A Ouesso au Congo Brazzaville, les ressortissants du Cameroun viennent de saisir l’ambassadeur du Cameroun au Congo par voie de correspondance pour dénoncer disent-ils la manigance du consul visant au finish leur renvoi au pays d’origine.
La qualité des relations entre les Camerounais résidant à Ouesso au Congo Brazzaville et le consul semble se dégrader. Une probable rupture du contrat de confiance qui intervient juste un an après l’installation de ce consul dont le nom est Blaise Isaac Boati. En effet, ces Camerounais l’accusent de manigance. Ils estiment qu’il incite les autorités congolaises à durcir le ton avec eux et vont même jusqu’à parler de manigance pour leurs expulsions. Ces ressortissants du Cameroun viennent de saisir l’ambassadeur du Cameroun au Congo sur cette question par voie de correspondance. Dans ce document datant du 26 octobre 2019, ils font savoir leurs indignations. On peut découvrir : « suite à la note N°000072 de son excellence le consul adressée au préfet de la Sangha, la Direction départementale de la surveillance du territoire envisage un contrôle systématique des Camerounais ».
La voix de la colonie camerounaise
Cette correspondance porte la signature du président de la colonie camerounaise, Tadaha Kemka Machance. Pour lui, le consul ne facilite aucune tâche, il fait plutôt des démarches auprès des autorités congolaises dans l’optique de rompre les accords signés avec l’ambassadeur du Cameroun au Congo. Des accords qui visaient à alléger l’acquisition des documents officiels. Le document précise, « il exige, dans un bref délai, des frais de passeport élevés à 107.000 francs CFA, 5.500 francs CFA pour la carte consulaire et 106.000 francs pour la carte de séjour d’un an. Les Camerounais bénéficient jusqu’ici d’un allègement des conditions de mobilité et de séjour au Congo, matérialisé par l’octroi de laissez-passer à l’entrée et une autorisation provisoire de séjour d’une validité d’un à trois mois ».
Le vent de la déception
Interrogée par Journalducameroun, une camerounaise déplore la situation : « nous sommes déçus que ce soit ce consul qui vous traite comme ça. Quand il arrive, nous nous sommes mobilisés pour l’accueillir. Notre colonie a cotisé de l’argent pour son installation, plus de cent mille francs CFA et nous sommes allés jusqu’à Souanke pour lui souhaiter la bienvenue ».
Innocent D H