En clair dans les circonscriptions communales de Pitoa et Garoua IIème, l’UNDP ne participera pas aux élections du 09 février 2020. Tandis le FSNC et le RDPC ont vu leurs requêtes rejetées respectivement à Garoua IIème et dans la commune de Mayo-Oulo.
Parmi les motifs du rejet des requêtes introduites par certains partis politiques devant le tribunal administratif du Nord dans le cadre du contentieux pré électoral des municipales de 2020, figurent la double identité, les faux documents d’état civil. Au fond 19 recours enregistrés au rôle des audiences du tribunal ont été minutieusement examinés par la juridiction. Les décisions prononcées mettent hors course les listes de l’UNDP dans les communes de Pitoa et Garoua IIème, le FSNC dans la commune de Garoua IIème, ainsi que le RDPC à Mayo-Oulo.
Selon la partie demanderesse UNDP, « un sentiment mitigé parce que dans certaines circonscriptions nous avons vu nos listes rejetées », regrette l’un des membres du parti présent à l’audience.
Dans le camp de Elecam, c’est un sentiment de devoir bien accompli qui prévaut après le verdict du tribunal administratif du Nord. « Elecam peut se féliciter d’avoir abattu un bon travail sur la ligne », déclare Amadou Sadjo, délégué régional Elecam pour le Nord.
En somme, plusieurs acteurs du contentieux trouvent l’expérience vécue, unique. Nombreux sont ceux qui estiment avoir assisté à un moment historique agrémenté des décisions rendues par le tribunal conformément aux règles de Droit. « Le bilan est nettement positif. Les délais étaient de cinq jours, ils étaient assez court. Je pense que nous avons réussi le Challenge de tenir l’audience dans les délais », fait savoir Célestin Ayissi Tsa, président du Tribunal administratif du Nord à Garoua.
Innocent D H