bangui sera de 3,5 millions de Fcfa par camion et de 4 millions de Fcfa pour le trajet de Douala à N’Djamena (Tchad).
Or les prix actuel varient entre 2,4 et 2,9 millions en direction de N’Djamena et entre 2,2 et 2,7 en direction de Bangui. A en croire les patrons de ce secteur d’activité, cette hausse des prix du transport se justifie par le fait que depuis 2005, les prix des marchandises transportées ont augmenté alors que les transporteurs, eux, n’ont pas augmenté le coût de leurs prestations.
« Plusieurs indicateurs justifient la hausse des prix du transport. Il y a dix ans par exemple, le sac de riz coutait 13.000 Fcfa. Aujourd’hui, le même sac de riz coute 22.000Fcfa. Entretemps, les transporteurs ont maintenu les mêmes prix. Ceux que nous allons appliquer dès janvier sont les prix plancher en deçà desquels la profession n’est plus rentable. » A indiqué Raymond Moungang, président général du SNTRC pour le Littoral.
Ainsi, les transporteurs affirment pour rassurer les consommateurs des produits transportés que, l’Etat n’intervient pas directement dans la fixation des prix du transport terrestre. Le Cameroun la République centrafricaine et le Tchad se réfèrent aux prix fixés et régulés par e bureau de gestion du fret terrestre (Bgft), un organe indépendant.
Danielle Ngono Efondo
Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, on voit l’archevêque Emérite de l’archidiocèse de Yaoundé aux abois. Le prélat demande de l’aide à tous ceux à qui il aura dans son œuvre, rendu un service.
Les nouvelles ne sont pas bonnes, l’archevêque émérite de Yaoundé est très malade. Il a urgemment besoin d’une meilleure prise en charge médicale. Seulement, il ne peut se l’offrir du fait de la précarité dans laquelle le prélat se retrouve aujourd’hui. Dans une vidéo, le présentant dans ses appartements à Matomb, il exprime lui-même ses besoins et en appelle à la sensibilité et à la générosité de ceux pour qui il a rendu service au cours de son ministère. Voici l’intégralité du message de l’Archevêque Emérite de Yaoundé.
« Chers amis et autre personnes de bonne volonté. Le 31 octobre j’ai donné une longue interview à radio FM 101. J’ai longuement décris ma situation qui ému plusieurs personnes au Cameroun jusque dans la diaspora. Je disais tout simplement que ma situation est difficile.
Je suis resté trois ans sans voiture. Je prenais les clandos pour me déplacer. Et pour ne pas continuer à faire cela, j’ai emprunté de l’argent que j’ai remboursé, et par chance un ami m’a offert une voiture que j’utilise jusqu’à maintenant. La deuxième des choses concerne cette résidence. Je suis chez des amis. Cette maison a été construite il y a trente ans. Mais je ne peux pas en demander plus à ce bienfaiteur.
Il y a 15 jours, je suis allé rencontrer mon médecin qui est à Yaoundé pour lui dire que je voulais une évacuation en France. Il m’a dit « Monseigneur, c’est très compliqué. Parce qu’il faut faire des démarches vers l’hôpital qui va vous accueillir et cet hôpital doit renvoyer la facture pour vos soins, que vous ayez payé avant de partir, que vous ayez une assurance maladie, que vous ayez votre billet d’avion… ce que je vous conseille, c’est de vous faire accueillir par une famille et cela permettra que vous alliez tranquillement faire votre contrôle médical. » J’ai donc renoncé à cette formule.
En ce moment, je voudrais partir, mais je suis bloqué. Je n’ai ni billet d’avion, ni assurance, ni visa, je n’ai rien de tout cela. Pour le moment je n’ai rien. Alors je compte sur la bienveillance, le soutien, l’amitié de tous ceux qui veulent apporter un mieux être à Monseigneur. Et je sais que j’ai beaucoup d’amis parmi vous. Je suis même le Père de la plupart d’entre vous au vu de mon âge. Je vous remercie d’avance. »
Stéphane NZESSEU
Les membres du forum « English Cameroon for a United Cameroon » ont écrit une lettre ouverte à l’intention des deux leaders politiques, en leur demandant d’en leur demandant de s’unir afin que vienne le changement espéré.
« Arrêtez votre égoïsme et unissez-vous pour la cause de la libération ou taisez-vous et laissez les Kameruniens découvrir comment se libérer.
Le plus urgent à Kamerun est maintenant la démission de M. Biya à la suite de manifestations populaires. Le pays est prêt pour cela, ils ont juste besoin du bon directeur d'orchestre. Nous sommes des observateurs assidus de la scène et nous ne sommes pas impressionnés par l’engagement trompeur de deux personnalités politiques qui prétendent travailler pour la libération de Kamerun.
Monsieur Kamto, du côté positif, vous avez un mouvement politique national qui peut rassembler les gens pour la cause de la libération. Vous avez également exposé les élections frauduleuses de la signature de Biya. Votre parti a démontré que le pire que nous puissions attendre des manifestations est l’arrestation et l’abandon des fusillades de Kameruniens qui s’expriment.
Sur le plan négatif, vous pouvez être perçu comme égoïste, arrogant, erratique dans vos stratégies et non fondé sur des données dans vos actions politiques. Presque tous les Kamériens ont convenu que M. Biya n’avait pas obtenu 71% des suffrages lors des dernières élections. Cela inclut le CPDM. Mais tous ne sont pas d'accord pour dire que vous avez gagné. Votre focalisation erratique et égoïste sur votre propre victoire présumée a permis de mieux comprendre le plus grand crime de changer les votes des Kameruniens. Vous avez détruit la coalition des Kameruniens qui veulent mettre fin à ce système.
On soupçonne que vous êtes plus intéressé par le fait d'être le principal parti d'opposition que de mettre réellement fin à cette misère. Un vrai patriote devrait être prêt à tout faire pour que M. Biya quitte son poste. Son système corrompu ne peut pas être réformé. De plus, vous accordez peu d'attention à la constitution et il est douteux que vous soyez constitutionnaliste. Il est de votre devoir et de celui de votre parti de faire comprendre à tous les Kamériens que, pour le moment, M. Biya doit démissionner. Il ne peut pas nommer son successeur et vous ne marcherez pas à Etoudi pour prendre le relais.
Il est de votre devoir de faire savoir à tous les Kameruniens qu'ils ont le droit de demander des comptes à M. Biya, notamment en lui demandant de se retirer. Et qu’après sa démission, il y aura une élection dans les 4 mois au cours de laquelle vous pourrez être candidat. Ce sont vos faiblesses et nous sommes déterminés à faire en sorte que si le mouvement de libération échoue, vous et votre parti assumez une part importante de la responsabilité.
Madame Kah Walla, nous vous félicitons d'avoir déclaré avec courage ce que M. Kamto, un lâche, ne peut pas dire : Que M. Biya soit obligé de démissionner en tant que première étape pour sauver la nation. Vous travaillez activement dans ce sens. Ceci doit être applaudi. Vous avez deux points négatifs importants. La première est qu'il vous manque l'organisation politique pour traduire la bonne vision en action. Même au sein du minuscule parti RPC, vous avez des divisions dont un côté est pro-Biya. Cela ne se projette pas bien.
Deuxièmement, et plus important encore, vous utilisez le mot transition et dites que nous avons besoin d’un gouvernement de transition qui entreprendra des réformes avant de nouvelles élections. C'est dangereux ou naïf. Vous n'êtes pas constitutionnaliste; vous êtes un improvisateur. Ce que vous demandez techniquement, c’est de reprendre la constitution; les gouverneurs, les ministres et les militaires répondront à une entité non élue et inconstitutionnelle mise en place par les révolutionnaires. Cela ne va pas arriver. Certaines personnes soupçonnent qu’un sentiment anti-kamto est au cœur de tout cela.
Le code électoral de Kamerun ne dit pas que certains votes sont plus nombreux que d’autres ou que certains ne doivent pas être comptés. Cela signifie que le code est suffisant pour apporter un changement pacifique à la présidence. Le problème est qu’un dictateur devrait être évincé par une majorité claire aux urnes. Il faut que les gens votent massivement et, dans chaque station, des représentants vigilants devraient prendre des photos des résultats.
M. Biya doit partir, mais son départ doit d'abord être suivi d'un strict respect de la constitution, puis d'une réforme constitutionnelle et d'une réconciliation importante. Nous ne sommes pas des fans d'émissions-débats non structurées appelées dialogues nationaux. Nous vous référons au dialogue national zambien et à la manière dont les parties ont été impliquées, avec un président clairement habilité à la barre. Ne pas improviser sans autorité constitutionnelle.
Madame et Monsieur, on pourrait faire les observations suivantes :
De ce qui précède, il est clair que, s’en tenant à la résistance insensée de Kamto ou à la vision audacieuse de Kah Walla sans l’appui constitutionnel et organisationnel, les Kameruniens ne verront pas la libération du Biyaisme et de la France comme ils le souhaitent. Nous ne nous attendons pas à ce que M. Biya et le RDPC nous aident dans cette libération. On ne peut donc pas leur reprocher l'échec du mouvement de libération. Mais nous voulons nous assurer que M. Kamto et Mme Kah Walla seraient conjointement responsables de donner de faux espoirs tout en consolidant la dictature.
La voie à suivre est la synchronisation immédiate des positions. M. Kamto devrait avoir le courage de dire que son parti demande la démission de M. Biya pour ses échecs. Mme Kah Walla devrait défendre le rôle de la constitution dans le remplacement de M. Biya. Mme Kah Walla devrait également se rendre compte de l'impossibilité pratique d'être la prochaine présidente avec son pouvoir actuel et son appel national. En fait, nous pensons qu'une partie de la solution au problème anglophone consiste à consolider la politique de parti en éliminant certains de ces petits partis qui ne comptent pas au moins 10 000 membres dans chacune des 4 régions au moins. Ils constituent une menace pour l'unité nationale et une source de corruption morale. Les fêtes sont les nouveaux feymania en ville.
Les pays non francophones réussissent en disposant de partis moins nombreux mais sérieux avec une présence nationale. Mme Kah Walla ne peut pas être la prochaine présidente si la constitution est respectée. Restant avec son arrogance et son manque de stratégies basées sur les données, M. Kamto peut perdre face à un candidat au RDPC dans une élection post-Biya. Il a la maladie française de la monarchie présidentielle plutôt que le serviteur présidentiel anglo saxon. Il doit courtiser jour et nuit des gens comme Kah Walla. Premièrement, pour obtenir une vision de libération commune et, deuxièmement, une alliance de partis politiques.
Mme Kah Walla, par sa seule vision audacieuse, devrait avoir une place importante dans la campagne de kamto et le gouvernement qui suivra. Nous remercions M. Dzongang d’avoir reconnu le pouvoir de l’union des partis.
Certains membres de la diaspora ont coutume de louer toutes les improvisations de M. Kamto. S'il continue avec les randonnées, non seulement il devrait être blâmé pour l'échec du mouvement de libération, mais aussi pour les souffrances infligées à des patriotes déterminés comme Ndoki, Djamen, Valsero et aux nombreux jeunes emprisonnés.
M. Kamto et Mme Kah Walla doivent s'unir autour de la vision commune voulant que M. Biya soit contraint de démissionner par des manifestations populaires. Ils doivent s'entendre sur la suprématie constitutionnelle dans le processus de transition. Et pour nier le pouvoir corrompu continu du CPDM dans l'ère post-Biya, ils doivent unir leurs plates-formes et rétrécir ces centaines de partis de champignons qui menacent ouvertement l'unité nationale et le tissu moral de la société. Il doit devenir plus à la mode d'appartenir à un parti fort que le chef d'un club d'amis appelé parti politique… ».
N.R.M
Selon l’Unicef, au cours des trois dernières années, au moins 70 écoles ont été détruites et des élèves et des enseignants ont été enlevés.
« Trois années de violence et d’instabilité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ont laissé plus de 855.000 enfants non scolarisés. L’UNICEF appelle donc toutes les parties à protéger les enfants et leur éducation », a déclaré lors d’un point de presse, Marixie Mercado, porte-parole de l’UNICEF.
Les régions anglophones du Cameroun, qui étaient jadis les endroits où « l’éducation était la meilleure » dans tout le pays, doivent désormais faire face à « une politique permanente de non-scolarisation mise en place des groupes armés non étatiques ». Deux mois après le début de la nouvelle année scolaire, environ 90% des écoles primaires publiques, soit plus de 4.100 écoles et 77% des écoles secondaires publiques (soit 744 institutions scolaires) restent fermées ou non opérationnelles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Parmi ces enfants, près de 150.000 ont été déplacés de chez eux, ce qui accroît leur vulnérabilité et leur traumatisme. « Une crainte très réelle de la violence empêche également les parents d’envoyer leurs enfants à l’école et les enseignants et le personnel de se présenter au travail », a dénoncé l’agence onusienne. « Des milliers d’enfants au Cameroun vivent dans la peur. Ils ont besoin de la paix pour pouvoir reprendre leurs études et recouvrer leur avenir », a déclaré Henrietta Fore, la Directrice exécutive de l’UNICEF citée dans ce communiqué.
Or selon l’agence onusienne, lorsque les enfants ne sont pas scolarisés, ils courent « un plus grand risque d’être recrutés par des groupes armés, de se marier, d’avoir des grossesses précoces et d’être victimes d’autres formes d’exploitation et de maltraitance ». « Sans une action urgente et sans un engagement de toutes les parties au conflit à protéger l’éducation sous toutes ses formes, l’avenir de ces enfants est en danger », prévient Mme Fore.
Pourtant dans certaines zones où des écoles ont été fermées, des activités d’apprentissage gérées par la communauté ont été lancées pour veiller à ce que les enfants ne soient pas davantage privés de leur éducation.
De façon générale, l’agence onusienne invite tous les acteurs à faire en sorte que « l’éducation reste au-dessus de la politique », mais aussi à respecter les enseignants et les autres personnels de l’éducation, y compris les prestataires de l’enseignement à domicile. Il s’agit en fait de créer les conditions pour que les enfants apprennent « dans un environnement sûr et protecteur ». « Nous ne pouvons plus perdre de temps. Si nous n’agissons pas maintenant, nous courons le risque d’avoir une génération perdue de jeunes, plutôt qu’un jeune engagé et informé qui peut aider à reconstruire leurs communautés », a fait valoir Mme Fore.
N.O
Ils étaient pour la deuxième fois au Tribunal militaire de Yaoundé.
Le 04 novembre 2019, le capitaine Etienne Fabassou, le sergent Cyriaque Bityala, les caporaux Didier Jeannot Godwe Mana et Jonathan Manasse Djakobei, les soldats de première classe Jean Baptiste Tchanga Chiengang, Barnabas Donssou Gorvo et Ghislain Landry Ntieche Fewou mis en cause dans l’affaire d’exécutions de deux femmes et leurs enfants à l’Extrême-Nord ont été conduits au Tribunal militaire de Yaoundé.
Ils prenaient ainsi part à la deuxième audience de ladite affaire. Cependant le procès a été ajourné au 18 novembre prochain. La raison étant que les avocats des accusés ont introduit une demande de débats qui doivent se faire à huis clos.
Cette demande a été introduite depuis la première audience qui a eu lieu le 21 octobre 2019. Lors de cette séance, les sept militaires mis en cause ont plaidé non coupables des faits qui leur sont reprochés. Les chefs d’accusation retenus contre eux sont «coaction d’assassinat, violation de consignes, complicité des faits ».
Lire aussi : Tribunal militaire : Sept militaires accusés de meurtre des femmes et enfants à l'Extrême-Nord plaident non coupable
A titre de rappel, c’est au mois de juillet 2018, que les internautes ont découvert une vidéo qui a marqué les esprits. Cette vidéo largement partagée, montrait des soldats qui tiraient à bout portant sur deux femmes et leurs enfants. C’est donc au mois de juin 2019 que le Cameroun s’est résolu de poursuivre les militaires suscités. L’annonce a été faite par le Ministère de la Défense.
Le chargé de communication du Ministère de la Défense avait déclaré que « le Cameroun ne transige pas avec les écarts de comportements relativement au droit de la guerre, au droit humanitaire, et à la protection des personnes et leurs biens ».
Il faut noter qu’avant de décider de juger les mis en cause, le gouvernement avait indiqué que cette vidéo était un «fake news ». C’est après une démonstration de la chaîne BBC, que les autorités se sont rétractées. Et au mois d’août 2018, il annonce l’arrestation de sept militaires dans le cadre d’une enquête ouverte.
Liliane N.