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C’est la question que plusieurs se posent depuis les événements de ce mardi au sein de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé. Face à la sainteté et le caractère sacré qui habite ces lieux de cultes, face à la puissance proclamée de Dieu qui protège et qui garde ses enfants, comment comprendre que celui–ci n’ait pas levé le moindre doigt pour sauver la secrétaire de l’économat de la Cathédrale de Yaoundé et l’épargner de cette agression brutale ?

 

Devant ces interrogations, certains camerounais rencontrés dans les rues de Yaoundé ont déjà leur petite idée. Pour d’aucuns « c’est sûr que Dieu n’est pas dans cette église. Parce que si Dieu était vraiment là-bas ces gens auraient été averti en songe ou par une prophétie qu’une chose pareille allait se produire et ils allaient éviter ça à l’avance. Puisque la Bible dit que Dieu ne fait rien sans avertir ses enfants je crois. » Un argument manifestement partagé par plusieurs de ceux qui débattaient de cette affaire autour de la poste centrale ce mardi. Dans le même ordre d’idée, une jeune femme argumente : « moi j’ai toujours dit que l’église catholique n’est pas une église. C’est chez nous qu’on entend toujours les affaires d’homosexualité, des prêtres qui font des trucs bizarres avec les femmes d’autrui, ou alors les prêtres pédophiles. C’est régulier ce genre de chose. Donc si c’est juste une petite agression comme ça moi ça ne m’étonne pas ».

D'un autre point de vue, il faut reconnaître qu’il est difficile de s’arrêter sur des circonstances comme celles-là pour porter un jugement sur une institution comme l’église Catholique et sur les communautés de foi en général. Toutefois, comment expliquer qu’un lieu de prière, un endroit où des personnes trouvent des solutions à leurs problèmes, où l’esprit de Dieu habite soit aussi vulnérable à une attaque quelle qu’elle soit ? Des questions profondément théologiques, difficiles pour le commun des citoyens. De quoi se faire toutes sortes d’idées sur la moralité qui régnerait dans les lieux de prière qui subissent ce genre de situation.

En attendant, nous voulons croire que Dieu n’a pas abandonné son église. Car après l’assassinat brutale de Monseigneur Benoît Bala, le décès dans des conditions curieuses de Monseigneur Jean Zoa, André Wouking, cette autre situation vient mettre à l’épreuve la foi des fidèles catholiques. Le débat reste ouvert.

Lire aussi : Braquage à la Cathédrale de Yaoundé : L’archidiocèse précise les circonstances 

 

Stéphane NZESSEU

 

 

L’ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens, Charles Blé Goudé, sera jugé à partir de ce mercredi en Côte d’Ivoire pour « actes de torture, homicides volontaires et viol », ont annoncé mardi ses avocats, qui dénoncent une violation flagrante de ses droits.

 

« La justice ivoirienne va juger M. Blé Goudé en son absence, puisqu’il est en liberté conditionnelle aux Pays-Bas », a expliqué Me Ndry Claver, l’un de ses avocats. Qui affirme par ailleurs que : « Cette audience est une violation flagrante de son droit élémentaire à un procès équitable, qui requiert la présence de l’accusé ».

« Charles Blé Goudé n’est pas en fuite, il ne se soustrait pas à la justice ivoirienne. Il est à la CPI (Cour pénale internationale) par l’action des autorités ivoiriennes », a-t-il ajouté.

M. Blé Goudé et son ancien mentor, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, ont été acquittés en première instance par la CPI de crimes contre l’humanité. Ils sont en liberté conditionnelle dans l’attente de l’examen de l’appel de la procureure par la CPI. Ils ne peuvent pas rentrer en Côte d’Ivoire tant que la procédure n’est pas terminée.

Torture, viol, homicides…

L’ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens avait été transféré à la CPI en 2014 par les autorités ivoiriennes. Le renvoi devant la justice ivoirienne de M. Blé Goudé avait été annoncé le 7 novembre, pour des faits concernant des actes de torture, homicides volontaires, viol.

Son parti, le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples, a dénoncé un « harcèlement politique contre son président. De simples prétextes donnés par ceux qui ne pensent pas à l’alternance dans notre pays. Une volonté de le nuire et de ternir son image au sein de la jeunesse ivoirienne qui a su lui garder toute sa confiance. Ce procès ne va pas nous empêcher de respecter notre calendrier politique et, nous allons prendre part à toutes les élections qui seront organisées en Côte d’Ivoire ».

L’ancien « général des rues », ainsi surnommé pour sa capacité à mobiliser les partisans de Laurent Gbagbo, a annoncé avoir des ambitions présidentielles à long terme, à savoir après la prochaine élection d’octobre 2020.

Le mouvement des Jeunes patriotes a souvent été qualifié de milice par les détracteurs de Charles Blé Goudé et des ONG internationales, qui considèrent que ce dernier a été l’un des principaux acteurs de la montée de la tension en Côte d’Ivoire dans la décennie 2000, qui a culminé en 2010-2011 dans les violences post-électorales ayant fait plus de 3.000 morts.

 

N.R.M

 

Sitôt reconduit à la tête du gouvernement avec une écrasante majorité au Parlement, Boris Johnson a mis la pression sur Bruxelles mardi, pour conclure au plus vite un accord commercial post-Brexit, avant la fin 2020.

 

Faisant resurgir les craintes d'une sortie sans accord dommageable à l'économie britannique, il compte interdire toute extension au-delà de 2020 de la période de transition après le Brexit le 31 janvier, censée ménager le temps de discuter la future relation.

Le programme de Boris Johnson excluait explicitement toute extension de la période de transition. « Ce gouvernement est déterminé à tenir (ses) promesses », a déclaré son porte-parole à l'issue du premier conseil des ministres post-législatives.

La réunion s'est tenue dans une ambiance euphorique, après les élections anticipées de jeudi dernier, qui ont donné aux Tories une victoire historique, avec 365 des 650 sièges à la Chambre des communes : « Nous ne devrions pas être gênés de dire que nous sommes un gouvernement du peuple », a lancé le leader conservateur devant ses ministres, après avoir arraché à l'opposition travailliste bon nombre de sièges dans le nord et nord-est du pays, régions ouvrières traditionnellement acquises au Labour.

Ni Boris Johnson, ni aucun membre de son gouvernement ne se rendront en janvier au forum économique de Davos en Suisse, « notre priorité est de répondre aux priorités des gens, pas le champagne avec les milliardaires », a déclaré une source gouvernementale au tabloïd Daily Mail.

Et si les premiers mois de son précédent gouvernement ont pu paraître frénétiques, « vous n'avez encore rien vu, les amis! », a-t-il lancé à ses ministres.

Même ambiance au Parlement, où Boris Johnson a répété son mantra, « nous allons réaliser le Brexit », repris en chœur par les députés conservateurs.

Le Premier ministre compte présenter dès vendredi aux députés la loi d'application de l'accord de divorce avec l'UE en y incluant la fin 2020 comme date-butoir des négociations avec Bruxelles.

« L'UE fera le maximum pour nouer avec Londres un accord commercial d'ici à décembre 2020 », a réagi son négociateur Michel Barnier.

La présidente de la Commission Ursula von der Leyen a de son côté convenu au téléphone avec Boris Johnson de collaborer « avec une grande énergie », selon le porte-parole du chef du gouvernement britannique. Ils vont lancer les négociations dès que possible après le Brexit.

Chute de la livre 

Cette nouvelle échéance, avec l'éventualité d'un no-deal, a aussitôt fait chuter la livre. Elle a aussi de quoi inquiéter les europhiles, quelques jours après que M. Johnson s'est posé en rassembleur d'un pays meurtri par ses divisions sur le Brexit, adopté avec 52% des voix en 2016.

L'accord de divorce prévoit une période de transition jusqu'à fin 2020, prolongeable une fois d'un an ou deux, toute demande devant intervenir avant le 1er juillet. Pendant cette période, les Britanniques continueront d'appliquer les règles européennes et d'en bénéficier.

« Ce sera sacrément difficile de conclure et ratifier un accord en 11 mois. Si le Royaume-Uni limite prématurément ses options et marche comme un somnambule vers un +no-deal+ fin 2020 dont personne ne veut, l'UE se tiendra prête pour en amortir les effets sur ses Etats membres», a estimé un diplomate européen.

Pour Sam Lowe, du groupe de réflexion Centre for European Reform (CER), il pourrait s'agir d'une posture. Pour parvenir si rapidement à un accord « le Royaume-Uni devra accepter la plupart des demandes de l'UE. Politiquement, Johnson ne peut faire de concessions sans mener bataille d'abord », a-t-il tweeté.

Boris Johnson souhaite un accord de libre-échange inspiré de celui conclu entre l'UE et le Canada, selon son porte-parole, soulignant une volonté commune de se diriger vers un modèle sans droits de douane ni quotas.

A défaut d'accord commercial, les relations économiques entre Bruxelles et Londres seraient régies par les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), bien moins avantageuses car elles fixent des droits de douane pour les marchandises.

« Les entreprises en ont assez de l'incertitude et partagent l'ambition du Premier ministre de conclure rapidement un accord commercial avec l'UE », a réagi Carolyn Fairbairn, directrice générale de la principale organisation patronale britannique (CBI).

L'accord de retrait sera le premier texte examiné par le nouveau Parlement vendredi, au lendemain du discours de la reine détaillant le programme législatif du gouvernement.

 

N.R.M

 

Le 03 décembre dernier, s’est tenue la 132ème session du conseil d’administration de la Compagnie de réassurance des Etats membres de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances(Cica-re). Le Camerounais Blaise Pascal Ezo’o Engolo a été élu PCA de cette institution par le Conseil. 

 

Dans un communiqué publié le 11 décembre 2019, le ministre camerounais des Finances se réjouit de l’élection du Camerounais Blaise Pascal Ezo’o au poste de président du Conseil d’administration de la Compagnie de réassurance des Etats membres de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance. Selon Louis Paul Motaze « Le choix de l’administrateur du Cameroun traduit une fois de plus la crédibilité dont jouit notre pays au sein de la communauté internationale ».

Créée par les Etats dans le système Cima, la Cica-Re est une compagnie de réassurance. Cette institution a pour mission, la rétention des primes dans les pays membres. Elle a ainsi vocation de concourir au financement des pays et au développement d’une industrie saine des assurances en Afrique. Avec son siège à Lomé au Togo, la Cica-Re est dotée d’un capital de 50 milliards de FCFA. 

 

Innocent D H

 

Le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi indique que dans le cas où il changera d’avis par rapport aux élections législatives et municipales de 2020, les canaux officiels seront utilisés pour le faire savoir à l’opinion.

 

Le Social democratic front (Sdf) affirme qu’il prendra bel et bien part aux prochaines élections législatives et municipales. Le parti politique a fait une mise au point par rapport à ce sujet. Parce que depuis la matinée du 17 décembre 2019, sur la toile, il est dit que la formation politique de Ni John Fru Ndi s’est retirée de la course. Jean Robert Waffo le ministre de la Communication du Shadow cabinet du Sdf affirme qu’il n’en est rien de tel. Ce cadre du Sdf indique premièrement que cette rumeur est infondée. Deuxièmement, il déclare qu’elle provient des tiers non mandatés ou des officines qui ont des raisons inavouées. La rumeur, ajoute-t-il participe d'une démarche distillé.

«Depuis la publication des listes des candidats du Sdf par Elecam, aucune résolution du Comité exécutif national encore moins une correspondance du Président national du parti n'a jusqu'ici été prise dans le sens irréversible d'une non-participation ou d'une participation définitive du Sdf au double scrutin de février prochain. Les discussions se poursuivent en interne relativement à la situation extrêmement préoccupante dans les deux régions du nord-ouest et du sud-ouest et pour laquelle le Sdf a toujours eu une démarche constante et cohérente à travers ses résolutions et les prises de positions républicaines de ses responsables dans l'espace public», écrit Jean Robert Waffo dans la mise au point parvenue à notre rédaction.

Le Sdf n’a jamais de façon explicite déclaré sa non-participation aux élections législatives et municipales de 2020. Le parti avait quelque peu créé un flou lorsque par la voix de son vice-président Joshua Osih, il demandait en condition préalable, la résolution de la crise anglophone avant la tenue de ces élections prévues pour le 9 février 2020.

Lire aussi : Elections municipales de 2020: Le Maire de Batibo se retire de la course

 

Liliane N.  

 

Lady Bawa, le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord est sur le terrain. Objectif, s’enquérir de l’état d’avancement des préparatifs dans la région pour une bonne tenue du double scrutin législatif et municipal en vue. 

 

Première étape de la visite du membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord ce mardi 17 décembre 2019, la rencontre avec certains chefs d’agences et d’antennes communales d’Elections Cameroon (Elecam). Lady Bawa fait l’évaluation des activités menées dans les agences départementales et communales afin de parachever les préparatifs des législatives et municipales de 2020. « Nous voulons peaufiner avec les collaborateurs ce qui est en train d’être fait pour que le double scrutin soit une réussite dans cette partie du pays », déclare le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord. 

Au cœur de la visite de Lady Bawa figure en pôle position, la vérification de la disponibilité des listes électorales provisoires et la mise à jour des bureaux de vote. Le constat qui se dégage est que tout se passe bien. « C’est un sentiment de satisfaction parce que j’ai trouvé que les listes électorales qui présentaient des anomalies ont été corrigées. Le travail qui va rester, c’est d’aller revérifier si ces anomalies ont été effectivement rectifiées et inviter les populations à venir les consulter », ajoute Lady Bawa.

Le membre du Conseil électoral va se rendre dans les 2.300 bureaux de vote dans le Nord. Sa visite s’achève le 24 décembre prochain. 

 

Innocent D H

L’information est véhiculée par le quotidien national bilingue Cameroon Tribune. L’on apprend en effet, que le pays bénéficie à nouveau d’un don de la part de l’Union européenne pour le développement des chaînes de valeur prioritaires. 

 

L’UE aurait mis à la disposition du Cameroun une somme de 50 millions d’euros, soit environs 33 milliards de Francs CFA. Il s’agit d’un résultat de la signature à Yaoundé, d’un contrat de réforme sectorielle entre le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et l’ambassadeur chef de délégation de l’U.E en République du Cameroun Hans Peter schadek. 

Dans le journal, l’on constate que le diplomate de l’UE fait savoir, « cet extension (…) entend approfondir les réformes démarrées dans la première phase, en intégrant progressivement la dimension du développement de certaines chaînes de valeurs prioritaires, telles que celles du coton, du cacao ou de l’aquaculture ». L’on découvre également dans cette publication, que pour Hans Peter Schadek, le contrat se présente comme une bouffée d’oxygène pour le secteur rural, mais aussi de la gestion des finances publiques au Cameroun.  

Les atouts du partenariat pour le monde rural 

Le Gouvernement camerounais, par l’entremise du Minepat reconnaît les avantages de cet accord de partenariat pour le monde rural. « Cet argent contribue à améliorer la gestion des finances publiques camerounaises, la qualité de la dépense publique et la mise en place des réformes structurelles. Cela, pour que notre secteur rural puisse étroitement être favorable à la création de la valeur ajoutée et des emplois pour les jeunes et femmes », confie Alamine Ousmane Mey.

Le contrat de partenariat signé entre l’UE et le Cameroun sera remis en deux phases, une partie en 2020 soit la moitié, et l’autre en 2021.

Lire aussi : L'Union européenne salue les efforts d'apaisement de la Crise anglophone

 

Innocent D H

 

Elle s’enrichit de 107 nouveaux militants dans la sous-section du canton de Lam. C’était ce mardi au cours d’une rencontre qui a vu la démission des anciens membres de l’opposition et leur ralliement au parti de la flamme ardente. 

 

C’est au village Douva dans le canton de Lam, localité située à environs 45 kilomètres de Figuil que les 107 nouveaux militants du parti de la flamme ardente sont accueillis par la section RDPC du Mayo-Louti Est. Ces anciens membres de l’opposition (UNDP et le FSNC), prennent désormais l'engagement de militer au sein de cette formation politique tout en mettant un point d’honneur sur la promotion des valeurs prônées par le président national Paul Biya. Pour Oumarou Vondou, « j’intègre le parti RDPC parce que je sais que c’est ici que se trouve le secret de la réussite. La preuve dans notre localité nous ne voyons que les réalisations du RDPC notamment plusieurs forages ont été construits par ce parti. Le choix est libre, là où ça ne marche pas nous pouvons démissionner librement. C’est ce que nous avons fait ».   

Dans la section, la joie est grande pour les membres du bureau politique de recevoir leurs nouveaux militants. « Nous répondons favorablement à leur demande de rallier nos rangs. Aujourd’hui nous sommes là pour leur dire bienvenue dans la famille politique et nous les encourageons à travailler pour le rayonnement du parti », souligne Jean Maingle, président de section. 

La base militante se voit ainsi renforcée en cette veille du double scrutin législatif et municipal prochain, à en croire les propos du maire de la commune de Figuil, Mana Messengue.  

Les nouveaux militants du RDPC dans le canton de Lam promettent de plébisciter les listes des candidats de leur nouvelle chapelle politique le 09 février 2019 afin que celle-ci puisse être portée en triomphe à l’issue des élections législatives et municipales. 

 

Innocent D H

 

La décision a été prise lors de l’audience du 16 décembre 2019.

 

La nouveauté dans le procès des sept militaires mis en cause dans l’affaire des deux femmes et leurs enfants sommairement exécutées dans la région de l’Extrême-Nord est que, le grand public ne pourra plus assister aux débats. C’est ce que le Tribunal militaire de Yaoundé vient de décider. Et cette décision sera appliquée à partir du 20 janvier 2020. Cette date est celle de la prochaine audience. Les accusés seront encore appelés à se présenter à la barre.

A titre de rappel, les sept militaires dont l’identité a été rendue publique, répondent des faits de «coaction d’assassinat, violation de consignes, complicité des faits ». Le Capitaine Etienne Fabassou, le Sergent Cyriaque Bityala, les Caporaux Didier Jeannot Godwe Mana et Jonathan Manasse Djakobei, les Soldats de première classe Jean Baptiste Tchanga Chiengang, Barnabas Donssou Gorvo et Ghislain Landry Ntieche Fewou ont choisi de plaider non coupables à l’audience où ils ont pour la toute première fois pris la parole. C’était le 21 octobre 2019. Après ladite audience, ils sont revenus au Tribunal, en maintenant toujours leur non-culpabilité. C’était le 4 novembre 2019. Et c’est ce jour que leurs avocats ont introduit la demande d’un procès qui doit se faire à huis clos.  

L’exécution des deux femmes et de leurs enfants s’est produite en 2015. Et c’est sur la toile, que l’affaire a été dévoilée. La vidéo montrant la scène a circulé sur la toile. Elle a présenté des militaires qui tiraient à bout portant sur deux femmes et leurs enfants. Elle a suscité l’émoi de plusieurs. La société civile et les Organisations non gouvernementales sont montées au créneau pour dénoncer l’acte. Mais aussi pour demander que les mis en cause soient appelés à répondre de leurs actes. Ce qui finalement a été fait après que le gouvernement ait réfuté l’accusation pesant sur les militaires camerounais.

 

Liliane N.

 

Sauf surprise, Nancy Pelosi et ses troupes devraient avoir assez de voix pour renvoyer le président américain en procès pour destitution au Sénat

 

Chaque camp se préparait à la bataille suprême, mardi soir. Nancy Pelosi, la patronne des démocrates a confirmé que le vote final sur l’impeachment de Donald Trump aurait bien lieu ce mercredi à la Chambre. Sauf surprise, le président américain devrait être renvoyé en procès au Sénat. Il a déjà procédé à une violente charge avec une lettre incendiaire de six pages, dans laquelle il accuse l’opposition de « miner la démocratie ».

« La Chambre des représentants exercera l’un des pouvoirs les plus solennels que lui garantisse la Constitution, quand nous nous réunirons pour approuver deux articles de mise en accusation du président », a déclaré la chef des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi, dans une lettre aux élus de son parti.

Moins de trois mois après l’explosion du scandale ukrainien,  la Chambre des représentants s’apprête ainsi à mettre Donald Trump en accusation pour « abus de pouvoir et entrave du Congrès »

Selon le Washington Post, les démocrates, qui disposent d’une majorité de 15 élus, ont les voix nécessaires. La procédure de destitution divise profondément les Américains : 47 % souhaitent qu’elle aboutisse à sa révocation et 46 % y sont opposés, selon la moyenne des sondages.

L’histoire vous jugera sévèrement », tonne Donald Trump

A l’approche de cette échéance, Donald Trump a adressé un courrier au vitriol Nancy Pelosi, accusée de « miner la démocratie » : « L’histoire vous jugera sévèrement », lui prédit-il, en dénonçant des charges fourbes, sans valeurs  ou encore absurdes. Pour lui, le vote à la Chambre n’est rien de plus qu’une tentative de coup d’Etat illégale et partisane motivé par le ressentiment. « Vous êtes incapable d’accepter le verdict des urnes » en 2016, écrit-il encore à Nancy Pelosi.

Tout en se présentant comme la victime d’une croisade vicieuse, et une « chasse aux sorcières » digne de « Salem », Donald Trump se dit certain de sortir conforter de cet épisode : « Je n’ai aucun doute sur le fait que le peuple américain vous tiendra responsable, avec les démocrates, lors de l’élection de 2020. »

Donald Trump est quasiment certain d’être renvoyé en procès, ce qui n’est arrivé qu’à deux de ses prédécesseurs : Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998. Le républicain Richard Nixon, empêtré dans le scandale du Watergate, avait lui préféré démissionner en 1974 avant de subir cet opprobre. Le milliardaire républicain sera ensuite jugé au Sénat, sans doute dès janvier. Son acquittement fait peu de doute : il faudrait au moins 67 voix pour le destituer et les républicains disposent de 53 sièges sur 100.

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01