Le ministre des Sports et de l’Education physique, dans une interview à nos confrères de Cameroun Tribune parle de cette compétition que le Cameroun accueille en 2020.
C’est un fait, le Cameroun accueille en 2020, la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations de football (Chan). C’est le 14 avril 2019, que la Caf attribue cette compétition au Cameroun. Ceci, en remplacement de l’Ethiopie. Une attribution qui lui aussi intervient dans un contexte particulier, notre pays vient de se voir retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can). Paul Biya, le président de la République parle à cette époque là de « glissement de date ».
Si la Chan se tient en 2020, l’on ne connait pas encore le mois, et les dates de la compétition. Comment le Cameroun prépare se rendez-vous ? Cameroun Tribune, le quotidien gouvernemental, vient de poser la question à Narcisse Mouelle Kombi. C’est le ministre des Sports et de l’Education physique. Selon lui, son département ministériel, mène plusieurs actions à ce niveau.
« En ce qui concerne les infrastructures, les entreprises nationales et internationales adjudicataires des travaux de leur construction ou de leur réhabilitation, les ministères et structures partenaires, sont totalement mobilisés. Ceci, en vue de remplir de manière optimale toutes les exigences contenues dans le cahier de charges de la Confédération Africaine de Football », indique le patron du sport.
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Sur le plan sportif, le ministre assure le renouvellement du staff technique des lions A’. « Cette équipe est déjà sur le terrain en vue d’explorer sur l’ensemble du territoire national, des joueurs locaux à même de permettre au Cameroun, de remporter sur son sol, le trophée en 2020 », poursuit Mouelle Kombi.
Pour finir, le ministre des Sports assure aussi, la mise en place des structures chargées de l’organisation de cette compétition aussi bien au niveau central qu’au niveau des sites. « Ainsi, la Direction du Tournoi, les commissions techniques centrales, les comités de sites entre autres sont pour la plupart, constitués ».
« Après l’installation des structures centrales le 04 novembre 2019, nous achevons ce processus dans les prochains jours avec l’installation des comités de sites. Avec la mise en place de l’ensemble du dispositif, l’organisation événementielle du Chan est inexorablement mise sur les rails », conclut le ministre.
Le premier ministre chef du gouvernement Joseph Dion Nguté représentant du chef de l'état préside ce samedi 09 novembre 2019 à la place des fêtes de Bafoussam, la cérémonie d'hommages aux décédées de la catastrophe naturelle de Gouache 4.
L'information est contenu dans un communiqué signé et rendu publique à cet effet par Awa fonka Augustine, gouverneur de la région de l'ouest qui invite par ailleurs,les autorités administratives,les parlementaires,les responsables des services publics, parapublics et privés,les magistrats municipaux, l'élite intérieur et extérieur,forces vives,les opérateurs économiques ainsi que l'ensemble des populations à prendre massivement part à cette cérémonie pour compatir chacun a son niveau a la douleur des familles éprouvées.
Selon une communication du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bafoussam, Emmanuel NZETE, le programme de la cérémonie prévoit :
- Samedi 09 novembre dès 10 heures précises, dépôt de la gerbe de fleurs sur le lieu du sinistre par le délégué du gouvernement accompagné des grands conseillers accueillis sur place par les chefs de quartiers, et le curée de la paroisse de Gouache où son représentant ;
- Prière œcuménique concélébrée par l'IMAN de la grande mosquée, le pasteur de l'église protestante et le curée;
- Tour de Deuil traditionnelle
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Le ministre des transports Jean Ernest Ngalle Bibehe à tenu une réunion lundi dernier 04 novembre 2019 avec les responsables des compagnies inter urbain.
Cette réunion, qui avait pour cadre la salle de conférence du ministère des transports à Yaoundé, portait sur le respect des consignes de sécurité et les règles de circulation routière.
Pour mémoire, dans la nuit du 25 au 26 octobre dernier, un bus transportant des passagers à destination de l’Ouest, à été victime d’un braquage sur la route d’Obala. Cet incident, qui aurait pu se transformer en un drame, est dû à une imprudence du chauffeur de ce bus, qui, s’est porté garant, de faire du racolage de passager en dehors du terminal de l’agence de voyage interurbain. Conséquence, l’agence de voyage écope de trois mois de suspension d’inactivité. Pendant que le conducteur voit son permis de conduire lui retiré pour une durée de 03 ans.
Comme cette agence de voyage de transport inter urbain, beaucoup se retrouvent dans ce cas malgré les injonctions de la tutelle. A titre de rappel, pour des imprudences sur les axes routiers, on note un bilan faisant état, de 117 morts au mois d’août 2017, de 21, 04 et 32 morts respectivement aux mois de janvier, de mars et de juillet 2018, de 04, 21 et 07 morts respectivement aux mois d’avril, de juin et de juillet 2019.
En effet, ayant désormais pris conscience, ces promoteurs de compagnies de transport inter urbain sont plus que déterminés à appliquer les consignes de la tutelle. Parmi lesquelles :
- Mettre en place un planning de rotation des chauffeurs pour permettre leur repos systématique après un temps de conduite raisonnable ;
- Aménager les espaces salubres et paisibles pour le repos des chauffeurs ;
- Affilier tous le personnels à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ;
- Procéder au recyclage systématique de tous les chauffeurs ;
- Procéder au passage systématique des véhicules au contrôle technique périodique ;
- Soumettre le personnel navigant aux tests médicaux périodiques : acuité visuelle et auditive, et réflexes ;
- Prescrire le respect scrupuleux des règles de circulation routière aux chauffeurs à travers une clause contractuelle en bonne et due forme ;
- Procéder à l’enregistrement des passagers uniquement dans les terminaux des compagnies de transport et sur présentation d’une pièce d’identification valide ;
- Procéder au contrôle systématique de tous les voyageurs ainsi que de leurs bagages avant l’embarquement.
Marcel Ndi
Le Dr Fostine Fotso Kamdem était sur le site du drame lundi dernier 04 novembre 2019, où elle a posé une gerbe de fleur en mémoire des 43 disparus.
La députée des Hauts-Plateaux a ensuite marqué une escale à l’hôpital régional de Bafoussam où elle a porté main forte aux rescapés internés dans cette formation hospitalière : "Je me dois d'essuyer vos larmes à ma modeste, mais très importante position. Pour cela, je ne suis pas venue les mains vides. J'ai dans ma gibecière pour vous, des téléphones portables pour vous permettre de rétablir les contacts avec les vôtres, des draps de lits, des serviettes de bain, des survêtements pour hommes, des Kabas Ngondo pour femmes, des pyjamas pour tous les 11, des sacs de riz, des sacs de sel de cuisine, des paquets de papier hygiénique, des cartons de savon, des sacs de détergent, des boîtes de Lait, des boîtes de matinal pour petit déjeuner, des paquets de sucre, des sceaux de toilette, des savons de toilette, des pattes dentifrice et brosses à dent, des gobelets, des rouleaux de mouchoirs jetables, des briquets pour feu, des ouvre bouteille, des crèmes de corps, des sandalettes à eau, des sous vêtements. Je n’ai pas oublié d’inviter mon orchestre fan club, pour vous jouer quelques notes de musique religieuse pour vous réconforter. J’ai prévu en plus un repas copieux qu’ensemble nous allons partager pour vous redonner des forces", a déclaré l'élue de la nation.
L’élue du peuple leur a donc offert des denrées alimentaires et un soutien financier pour refaire leur moral et s’offrir du nécessaire, en attendant d’être recasés par les pouvoirs publics. L’honorable Dr Fostine Fotso Kamdem a également exprimé toute sa sympathie et ses condoléances aux familles frappées par ce glissement de terrain au quartier Gouaché à Bafoussam. Elle a partagé un repas familial avec tous ceux qui ont été accueillis par l’hôpital régional de Bafoussam.
Pour mémoire, en date du 28 octobre 2019, un éboulement de terrain est survenu, aux environs de 22 h, au quartier Gouache, dans l’arrondissement de Bafoussam 3e, faisant officiellement 43 morts. Le président Paul Biya a annoncé une aide d’urgence de 200 millions de FCFA pour les rescapés du drame.
Marcel Ndi
A trois jours du coup d’envoi de la Can U-23 en Egypte, la sélection camerounaise compte 16 joueurs dans la tanière sur les 21 convoqués, selon la Fédération camerounaise de Football. Les autres joueurs sont attendus dans les prochains jours.
D’après la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), 16 joueurs de l’équipe nationale U-23 des 21 convoqués pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de leur catégorie, par le sélectionneur national Rigobert Song, ont déjà rejoint la tanière. Les cinq autres membres du groupe qui manquent à l’appel sont attendus ce mardi 05 novembre 2019 en soirée et dans les prochains jours, a précisé l’instance de gestion du football camerounais. En effet, la Fecafoot a annoncé, qu’elle « a de nouveau relancé quatre clubs pour insister sur la libération des joueurs devant rejoindre la tanière des U-23 ».
Plusieurs sélections africaines sont confrontées à cette difficulté. Ceci, parce que les clubs, pour la plupart, s’opposent à la libération de leur pensionnaire pour ce grand rendez-vous continental, dont le principal enjeu est la qualification pour les prochains Jeux Olympiques Tokyo 2020. « Il faut noter que beaucoup d’équipes sinon la quasi-totalité n’ont à ce jour pas leurs effectifs au complet. Les clubs ne sont pas obligés de libérer les joueurs hors période FIFA. C’est sans doute après les premiers matchs de poule que toutes les équipes seront complètes », a relevé la Fecafoot.
Déjà en Egypte, les 16 Lions Espoirs présents dans la tanière ont effectué leur avant-dernière séance d’entrainement lundi dernier dans le stade de l’hôtel Mercure d’Ismaïlia où ils sont logés pour leur stage d’acclimatation. Les Lions U23 regagneront en principe, la capitale égyptienne, le Caire ce mardi en fin de journée après leur dernière séance d’entraînement. Une séance particulière, au cours de laquelle, les hommes de Rigobert Song affronteront en amicale, pendant 60 minutes (30 minutes fois deux) la sélection nigériane qui loge dans le même hôtel. Cette équipe nigériane, attend tout comme les Lions, le reste de sa délégation.
Pour rappel, le Cameroun partage le groupe A avec le pays organisateur l’Egypte, le Mali et le Ghana. La CAN U23 2019 se déroulera du 08 au 22 novembre 2019. Les 3 premières équipes se qualifieront directement pour les Jeux Olympiques, Tokyo 2020.
Listes des joueurs présents dans la tanière
Omossola Medjo Simon Loti
Abogo Pierre Sylvain Donald
Dande Junior
Youmeni Deugoue Jules Gildas
Anaba Mbida Nga Raphael Ulrich
Mbaissidara Mbaizo Olivier
Oumar Gonzalez
Oum Gouet Samuel
Soni Kevin Olivier
Eteki Yan Fabrice
Victor Mpindi Ekani
Zobo Stephane Thierry
Cheukoua Michael
Ayuk Mbu Eric
Herve David Ngan Biti
Deux mois après le début de la nouvelle année scolaire, environ 90% des écoles primaires publiques et 77% des écoles secondaires publiques restent fermées ou non opérationnelles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest selon l’Unicef.
Trois ans après le début de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun, les enfants continuent d’en être les principales victimes. Selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), cette instabilité sociopolitique a privé plus de 855.000 enfants de leurs études à cause des violences incessantes. « Trois années de violence et d’instabilité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ont laissé plus de 855.000 enfants non scolarisés. L’Unicef appelle donc toutes les parties à protéger les enfants et leur éducation », a déclaré lors d’un point de presse, Marixie Mercado, porte-parole de l’UNICEF.
Selon organisation, ces régions qui étaient jadis les « endroits où l’éducation était la meilleure dans tout le pays », doivent désormais faire face à « une politique permanente de non-scolarisation mise en place des groupes armés non étatiques ». Au moins 70 écoles ont été détruites, des élèves et des enseignants ont été enlevés depuis le début de la crise en 2016. Deux mois après le début de la nouvelle année scolaire, environ 90% des écoles primaires publiques, (soit plus de 4.100 écoles et 77% des écoles secondaires publiques (soit 744 institutions scolaires) restent fermées ou non opérationnelles dans ces régions.
L’avenir de ces enfants est en danger, selon cette agence Onusienne, s’il n’y a aucune action urgente et sans un engagement de toutes les parties au conflit à protéger l’éducation sous toutes ses formes. De façon générale, l’agence onusienne invite tous les acteurs à faire en sorte que « l’éducation reste au-dessus de la politique », mais aussi à respecter les enseignants et les autres personnels de l’éducation, y compris les prestataires de l’enseignement à domicile. Il s’agit en fait de créer les conditions pour que les enfants apprennent « dans un environnement sûr et protecteur ».
L’Unicef craint une détérioration de la situation humanitaire en 2020 en l’absence d’une solution politique. Dans la région du Sud-Ouest, l’accès s’est légèrement amélioré et l’UNICEF a été en mesure d’effectuer plus de missions au cours du deuxième trimestre de l’année par rapport au premier, et d’atteindre des endroits qui n’étaient pas accessibles depuis un an ou plus. A ce jour, souligne-t-elle, environ 65% des deux régions sont inaccessibles en raison de l’insécurité mais aussi, dans une moindre mesure, en raison de l’état extrêmement dégradé des routes.
Marie MGUE
La dernière visite au Cameroun d’un président du Comité international olympique (CIO) remonte à 1983. Il s’agissait de l’Espagnol Juan Antonio Samaranch. 36 ans après, le Cameroun s’apprête à accueillir de nouveau le président de l’autorité suprême du mouvement olympique.
Thomas Bach est attendu au Cameroun du 14 au 15 novembre prochains. Une visite qui s’inscrit dans le cadre de la dernière étape de sa tournée africaine. Celle-ci l’aura préalablement conduit au Cap-Vert, au Sénégal et au Nigéria. Un événement à venir qui a été annoncée hier à Yaoundé par Hamad Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc).
Pour ce dernier, la venue future du président du CIO est à classer dans le registre des grands moments de la diplomatie sportive camerounaise. Elle vient surtout concrétiser l’excellence des relations entre le CIO-Cameroun d’une part et CIO-Cnosc d’autre part. Des rapports qui ont connu un nouveau chapitre, le 26 juin dernier, à Lausanne (Suisse) avec l’élection d’Odette Assembe Engoulou, comme membre du CIO.
L’actuelle présidente de la Fédération camerounaise de badminton est devenue après le Pr. René Essomba et Issa Hayatou, le troisième membre camerounais de l’instance où sont représentés 206 comités nationaux olympiques. Pour l’heure, le programme définitif de la visite est en cours de finalisation. Selon le président du Cnosc, Thomas Bach devrait au cours de son séjour s’entretenir avec les autorités gouvernementales ainsi qu’avec différents acteurs du mouvement sportif national.
L’Allemand Thomas Bach est devenu le 10 septembre dernier le neuvième président du Comité International Olympique (CIO). Il a été élu après deux tours de scrutin par la 125e Session réunie dans la capitale argentine.
Le communiqué du CIO informe que Thomas Bach s’est imposé face aux autres candidats à la présidence, à savoir Sergey Bubka (Ukraine), Richard Carrión (Porto Rico), Ser Miang Ng (Singapour), Denis Oswald (Suisse) et Ching-Kuo Wu (Chinese Taipei).
Déjà vice-président du CIO, Thomas Bach, 60 ans le 29 décembre prochain, président fondateur du CNO allemand, la DOSB, était le favori de cette élection. Médaillé d’or en escrime aux JO de Montréal 1976, il est membre du CIO depuis 1991. Entré à la commission exécutive en 1996 il en devient vice-président en l’an 2000.
« Merci infiniment à vous tous », a-t-il déclaré après avoir été élu. « Que ce grand orchestre universel que forment les membres du CIO joue en harmonie pour offrir un avenir radieux au Mouvement olympique placé sous la conduite du CIO. »
Le nouveau président succède à Jacques Rogge, dont le mandat de 12 ans à la tête du CIO s’achève officiellement à la fin de la 125e Session du CIO. Le président est élu par les membres du CIO à scrutin secret pour un mandat de huit ans, renouvelable une fois pour quatre ans.
Le vote s’est déroulé en deux tours. Au premier tour Thomas Bach et Richard Carrion ont le plus grand nombre de voix sans toutefois obtenir la majorité nécessaire.Après un ex-equo pour départager Ser Miang Ng et Ching-Kuo Wu, le deuxième tour a vu Thomas Bach remporter la course avec 49 votes devant Richard Carrion qui en a obtenu 29.
N.O
C’est le ministre des Sports et de l’Education civique, qui vient de faire cette précision.
Depuis quelques mois, l’on note des hésitations de la Confédération africaine de football (Caf) sur le Chan. L’instance faîtière du football africain hésite quant à la détermination des sites et de la date de la compétition. Pour le ministre des Sports camerounais, la Caf depuis 2017, procède à un recadrage progressif des standards et calendriers de l’ensemble des compétitions.
« En ce qui concerne le Chan précisément, il est question pour l’instance faîtière du football africain, de déterminer une date après concertation avec ses différents partenaires qui prenne en compte les autres compétitions qu’elle organise. C’est ainsi que nous avons engagé des échanges avec la Caf sur les questions liées à la date et aux villes-sites. Échanges qui se sont consolidés lors de la mission d’inspection que la Caf a effectué au Cameroun du 24 au 30 septembre 2019 ».
L’acte de vente aux enchères publiques se déroulera ce samedi 16 novembre 2019 au sein du parc Africa Auto situé à proximité de la boulangerie Acropole dans le centre ville de Yaoundé. Une activité de plus en plus suivie.
L’exercice est devenu habituel. De manière de plus en plus fréquente, le Haut Commissariat aux Réfugiés du Cameroun procède à la mise en vente de certains matériels de son parc d’engins roulants ou des matériels de bureaux. La vente aux enchères publiques du matériel du HCR au Cameroun est le résultat d’une réforme au sein de l’institution. Réforme visant à refinancer l’organisation internationale par la mise à disposition de certains de ses articles aux privés à titre onéreux par le mécanisme de la vente aux enchères publiques. Il faut savoir que les missions de soutien et d’accompagnements du HCR à l’endroit des réfugiés au Cameroun ont fortement augmenté ces dernières années.
L’opération de vente aux enchères est pilotée de mains de maître par Me Louis Petis BIMOGA, Huissier de Justice et Commissaire Priseur à la 1er charge près des tribunaux de l’EST à Bertoua. C’est en sa qualité d’Huissier de Justice du HCR au Cameroun qu’il dirige et s’assure de la transparence des opérations de ventes aux enchères tel que cela se déroulera ce 16 novembre 2019 à Yaoundé.
Les souscriptions à la vente aux enchères sont ouvertes. Ceci jusqu’au 15 novembre prochain dans le cabinet de Maître Jeannette Irène Kedi à Mvog Ada, face Montesquieu. En général deux catégories d’articles : les véhicules ayant servi dans des missions du HCR, et du petit matériel de bureau. Les souscriptions se font donc en fonction de ces deux catégories de matériels mises en vente. Ainsi, pour ceux qui souhaitent concourir pour l’acquisition d’un véhicule, ils doivent déposer une caution de 500 mille francs auprès de l’Huissier de Justice en charge des opérations de vente. Et pour ceux qui souhaitent compétir pour l’acquisition du petit matériel de bureau, il leur suffit de déposer une caution de 250 mille francs CFA. Des cautions qui seront entièrement restituées à l’enchérisseur qui n’aura obtenu aucun article au cours de l’opération de vente aux enchères.
Seulement, il faut savoir que la caution de 500 mille FCFA ne vaut que pour un seul véhicule. Ainsi, si le candidat envisage repartir avec plusieurs véhicules, il peut déposer autant de caution que de nombre de véhicules qu’il souhaite acquérir. Or, pour le petit matériel, une seule caution de 250 mille FCFA vaut pour concourir pour tous les articles. En cas d’obtention d’un article, la caution constitue de fait une avance pour le règlement du montant adjugé.
Pour cette opération du 16 novembre qui se déroulera dans le parc Africa Auto tout près d’Acropole à Yaoundé, le HCR annonce plus d’une trentaine de ses véhicules qui seront mis en vente. Les visites permettant aux acheteurs de s’assurer de la bonne qualité du matériel mis en vente commencent le 11 novembre.
Stéphane NZESSEU
Le président à la tête du mouvement « Agir », considéré par certains comme un transfuge l’a répété à plusieurs reprises ce Mardi, lors d’une conférence de presse qu’il a finalement organisé dans son domicile à Yaoundé, après l’annulation de cette rencontre initialement prévue à la fondation Muna.
Au cours des échanges avec les Hommes des médias, le compagnon de prison de Maurice Kamto a remis en question, la faculté des dirigeants camerounais à impulser à ce pays, le développement dont il a besoin. Ce d’autant plus qu’on ne saurait, d’après lui, « analyser séparément, la situation politique, économique et sociale du Cameroun et les enjeux géo stratégiques »
« Les recherches m’ont permis de comprendre les relations fortes entre les institutions économiques et les institutions politiques Nous avons passé 20 ou 25 de réajustement structurel, rien n’a été fait, au contraire, nous avons régressé. Nous nous sommes posés la question de savoir si le FMI, la Banque mondiale et autres institutions devaient être incriminés. Ces institutions recommandaient des mesures, des réformes économiques à des institutions politiques qui ne pouvaient les mettre en œuvre et les considéraient comme une menace à leur privilège. Ceux qu’ils tirent du statut quo… ».
Pour l’ancien conseiller économique du Chef de l'Etat, les politiques économiques sont plombées au Cameroun en raison des institutions politiques extractives, lesquelles secrètent le népotisme, le favoritisme, le parasitisme, le clientélisme, la corruption, l'inertie et la réticence à l'innovation. C'est à cause de cet état de choses que le Cameroun peine à réaliser les réformes structurelles. En prenant l'exemple des chiffres du Cameroon doing business, l'Economiste constate, par exemple, que le pays de Paul Biya a régressé ces dernières années. De la 163eme/190 position en 2017, le Cameroun occupe, en 2019, le 161eme rang.
« C’est la raison pour laquelle les reformes ne peuvent commencer que le par le politique, avant de s’étendre vers l’aspect économique. Si cela est fait, elles vont contenir des incitations pour créer des institutions économiques beaucoup plus efficientes… », martèle t-il encore.
L'économiste propose, en guise d'exemple, un fédéralisme à quatre ou à cinq États comme catalyseur de développement au Cameroun : « J’aimerais bien voir un Etat fortement régionalisé, à la limite du fédéralisme, parce qu’à ce moment là, les régions, les populations sont parties prenantes à leur développement. Dans les régions autonomes, les populations élisent les dirigeants qui sont plus proches d’eux et qui vont leur rendre des comptes. Il n’est pas possible que quelqu'un qui est loin du théâtre des opérations décident de ce qui doit ou non s’y passer… »
« Vous devez faire comprendre aux populations qu’elles sont misérables, parce qu’elles maintiennent ces institutions politiques et exclusives. Vous ne pesez pas sur le système électoral, qui pourtant doit être reformé…Et c’est seulement cela qui peut changer la donne ».
Nicole Ricci Minyem
La place des fêtes de la cité capitale siège des institutions de la région de l'ouest, à abriter la cérémonie solennelle de remise des dons du couple présidentiel, ce mardi 05 Novembre 2019 aux sinistrés et rescapés de la catastrophe de Gouache.
Une semaine après l'éboulement de terrain qui a ôté la vie à 43 personnes et ravagé une dizaine de maisons, Paul Atanga Nji ministre Camerounais de l'administration territoriale au nom du couple présidentiel Paul et Chantal Biya, vient de procéder à la distribution des kits de première nécessité à 141 familles sinistrés et rescapés du drame de Gouaché.
Étalé sur la place publique,une centaine de Sceaux contenant chacun des bouteilles d'huiles, des boîtes de conserve, du Riz, du savon sans oublier les denrées de première nécessité notamment, des matelas et couvertures, ont été distribués équitablement aux familles concernées par cette tragédie survenue dans la nuit du 28 octobre 2019.
"C'est la preuve une fois de plus que le chef d'État est très touché quand les populations sont victimes des catastrophes. Il y a quelques jours, le président de la République a débloqué la somme de 200 millions de francs CFA pour accompagner les sinistrés. Le couple présidentiel m'a encore dépêché sur le terrain aujourd'hui afin d'apporter ce grand geste aux sinistrés. Pour les déplacés, il faut des matelas, des couvertures, un kits sanitaire, l'aide alimentaire et des médicaments", a déclaré le super chef terre.
Ce matériel remis par le ministre de l’Administration territoriale, vient en complément de la somme de 25 millions de Fcfa débloqués par Georges Elanga Obam, ministre de la décentralisation et du développement local et 200 millions de Fcfa offerts par le président Paul Biya pour venir en aide aux familles éprouvées.
Après la cérémonie de distribution, une réunion d'évaluation s'est tenu dans les services du gouverneur de la région de l'Ouest en présence des autorités administratives et forces vives de la région, question d'évaluer la situation afin de fixer une date pour les enterrements : "Pour cette dernière réunion, j'ai sollicité la présence du procureur général de la République pour qu'il nous accompagne dans cet exercice, car il faut des instruments juridiques en cas de décès". À souligner le ministre Paul Atanga Nji.
Marcel Ndi
Gouaché 4 à Bafoussam a été le théâtre d’un éboulement de terrain qui, selon le bilan officiel a fait un 43 morts, de nombreux blessés et disparus. Alors que les pouvoirs publics s’activent pour dédommager les rescapés, et les recaser, on apprend du quotidien Mutations qu’un individu s’est fait passer pour un membre d’une famille victime de la catastrophe pour bénéficier du don du chef de l’État. Il a été mis aux arrêts.
Selon notre confrère Mutations, un individu « mal intentionné » et non identifié, a voulu profiter des circonstances éprouvantes du drame de Gouaché pour se faire de l’argent. Malheureusement, il sera appréhendé le week-end du 1er novembre dernier, par les éléments des forces de sécurité.
« Un individu mal intentionné, et dont l’identité n’est pas encore connue, a voulu profiter des circonstances éprouvantes du drame de Gouaché pour se faire de l’argent. Malheureusement, il sera appréhendé le week-end du 1er novembre dernier, par les éléments des forces de sécurité », peut-on lire dans les colonnes du journal Mutations.
Selon les informations recueillies par le journal, cet homme, la quarantaine entamée, se faisait passer pour un propriétaire d’une des maisons qui se seraient détruites, avec ses quatre enfants. Tous ayant perdu la vie. Apres des enquêtes menées, l’on découvrira alors que l’homme en question n’est qu'un usurpateur. D'autres indiscrétions, écrit le journal, révèlent qu’il est un présumé malfrat, très réputé dans la ville de Bafoussam, et qui sillonne régulièrement le quartier sinistré. L’incriminé est placé en garde à vue, pour exploitation.
On espère qu’avec tout ce qui se passe autour de ce drame les vrais victime seront reconnues et dédommagés. Pour rappel, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji a procédé ce jour à la distribution de kits de première nécessité aux victimes de cet éboulement de terrain.
Danielle Ngono Efondo
Le Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation (MINRESI) et l’Union européenne(UE) ont au début du mois d’octobre 2019, lancé un Programme de financement de la recherche. Plusieurs chercheurs camerounais voient en ce programme, la possibilité de mener à bien leurs travaux en tournant désormais le dos au manque de moyens financiers.
Serge Armel Njidjou est connu de tous sur le campus de l’Université de Dschang dans la région de l’Ouest. Lui qui est ingénieur, porte depuis 2018 une innovation qui suscite permanemment l’admiration. Il s’agit d’une couveuse néonatale entièrement interactive qui vise à sauver la vie des enfants prématurés.
Le projet dont est porteur cet ingénieur, a été récompensé par plusieurs prix notamment le prix de l’Innovation au Cameroun, ou encore celui du Projet innovant pour les femmes en Afrique décerné en mois de mai 2019 par l’AFD (l’Agence française de développement dans le cadre du Digital challenge. Mais seulement, il faut relever que ces récompenses quelque soit leur nature ne permettent pas la finalisation du projet car le financement est une condition sine qua none.
Manque de ressources
Comme Serge Armel Njidjou, plusieurs autres chercheurs sont confrontés à des difficultés financières pour pouvoir mener à bons termes, leurs travaux. C’est aussi le cas d’Erik Gyslain Tiam Dzembouong, qui a mis sur pied l’application Agropad permettant aux agriculteurs d’irriguer leurs parcelles agricoles par un simple SMS. Il travaille d’ailleurs sur cette innovation, un robot qui sème et désherbe. « Nous avons besoin d’acquisition pour avoir nos propres champs d’expérimentation, nous devons scruter davantage, mais aussi avoir des locaux appropriés. Tout cela nécessite des fonds sans lesquels nos projets ne seront pas économiquement viables », affirme-t-il.
Le coût du programme et volets de la recherche
Le 08 octobre dernier à Yaoundé, Madeleine Tchuente, la Ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation, a pris part avec Hans Peter Schadeck, Chef de délégation de l’UE au Cameroun, à la cérémonie de présentation du Programme « Horizon 2020 » de l’UE consacré au développement et à la recherche technologique. Imparti sur la période 2014-2015, il est doté d’un financement de 80 milliards de francs CFA, soit environ 122 millions d’euros. Le Programme entend apporter un soutien aux projets innovants et leur simplifier l’accès au financement. Aliou Abdoullahi, Chef de cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement(FED), renseigne : « le programme est ouvert à toutes les initiatives dans les domaines de la santé, l’agriculture, les technologies de l’innovation et de la communication (…). Les soutiens financiers alloués passent par l’appui aux centres de recherche et aux chercheurs à travers des appels à propositions ou des subventions directes accordées aux bénéficiaires ».
Plusieurs porteurs de projets ont postulé, question de bénéficier de ces ressources. « La recherche au Cameroun n’est pas à la hauteur de ce qu’elle pourrait être », fait savoir Fadila Boughanemi, Chef d’unité à la direction générale de la Commission européenne. « Nous espérons pouvoir propulser à la hauteur des potentialités que nous lui savons, c’est-à-dire énormes », ajoute-elle.
A ce jour, le Programme « Horizon 2020 » lancé depuis 2013 a permis le financement de 310 projets en Afrique dont 126 en Afrique du Sud et 50 au Maroc.
Innocent D H
Dans la nuit du 03 au 04 novembre 2019, un médecin du service des urgences de garde à l'hôpital de district d'Efoulan, a été violemment tabassé par les gardes malades. Une agression qui a fait réagir le ministre de la santé publique, Dr Manaouda Malachie.
Selon les faits rapportés par plusieurs sources, c’est dans la nuit du 03 au 04 novembre 2019 que, le docteur Koumou Cécile est molesté par quatre personnes. Le drame se produit à l’hôpital d’Efoulan, à Yaoundé. Ses bourreaux des gardes malades, exigent de celle-ci qu’elle accorde priorité à leur patient. Roué de coups, le médecin en question a été hospitalisé dans le même hôpital.
Informé, le ministre de la santé publique le Dr Manaouda Malachie, s'est dit choqué. « J’ai été très choqué ce matin, en apprenant qu’un personnel de la santé a été agressé alors même que celui-ci s’activait à sauver une vie. Je condamne avec fermeté cet acte. Je veux mettre ses auteurs en garde car nous porterons désormais plainte contre ces derniers ». a déclaré le docteur Manaouda Malachie sur son compte Twitter.
De même, l’ordre national des médecins du Cameroun, condamne un tel acte. « De tels débordements, doivent faire l’objet d’une répression implacable », indique le président de l’ordre dans un communiqué publié hier lundi.
Ce malencontreux acte vient de pousser le directeur de l’hôpital central de Yaoundé à prendre des mesures conservatoires. Ce dernier a en effet, sortit une note de service, affichée dans l’enceinte de sa formation hospitalière. Dans cette dernière, il met en garde, sur les dangers que courent les personnes qui agressent le personnel médical. Ces personnes courent des peines de prisons et plusieurs amendes.
A bon entendeur...
Danielle Ngono Efondo