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Compte tenu du fait que le premier programme d’appui budgétaire que la Cameroun a signé avec le Fonds monétaire international(FMI) s’achève en juin 2020, le pays devrait conclure un deuxième programme. Selon l’Union européenne(UE), il est de bon ton que le Cameroun poursuive sa « collaboration fructueuse » avec l’institution financière, l’UE qui vient d’ailleurs, de s’engager à l’accompagner à travers un don de l’ordre de 50 millions d’euros, soit environs 33 milliards de FCFA. 

 

Cet argent devrait être réparti ainsi qu’il suit. Une première partie d’une valeur de 2 millions d’euros, soit 1,3 milliard de FCFA est destiné aux « mesures complémentaires ». L’autre portion 48 millions d’euros, soit 31,44 milliards de FCFA doit aller au Trésor public pour contribuer au financement du budget de l’Etat. C’est ce qui justifie d’ailleurs l’appellation de ce financement, « appui budgétaire ». 

Cependant pour que le décaissement des 31,44 milliards de FCFA soit effectif, il est exigé au Cameroun, la réalisation d’un ensemble de réformes entre Yaoundé et Bruxelles. Des conditions qui sont contenues dans l’avenant du Contrat de réforme sectorielle (CRS), conclu le 16 décembre 2019. Alamine Ousmane Mey, le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), a signé ce contrat avec le chef de délégation de l’UE au Cameroun, Hans Peter Schadek. Le Minepat est l’ordonnateur national du Fonds européen de développement (Fed) d’où est issu cet argent. L’avenant s’étendra sur deux ans (2020-2021).

Les conditions du décaissement 

Le document contractuel est précis. Pour bénéficier du don européen dans sa totalité, le Cameroun est soumis à remplir en tout, 55 conditions. Elles sont réparties en deux catégories. Il y a 23 conditions générales et 32 cibles (objectifs de politique dans le secteur rural). 

Pour ce qui est des conditions générales, le Cameroun doit opérer des évolutions dans la mise en œuvre de la Stratégie de développement du secteur rural et du Programme national d’investissement agricole (SDSR/PNIA) et en matière de stabilité économique, de gestion des finances publiques et de transparence budgétaire avec notamment la publication d’informations budgétaires, le renforcement de l’indépendance de la Chambre des comptes, l’adhésion continue à l’ITIE entre autres. 

S’agissant des conditions spécifiques, il est question pour le Cameroun d’atteindre des objectifs précis en plusieurs matières. Il doit accompagner la mise en œuvre de la politique nationale de semences végétales (ex. de cible : 70% des semenciers de cacao et maïs doivent recevoir trois visites des inspecteurs du Minader en 2020), de santé animale et de santé publique vétérinaire (l’assainissement du marché de médicaments vétérinaires par exemple). 

 

Innocent D H

 

« Si l'on s'en tient à la Déclaration des Nations, les autochtones - que l'Exécutif a par ailleurs refusé de définir avec clarté dans le présent Code - ont certes des droits mais ils ne sauraient d'aucune façon en bénéficier en discriminant les non autochtones ou en piétinant les principes d’égalité et de démocratie… ».

 

Le régime de M. Biya, en complicité avec la majorité obèse et mal acquise du parti-Etat au Parlement, vient à travers l'article 246 alinéas 1 du Code général des collectivités territoriales décentralisées, de concrétiser son funeste projet de désintégration nationale et de catégorisation des citoyens camerounais.

Permettez-moi de revenir en arrière sur la construction d'un projet inavoué qui est aujourd'hui mis à nu. La Constitution du Cameroun, malgré diverses modifications, a toujours consacré le principe de l'égalité en droits et en devoirs des citoyens. Dans le Préambule de la Constitution de 1972, il était inscrit noir sur blanc : « Nul ne peut être inquiété en raison de ses origines ».

Dans la Constitution du 18 janvier 1996, le Préambule s'est enrichi des notions « Allogènes » et « Autochtones » .et on y a inséré la phrase suivante: « L'Etat assure la protection des minorités et préserve les droits des populations autochtones ». Pour la protection des minorités, c'est normal à partir du moment où un simple calcul démographique permet de les établir. 

Pour ce qui concerne la notion d'autochtonie, les Nations Unies reconnaissent deux peuples autochtones au Cameroun à savoir les pygmées et les Bororos. Ce n'est malheureusement pas uniquement de ces deux peuples qu'il s'agit quand on parle d'autochtones dans ce Code général puisque le livre préliminaire ne nous renseigne pas sur le contenu du terme « autochtone » encore moins sur la notion de « originaire de la région ».

Connaissant le logiciel insidieux en vigueur dans la démarche programmée du régime de Yaoundé depuis des décennies en matière stigmatisation de ce que ses idéologues appellent publiquement « communauté en surnombre », il y a lieu de s'inquiéter sur les réelles motivations de l'inscription de ces deux termes dans le dispositif législatif.

Il n'est de secret pour personne que la vie n'a pas été créée au Cameroun. En dehors des deux communautés que je viens de citer, toutes les autres se sont installées à la suite des migrations internes et le plus souvent extérieures puisqu'il est établi que des communautés ont des racines hors du pays.

Fabien Eboussi Boulaga a dit fort à propos (je cite): « Autochtones, allogènes, ces mots sonnent pédants et barbares. Ils sont l'une des manifestations d'une inculture grandissantes. [...]. La protection des minorités relève d'une mauvaise écologie: on n'a pas à protéger une catégorie de citoyens comme on le fait des espèces animales ou végétales en danger de disparition [...]. Pour nous, l'autochtonie est un mythe »

Le célèbre écrivain Mongo Beti de renchérir: « Les Sawa n'ont pas plus créé Douala que les Betis n'ont créé Yaoundé. Sans doute ces sites étaient-ils habités respectivement par les Sawas et les Bétis. Mais les uns et les autres étaient à l'époque, bien incapables de créer une ville, n'en ayant ni les moyens techniques ni les ressources financières. L'homme blanc vint, choisit l'emplacement, traça les voies, dressa les plans des édifices, bâtit et administra ». Voilà qui est clair.

 

Collègues Députés,

À l'heure où le monde est confronté à la rude concurrence, où notre jeunesse est appelée à affronter les jeunesses d'autres pays, où le Cameroun doit affronter les défis de l'émergence tant proclamée dans les discours officiels, la 9ème législature a raté une occasion en or d'entrer dans l'Histoire du Cameroun. Pour des intérêts foncièrement égoïstes et égocentriques, vous avez refusé de tenir compte de certaines réalités qui vont fatalement vous rattraper et surtout tarauder durablement vos esprits. Vous avez mis à l'écart de la gestion des 14 mairies de ville des citoyens qui n'ont pas eu la chance de voir leurs géniteurs les reconnaître sur un acte de naissance.

Ceux dont il est mentionné sur l'acte de naissance PND (Père non déterminé). Vous avez exclu d'office de la gestion de ces 14 mairies de ville des compatriotes issus du métissage culturel. Tout simplement par ce que vous n'avez pas eu le reflexe d'avoir en conscience qu'un fils ne choisit pas ses parents qui eux-mêmes n'ont pas choisi de naître dans un espace géographique donné. En refusant de supprimer l'article 246 alinéa 1 de ce Code, vous avez bafoué les principes fondamentaux de la Vie.

Vous avez laissé prospérer un marqueur terrible qui est de nature à niveler des compétences vers le bas. Vous avez feint d'oublier qu'avec cet article 246 alinéa 1, un ex Président de la République non originaire de la région du centre ne peut pas être maire de ville de Yaoundé? Qu'un ex Président de la République non originaire de la région du littoral ne peut pas être maire de ville de Douala? Le monde est devenu un village planétaire. Seuls la compétence, la méritocratie et le suffrage universel doivent dicter les choix dans une République.

Les peuples qui l'ont compris sont entrain d'avancer tandis que ceux qui ne l'ont pas compris sont entrain de s'enfoncer dans le trou noir. Le premier satellite éthiopien ETRSS-1 sera lancé dans l'espace le 20 décembre 2020. Le monde entier retiendra que c'est l'Ethiopie qui réalisera cette prouesse technologique et non une communauté quelconque de ce pays d'Afrique qui, il y a de deux décennies, offrait au monde l'image hideuse d'une Afrique très mal partie.

Que dire du Rwanda qui, après une guerre civile qui a fait près de 900.000 morts du fait de la stigmatisation des communautés existantes, a décidé de supprimer la partie consacrée aux origines des citoyens dans les actes d'état-civil? Les termes « Hutu » et « Tutsi » ont été bannis desdits actes. Faites la comparaison entre le Cameroun et le Rwanda et parlez aux camerounais. Dois-je vous rappeler, Collègues Députés, que la maire de Paris est une française d'origine espagnole?

Le maire de Londres in britannique d'origine pakistanaise et le maire de New-York un américain d'origine italienne? Si on avait déplacé les villes de Paris, Londres et New-York au Cameroun, ces personnalités seraient d'office exclus de la compétition car ne pouvant pas candidater. Ce que les populations de ces grandes villes ont compris est que seule la capacité du maire de ville à pouvoir affronter les défis du présent et du futur comptent. Et pas une autre considération de surcroît discutable, comme c'est le cas avec la notion d'autochtonie.

Les populations des 14 grandes villes disposant des mairies de ville ont besoin d'un maire de ville qui va gérer avec efficacité les compétences dévolues à l'institution dont il a la charge. J'ai entendu certains d'entre vous dire que cette disposition concerne uniquement 14 villes du pays. Faudrait-il leur rappeler que ces 14 mairies de ville concentrent près de 60% de la population ainsi que l'essentiel de la richesse nationale officiellement déclarée. C'est ça qui est la réalité.

L'autochtonie ne saurait créer une autre forme de discrimination. L'article 46 alinéas 3 (le dernier article) de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones indique à cet effet ce qui suit: "Les dispositions énoncées dans la présente Déclaration seront interprétées conformément aux principes de justice, de démocratie, de respect des droits de l’Homme, d’égalité, de non discrimination, de bonne gouvernance et de bonne foi.

Dans cet article 46 alinéa 3, il est énuméré les principes de justice, de démocratie, d’égalité et de non discrimination. En clair, si l'on s'en tient à la Déclaration des Nations Unies sus-citée, les autochtones - que l'Exécutif a par ailleurs refusé de définir avec clarté dans le présent Code - ont certes des droits mais ils ne sauraient d'aucune façon en bénéficier en discriminant les non autochtones ou en piétinant les principes d’égalité et de démocratie. 

Le paradoxe est que cet article 246 alinéa 1 viole justement les sacro-saints principes de justice, d'égalité, de démocratie et de non-discrimination contenus dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. On ne saurait régler un problème en créant justement le même problème. Il suffit d'avoir présent à l'esprit que la loi est impersonnelle et de portée générale.

De ce qui précède,
Ce Code général l'article 246 alinéa 1 est anticonstitutionnel, nocif pour notre vivre-ensemble, potentiellement conflictogène pour l'intégration nationale et surtout porteur de déflagrations sociales de forte amplitude. Cet article est démocraticide.

Collègues Députés,

En maintenant l'article 246 alinéa 1 de ce Code général des collectivités territoriales décentralisées, vous avez concrétisé le projet funeste de désintégration nationale et de catégorisation des citoyens. Vous avez programmé les funérailles du Cameroun avant même son enterrement que l'Exécutif et ses Goebbels tropicaux ont planifié depuis des décennies.

Vous avez eu le détestable et répugnant courage d'entériner cet article 246 ali1. Le peuple camerounais vous a regardés et l'Histoire fera certainement le reste… ».

 

N.R.M

 

A quelques semaines du double scrutin Législatif et Municipal, il est apparu important pour les femmes des médias privés, réunies dans le réseau « Plumes d’Or », de rappeler à leurs congénères le rôle qui est le leur, pour la construction d’une Nation prospère

 

C’est un débat qui revient à la veille de chaque élection au Cameroun. Des séminaires, foras et autres ateliers sont organisés, afin de rappeler à « A la Mère d’Humanité  », le rôle qui devrait être le sien, dans la construction et la gestion de ce pays, considéré comme Afrique en miniature.

Un rappel que la Directrice du Centre Féminin pour la promotion du Développement a décrit en ces termes : «  Si les Femmes décident de plébisciter une candidature, étant donné qu’elles avoisinent les 55% de la population camerounaise, elles le feraient sans qu’il y’ait plaidoyer… ».

Et pourtant, « malgré ce gros potentiel, malgré que la constitution camerounaise garantisse la participation des femmes à la vie politique, celle-ci est toujours sous représentée aux postes nominatifs et électifs, sous représentées lors des inscriptions sur les listes électorales, sous représentées dans les listes de candidatures aux élections… », Croit savoir Edith Mireille Maningoue, présidente de l’association Plume d’Or.  

Importance de la première édition « Voix des Femmes »

Dans le cadre de ce séminaire, qui avait pour cadre la salle des Actes de l’Union des Eglises Baptistes du Cameroun, les femmes regroupées en association professionnelles, amicales et religieuses ont été invitées à dire, sans violence et sans conjecture, les leviers sur lesquels, de leur avis, les décideurs devraient appuyer afin que les conditions de vie soient meilleures au Cameroun.

Modules

Au-delà de la phase protocolaire ponctuée par l’exécution de l’hymne national, le discours introductif de la présidente de l’association Plumes d’Or et la photo de famille, les participantes ont été entretenues sur des thèmes tels que :

Qu’est ce qu’un potentiel ? Etat des lieux du potentiel féminin Cameroun - (Avec  l’éclairage de Mme Wandji Chantal, consultante nationale, spécialiste en Genre et Développement, Santé et Vih. Les participantes ont eu la latitude de prendre conscience de leur potentiel et, apprécier les capacités dont elles disposent afin d’agir et d’impacter leur environnement).    

Initiative féminine et visibilité : Quels moyens pour les mettre en lumière –exposante Edith Mireille Maningoue, présidente de l’association Plume d’Or. (Chacune a pu s’approprier des outils et des méthodes pour valoriser les  capacités personnelles et optimiser les initiatives).

Briser la glace du doute : Se valoriser – Mme Françoise Efogo Ze, psychologue clinicienne – fondatrice de Help : Association des personnes vivant avec un handicap mental (Chaque femme a pu énumérer ce qui constitue un frein et une barrière à son épanouissement).

Enumération des axes du plaidoyer et peinture de la toile immortalisant les travaux - Une activité phare, au cours de cette journée qui s’est déroulée dans une ambiance bonne enfant.

Sur une toile blanche, les dames n’ont pas manqué d’exprimer en couleurs, les formes qu’elles aimeraient voir prospérer au Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Cette fois, c’est au niveau de Shell Siméon que le drame s’est produit.

 

Selon les informations relayées par certains confrères, il s’agit d’un édifice appartenant au super marché Dovv et pour l’instant, il n’est pas possible de donner avec exactitude, le nombre de personnes encore emprisonné sous les décombres. Ce d’autant plus qu’en dehors des techniciens et autres employés, les personnes qui se trouvaient à proximité de la bâtisse n’ont pas été épargnées.

« Il est vrai qu’avant l’arrivée des Sapeurs Pompiers et des  Forces de maintien de l’ordre, les populations ont réussi à extraire dix personnes des débris qu’on a conduit à l’hôpital et on a essayé de contacter les familles  mais, comme il n’est pas possible pour nous, non techniciens d’évaluer le pourcentage des risques, nous n’avons pu aller plus loin… ».

« On ne saurait dire avec exactitude, ce qui s’est passé mais, on sait seulement que les gars qui travaillaient dans ce chantier n’ont pas eu le temps de sortir et, certains disent qu’il y’a eu de nombreux morts, mais combien exactement, on ne saurait dire… ».

La même source indique que « c’est un R +3 et les maçons étaient entrain de couler la dalle. Le dosage n’aurait pas été respecté et, le ciment utilisé ne répondait pas aux normes requises pour ce type de construction. Certains nous disent ici qu’il y’a eu des signes avant coureur mais, les responsables n’ont pas tenu compte de cette alerte donnée par les spécialistes. Nous assistons ainsi à ce drame, un autre et c’est terrible… ».

Les fouilles vont bon train

L’arrivée des sapeurs pompiers, des forces de maintien de l’ordre et des gendarmes a permis que soit établie un cordon de sécurité d’un peu plus de trois cent mètres : « Je crois qu’ils ont élargi ainsi parce que l’accident vient de se produire et, on veut éviter un autre. En plus, le fait que les gens ne circulent pas en désordre va permettre aux spécialistes de mener les fouilles sans encombrement… ».

Le non respect des normes

Les effondrements d’immeubles depuis le début de cette année, ont apporté la mort et la désolation au sein de nombreuses familles. Et à chaque fois, c’est la qualité des matériaux qui est remise en cause. Le ciment mais aussi les fers à béton.

Selon les ingénieurs des travaux publics, les importateurs et producteurs nationaux mettent tout en œuvre pour éviter de respecter la loi. Ils mettent à la disposition des consommateurs, des fers de 6,5 en lieu et place de 8. Ou encore, des fers de 8,5 à la place de 10, les fers de 5,5 pour ceux de 6…

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ce sont les personnels méritants de l’Agence régionale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale du Nord à Garoua qui viennent d’être récompensées pour les bons et loyaux services rendus. C’était ce vendredi au cours d’une cérémonie présidée par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i, représentant le ministre du travail et de la sécurité sociale. 

La joie était grande pour les 23 récipiendaires du Jour. C’est le cas de Dia Halimatou standardiste, la cinquantaine bien sonnée qui s’est vue épinglée la médaille de travail en or, après près de trois décennies de carrière. Au-delà du sentiment de fierté qui l’anime, elle est convaincue d’avoir été à la hauteur des attentes. « Le secret c’est d’être à l’heure, respecter les chefs hiérarchiques ». L’un de ses fils Mohamadou Babanguida, la considère d’ailleurs comme un exemple à suivre. « Elle est un modèle pour nous. Elle nous a donné une éducation de qualité. C’est en suivant son exemple que je pourrais aller vers l’avant ». 

L’ensemble des récipiendaires des médailles en or, bronze et vermeille, ont unanimement remercié la hiérarchie pour cette récompense. 

Continuer de distiller dans leur lieu de travail un esprit de collaboration et de respect de la hiérarchie, telle est la principale recommandation du Gouverneur Jean Abate Edi’i aux 23 heureux récipiendaires. « Les distinctions honorifiques devraient refléter et contribuer à asseoir une culture des modèles. C’est une occasion pour nous d’apprécier le travail qui est fait, mais aussi d’être attentif aux encouragements qui peuvent être développés dans ce sens », souligne le Gouverneur.  

 

Innocent D H

L’initiative portée par le Forum régional des jeunes leaders du Nord (Forjel) a été lancé ce vendredi à Garoua par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i. Objectif de l’opération, traduire en acte concret la vision du Chef de l’Etat Paul Biya dans la promotion d’une éducation de qualité.  

Les jeunes leaders du forum régional du Nord à travers cet acte de générosité, veulent marquer leur détermination à assurer une éducation de qualité dans le Nord, classée zone d’éducation prioritaire. Un geste qui traduit aussi leur solidarité au côté du Gouvernement à soutenir le volet éducation. « Je suis heureux de constater que les jeunes de la région du Nord regroupés sous ce label de Forgel s’investissent dans cette activité qui est fondamentale et qui vient en appui avec les efforts du des pouvoirs publics pour pouvoir donner à notre Gouvernement des chances de s’épanouir », déclare le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i pour encourager ces jeunes. 

Le Forgel n’a pas que remis des tables bancs, dans la foulée il a primé les meilleurs élèves de l’école publique Bénoué. Et toutes ces actions revêtent un sens pour le Forum. « Nous avons voulu agir dans un projet, celui du renforcement des capacités d’accueil, de confort dans les établissements scolaires, grâce à l’opération 1000 tables bancs dans la région du Nord. Les membres du Forgel qui sont des jeunes de la région, sont conscients de la responsabilité qui leur incombe », souligne Souaïbou, président du Forgel. 

Pour Georgette Lekeufak, directrice de l'école publique Bénoué, la joie est grande après avoir reçu un tel don. « Les enfants étant assis à même le sol ne peuvent être bien éduqués. Nous souhaitons que ce geste soit protégé par l’œuvre de Dieu ».  Plusieurs autres écoles de la région du Nord vont aussi recevoir des dons en tables bancs du Forgel dans les prochains jours. 

Innocent D H

En clair dans les circonscriptions communales de Pitoa et Garoua IIème, l’UNDP ne participera pas aux élections du 09 février 2020. Tandis le FSNC et le RDPC ont vu leurs requêtes rejetées respectivement à Garoua IIème et dans la commune de Mayo-Oulo.      

Parmi les motifs du rejet des requêtes introduites par certains partis politiques devant le tribunal administratif du Nord dans le cadre du contentieux pré électoral des municipales de 2020, figurent la double identité, les faux documents d’état civil. Au fond 19 recours enregistrés au rôle des audiences du tribunal ont été minutieusement examinés par la juridiction. Les décisions prononcées mettent hors course les listes de l’UNDP dans les communes de Pitoa et Garoua IIème, le FSNC dans la commune de Garoua IIème, ainsi que le RDPC à Mayo-Oulo. 

Selon la partie demanderesse UNDP, « un sentiment mitigé parce que dans certaines circonscriptions nous avons vu nos listes rejetées », regrette l’un des membres du parti présent à l’audience. 

Dans le camp de Elecam, c’est un sentiment de devoir bien accompli qui prévaut après le verdict du tribunal administratif du Nord. « Elecam peut se féliciter d’avoir abattu un bon travail sur la ligne », déclare Amadou Sadjo, délégué régional Elecam pour le Nord. 

En somme, plusieurs acteurs du contentieux trouvent l’expérience vécue, unique. Nombreux sont ceux qui estiment avoir assisté à un moment historique agrémenté des décisions rendues par le tribunal conformément aux règles de Droit. « Le bilan est nettement positif. Les délais étaient de cinq jours, ils étaient assez court. Je pense que nous avons réussi le Challenge de tenir l’audience dans les délais », fait savoir Célestin Ayissi Tsa, président du Tribunal administratif du Nord à Garoua.   

 

Innocent D H

Le Directeur de Publication Magnus Biaga dans son dernier éditorial annonce le départ en congé de la rédaction du Quotidien EMERGENCE et dresse le bilan élogieux de l’un meilleur quotidien sur la place camerounaise.

Vous tenez entre les mains le dernier numéro de l’année 2019 de votre journal. Comme tout travail mérite un repos, le quotidien Emergence marquera dès ce jour une pause. Après un an d’efforts non-stop, un arrêt s’impose. Avant cela, et comme il est de tradition à l’approche de la fin d’un millésime, c’est l’heure du bilan. Pour nous, l’année qui s’achève a été marquée par beaucoup de faits positifs. Premièrement, nous avons réussi à tenir le pari du bilinguisme engagé depuis la fin de l’année 2017. Nous sommes le premier quotidien privé bilingue du pays. Nous avons aussi gagné le pari de rester à la fois professionnels et sérieux. 2019 tire ainsi sa révérence, sans que nous ayons enregistré un seul droit de réponse et pourtant, nous avons publié tout au long de l’année de nombreux scoops. Certes, comme tout organe de presse, il y a le souci de diffuser les informations le plus rapidement possible, mais surtout, il a toujours existé au sein de votre journal un souci de vérification préalable desdites informations, ce, afin de livrer à nos lecteurs et abonnés une information vraie, juste, vérifiée et vérifiable. Le journal étant une arme, celle-ci ne peut être dégainée que dans le sens de la construction. Ce, conformément à notre crédo : « l’information pour l’action et le développement ». L’année 2019 aura été à tout point de vue une année d’accomplissement professionnel pour votre journal, dans la lignée des années précédentes. Une fois de plus, nous avons, grâce à vous, tenu le pari tous les jours d’être le plus proche possible de l’actualité, de servir à notre lectorat une information potable, des analyses et des commentaires de qualité. Tout ceci, dans un contexte extrêmement difficile pour la presse qui se meurt, abandonnée à elle-même.

Et, justement à ce propos, nous avons également connu d’énormes difficultés. Si le contexte financier n’est pas du tout propice à la prospérité de la presse, d’autres aléas sont venus s’ajouter à ceci, notamment les questions liées à la disponibilité constante de l’énergie électrique. A ce sujet, Eneo nous en a souvent fait baver. Les délestages et autres problèmes techniques imputables à l’entreprise en charge de la distribution de l’énergie électrique, nous ont parfois plongés dans un profond désarroi. Qu’à cela ne tienne, nous avons tenu la barque car, comme on le dit, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

 

Le quotidien bilingue Emergence, chaque année qui passe, grandit davantage et le feedback issu des lecteurs, des chancelleries et des hautes sphères de l’Etat nous édifie davantage dans ce sens. Il est question pour nous d’être au service du public. Nous avons donc créé un journal de journalistes, sans aucun lien de dépendance à des intérêts financiers, industriels ou politiques. Tout en nous efforçant d'illustrer la dignité de notre métier par la qualité, l'originalité et l'audace de nos contenus, nous avons cherché à inventer une réponse crédible au renversement des vieux modèles de presse.

 

Nous sommes conscients de la tâche qui est la nôtre. Bien qu’elle soit ardue, nous n’allons pas baisser les bras. A ce propos, nous savons que notre ligne éditoriale détonne dans le paysage médiatique camerounais. Journal à tonalité toute singulière et particulière, Emergence, en se donnant à lire dans sa densité de ses lignes, se dresse alors comme un journal d’enquêtes et d’analyses de référence. Au risque de heurter certains adeptes de formalismes informationnels, les rédacteurs ont opté pour un journalisme plus engagé et non pour les informations générales tout en respectant les canons universels et les fourches caudines de ce beau métier de Théophraste. Sans verser dans la polémique stérile. Une particularité qui parfois nous met en porte-à-faux avec les tenants du tout est beau dans le meilleur des mondes. Mais nous avons refusé la compromission. Parce que, tout en restant critique, nous militons pour une critique constructive. Car, notre ambition première est de batailler pour l’érection d’un autre Cameroun. Et, dans cette perspective, lorsqu’on observe le niveau de prévarication, de faux, de corruption ; le niveau de pourrissement de notre société, nous ne pouvons que conclure à l’immensité de notre tâche. Voilà pourquoi nous sommes susceptibles de recevoir des flèches de la part de nos pourfendeurs, mais nous tiendrons car la vie d’un journal ne saurait être un long fleuve tranquille.

 

Ceci étant, à l’heure où nous apprêtons à raccrocher nos stylos le temps d’une pause, nous ne pouvons nous empêcher de fondre en remerciements, d’abord vis-à-vis de nos lecteurs que vous êtes, vous pour qui nous nous levons chaque matin pour affronter les défis de notre profession. Malgré les difficultés, les coupures intempestives d’énergie, vous avez toujours été là. Et, le degré de votre accompagnement se mesure aussi via les ventes réalisées par notre journal, qui n’ont cessé au cours de cette année d’être croissantes.

 

Comment ne pas réserver des remerciements particuliers à nos experts ? Ceux-là qui sont régulièrement consultés pour nous édifier grâce à leur intelligence sur les grandes problématiques de l’heure. De même, nous remercions tout spécialement ceux-là qui, chaque vendredi, dans notre édition magazine, prennent le temps de répondre à notre questionnaire de la semaine, une tradition instaurée par le quotidien Emergence qui fait déjà des émules. Ils sacrifient de leur temps pour édifier les lecteurs.

 

C’est également l’occasion de marquer notre reconnaissance à l’égard de nos abonnés, aussi bien les particuliers que les différentes administrations qui croient en notre projet. Leur soutien nous est nécessaire.

Nous remercions aussi toute l’équipe rédactionnelle du quotidien Emergence, qui se tue à la tâche pour pouvoir livrer un journal de qualité. Dans ce sillage, on pense aussi à l’équipe technique, au personnel d’appui ; aux anonymes qui n’ont de cesse de nous appeler, et à tous ceux qui contribuent au rayonnement du journal.

 

Enfin, nous voulons en appeler à la responsabilité de l’Etat quant au devenir de la presse ; cette presse qui remplit une mission de service public, mais, qui est la mal aimée. Même si l’on sait que le gouvernement ne veut pas d’une presse forte, il est temps de s’inspirer de ce qui se fait de mieux par des Etats Africains vis-à-vis de leur presse respective, pour soutenir les médias camerounais. Mettre fin au système de deux poids deux mesures qui a pignon sur rue et qui n’est adossé sur aucune logique, pour un véritable mécanisme d’accompagnement. Sans une presse forte, la société est dépourvue du phare qui l’aiguillonne.

Bonnes et heureuses fêtes de fin d’année à tous.

 

DP, Biaga Chienku Magnus

 

 

 

 

L’honorable Bapooh Lipot a réagi au micro d’Agence Cameroun Presse, quelques minutes après le verdict du Conseil Constitutionnel. Verdict disqualifiant la liste sur laquelle il était candidat aux législatives pour le compte d’une des factions de l’UPC.

 

Le parti historique ira bel et bien aux élections. Plusieurs de ses listes ont été réhabilitées par les juges du conseil Constitutionnel. Seulement, ce sont des listes des deux factions qui vont compétir dans plusieurs circonscriptions. La faction que dirige Robert Bapooh Lipot ira à l’élection avec des candidats dans la circonscription de Wouri Sud. Mais la déception vient de ce que celui qui s’identifie comme Secrétaire Général légale du parti ne pourra pas renouveler son mandat au sein de la chambre basse du parlement. Et pour cause, la liste sur laquelle était portée sa candidature a été rejetée avec celle du camp adverse.

 

Bapooh Lipot ne sera pas député pour cette nouvelle législature.

 

C’est un Bapooh Lipot abattu que nous avons rencontré au sortir de la salle d’audience du Conseil. Dépité il a juste tenu à rappeler qu’il reste au service de l’UPC et de la Nation camerounaise.

« Je suis respectueux des institutions de la République et de ceux qui les incarne. J’ai hérité de Augustin Frédérick kodock, un testament politique qui n’est pas facile à assumer. Mais j’ai été formé pour l’assumer. C’est dans ce sens, qu’au moment où le Conseil prend des décisions qui peuvent, et même, porter atteinte aux droits de l’individu que je suis, j’ai une pensée pour Augustin Frédérick kodock qui n’aurait jamais réalisé de grandes œuvres pour l’UPC s’il s’était intéressé à ses blessures. De même que j’ai une pensée pour Ruben Um Nyobe qui n’aurait jamais pu accomplir ce grand destin pour le Cameroun s’il s’était un seul instant préoccupé de ses propres blessures. Je suis républicain, je reste entièrement au service de la cause de l’UPC comme Secrétaire Général, mais également au service des intérêts supérieurs de ma nation. »

 

En lisant entre les lignes, on peut bien percevoir que la bataille n’est pas terminée en ce qui concerne celui qui détient le bâton de commandement de l’UPC. Plus encore, Robert Bapooh Lipot pense déjà à la suite de sa carrière politique. Mais surtout, comment gérer cet intervalle de 5 ans. Il se verrait bien ministre dans le gouvernement de son allié politique : Paul BIYA.

 

Stéphane NZESSEU

Celui qui était encore hier la figure de proue de la liste RDPC pour les législatives dans la circonscription administrative de Wouri Est, est déçu par le verdict rendu par les juges du Conseil Constitutionnel.

 

Hervé Emmanuel Nkom ne sera jamais député au Cameroun en l’état actuel de la loi sur la double nationalité. Il l’a bien compris au terme des travaux du Conseil Constitutionnel de ce jeudi au Palais des Congrès de Yaoundé. Du fait de sa nationalité française, il ne pourra prendre part aux prochaines échéances électorales pour lesquelles il avait considérablement balisé le terrain. Peine perdue.

Seulement, pour Hervé Emmanuel Nkom, il est victime d’une injustice. Réagissant ce vendredi matin sur les antennes de la radio ABK émettant depuis Douala, le militant français du RDPC a dit accepté malgré lui la décision du Conseil. Car selon lui, il est juste un bouc émissaire, sacrifié sur l’autel de la politique. Il dit : « Le Conseil constitutionnel, ce n’est pas la Cour suprême hein, le Conseil constitutionnel est une instance politique. Il juge des opportunités politiques. Il peut se dire « j’ai besoin que e SDF passe absolument en compétition, je vais sacrifier un des hommes visibles ». On n’a pas sacrifié un anonyme, moi, je ne suis pas un no-name. Donc, je suis l’agneau de Dieu ».

L’état d’esprit du natif de Douala est certes entamé, mais il va réussir à trouver de nouvelle forces pour continuer le combat politique. Comme il le reconnaît, « ce n’est pas la fin du monde. Je respecte la décision sans recours du Conseil Constitutionnel. C’est injuste mais j’accepte. On est là : ce n’est pas moi qui ait une tête de binational … Je suis Camerounais ». Continue-t-il de clamer. Et à l’endroit de celui qui a eu sa tête devant l’auguste juridiction, son adversaire direct sur le terrain de Wouri Est, il promet l’ouragan. Il est clair, le SDF sera battu. Hervé Emmanuel Nkom rassure : « J’irai sur le terrain de la campagne et mes adversaires sur le terrain, l’honorable Nintcheu, n’auront qu’à bien se tenir. Il sera battu. Au nom de la politique politicienne ». Les prochaines semaines s’annoncent palpitantes dans cette circonscription. Puisque Mr Nkom n’a plus rien à perdre, il va se jeter corps et âme dans la bataille pour l’honneur de son parti. Tout ça, est à suivre.

Lire aussi : Contentieux préélectoral : Clément Atangana constate la double nationalité de Hervé Emmanuel Nkom

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01