Après s’être accrochés tout au long de la rencontre, Karl-Anthony Towns et Joel Embiid se sont expliqués avec les poings lors du choc entre Philadelphie et Minnesota (117-95), dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le Camerounais Joel Embiid et Karl-Anthony Towns. Les deux joueurs, considérés comme les deux meilleurs pivots de la ligue, se sont accrochés au milieu du troisième quart temps. Alors qu’ils se disputaient un ballon. Les deux joueurs en sont venus aux mains avant d’être séparés par plusieurs joueurs.
Les deux protagonistes ont logiquement été expulsés et Embiid en a rajouté en affichant un grand sourire après la bagarre et jusqu’à sa sortie du parquet où il a levé les bras et harangué la foule. Les fans, ont adoré en scandant des « MVP, MVP » en direction de leur héros. Dans la foulée de la victoire de Philadelphie sur son parquet face à Minnesota, Embiid est revenu sur cette altercation.
« C’est un peu venu de nulle part. Vous pourriez voir beaucoup de choses sur les trois précédentes possessions au poste. Cela fonctionnait comme je le voulais. Et puis, je ne sais pas. On leur a fait perdre la balle et ma main est restée coincée. Il me retenait, on se retenait mutuellement. Mais c’est le basket. J’aime rentrer dans la tête des autres, je suis bon pour ça. Il faut te battre, jouer dur, avoir du cran, incarner le Broad Street Bully. » A-t-il confié.
« Je suis fait pour cette ville. Je ne les remercierai jamais assez de leur amour pour moi. Leur réaction (au moment de son expulsion) était probablement la plus forte que j’ai jamais entendue de leur part. Voilà ce qu’est Philadelphie », a ajouté le camerounais.
Les deux joueurs s’exposent à de lourdes suspensions même si Embiid n’en est pas encore convaincu. « Je n’ai pas donné de coups de poing, donc je ne devrais pas être suspendu », a-t-il lâché à l’issue de la rencontre.
La guerre entre les deux joueurs a continué sur les réseaux sociaux. Joel Embiid a posté une photo sur sa page Instagram avec comme légende « J'ai été élevé autour de lions et un chat m'est tombé dessus ce soir. (...)»
Son adversaire des Wolves a fait de même et publié : « Je ne suis pas une salope élevée parmi les lions » a rétorqué Karl-Anthony Towns.
En tout cas, pour les deux joueurs iconiques, des sanctions sont à craindre, car la NBA est particulièrement stricte sur le comportement des joueurs sur et en-dehors du terrain.
Danielle Ngono Efondo
C’est sur le plateau de l’émission « Tour d’Horizon », diffusé jeudi 31 octobre 2019 sur Vision4, qu’Ernest Obama s’en ait prit à Maurice Kamto.
En effet, parlant de l’attitude de certains acteurs politiques qui depuis le drame de Bafoussam, ne sont pas descendus sur le terrain pour apaiser les populations, le directeur de vision4 n’a pas manqué de pointer du doigt le candidat déchu à la présidentielle d’octobre 2018, Maurice Kamto.
Le journaliste estime que le leader du MRC, pour avoir organisé une réunion mercredi 30 octobre, au moment où le pays est en larme, est « inhumain ». « Hier, j’ai regardé sur la toile, une réunion des femmes du MRC. Je me suis renseigné pour savoir si c’était un évènement qui s’est déroulé avant, on m’a rassuré que c’était un direct. En tant que journaliste, je me suis donné pour mission de savoir de quoi il s’agit. Subitement, monsieur Kamto a pris la parole pour annoncer un grand meeting le 02 novembre 2019. Il parait que c’est ce samedi. » a déclaré Ernest Obama.
« Comment on peut être aussi inhumain ? Je me demande comment on fait ! On a vu des candidats des élections présidentielles arrêter la campagne lorsqu’il y a un drame. Tout le pays pleure ! C’est le Cameroun qui pleure ces enfants qui restent orphelins, ces femmes qui restent veuves… Peut-on faire de la politique en déplaçant l’être du centre de nos préoccupations ? Je pense que, quel que soit l’agenda politique d’une formation politique, en pareilles circonstances, l’heure est au recueillement. » S’est-il indigné.
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Par la suite, le journaliste a remis en cause les origines ethniques de l'enseignant de Droit. « Je me suis demandé en voyant ces images si monsieur Kamto est vraiment Bamiléké. Parce que quoi qu’on dise, nous sommes tous Camerounais, mais chacun de nous appartient à une aire géographique. On peut pleurer Bafoussam, on a un pincement au cœur parce que c’est Bafoussam, mais celui qui est du village (du drame Ndlr) a un double pincement. Est-ce que Kamto est vraiment Bamiléké ? »
En poursuivant son propos, Ernest Obama a déclaré que Maurice Kamto par cette façon de faire, ne peut diriger le Cameroun. « On ne peut pas être ressortissant de l’Ouest Cameroun, après 43 morts, on organise un évènement qui est diffusé sur la toile. On ne peut pas être aussi inhumain, et prétendre diriger un pays et prendre en charge la vie de 25 millions de Camerounais. J’ai été très touché, et je me demande si Maurice Kamto a réellement les conseillers en communication qui lui disent quand il faut avancer un pas, quand il faut apparaître en public ».
Notons que, Maurice Kamto a annoncé pour ce samedi 02 novembre, un important meeting à l’esplanade du stade Omnisports de Yaoundé. Le but de ce rassemblement comme le précise Mutations en kiosque jeudi 31 octobre 2019, est de « remobiliser les électeurs dans la perspective des élections législatives et municipales prévues en 2020. » Le président du MRC se dit déterminé à tenir ces meetings même s’il doit retourner en prison. « Nous tiendrons nos meeting. S’il faut que je retourne à Kondengui, je retournerai à Kondengui », a-t-il lancé.
Affaire à suivre ...
Danielle Ngono Efondo
John Lyonga le deuxième adjoint au Maire de la Commune de Buéa vient d’être choisi pour assurer l’intérim, après le décès de Patrick Ekema Esunge. L’intérim qui va durer 60 jours.
C’est le Préfet du département du Fako qui a fait ce choix. C’était à l’issue d’une réunion convoquée et présidée par l’autorité administrative. Cette session de travail s’est déroulée en l’absence de Motomby Emmanuel Mbome le premier adjoint au Maire.
Pour revenir à John Lyonga, il a été dit qu’il sera à la tête de la Mairie de Buea pour une durée de 60 jours. Cette Mairie n’ayant pas arrêtée de fonctionner même avec le décès d’Ekema, Lyonga va se charger de ce fait, de la gestion des affaires courantes. Pour la petite histoire, il passe pour être un farouche opposant de l’idéologie prônée par les groupes armés voulant la sécession du Cameroun.
Un point qu’il a en commun avec le défunt Maire Patrick Ekema Esunge. Celui-ci a donné du fil à retordre aux séparatistes. Ekema s’est acharné sur l’opération villes mortes, en anglais ghost town. Une opération au cours de laquelle, les séparatistes par leur interdiction maintiennent les populations dans leurs maisons, les élèves dans les domiciles, les commerces fermés. Et durant les villes mortes programmées pour trois jours, les rues des régions anglophones à savoir le Nord-ouest et le Sud-Ouest sont désertes. C’est la paralysie totale.
Le défunt Maire Ekema s’est donc battu à amener les populations à ne plus se plier au vœu des séparatistes. Il a encouragé les habitants de la ville de Buea à vaquer à leurs occupations durant les jours du ghost town. Il a parfois primé la frange de la population ayant fait preuve de bravoure. Aujourd’hui où il n’est plus, son remplaçant pourra-t-il avoir le même charisme que lui ?
A titre de rappel, c’est depuis le dimanche 27 octobre 2019 que la Mairie de Buea est devenue orpheline, avec le décès de Patrick Ekema Esunge. Il a été dit qu’il est mort des suites d’un Arrêt vasculaire cérébral.
Liliane N.
Le gouvernement camerounais réuni hier jeudi 31 octobre 2019 autour du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a observé une minute de silence en faveur des victimes de l'éboulement survenu le 28 octobre 2019 dernier à Gouaché. C'était lors de l'ouverture du conseil de cabinet à l'immeuble étoile.
Avec au menu des échanges, deux exposés présentés par les ministres de l'Agriculture et du Développement rural et celui de la communication, il était question de sensibiliser ces acteurs de la société afin qu’ils jouent un rôle de construction et de défense de la nation.
Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, dans son exposé va exhorter les hommes des médias à promouvoir la paix, l’intégrité nationale et l’unité nationale. Selon le Mincom, qu’il s’agisse de la presse privée ou à capitaux publics, les acteurs doivent travailler à l’édification de la conscience nationale. Tout en fustigeant de nombreuses dérives qui tirent la presse vers le bas ces derniers temps. Le porte-parole du gouvernement pense qu'il est urgent de les arrêter. Pour cela, il faut prendre un certain nombre de dispositions afin d'améliorer les conditions d’exercice de la profession de journaliste, et une éventualité de revoir à la hausse, l’aide publique à la communication privée.
Il faut plus de production dans la filière cacao café. Le ministre Gabriel Mbaïrobe pense que "l’objectif de 600 mille tonnes de cacao fixé pour 2020 est loin d’être atteint", d'où l'importance de mettre un accent sur la production en vue d’un matériel végétal de qualité : "Nous avons présenté un plan de multiplication de semences. Un plan qui permettra de disposer au moins de 30 millions de plants par an pour pouvoir augmenter la densité de plants par hectares et aussi régénérer les plantations" assure-t-il.
Pour ce qui est du café, Gabriel Mbaïrobe se veut également rassurant. Il annonce par ailleurs que des partenariats sont en train d’être noués afin de booster la production et améliorer la commercialisation.
Au sortir des travaux, le chef du gouvernement en terme des recommandations, a demandé au ministre de l’Agriculture de procéder à la budgétisation plurielle des ressources à la production du cacao et du café, l’acquisition du matériel végétal, et à la formation des producteurs aux bonne pratiques agricoles.
Au ministre de la Communication, le Premier ministre recommande d’institutionnaliser la pratique des cahiers des charges dans les procédures d’exploitation des médias, et de produire et diffuser des contenus garantissant la promotion de la conscience nationale.
Lire aussi : Drame de Bafoussam : La xénophobie et le tribalisme exacerbés
Lire le Communiqué final à l'issue du Conseil de Cabinet du mois d'octobre publié par les services du PM :
Deuxième sortie pour le Cameroun hier jeudi 31 octobre dans le cadre de la Coupe du monde U 17, Brésil 2019.
En effet, les Lionceaux du Cameroun sont déjà éliminés de la compétition. Ils ont perdu leur deuxième match, cette nuit, contre l'Argentine (1 - 3).
Le Cameroun avait perdu son premier match contre le Tadjikistan (1 - 0), et n'avait pas droit à l'erreur.
Steve Mvoué, pourtant annoncé comme un sérieux talent, n’a pas tenu jusqu’ici son rang. Le troisième et dernier match de poule permettront au lionceaux d’espérer être le meilleur troisième. La tâche s’annonce compliquée puisque les Espagnols ne voudront pas perdre.
Le champion d'Afrique est la première nation africaine à quitter le Brésil. Les autres représentants du continent notamment le Sénégal, le Nigeria et l'Angola ont tous validé leur qualification en huitième de finale.
À venir : 03 Novembre
Groupe E
Cameroun-Espagne (Brasilia/Gama, 17h00 heure locale)
Argentine-Tadjikistan (Vitoria/Cariacica, 17h00 heure locale)
Marcel Ndi
Le Président américain, Donald Trump a annoncé ce jeudi au congrès américain, qu’il à l’intention de mettre fin à la désignation du Cameroun comme pays d’Afrique subsaharienne bénéficiaire au titre de l’AGOA à compter du 1er janvier 2020.
La situation des droits de l’homme au Cameroun, préoccupe les pays alliés du Cameroun. Les Etats-Unis ont tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 31 octobre 2019. En effet, le Président américain, Donald Trump a annoncé au congrès américain, qu’il va suspendre l’aide américaine au Cameroun à cause des violations systématiques des droits de l’homme, a relayé le site de la Maison blanche. Une information expliquée plus tard, dans un communiqué de presse, par l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin.
En effet, Donald Trump a expliqué que conformément à la loi de 1974 sur le commerce, il avait intention de mettre fin à la désignation du Cameroun comme pays bénéficiaire de l'Afrique subsaharienne au sens de la loi sur la croissance et les perspectives économiques en Afrique (AGOA). Les Etats-Unis reprochent à Yaoundé, « des violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus, en violation des conditions d’éligibilité énoncées à l’article 104 de la Loi sur les agglomérations et dans les agglomérations ».
Selon Trump, le pays n'a pas répondu aux préoccupations concernant les violations persistantes des droits de l'homme commises par les forces de sécurité camerounaises. Ces violations comprennent des exécutions extrajudiciaires, des détentions arbitraires et illégales et des actes de torture. « En conséquence, j’ai l’intention de mettre fin à la désignation du Cameroun comme bénéficiaire au titre de l’AGOA à compter du 1er janvier 2020. Je continuerai d’évaluer si le Gouvernement camerounais commet des violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus, conformément avec les conditions d'éligibilité à l'AGOA », a déclaré Trump.
Dans son communiqué, Peter Henry Barlerin relève que les pays bénéficiaires des avantages de l'AGOA sont soumis, conformément à la loi américaine, à des examens réguliers afin d’évaluer les critères établis par le Congrès américain dans la loi qui qui encadre l’AGOA. Après ce processus d’examen complet, le Président américain a trouvé le Cameroun non conforme aux critères d’éligibilité en raison de son implication dans les violations flagrantes des droits de l’homme reconnus internationalement. Cependant, dit-il, le Cameroun peut réintégrer cette liste, lorsqu'il remplira à nouveau les critères. « Nous restons déterminés à travailler avec le Cameroun pour le faire », souligne t-il.
En 2018, le Cameroun a exporté approximativement 220 millions de dollars en biens et services vers les États-Unis. 63 millions de dollars de ces exportations l’ont été au titre de l’AGOA dont plus de 90% sous forme de pétrole brut, explique t-il. « Les États-Unis sont un partenaire et un ami engagé du Cameroun et nous allons continuer à poursuivre les liens commerciaux robustes et diversifiés en travaillant avec d’autres outils en notre possession pour la réalisation du potentiel énorme de cette relation au bénéfice de notre prospérité mutuelle et notre croissance économique », indique le diplomate américain.
Marie MGUE
Les clubs Dames et Messieurs des Forces Armées et Police (FAP) ont remporté le championnat d’Afrique des clubs champions de volley-ball de la Zone 4 Afrique.
Le Cameroun trône sur le volleyball dames et messieurs dans la zone 4 Afrique, qui regroupe les clubs de la sous-région Afrique Centrale. Les Club camerounais se sont imposés au championnat d’Afrique des clubs champions de volleyball de la Zone 4 Afrique qui s’est déroulé du 17 au 27 octobre à Brazzaville au Congo. Au cours des finales disputées respectivement contre VC Canon de N’Djili en Dames et VC Mwangaza en Messieurs, de la République Démocratique du Congo, Les clubs Dames et Messieurs des Forces Armées et Police (FAP), les représentants du Cameroun, se sont largement imposés.
Les volleyeuses dames de Fap, très en jambe dans cette compétition avec aucune défaite enregistrée se sont facilement débarrassées de leur adversaire sur le score de 3 sets à 0 (25-19, 25-22, 25-18). Ce sacre permet aux pouliches de Robert Samou de conserver leur suprématie dans la zone 4 de l’Afrique. Malgré la résistance des pensionnaires du VC Mwangaza de la RD Congo, leur compatriote se sont démarqués et ont dominé leurs adversaires sur le score de trois sets à zéro (25-8, 27-25, 28-26).
D’après la Fecavolley, outre les titres de champion, les ambassadeurs du Cameroun à ce rendez-vous sous-régional s’en sortent également avec des distinctions individuelles. C’est le cas en Dames de Victoire Ngon Ntame qui a reçu le prix de la meilleure serveuse, Chadeline Wati, meilleure passeuse et Théodorine Aboa, meilleure bloqueuse. Dans le championnat masculin, Arnaud Amabaya a décroché la récompense du meilleur passeur, Nelson Djam, meilleur Libéro et Alfred Bambe, meilleur bloqueur.
Il faut noter que ce championnat met aux prises, les clubs, champion de volleyball dames et messieurs au niveau national. Les vainqueurs des différentes zones africaines s’affronteront au championnat d’Afrique des clubs. Le prochain rendez-vous de la zone 4 est prévu en 2020.
Marie MGUE
Les électeurs potentiels ont encore 10 jours pour s'inscrire dans la perspective des prochaines échéances électorales au Cameroun.
Elecam attend les électeurs jusqu’au 10 novembre prochain pour faire les réclamations comme celle susmentionnée. L’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun est rendu à cette étape de son travail. Dans les deux métropoles du pays à savoir Yaoundé et Douala, ce travail fait désormais partie des multiples tâches réalisées par les personnels d'Elecam.
Les articles 78 et 79 de la loi portant Code électoral, indiquent que les réclamations formulées par les électeurs peuvent être reçues dans les antennes communales d'Elections cameroon (Elecam). Un électeur après avoir constaté une erreur sur son nom, peut donc saisir Elecam. Pour permettre qu’on puisse faire des corrections, il n’aura qu’à déposer la photocopie de sa carte nationale d'identité et sa carte d'électeur.
En effet le 10 novembre 2019, les 360 antennes communales d'élections Cameroon (Elecam) disséminées à travers le territoire national et les 40 que l'on retrouve dans les postes diplomatiques et consulat du Cameroun à l'étranger vont mettre fin à la deuxième phase de l'opération de révision des listes électorales pour le compte de l'année 2019.
La révision et la vérification de la conformité des listes électorales a ainsi débuté. Élections Cameroon rappelle que les listes provisoires sont déjà disponibles dans les 360 antennes communales de la structure.
Élections Cameroon (Elecam) invite toutes les personnes inscrites et les partenaires à venir effectuer un dernier contrôle au sein des 360 démembrements de la structure en charge de l'organisation des élections au Cameroun.
La relance des inscriptions sur les listes électorales débutées le 02 janvier a pris fin le 31 août dernier. Elecam a enregistré 433 8 73 nouvelles personnes sur les listes électorales en 2019, dont (59,65 %) d'hommes (270 593), et 40,35 % de femmes (163 280). Ce qui porte le nombre d'électeurs au Cameroun à 7 116 314. Chiffre reconnu en attendant de toilettage (personnes mortes, personnes déchues de leurs droits d'électeurs).
Pour rappel, les élections législatives et municipales devraient se tenir en février 2020 au Cameroun.
Le président du Manidem participant au grand dialogue national en fait une évaluation, un mois après.
« C’est une bonne chose que ce dialogue ait eu lieu, qu’il se soit déroulé dans la plus libre expression. Des gens se sont défoulés. C’était un grand exercice d’exorcisme national. Il n’ y avait pas de censure au niveau de l’expression. Maintenant, ce n’est pas parce qu’on a débuté ce dialogue que comme par enchantement ou par un tour de passe passe que la situation redevienne normale dans le sud-ouest et le Nord-ouest. Je pense que c’est le début d’un processus », affirme Anicet Enake.
Face à la persistance des troubles dans les régions anglophones, le président du Manidem explique : « Je pense que personne n’a imaginé qu’au lendemain du grand dialogue national, la guerre s’arrêterait et que la sécurité serait retrouvée dans les deux zones. S’il y a des gens qui ont pensé ainsi, vraiment je ne saurais comment les qualifier. Non ! Je pense que le dialogue national, faut-il encore le rappeler est une revendication nationale populaire de la communauté camerounaise à l’intérieur, à l’extérieur, y compris les amis internationaux du Cameroun, une demande à laquelle a accédé le chef de l’État ».
Pour l’interviewé, le retour à la paix dans le NoSo est un processus : « Dans la commission 5, chargée de la reconstruction des zones sinistrées, où j’ai par exemple travaillé, nous avons mis en place un pian de restructuration de reconstruction sur 10 ans avec trois phases comme suit: une phase d’urgence en deux ans, une phase de consolidation en cinq ans et une phase de projections par les grands projets structurants sur 10 ans.
Les trois phases devant quand même commencer en même temps. Donc vous imaginez quand même que un mois après le dialogue national, tout ne peut pas être aussi normal dans le Sud-ouest et le Nord-ouest. Le problème maintenant, c’est comment faire pour que ces avis adressés au chef de l’Etat soient rapidement examinés et mis en structure opérationnelle. Et comment cette implémentation sera gérée. Et nous avons fait des propositions au chef de l’État dans ce sens ».
« Nous lui avons dit qu’il ne faudrait pas qu’il compte sur les commissions comme par le passé dirigée comme d’habitude par des équipes ministérielles. Je ne pense qu’on ait intérêt à s’engager dans ce schéma. Il faudrait mieux qu’on créé un exécutif consensuel avec les forces socioprofessionnelles, sociales et politiques du pays pour implémenter ces avis », conclut-il.
Otric N.
Les activités de la bourse sous-régionale ont été présentées à la presse mercredi par le directeur général de l’institution à Douala.
Le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), Jean Claude Ngbwa, a rencontré la presse mercredi à Douala. Il était question pour lui de présenter les activités du marché pour la période du 5 juillet au 21 octobre 2019. Occasion également de présenter les différentes actions entreprises depuis la fusion des marchés financiers de Douala et Libreville, ainsi que les perspectives et les attentes vis-à-vis des partenaires financiers.
La bourse née de la fusion (Bvmac) Douala Stock Exchange (DSE) et de la Bourse des valeurs mobilières (Bvma) de Libreville a donc pris corps. Selon les informations relayées par Cameroon Tribune, la nouvelle entité a un capital de 6,840 milliards de F. Le conseil d’administration est constitué de neuf membres, et les Etats ne font pas partie du capital qui est essentiellement constitué par des privés et des sociétés de bourse.
Mais pour les prochains jours, il est question d’ouvrir ce capital aux marchés des capitaux et au grand public pour permettre aux épargnants de transformer leurs avoirs en financement des entreprises. Pour y arriver, il faudra à la bourse des ressources humaines adaptées, compétentes, maîtrisant les actions d’achat et de vente des titres financiers sur une plateforme électronique.
Depuis la fusion des bourses de Douala et Libreville, apprend-on, il s’est déroulé 48 séances de cotation entre le 5 juillet et le 21 octobre 2019. 68 actions ont été enregistrées dont 54 sur le marché des titres de capital et 14 sur le marché des obligations. Pour une capitalisation boursière de 253 347 838 316 F s’agissant du marché des actions et 796 789 295 328 F pour le marché des obligations. Et l’ambition de Jean Claude Ngbwa est de passer à une activité plus intense et faire de la Bvmac un marché financier accrocheur et attractif permettant de lever un maximum de fonds.
Un sacré challenge pour lequel le conseil d’administration a adopté une stratégie pour de nouvelles introductions boursières en 2020. Des sociétés ont même déjà été identifiées dans la sous-région. Reste à les amener à s’intéresser au marché financier, à s’ouvrir et à se faire connaître. Quant aux Etats, ils ont décidé de placer sur le marché financier des actions qu’ils détiennent dans certaines sociétés publiques et/ou privées, dans l’espoir d’un effet d’entraînement des opérateurs privés eux-mêmes.
La vaste campagne d’information et de sensibilisation annoncée devra ainsi permettre aux acteurs économiques et au public de découvrir l’existence des possibilités de levée de fonds pour le financement de leurs activités.
Pour rappel, c’est lors de sa session extraordinaire du 31 octobre 2017 que la Conférence des chefs d’État de la Cemac a scellé l’unification des marchés financiers de la Cemac. Elle a décidé que le siège de la Cosumaf, autorité unique de régulation, sera basé à Libreville (Gabon) et celui de la bourse régionale des valeurs mobilières à Douala (Cameroun).
Otric N.
Cette Organisation Non Gouvernementale (ONG), vient de procéder à la remise des bourses et primes scolaires à plusieurs filles de cette localité dans l’optique de les motiver. C’était au cours de la cérémonie marquant la célébration en différé de la 8ème édition de la journée internationale de la jeune fille.
Selon les chiffres fournis par les pouvoirs publics, dans l’arrondissement de Baschéo, pour l’année scolaire 2019-2020, ce sont 4.416 filles qui sont inscrites dans les écoles maternelles et primaires, seulement 214 au cycle secondaire. Une faible scolarisation de la jeune fille due en grande partie au poids de la tradition avec notamment le phénomène du mariage précoce. Pour inverser cette tendance, l’ONG Plan international en partenariat avec le Gouvernement camerounais vient de remettre des bourses et primes scolaires à plusieurs filles. Pour les bénéficiaires, le geste est perçu comme une source de motivation. « C’est une bouse qui m’invite à maximiser dans mes études. Mon rêve est de devenir magistrate et je crois fermement à ce rêve. J’invite aussi mes camarades fille à faire l’école, car une fille éduquée est une société transformée », affirme Oumarou Inna Habiba, élève en classe de seconde A4 allemand au lycée de Baschéo.
Un appui qui intervient dans le cadre de la clôture des activités marquant la célébration en différé de l’édition de la journée internationale de la jeune fille. Imeilda Simo Happe, conseillère technique Plan international à Garoua, explique le bien fondée de cette célébration : « nous avons saisi l’occasion de cette journée consacrée à la fille pour sensibiliser les populations sur les droits de la jeune fille, notamment son éducation tout en les invitant à contrecarrer le mariage précoce. Outre la sensibilisation, nous avons invité les parents à faire délivrer les actes de naissance à leurs enfants afin de leur permettre d’être des dignes citoyens demain. Nous avons aussi organisé des matches des incollables, ainsi que des sketchs en lien avec la thématique de la journée internationale de la fille ».
Moment propice pour Roger Ndikwa Djawa, Sous-préfet de l’Arrondissement de Baschéo de rappeler aux parents l’intérêt à investir dans l’éducation de la fille, gage d’un avenir radieux.
Pour immortaliser l’instant et favoriser l’épanouissement de la jeune fille, un match de football féminin a mis un terme à la célébration à Baschéo.
Innocent D H
Selon les pointages du Système d’information des filières (SIF), le kilogramme de fèves, resté bloqué à un maximum de 1080 FCFA depuis près d’un mois, est remonté à 1220 FCFA depuis le 28 octobre 2019.
Les analystes les plus optimistes projettent ce prix moyen à 1500 FCFA d’ici le mois de décembre 2019, en raison de la concurrence qui s’annonce entre les acheteurs-exportateurs pendant la saison sèche, d’une part, et la forte demande de l’industrie locale, d’autre part.
En effet, en plus de l’augmentation des capacités de transformation de certains opérateurs (Sic Cacaos, par exemple), de nouvelles unités de transformation entrent en production cette année. Il en est ainsi de Atlantic Cocoa, qui ambitionne de broyer près de 40 000 tonnes par an dans l’enceinte du complexe industrialo-portuaire de Kribi, la cité balnéaire de la région du Sud.
La forte demande de fèves observée dans les bassins de production du Cameroun, laquelle va s’accentuer au cours des prochaines semaines, selon les experts de la filière cacao, s’explique aussi par l’accès difficile à la région du Sud-Ouest.
En effet, cet important bassin de production est en proie en l’insécurité depuis 2016, en raison de la crise anglophone qui sévit dans le pays. Au cours de la dernière campagne, cette situation a d’ailleurs fait perdre au Sud-Ouest son leadership dans la production cacaoyère, au profit de la région du Centre.
Il convient de rappeler que, le vendredi 18 octobre 2019, les producteurs, les coopératives locales et les sociétés spécialisées dans la commercialisation du cacao ont trouvé un prix de vente de ce produit, qui arrange tout le monde. Les échanges qui ont été houleux, ont débouché sur l’arrêt de 1200 F comme prix unique à appliquer tout au long de la campagne cacaoyère 2019-2020.
Danielle Ngono Efondo
La montée inhabituelle des eaux à l’origine de fréquentes inondations dans ce quartier.
Les populations de Bonamouang, entre Akwa-nord et Bonamoussadi, ont toujours vécu au rythme des différentes marées du Wouri. Depuis quelques semaines cependant, le fleuve a subitement changé de comportement. « Notre principal problème c’est la montée inhabituelle des eaux lors du quatrième cycle de la grande marée que nous appelons Endala Moudio. Quand Endala Moudio arrive, l’eau déborde les limites habituelles et cause des inondations », témoigne Noé Essesse, notable à la chefferie de 3e degré de Bonamouang, dans les colonnes de Cameroon Tribune.
Selon ce dernier, la situation devient plus critique lorsqu’il pleut. Les domiciles sont inondés, exposant les populations aux risques de noyade et d’effondrement de leurs maisons. Face à la force des eaux, certaines structures en béton ne résistent pas longtemps.
D’après le journal, les exploitants des carrières de sable sont eux aussi impactés par le dérèglement du cycle de l’eau. Quand survient le quatrième cycle de la marée, impossible de travailler. Le chantier est à l’arrêt pendant des heures. Une situation inhabituelle qui menace le millier d’employés de ces carrières de sable. L’écosystème marin constitué essentiellement de mangrove est également en danger. La destruction incontrôlée des mangroves contribue à la disparition de l’habitat de la faune aquatique et arboricole.
Les populations du quartier, par la voix de leur chef, Salomon Ekoka Mbassa, pointent un doigt accusateur sur un projet immobilier en cours sur l’une des presqu’îles voisines. Les remblais et autres travaux de terrassement effectués par le projet modifient le cours du fleuve. Avec pour conséquence, l’exacerbation des marées hautes qui aboutit à des inondations de plus en plus prononcées. Selon toute vraisemblance, les études d’impact environnemental n’auraient pas été réalisées, ou ont été mal conduites. La plaque de chantier située sur la partie continentale de la presqu’île renseigne sur l’ampleur des travaux.
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Pour Salomon Ekoka Mbassa, ce projet risque de compromettre la réalisation de l’aménagement touristique des îlots de Bonamouang, Bonamika et Yadimbam. Un projet sur lequel il travaille depuis sept ans et qui a obtenu l’accord des ministères sectoriels concernés. La zone est également ciblée pour le projet de la voie sur les berges du Wouri, initié par la Communauté urbaine de Douala.
Un projet routier d’une longueur de quatre kilomètres, allant de l’échangeur de Deïdo à Bonamoussadi. Le projet immobilier en cours de réalisation apparaît ainsi comme une entrave potentielle à ceux mentionnés plus haut. En attendant une éventuelle intervention des pouvoirs publics, les populations de Bonamouang, visiblement impuissantes, vivent au gré des marées devenues plus menaçantes.
Otric N.
La catastrophe de Bafoussam nous interpelle tous. Nous nous devons de rester mobilisés comme un seul Homme, pour donner du réconfort à nos frères sinistrés. Elle vient nous rappeler que nous sommes un et indivisibles, que nous sommes le Cameroun pour l’éternité…
Une pensée qui, avant les élections du 07 Octobre 2018, aurait été partagée par les camerounais dans leur grande majorité. Auparavant, malgré les conditions de vie plus ou moins difficiles, ils arrivaient encore à compatir lorsque le malheur frappait leurs concitoyens, comme on a pu le voir lors du déraillement du train d’Eseka, la catastrophe de Nsam, celle du lac Nyos ou encore lors du crash d’un avion à Mbanga Pongo…
A chacun de ces tristes évènements, la mobilisation nationale avait été totale. On n’entendait pas que les victimes sont les ressortissants de l’Est, du Centre, du Littoral, de L’Ouest, du Sud, de l’Extrême Nord, du Sud Ouest, du Nord Ouest ou de toute autre partie de ce pays de l’Afrique Centrale considéré comme l’Afrique en miniature. Comme cela se fait dans les us et coutumes de chacune des ethnies qui le composent, chacun savait pleurer avec son frère et lui apporter toute l’assistance dont il avait besoin, lorsqu’on était frappé par le malheur.
Malheureusement, certains hommes politiques sont arrivés avec comme programme politique, la reconnaissance préalable de la région, du département d’origine. On a entendu des discours qui faisaient ressortir la fibre tribale qui, au fil des mois, a amené certains à se considérer supérieurs aux autres.
Depuis cette période, ils sont nombreux qui ont trouvé « un emploi » à plein temps dans les réseaux sociaux, notamment Facebook et, à longueur de journée, ils véhiculent des messages de haine, de rejet de l’autre. Les insultes sont servies, nul n’est épargné et, aucun respect n’est donné à ceux qui perdent la vie, que ce soit dans les régions en proie à la crise sécuritaire ou comme on l’a relevé depuis le début de cette semaine, à ceux qui s’en sont allés.
Les images des corps que l’on sort des décombres, suite à la catastrophe de Bafoussam est le nouveau prétexte que les « employés » de cette plate forme sociale ont trouvé pour transmettre leur malveillance. Dans certains commentaires, on peut lire : « Ils sont morts et puis quoi ? Ce sont les bamilékés, que ces derniers aillent pleurer leurs morts, ça ne nous concerne en rien… ».
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« N’embêtez pas les gens, vous vouliez que qui meurt à leur place ? Les mangeurs de porcs sont tombés, que les autres aillent pleurer là bas, vos insultes et votre moukoagne se retournent contre vous, on s’en fiche… ».
Dans une vidéo diffusée depuis 48 heures, une femme n’a pas hésité à se moquer ouvertement, en posant la question de savoir ce qui se passe à Bafoussam ? Selon elle, cela ne regarde que les ressortissants de cette région et qu’ils ne doivent pas « embêter » les gens.
Il est temps d’arrêter cette sorcellerie. Le malheur n’atteint pas une seule tribu, un seul peuple, une seule maison. Il y a un adage très connu qui dit « qu’il pleut sur tous les toits ».
Alors, il est temps de penser et de se souvenir qu’aucune nation, aucun pays ne se bâtit dans la haine, le rejet de l’autre, la discorde. Il est plus que jamais l’heure de revenir à de meilleurs sentiments et de comprendre que le Cameroun est comme un corps humain. Lorsqu’un membre est malade, tous les autres en souffrent et ne peuvent rendre à 100%, le rendement attendu.
Le Cameroun est un trésor, toutes les ethnies se valent et nul n’est plus important que l’autre. Au contraire, chacun joue un rôle capital et devrait contribuer à bâtir ce qui est l’héritage des générations futures.
Nicole Ricci Minyem