Un incendie s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi dans le célèbre marché de l’arrondissement de Yaoundé 4e.
Il est environ 23 heures quand des alertes se font entendre dans les encablures du quartier Ekounou. Des flammes ravagent les comptoirs du marché. Le feu lèche avec une plus grande facilité les installations des commerçants, facilité par le type de construction des boutiques des marchands au marché Ekounou. Des constructions en bois et en autres matériaux provisoires très sensibles aux flammes. En un temps records les flammes ont dévorées une quantité importante de boutiques ainsi que de leurs contenus.
Une fois de plus, c’est la mauvaise qualité des installations électriques qui est mis en cause. Des installations anarchiques qui après juste un court-circuit entraîne ce type de catastrophe à laquelle on a assisté la nuit dernière au quartier Ekounou. Ce qui est choquant dans cette histoire, c’est que depuis un certain temps des marchés se consument dans plusieurs villes du pays, et à chaque fois c’est la mauvaise installation électrique qui en est la cause. Mais curieusement aucune mesure n’est prise dans les autres marchés qui ne sont pas encore touchés pour éviter que le pire y arrive aussi. Une fois de plus et une fois de trop, les commerçants sont dans le désarroi. Des boutiques de vêtements partis en fumée, des vivres consumés, d’autres articles divers sont aussi passés dans le feu. En attendant le bilan chiffré, on peut dire qu’il n’y a pas eu de perte en vie humaine.
Il faut tout de même saluer la promptitude des sapeurs-pompiers de Mimboman qui sont venus combattre les flammes. A défaut de sauver ces boutiques qui sont mal construites et en matériaux provisoires, les sapeurs-pompiers ont pu stopper les flammes avant que celles-ci ne touchent les câbles électriques de Haute Tension qui passent par là. La catastrophe aurait été bien plus grave que ce à quoi nous assistons en ce moment. Ils ont également pu circonscrire et maîtriser l’évolution des flammes, question de limiter les dégâts. L’heure est depuis ce matin à l’appréciation des dégâts et au recensement des marchands sinistrés. Ceux qui sont assurés pourront commencer les procédures pour se faire rembourser. Mais combien sont-ils ?
Cet incendie survient en plein pendant les fêtes de fin d’année. Or, c’est à cette occasion que les commerçants font le plein des marchandises pour engranger le maximum de chiffre d’affaires. C’est dire combien les pertes financières seront importantes. Pour le moment il n'y a pas d'électricité dans tout le quartier d'Ekounou et des quartiers environnants qui dépendent de sa provision en énergie électrique.
Stéphane NZESSEU
Après la promulgation de la loi sur le Code général des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) par le Chef de l’Etat rendu public le 24 décembre 2019, Grégoire Owona, le ministre camerounais du travail et de la sécurité sociale félicite Paul Biya. En outre, il appelle tout le monde à se mettre au travail pour « une implémentation harmonieuse de ce texte de loi ».
Sur son compte twitter, Grégoire Owona salue l’acte posé par le Président de la République Paul Biya à travers la promulgation de la loi sur le Code général des CTD. « Le PR (Président de la République Ndlr) Paul Biya a ce 24 déc (décembre Ndlr) 2019, rendu public le texte qui fixe les bases claires du statut spécial des régions du NW & SW (Nord-Ouest et Sud-Ouest, ndlr). Par cette promulgation, on peut dire que les fruits confirment la promesse des fleurs. BRAVO au Chef de l’Etat ! Tous au travail pour une implémentation harmonieuse », peut-on lire sur le compte du secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Ce tweet fait suite pour le rappeler, à la promulgation mardi dernier de la loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées. Il s’agit d’un projet de loi déposé au Parlement, après la tenue des assises du Grand dialogue national. Les assises dudit dialogue ont fait la part belle aux questions de décentralisation et de résolution de la crise anglophone qui a d’ailleurs été la base de ce Grand dialogue national. De ce dernier, il a été retenu comme l’une des principales recommandations, le statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Précisons pour une fin utile que le Code général des Collectivités territoriales décentralisées a consacré un chapitre à ce statut spécial.
Lire aussi : Session parlementaire extraordinaire : Le premier projet de loi est soumis à l’attention des élus de la Nation
Innocent D H
Ce jeudi, 26 décembre 2019, le Tribunal administratif de Douala a annulé la procédure conduite par l’autorité portuaire pour cause d’irrégularités. A travers cette décision, la justice fait valider le recours en annulation de l’appel d’offres ayant abouti à la concession du terminal à conteneurs de Douala au Suisse TIL.
La procédure qui avait joué en défaveur de la filiale du groupement franco-danois Bolloré-Maersk dans la concession de Douala international terminal(DIT), espace de gestion des marchandises conteneurisées. En effet cette filiale s’était vue évincée de la liste des adjudicataires au profit du Suisse TIL. La décision du tribunal administratif de Douala rendue ce 26 décembre 2019 annule donc toute cette procédure.
Cette décision de justice confirme ainsi un premier verdict rendu en août 2019 par lequel le tribunal administratif avait prononcé la suspension de la procédure querellée. Le Port autonome de Douala (PAD) pour sa part avait réagi en contre-attaquant cette sentence devant la Cour suprême dans le sillage de permettre la poursuite d’attribution de la concession du terminal à conteneurs de Douala à TIL. Ladite juridiction lui a donné raison dans la foulée, ce qui ne change d’ailleurs rien à la situation de DIT, puis que le PAD a décidé de gérer le terminal en régie.
En rappel, le 16 septembre dernier, après avoir été rappelé à l’ordre par la présidence de la république, le PAD annonçait dans un communiqué, « Terminal à conteneurs du port de Douala-Bonaberi : Terminal investment Limited (TIL) est le nouvel opérateur ». Il indiquait par ailleurs, « les discussions de finalisation des termes du contrat de concession, ensemble des annexes, vont débuter sans délai, dans la perspective de l’entrée en vigueur du nouvel exploitant dudit terminal le 1er janvier 2020 ». Le contrat avec Bolloré dans le cadre de la rénovation, la modernisation, l’exploitation et la maintenance du terminal à conteneurs du PAD devra s’achever en fin de l’année 2019.
Innocent D H
La section Europe du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a rendu public un communiqué dans lequel, il est dit que le meeting annoncé, aura lieu le 1er février 2020.
C’est une annonce en grande pompe que fait la section Europe du parti politique de Maurice Kamto. Le communiqué signé par ladite représentation fait le tour de la toile, depuis l’après-midi de ce 26 décembre 2019. On apprend dudit communiqué, que le grand meeting sera organisé à Paris la capitale de France. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dit attendre plus de 100 000 personnes dans cet évènement.
Pour ce qui est de l’ordre du jour de ce grand meeting, on apprend que Maurice Kamto le président national du Mrc va s’adresser à la diaspora camerounaise. Il profitera de cet évènement pour adresser ses remerciements à celle-ci, pour les voix qu’elle lui a accordées lors de l’élection présidentielle de 2018. Maurice Kamto entend comme on peut bien l’imaginer entretenir les camerounais de France sur la crise socio-politique qui se passe dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ce sera certainement l’ouverture par laquelle l’ancien candidat à la Présidentielle de 2018 pourra passer pour parler de la non-participation de son parti aux élections législatives et municipales de 2020. Il faut rappeler que le Mrc a justifié son boycott des prochaines élections locales par le fait qu’entre autres, la crise anglophone demeure non résolue.
Selon le communiqué signé par Henri Djoko, après ce grand meeting, le Pr Maurice Kamto va mettre le cap sur en Amérique du Nord. Dans ce continent, il se posera aux Etats-Unis et au Canada. Il va rencontrer dans ces deux pays, la diaspora camerounaise qui y réside. Les rencontres se feront du 5 au 11 février 2020.
On apprend qu’au cours de toutes ces rencontres, on pourra avoir une forte grande mobilisation de personnes, qui sera manifeste par des charters annoncés dans plusieurs capitales des villes européennes.
Liliane N.
Le jeune Boris Mekinda Ngo Yanga Boris âgé de 27 ans a été mortellement atteint au thorax par plusieurs balles. Il aurait été assassiné par son oncle Merlin Mpianga, qui selon certaines confidences ne serait pas à son premier forfait.
Les faits remontent dans la nuit du 15 au 16 décembre 2019. Le jeune Boris a été accidentellement assassiné par son oncle Merlin Mpianga lors d’une partie de chasse. Le drame s’est produit dans la localité de Mbell, région de l’Est du Cameroun. Le thorax de Boris a été criblé de balles, apprend-on des riverains.
Selon les informations relayées par nos confrères du journal en ligne Camer.be, la victime souhaitait se rendre chez ses beaux-parents, quand il a sollicité les services de son aîné pour lui rapporter un gibier. C’est ainsi que son oncle lui fait la demande de l’accompagner en forêt dans la nuit du 15 au 16 décembre 2019. Le jour indiqué aux environs de 12 heures, les deux hommes quittent le village à bord de la moto de Boris. « Ce sera la dernière fois que le jeune opérateur sera vu », fait savoir Camer.be.
L’on apprend plus en détails que le lundi 16 décembre 2019, Merlin Mpianga était seul à se trouver à Mvada, un village qui se trouve à plus de 50 kilomètres de Mbell sur l’axe Nguelemendouka. Le bourreau aurait confié à son ami avoir accidentellement tué son neveu, alors qu’il demandait l’asile en même temps.
Mal lui en a pris, son alibi ne va pas durer longtemps, et pour cause sa réputation de tueur qu’il s’est bâti au fil des années. Son ami Samuel Tsigue accepte cependant d’accueillir chez lui sa vieille connaissance, alors que le présumé assassin se repose. L’hôte en profite pour saisir la brigade de gendarmerie de Nguelemendouka. Merlin serait ainsi interpellé par les éléments de cette brigade.
Innocent D H
Il s’agit d’un avis de recrutement d’un directeur général (DG) de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale(BVMAC) lancé par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Les intéressés sont appelés à remplir diverses conditions pour faire acte de candidature.
Avec son siège à Douala, capitale économique du Cameroun, la BVMAC a vu le jour en mois de juillet 2019. Elle a été instituée à la suite de la fusion de l’ancienne Douala Stocks-Exchanges (DSX) et de l’ancienne Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale créée à Libreville au Gabon. Favoriser l’impulsion et l’approfondissement des marchés financiers, assurer un meilleur accès aux liquidités pour les entités cotées en Bourse, tels étaient les principaux objectifs recherchés par cette fusion. C’est ainsi que dans la foulée, le poste de DG a été confié au Camerounais Jean Claude Ngbwa, ancien secrétaire général de la Commission interafricaine des marchés d’assurances (Cima). Quant à la présidence du Conseil d’administration, c’est le Gabonais Henri-Claude Oyima qui prend la tête devenant le président directeur général du groupe BGFI Bank.
Les défis du nouveaux DG
Pour la Banque centrale des six Etats de la Cemac, « le nouveau directeur général devra établir et exécuter des plans pour atteindre les objectifs stratégiques de la bourse, à savoir compétitivité, efficacité, opérationnelle, diversification et croissance vigoureuse. Il devra donner des éclairages et une orientation permettant d’accroître les liquidités et d’approfondir les marchés financiers de la Cemac. Sous l’autorité du conseil d’administration, il aura la responsabilité de gérer, superviser et promouvoir les activités de la bourse au profit de ses membres, de toutes les parties prenantes et du public qui y fait des placements ».
Il convient de préciser que le contrat à plein temps sera d’une durée d’un an renouvelable et la date de démarrage des services est prévue pour le mois de mars 2020. Les trois premiers mois constituent une période probatoire. Douala où se trouve le siège de BVMAC, est le lieu du travail du directeur général.
Les qualifications des potentiels candidats
Les candidats doivent être titulaires d’un diplôme d’études supérieures ou Master (Bac + 5) en administration des entreprises ou d’un diplôme équivalent ; avoir 10 ans d’expérience en lien direct avec les marchés des capitaux (bourse des valeurs, régulateur ou opérateur des marchés de capitaux) ou avoir 15 ans d’expérience dans le secteur financier, dont au moins 5 ans à des postes de cadre supérieur de direction ; ils doivent avoir une connaissance approfondie du fonctionnement des institutions financières de la Cemac et être citoyen d’un des pays de la sous-région.
La connaissance de l’espagnol ou de l’arabe est un atout pour les candidats qui doivent avoir la maîtrise du français et de l’anglais. Les manifestations d’intérêt rédigées en français doivent être déposées à l’adresse mentionnée au siège de la Beac à Yaoundé, ou envoyées par courrier électronique à la Banque centrale au plus tard le 15 janvier 2020 à 14 heures, heure du Cameroun.
Les deux étapes de la sélection
Deux étapes vont sous-tendre la sélection. Pour ce qui est de la première, elle consiste en l’évaluation des candidats par une agence de recrutement sur la base d’une lettre de candidature, d’un CV et de tout autre document qui constitue la preuve de l’expérience professionnelle acquise.
S’agissant de la seconde étape, elle concernera les entretiens des candidats shorts-listés. Les candidats éligibles ressortissants de la Cemac passeront un entretien avec le conseil d’administration de la Bourse. Celui-ci va procéder en dernier ressort à la sélection finale du candidat le mieux qualifié à officier au poste de DG de la BVMAC.
Innocent D H
Il s’est éteint le 25 décembre de l’année 2007 de suite de longue maladie. Artiste émérite, celui qui se réclamait le fils spirituel d’Eboa Lotin a laissé derrière lui un important héritage. Souvenirs.
A l’Etat Civil, il se nomme Eyoum Eyoum André. Il est né le 11 Mars 1957 dans la petite ville de Dibombari située dans le Littoral camerounais. Pendant 50 ans de vie, il va imprégner le monde musical camerounais et international de son génie et de sa simplicité. Un véritable artiste dans l’âme, il aura été un grand promoteur de la culture camerounaise dans son ensemble. Celui pour qui « la musique n’avait pas de frontière » avait une renommée internationale, à l’image des plus grands, de ses idoles, James Brown, Stevie Wonder ou encore Georges Benson.
Tom Yom’s n’avait pas sa langue dans la poche quand il s’agissait de défendre la culture camerounaise. On se souvient de sa position sur la question de la date de la fête de la musique en Afrique et au Cameroun. Il faisait savoir qu’ « on ne peut pas venir d’ailleurs et nous imposer une date pour la fête de la musique, qui ne corresponde à rien chez nous. En France, le 21 juin, c’est le début de l’été. Les gens sont joyeux, le beau temps revient. Chez nous, c’est la pluie qui domine encore en juin. Notre fête de la musique doit tenir compte de nos réalités. En décembre, il fait beau au Cameroun »
Dans sa discographie, on retrouve des chansons qui aujourd’hui encore bercent les tympans des mélomanes. Celles qui sont plus fraîches en mémoire : « NA MEYA » chanté en featuring avec la Diva BEBE MANGA, « SENGA TO » cette fois aussi un featuring avec Charlotte MBANGO, mais aussi la belle reprise du titre « Thérèse » avec son auteur TCHANA PIERRE. De nombreux autres artistes ont partagé à un moment ou à un autre, une chanson avec le grand « Blanc de Dibombari », Annie ANZOUER, Beko SADEY, Ben DECCA, Grace DECCA Eboa LOTIN et bien d’autres. Tom Yom’s c’est aussi une longue carrière solo avec des titres d’anthologie parmi lesquels, Johny WAKA, Pona Pona, Trésor.
Toujours dans l’esprit de son engagement culturel, il a créé à Douala une station de radiodiffusion « RTM » dédiée à la promotion de la culture camerounaise. Et plus tard, une chaîne de télévision « LTM » pour atteindre les mêmes objectifs. Aujourd’hui encore toutes ces œuvres et tout cet engagement parle pour lui et rappelle aux autres artistes quel est le chemin à suivre pour élever plus haut l’étendard de la culture camerounaise.
Il est décédé un peu plus de 50 ans plus tard, le 25 Décembre 2007 à Paris. Il est Décédé suite à une leucémie contre laquelle il aura farouchement lutté.
Stéphane NZESSEU
Le Député du Social democratic front pense que la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées doit avoir un impact sur les personnes qui ont pris les armes.
Après la session ordinaire comptant pour le mois de novembre, les députés ont été convoqués pour une autre extraordinaire. Durant ladite session extraordinaire, les parlementaires ont été appelés à appréciés le projet de loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Ils ont adopté le texte que le Président de la République a promulgué le 24 décembre 2019. Réagissant à la fin de la session extraordinaire, le Député Joshua Osih du Social democratic front a indiqué que c’est déjà une bonne chose. Cependant cette loi doit avoir un impact positif sur les personnes qui ont pris les armes.
« C’est déjà un grand pas dans le bon sens de reconnaître que le centralisme ne paie pas et qu'il faut donner le pouvoir au peuple. Nous pensons qu'aujourd'hui, le Cameroun devrait naturellement avoir, au vu de sa diversité et de l'intérêt que nous portons à l'unité nationale, la seule chose qui peut véritablement garder ce pays en paix et soudé. Quand les entités régionales fédèrent entre elles pour créer une nation, celle-ci est plus forte que lorsqu'on oblige les gens à vivre ensemble. C'est un premier pas. La loi a été présentée à l'Assemblée nationale pour résoudre une crise. Si elle ne touche pas le cœur de ceux qui ont pris les armes, nous avons encore un long chemin à parcourir », a-t-il déclaré.
Il convient de préciser que la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées est celle, qui contient les dispositions du statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette loi tout comme celle portant sur le tribalisme a suscité la polémique dans son interprétation. Pour l’Honorable Jeanne Ottou, du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le souhait est que celle-ci soit tout simplement effective.
« Le fait qu'elle soit là donne déjà une idée de comment sera appliquée la décentralisation. Les quelques polémiques soulevées sont normales, parce que tout le monde ne voit pas les choses de la même façon. Il est évident que cette loi vient mettre un coup d'accélérateur sur le processus de décentralisation en cours. Par rapport aux régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest, il y a désormais cette liberté de pouvoir conserver l'héritage du point de vue de la langue, de leur loi et même du système éducatif », a-t-elle déclaré.
Liliane N.
Ces données ont été rendues publiques par l'Institut national de la Statistique.
Il y a au Cameroun près de 210 000 entreprises et établissements. Ce nombre a été trouvé lors du 2e recensement général des entreprises. Ledit recensement a été effectué par l'Institut national de la Statistique (Ins). Les résultats de ce travail fait sur le terrain ont été présentés au cours d’un atelier organisé à Yaoundé la capitale.
Joseph Tedou en sa qualité de Directeur général (Dg) de l'Ins, a indiqué que l'opération a été d'envergure nationale. Il a aussi précisé que le but du recensement était de permettre à l'Etat d'avoir une vision assez claire de la structure de l'économie et des statistiques agrégées plus fiables. Ferdinand Fandio Tchabo, le Coordonnateur technique dudit recensement, lors de l’atelier de restitution des travaux, a pour sa part indiqué que le recensement permet aux autorités d’avoir une photographie actualisée du tissu productif et une base complète pour la collecte et le traitement des données d’entreprises au pays.
Selon le deuxième recensement, on note que plusieurs entreprises ont été créées depuis 2016. Ferdinand Fandio Tchabo a indiqué que cela est aux mesures prises pour faciliter les créations des entreprises. Parmi ces mesures, on note la mise sur pied du Centre de formalité de création des entreprises grâce auquel 60 000 entreprises ont vu le jour entre 2010 et 2016.
Le recensement révèle donc que la plupart des entreprises cartographiées se situent à 79,2% dans la catégorie Très petite entreprise. On dénombre 19,3% d'entre elles dans la catégorie Petite entreprise. 1,3% dans la Moyenne entreprise et 0,2% dans les Grandes entreprises. Le secteur tertiaire demeure le plus important avec 84,4% d'entreprises suivi du secondaire avec 15,4% et du primaire 0,2%.
Le Coordonnateur technique dudit recensement déclare «le secteur primaire, dominé par l'agropastoral, reste marginal en termes d’entreprises structurées. Pour ce qui est du secondaire, l'on enregistre une prolifération des petites unités informelles qui traduisent de l'augmentation des entreprises de fabrication, comme les fabriques de parpaing».
Liliane N.
En plus des sanctions d’emprisonnement, la loi a également prévu le paiement d’une amende comprise entre 300 000 Fcfa et trois millions de Fcfa.
Le Cameroun dispose désormais d’une loi qui va sanctionner toute personne, reconnue coupable de tribalisme et auteur de discours haineux. Le mardi 24 décembre 2019, Paul Biya le Président de la République a promulgué le texte réprimant le discours de haine et le tribalisme. Il s’agit pour être plus précis de la loi portant modification de l’article 241 du Code Pénal.
Ledit texte précise les punitions qui doivent s’appliquer à une catégorie de personnes. Ces personnes sont les fonctionnaires, les leaders politiques et religieux, les membres d’organisations non gouvernementales (Ong), les hommes de médias. Pour ce qui est des hommes d’organe de presse, il est prévu une amende qui peut atteindre 20 millions de Fcfa. Cette amende est appliquée pour toute personne reconnue coupable d’outrage à la tribu par voie de presse. Toutefois de façon générale, la loi a prévu un à deux ans d’emprisonnement pour toute personne trouvée coupable.
A titre de rappel, le projet de loi sur le tribalisme a été déposé au Parlement au cours de la dernière session ordinaire de novembre. Il a reçu un accueil assez mitigé au sein de la classe des intellectuels. D’aucuns ont pensé qu’il pourra prêter à confusion dans son application. D’autres ont indiqué qu’elle est salutaire, vu la multiplication et la proportion que gagnaient déjà les discours de haine et le tribalisme.
Lire aussi : Justice : Le tribalisme bientôt pénalisé au Cameroun
« La révision de la loi est salutaire. Pour ceux qui pensent que l’avenir sera plutôt sombre en ce sens que cette nouvelle disposition légale est susceptible d’altération et entraînera d’autres pratiques d’exclusion plus pernicieuses, c’est de l’ordre de la probabilité, connaissant l’appétence de certains à défier les lois. Seulement, avec le climat social relativement tendu, il faut rester attentif à comment cette disposition sera accueillie et surtout comment les gens vont se l’approprier : tout l’enjeu de sa réussite est bien à ce niveau-là : il faut connaître et respecter la loi », a confié à Apa news, le chercheur à la Fondation de géopolitique Paul Ango Ela, Joseph Owona Ntsama.
Liliane N.
L’ancien premier ministre raconte sa version des faits par rapport à la journée du 23 Décembre 2019. Le Président du mouvement civique GPS (Génération et Peuples Solidaires), Guillaume Soro a adressé ce matin un message à ses partisans sur le territoire ivoirien. L’ex chef de guerre se dit prêt à mener le combat contre l’imposture, l’injustice, afin de ramener la démocratie en Côte d’Ivoire.
C’est par le cana de Tweeter que l’ancien Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire communique avec ses partisans. Comme il le reconnaît lui-même depuis deux jours il éprouvait des difficultés à s’exprimer via ce réseau social. « Depuis deux jours, j’étais privé de mes moyens de communication. J’étais obligé de passer par @Ceschod pour tweeter. À présent je suis opérationnel. Et la lutte ne fait que commencer. »
Réfugié depuis quelques heures sur le territoire français, après les péripéties de la journée de lundi dernier, Guillaume SORO va maintenant commencer l’organisation soit de sa défense, soit d’une riposte à l’endroit du pouvoir d’Abidjan. En Rappel, un mandat d’arrêt a été lancé contre Guillaume SORO par le procureur de la République de Côte d’Ivoire alors que celui-ci était en route pour regagner sa terre natale. Informé de cette situation, le jet privé à bord duquel se trouve l’ancien premier ministre de Côte d’Ivoire et ses partenaires va changer de direction pour atterrir à Accra au Ghana. Seulement face au refus des autorités ghanéennes de laisser débarquer Guillaume SORO et son équipe, ceux-ci vont immédiatement reprendre la direction de Paris qui accepte de les accueillir. Une série d’évènement qui met le président de GPS dans tous ses états. Dans son adresse de ce matin, il précise : « Ado a tort de faire ce qu’il fait. À présent je vais consacrer toute ma détermination à ce combat. Le combat pour l’état de droit. Le combat pour la démocratie. L’imposture ne passera pas. Je me suis trompé sur Ado et je le reconnais humblement. Je n’avais pas imaginé que le FMI formait des autocrates. »
« Je me suis trompé sur Ado et je le reconnais humblement »
Un retournement de situation que Guillaume SORO qualifie déjà de trahison de la part de son coéquipier d’hier. SORO est lâché et poursuivi par celui pour qui il a mobilisé ses forces nouvelles afin de l’installer au pouvoir en Côte d’Ivoire. Pour SORO, « Il n’y a qu’en DICTATURE que l’on émet un mandat d’arrêt contre un candidat aux élections. Cet acte est un parjure qui souille la fin de la présidence Ouattara. C’est la pure illustration du lawfare. » il a en filigrane déclaré la fin de la présidence Ouattara. Les prochaines heures s’annoncent déterminantes.
Intégralité de son message
« Chers Tous,
La journée du 23 décembre 2019 demeurera dans ma mémoire un bien triste et douloureux souvenir.
La brutalité de la répression qui s’est abattue sur les adhérents de GPS et de tous les Partis politiques et mouvements politiques proches ainsi que des citoyens innocents est inacceptable.
Les instances de GPS, des Partis et Mouvements politiques doivent monter au créneau.
Avant d’aller plus loin dans mon propos, j’adresse mes encouragements aux innocents et collaborateurs qui ont été arrêtés: Leur seul crime, accueillir le candidat déclaré à la Présidentielle d’Octobre 2020.
Déjà en Septembre 2019 suite aux révélations d’un sondage qui établissait mon avance en cas de la tenue l’élection présidentielle la décision avait été prise de m’écarter de la course. En réalité, tout ce dilatoire est la résultante de la décision de M. Ouattara de faire un 3e mandat. Et se prévaudrait du soutien de la France. Pour autant nous ne l’accepterons pas.
Pour revenir à la sinistre journée du 23 décembre 2019, Il est à noter que nous avons tenu à ce que notre retour au pays natal se fasse dans le strict respect des lois.
L’autorisation d’atterrissage a été dûment obtenue. Rien ne s’opposait donc à ce voyage du citoyen-candidat déclaré à la présidentielle.
La direction de GPS avait imaginé les scenarii suivants:
- 1- Le retour est encadré par la force publique (le meilleur cas de figure).
- 2- a l’atterrissage une convocation de justice est notifiée.
- 3- l’arrestation est opérée au pied de l’avion.
Tout ceci pour délit de candidature à la présidentielle d’Octobre 2020.
9h décollage du Bourget direction Abidjan. Nous prenons de l’altitude et sommes coupés de tout.
À environ deux heures d’Abidjan, et dans le ciel du Niger le commandant de bord affolé fait irruption dans notre cabine : « M. Soro nous venons de recevoir une alerte grave de sécurité sur l’aéroport d’Abidjan notre avion pourrait faire l’objet d’un assaut».
Je n’en crois pas mes oreilles. Que se passe-t-il ? Pour m’arrêter on a point besoin d’un assaut. Me Affoussy Bamba Lamine est là pour les formalités.
Le commandant de bord toujours à cran me dit: « M. Soro nous ne pouvons plus rallier Paris. Il nous faut absolument atterrir soit à Niamey soit à Accra. Il n’y a pas d’autres options». Je lui demande un temps de réflexion.
Le commandant de bord revient plus affolé que jamais. Il semble que l’assaut se confirmerait. Et il décide d’enclencher un atterrissage d’urgence sur l’aéroport d’Accra.
Nous voici donc sur la terre Africaine du Ghana. La décision est toute prise; nous débarquerons sur Accra pour continuer notre périple s’il le faut. Le commandant de bord serait j’imagine très heureux de larguer là, ces passagers devenus forts encombrants.
Je lui demande de contacter les autorités Ghanéens pour notre débarquement. Niet !
La terre africaine du Ghana de Nkrumah nous est interdite à la demande du Président Ouattara. Après des heures de pourparlers ne pouvant entrer dans la ville d’Accra, seuls des pays Européens acceptent notre atterrissage. O Afrique mon Afrique… ».
N.R.M
La délégation régionale du Ministère de la Santé publique rapporte que l’épidémie a déjà causé 25 décès.
Même si on n’en parle pas beaucoup, l’épidémie de choléra poursuit son bonhomme de chemin dans la région du Sud-Ouest. Rendu à ce jour, la délégation régionale du Ministère de la Santé fait état de près de 325 personnes contaminées. Et plus grave, il y a déjà 25 personnes décédées des suites de cette maladie. D’après les autorités, le choléra a largement gagné le terrain en l’espace de deux mois. Toutefois, elles pensent que rien n’est pas perdu. L’épidémie est encore au niveau où elle peut être arrêtée.
A titre de rappel, c’est depuis le 13 novembre dernier que des cas de choléra ont été déclarés à Idabato, dans le district de santé de Bakassi. Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé a confirmé la présence de cette maladie dans cette région anglophone dans un communiqué signé le 20 novembre. Il a indiqué que des mesures de réponses ont été mises en œuvre. Le but desdites mesures étant de parvenir à circonscrire et éradiquer cette épidémie. Le document du Ministre précisait par ailleurs qu’une recherche active des cas suspects sur le terrain était en cours.
Si dans la région du Sud-Ouest, le dernier cas de cette maladie déclaré à Idabato remontait à une dizaine d’années, les zones septentrionales conjuguent depuis fort longtemps avec le choléra. Du fait de la situation délicate, les autorités ont initié une campagne de vaccination. Durant ladite campagne, plus de 537.000 personnes devaient recevoir le vaccin. Dans la région de l’Extrême-Nord au début du mois d’octobre 2019, de sources officielles, on avait appris que 12 personnes ont perdu la vie et 249 cas suspects ont été enregistrés. 400 relais communautaires ont été formés par l’Ong Plan International Cameroon.
Liliane N.
Le roi coutumier de l’ethnie Thembu à laquelle appartenait Nelson Mandela a bénéficié lundi d’une libération conditionnelle dans le cadre d’une remise de peine accordée par le président sud-africain Cyril Ramaphosa à plus de 14.600 prisonniers, a annoncé le ministère de la Justice.
Buleyekhaya Dalindyebo, 55 ans, est le roi des Thembu, un groupe ethnique xhosa dont le premier président noir d’Afrique du Sud fut le membre le plus prestigieux.
Incarcéré depuis 2015, Dalindyebo purgeait une peine de 12 ans de prison au centre pénitentiaire d’East London, dans le sud-ouest du pays, pour incendie criminel, enlèvement et agression sur certains de ses sujets.
« La peine du roi Dalindyebo a été réduite de 12 mois. En plus de cela, il était déjà qualifié pour une libération conditionnelle et ce depuis octobre », a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de la Justice et des affaires correctionnelles, Chrispin Phiri
En 2009, le roi avait été condamné à 15 ans de prison pour homicide involontaire, incendie criminel et agression pour des infractions commises plus de deux décennies auparavant. Mais en octobre 2015, la Cour suprême avait abandonné l’accusation d’homicide involontaire et a réduit sa peine à 12 ans en appel.
Fumeur de marijuana avoué
Le roi, âgé de 51 ans et fumeur de marijuana avoué, a été reconnu coupable d’avoir incendié des habitations qui abritaient certains de ses sujets et des locataires qui avaient résisté à une expulsion.
Il a également été reconnu coupable d’avoir agressé publiquement trois jeunes hommes déjà brutalement battus par ses sbires et d’avoir enlevé une femme et les enfants d’un de ses sujets qu’il considérait comme dissident.
La semaine dernière, le président Ramaphosa a annoncé avoir accordé une remise de peine spéciale aux prisonniers et personnes en liberté conditionnelle.
Le cas des plus de 14.600 prisonniers concernés a été examiné par la Commission des services de libération conditionnelle et soumis à des critères stricts, notamment leur bonne conduite et une consultation de la communauté dans laquelle le crime a été commis.
Afin de réduire le surpeuplement des cellules, les prisonniers qui purgeaient des peines parce qu’ils n’avaient pas les moyens de payer une amende ont également pu bénéficier de ces mesures, à l’exception des auteurs de crimes sexuels.
Les rois n’ont pas de pouvoir officiel dans l’Afrique du Sud moderne, mais des millions de gens leur restent loyaux. Ils sont reconnus dans la Constitution comme des chefs traditionnels et reçoivent des fonds du gouvernement.
N.R.M
Le dévolu a été jeté sur Ernest Mouen Dibounje.
Le Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a choisi Ernest Mouen Dibounje, pour remplacer Herve Emmanuel Nkom, sur la liste du parti au pouvoir dans la circonscription électorale. Pour la petite histoire, Ernest Mouen Dibounje est le Chef de 3e degré du village Kotto à Douala 5e. C’est un retraité de la CCC. Il s’est reconverti dans les affaires.
Comme de nombreux militants du Rdpc, Hervé Emmanuel Nkom a déposé son dossier de candidature pour les élections législatives de 2020. Malheureusement pour ce militant du parti au pouvoir, lors de l’audience du contentieux, le Conseil constitutionnel l’a déclaré inéligible. La raison avancée pour justifier sa disqualification a porté sur sa double nationalité. Réagissant des heures après cette décision de la haute instance, le concerné a déclaré « je respecte la décision sans recours du Conseil constitutionnel. C’est injuste mais j’accepte. Le Conseil constitutionnel, ce n’est pas la Cour suprême. Le Conseil constitutionnel est une instance politique. Il juge des opportunités politiques».
De passage sur la chaîne Canal 2, invité à l’émission «L’Arène», Hervé Emmanuel Nkom a fait des révélations sur son éviction. Il a indexé le Social democratic front (Sdf) comme étant à la base de son inéligibilité aux prochaines élections législatives. Le militant du parti au pouvoir rapporte qu’ayant été appelé à Yaoundé, il est « tomber sur trois parlementaires de l’Assemblée nationale. Parmi lesquels Josuah Osih, le Vice-président du Social democratic front ». Et de poursuivre «ce dernier me tire et me fait savoir qu’il est très malheureux de l’action introduite par Nintcheu et sa bande… ».
Toutefois, on retient que la décision du Conseil constitutionnel n’a pas plu à tous les hommes politiques du pays, fussent-ils de l’opposition. Alice Sadio la présidente nationale de l’Alliance des forces progressistes a déclaré qu’elle apportait son soutien à Hervé Emmanuel Nkom. Elle s’est offusquée du traitement réservé aux détenteurs de la double nationalité au Cameroun.
Liliane N.