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Alors que certains disent que ces eaux d’une couleur sombre viennent du Char des dieux, d’autres parlent des conséquences d’une forte pluie qui est tombée dans le chef lieu de la région du Sud – Ouest.

 

En tout état de cause, quelque soit le point par lequel on le prend, ces eaux qui coulent à flots et dévastant tout sur leur passage est un phénomène qu’on a rarement vu.

Des images et vidéos montrent des coulées d’eau boueuse fortement chargées de terre qui semblent provenir d’une suspension, détachées par les pluies et le ruissellement. Ces écoulements ont pendant des heures, progressées vers le centre ville, les quartiers en  provoquant des inondations boueuses et causant au passage des dégâts considérables

Rien n’a été épargné au cours de cette érosion hydrique : Les maisons construites en matériaux provisoires, des véhicules, des champs et autres plantations, des boutiques, des échoppes ont été plus ou moins détruits.

Les populations qui ont tant bien que mal tenté de se mettre à l’abri, prennent des photos tandis que les familles les plus touchées tentent de récupérer ce qui peut encore l’être dans des domiciles inondés, faisant fi des fortes rafales de vent qui continuent de souffler.  

D’après nos confrères installés sur place, cette inondation a « également entraîné l’interruption de l’énergie et par rapport à la coupure d’eau, ce n’est même pas la peine d’en parler. Les gens ici ont choisi de creuser les puits, les forages et c’est à partir de là qu’ils s’approvisionnent mais avec toute  cette boue et les détritus, nombreux sont ceux qui n’auront pas de l’eau potable pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours… ».

 

Certains ont bien voulu partager avec nous, quelques réactions des personnes sinistrées 

Joyce Nkwen - Cultivatrice : « L’eau m’a trouvé au champ et la pluie n’a pas arrêté de tomber. J’ai été obligée de courir me mettre à l’abri parce que j’ai eu peur d’être entraînée avec mes enfants par la boue qui coule. Je ne suis pas sûre de trouver quelque chose après ça et je vais faire comment pour nourrir ma famille ? Qui va encore me donner de l’argent parce que on subit ça et on ne peut même pas rentrer au village avec les amba boys qui tuent tout le monde. Je suis dépassée… ».  

Happy Soh – Conducteur : « J’avais garé pour faire un petit transfert à ma petite sœur qui est à Douala, son enfant est souffrant. Je suis restée dans le kiosque parce que la pluie tombait beaucoup et quand je suis sorti, j’ai trouvé que ma voiture a été entraîné par l’eau jusqu’au fond là bas. Je suis sûr que le moteur va avoir les problèmes et je n’avais pas besoin de cela. Je l’ai acheté il y’a à peine dix huit mois. Mais ce sont les phénomènes naturels, qu’est ce que je peux faire » ? 

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Ils ont été attaqués en début de semaine par une cohorte d’individus sans foi ni âme appartenant à boko haram dans l’île de Bouma – Lac Tchad.

 

Des sources concordantes affirment que les affrontements ont duré plusieurs heures avant que l’armée malgré le lourd bilan qu’on connait, ne parvienne à repousser les assaillants. 

Les mêmes indiquent que les «  assaillants sont arrivés tôt lundi 23 mars au matin à bord de barques motorisées et ont attaqué par surprise les forces tchadiennes, qui ont riposté. Mais au lever du jour, les combats ont redoublé d’intensité, obligeant les loyalistes à appeler du renfort. Mais les terroristes ont résisté. L’aviation est ensuite entrée en action pour disperser les assaillants qui se sont enfuis en milieu d’après-midi, les forces tchadiennes ont finalement repris le dessus et ont obligé l’ennemi à battre en retraite ».

 

Le Président de la République est descendu sur cette île afin de rendre hommage à ses « frères d’armes ».

« Nous sommes ici dans la presqu'île de Bohoma, département de Fouli dans la province du Lac Tchad. Elle est complètement encerclée par les eaux et il y’a quelques années, afin d’assurer la quiétude des populations qui y vivent, nous avons jugé nécessaire de mettre une unité de Force de Défense et de Sécurité pour sécuriser les villages.

C’est cette unité qui s’est vue enlevée certains de ses éléments alors que certains de leurs camarades avaient été envoyés ailleurs pour des besoins opérationnels. C’est ainsi que nous avons perdu quatre vingt douze (92) de nos soldats, sous officiers et officiers.

J’ai pris la résolution de faire le déplacement afin de venir m’incliner devant leur mémoire mais également  de dire aux Tchadiens que nous avons des morts oui, cependant nous comptons dans nos rangs,  47 blessés qui ont été conduits dans des hôpitaux pour bénéficier des soins intensifs.

Cette action de boko haram et je dirais c’est pour la première fois que nous perdons autant d’hommes. J’ai assisté à de nombreuses opérations, j’en ai mené un bon nombre aussi mais, en un seul coup, perdre autant d’hommes c’est la première fois ».

 

Devant nos confrères de la presse Tchadienne, le Chef de l’Etat a laissé entendre que de nouvelles dispositions seront prises

« Nous allons revoir tout notre dispositif afin que plus jamais ne se reproduise ce que Bohoma a connu…Nos soldats n’ont pas cédé le moindre centimètre de terrain. Ils ont tenu jusqu’au bout. Ce sont de valeureux membres de Forces de Défense et de Sécurité qui ont fait leurs preuves dans toutes les opérations des Balkans et ailleurs. Ce sont des leaders, des grands hommes que nous venons de perdre. Paix à leur âme ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Cette décision a été prise à l’issue de la réunion du Comité interministériel chargé d’évaluer la mise en œuvre du plan gouvernemental de riposte contre la propagation de la pandémie du coronavirus s’est tenu ce Mardi à Yaoundé

 

Au terme des exposés et des échanges enregistrés au cours de cette rencontre, deux constats majeurs ont été faits :

La propagation du coronavirus est effective dans notre pays

Les investigations menées sur le terrain par les services spécialisés du Ministère de la Santé Publique, ainsi que les prélèvements effectués sur plusieurs échantillons de cas suspects ont permis de confirmer soixante-six (66) cas de patients testés positifs au COVID-19, dont cinquante et un (51) cas à Yaoundé, douze (12) cas à Douala et trois (03) cas à Bafoussam.

Il en découle que les villes de Yaoundé, de Douala et de Bafoussam constituent pour l’instant, les trois principaux foyers de cette pandémie au Cameroun et à ce jour, on enregistre un décès.  

 

Rappel de quelques une de ces mesures

Fermeture systématique des débits de boissons, les restaurants et les lieux de loisirs dès 18 heures

Interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes

Interdiction des surcharges dans les bus, taxis et de mototaxis 

Restriction des déplacements urbains et interurbains

Régulation des flux des consommateurs dans les marchés et les centres commerciaux

Respect des règles d’hygiène et de la mesure de distanciation sociale édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé.

 

Ce que dit la loi  

Les personnes qui refusent d’observer ces mesures de restriction, sous quelque prétexte que ce soit, mettent en danger leur propre vie, celle d’autrui et de la nation toute entière.

Les actes d’indiscipline, d’insouciance voire d’inconscience qui ont été observés ces derniers jours, contribuent fortement à l’expansion de cette épidémie dans notre pays.

A cet effet, l’article 260 de notre Code Pénal punit d’un emprisonnement de trois (03) mois à trois (03) ans celui qui, par sa conduite, facilite la transmission d'une maladie contagieuse et dangereuse. 

Dans cette optique, les autorités administratives et municipales, ainsi que les forces de maintien de l’ordre, ont été instruites de renforcer les contrôles et de prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires, afin que les mesures prescrites par le Chef de l’Etat soient respectées par tous et partout.

Il est par ailleurs important de rappeler que le coronavirus se diffuse rapidement dans les lieux de grande concentration humaine, et à travers les contacts rapprochés.

Au demeurant, il est indispensable de limiter les rassemblements ainsi que les déplacements non essentiels, et de respecter les consignes déjà édictées, afin d’éviter que la propagation du virus conduise à une plus grande restriction des activités utiles à notre vie quotidienne.

Cependant, aucune décision de confinement total ou partiel de la population n’a été prescrite par le Chef de l’Etat.

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’était lors d’un point de presse donné ce Mardi à N’djamena par Bichara Doudoua Président de ladite chambre qui a profité de cette occasion pour faire quelques propositions

 

La déclaration 

« Le Conseil National du Patronat Tchadien salue la volonté des plus hautes autorités à circonscrire la pandémie du Coronavirus et éviter la contamination de toutes les couches sociales du pays. Il adhère totalement aux mesures sanitaires prises et appelle par conséquent toutes les entreprises adhérentes à faire montre de responsabilité sociale en respectant scrupuleusement les consignes sanitaires préconisées par le Gouvernement.

Par ailleurs, le Patronat porte à la connaissance de l’opinion nationale que cette pandémie impacte négativement l’économie tchadienne déjà en proie à la récession économique.

Conscient des conséquences négatives sur le quotidien des tchadiens qui se traduiront par une baisse drastique des activités et qui pourront mettre dans une totale précarité nombre de citoyens exerçant dans le secteur privé dans son ensemble, le CNPT suggère au gouvernement de créer les conditions d’une réflexion tous azimuts pour convenir d’un accompagnement spécifique à chacune des composantes socio-économiques du pays.

Le CNPT en sa qualité d’unique organisation nationale des employeurs affiliée à l’Organisation Internationale des Employeurs (OIE) se doit d’émettre des avis s’inscrivant dans le sens de limiter l’impact négatif de cette pandémie sur l’économie tchadienne comme le recommande le Bureau des Activités des Employeurs du Bureau International du Travail qui assurera la coordination du plaidoyer du secteur privé sur le plan international. 

Aussi, comme chaque gouvernement est appelé à prendre des mesures urgentes et appropriées afin de limiter l’impact négatif de la pandémie Coronavirus sur l’économie, le Patronat propose :

- L’ajournement des échéances de paiements des impôts directs et des charges patronales à travers une trêve fiscale,

- La mise en place d’un fonds spécial du Gouvernement pour aider les entreprises en difficulté

- L’examen concerté de la situation des salariés des entreprises mis en chômage partiel ou total à cause de la pandémie. 

- L’adoption d’une trêve sociale pour permettre aux mandants syndicaux, patronaux et gouvernementaux de se consacrer à la lutte contre la pandémie.

- La mise en place d’un comité de crise réunissant les trois mandants du dialogue social afin d’élaborer une stratégie efficiente de sollicitation des bailleurs de fonds pour éviter la faillite des entreprises et juguler la hausse des prix.

Le Conseil National du Patronat Tchadien (CNPT) souhaite que le Gouvernement intègre dans sa stratégie des mesures d’urgence contre la pandémie ce volet financier dans le souci de sauver le maigre tissu économique de notre pays ».

 

N.R.M

 

 
 

Le nombre requis de personnes à trouver dans un taxi est dorénavant de quatre, y compris le chauffeur de taxi.

 

Hier 24 mars 2020, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports (Mintransport) a pris des mesures à implémenter dans son secteur. Dans l’optique de lutter contre la pandémie du Coronavirus, le Mintransport a décidé que dorénavant, les surcharges généralement observées dans les taxis sont interdites. Juste 4 personnes doivent être vues dans ces engins de transport urbain. C’est-à-dire de façon plus précise, un taxi doit avoir 3 passagers soit 2 derrière et 1 sur le siège avant. 

 

Pour ce qui est du transport de masse, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena instruit désormais que les bus de 60 places, n’en portent que 50 passagers. Et pour les bus de 50 places, il faut porter juste 20 passagers. Du côté des motos taxis, le Mintransport demande qu’il n’y ait plus que 2 personnes sur l’engin, soit le conducteur et le client. 

 

Dans le communiqué qu’il a signé, Ernest Ngalle Bibehe Massena a également pris des mesures concernant les gares routières. Il demande donc de “veiller à l’encadrement par les autorités municipales, des accès auxdites gares”. Il demande aussi de “limiter le nombre de personnes à transporter à 50, pour les bus de plus de 50 places, limiter le nombre de personnes à 20 pour les bus de 30, 32 et 35 places”.      

 

Liliane N.

 

Ce mardi, la Fédération internationale de football association (FIFA) par la voix de son président Gianni Infantino a salué le report des Jeux olympiques (JO) de Tokyo. Initialement prévue en 2020, la compétition est renvoyée à une date ultérieure et l’organisation assure que face la menace sanitaire mondiale que constitue actuellement le coronavirus, la priorité devait être la santé des personnes concernées par les jeux.   

 

« La FIFA croit fermement que la santé et le bien-être de toutes les personnes impliquées dans les activités sportives doivent toujours être la priorité la plus haute », explique la FIFA dans un communiqué rendu officiel. En outre, pour le président Gianni Infantino, « la FIFA travaillera avec les instances concernées pour aborder tous les enjeux clés liés à cette reprogrammation », informe-t-il. 

Il faut rappeler que les Jeux olympiques au même titre que de nombreux évènements sportifs sont ainsi reportés. Cette compétition sportive d’envergure internationale initialement prévue à Tokyo au Japon a été déplacée par rapport à la propagation du coronavirus. A travers son président, la FIFA salue ce report qui est une décision forte.

Avant la FIFA, le président du Comité international olympique Thomas Bach et le premier ministre japonais Shinzo Abe avaient émis la conclusion selon laquelle, les JO devront « être reprogrammés après 2020 et au plus tard à l’été 2021 », apprend-on des sources concordantes. 

 

Innocent D H

 

Elle vient d’entretenir à l’hôtel de ville de Ngong, les mémoires collectives que sont les leaders d’opinion de l’arrondissement sur les mesures préventives contre cette pandémie. Une séance de sensibilisation qui rentre en droite ligne de la commémoration du 35ème anniversaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et de l’application des consignes gouvernementales pour barrer la voie au Covid-19.  

 

Dans un contexte actuel de crise sanitaire dû à la propagation du coronavirus, les mesures d’hygiène et de distanciation sociale sont non négociables, explique Dr. Toko Mangan, médecin chef de district de Ngong.

Selon ce spécialiste de santé, « nous conseillons aux populations pour faire face au coronavirus qui est aujourd’hui une menace réelle, le lavage systématique des mains avec de l’eau propre coulante et du savon ou alors l’utilisation des gels hydro alcooliques. A cette mesure nous ajoutons celle dite de distanciation sociale en les appelant à limiter au maximum les contacts humains ». 

Cette séance de sensibilisation organisée par la section RDPC Bénoué sud à Ngong, avait pour ambition principale, outiller les leaders d’opinion en tant que mémoires collectives sur l’urgence d’inviter les populations à traduire dans les faits les consignes gouvernementales pour barrer la voie au Covid-19.

Coronavirus : Le confinement, une mesure efficace pour lutter contre la propagation de la pandémie  

« Il s’agit d’une rencontre de sensibilisation et de remobilisation contre le virus. Nous nous appuyons sur les chefs traditionnels, les enseignants, les responsables des organes de base au plus haut sommet. Nous nous sommes plus focalisés sur les mesures à prendre pour sauver les Camerounais et relayer le message du Gouvernement de la République », martèle Hamadou Ahiwa, président de la section RDPC Bénoué sud.

A travers cette initiative, militants et sympathisants du RDPC à Tchéboa s’engagent ainsi à œuvrer sans relâche aux côtés des pouvoirs publics pour la bonne santé des populations. Et il faut dire que dans le Nord, aucun cas de coronavirus n’est pour l’instant enregistré.  

 

Innocent D H

 

Dans une lettre ouverte la Député de la Nation a voulu attirer l’attention du Chef du Gouvernement sur un certain nombre de réalités liées à la vie quotidienne des Camerounais face à la crise sanitaire de l’heure.

 

« Monsieur le PM bonjour, vous vous portez bien je pense en tout cas c'est mon souhait.

En la date du 17 Mars 2020, vous vous êtes adressé à vos concitoyens que nous sommes en nous faisant savoir la teneur des décisions gouvernementales sous les hautes instructions du chef de l'Etat pour barrer la route à l'infection du covid 19. Monsieur le Premier Ministre, l'espoir que nous avions fondé sur ces mesures semble s'envoler au fil du temps et surtout face à la réalité de la progression de cette pandémie. La psychose gagne de plus en plus les consciences. Et c'est ce qui justifie ma lettre.

Monsieur le PM, j'ai adressé des correspondances à vos collaborateurs – Ministère de la Santé Publique, Ministère du Commerce et le Ministère de la Décentralisation et du Développement Local en ma qualité d'actrice de la société civile dans lesquelles je leur fais des propositions concrètes de lutte pour maîtriser cette pandémie.

Monsieur le Premier Ministre j'ai envie de vous demander si vous avez visité nos marchés ? Nos lieux publics ? Nos services publics, trésorerie et banques commerciales (en cette période de salaire) ? En zone rurale nos marchés périodiques ? Oh que NON.

En revanche aucun de vos compatriotes ou la majorité ne prendra au sérieux ces mesures préventives si vous ne vous impliquez plus ; car leur négligence se justifie par votre laxisme et lenteur à l'action jadis constaté ; beaucoup estiment que c'est l'affaire des autres (nantis) ceci se dessine dès les premiers échanges avec eux. 

Alors Monsieur le Premier Ministre L'heure est GRAVE, sortez de vos protocoles classiques de gestion de crise, ils n'ont jamais été efficaces. Agissez promptement et soyez pro actif, prenez l'exemple des pays qui ont pu maîtriser l'évolution.

Toutefois, Où sont passées les séances de pulvérisation des lieux publics annoncées ? Où sont les kits de désinfectants dans nos services publics ? Où sont les mesures de confinement catégorisées? Que devient la sensibilisation des populations (le porte à porte) ? 

Nous avons déjà trop de problèmes pour en rajouter. Nous comptons sur vous car votre implication déterminera a coup sûr nos comportements.

Monsieur le Premier Ministre, je vous prie de recevoir ma parfaite considération ».

 

N.R.M

 

Comme les autres Chefs d’Etat africains, Paul Biya le Président de la République a adressé ses plus sincères condoléances à la famille de Manu Dibango.

 

Comme on pouvait s’y attendre, Paul Biya le Président de la République à son nom et à celui de sa femme a rendu hommage à Manu Dibango, décédé hier 24 mars des suites de Coronavirus. Dans la correspondance adressée à la famille du grand saxophoniste, Paul Biya affirme avoir personnellement connu le défunt musicien que le monde entier pleure. 

« J’ai personnellement connu le très talentueux auteur-compositeur et chef d’orchestre, que fut Manu Dibango saxophoniste de renom, il aura réalisé une exceptionnelle carrière d’artistes par sa longévité, sa densité et sa diversité. Sans aucun doute Manu comme il aimait se faire appeler était le doyen estimé et respecté des musiciens africains. C’est en effet grâce au succès retentissant de son tube “Soul Makossa”, qu’il conquit le monde et entra dans la légende», peut-on lire dans la correspondance du Président de la République.

Paul Biya reconnaît l’amour que Manu Dibango éprouvait pour le Cameroun et l’Afrique en général, et pour le peuple Sawa en particulier. «Toujours attaché à sa terre natale, il fut un excellent ambassadeur artistique du Cameroun, tout en demeurant une passerelle culturelle entre l’Afrique et le monde. Avec sa disparition le Cameroun et l’Afrique perdent un musicien très apprécié et reconnu, et la Francophonie, l’un de ses meilleurs défenseurs. Mon épouse et moi-même tenons à vous adresser en cette douloureuse circonstance, ainsi qu'à la communauté Sawa qu’il aimait particulièrement, nos sincères condoléances», peut-on lire dans la correspondance du Président.

A titre de rappel, Manu Dibango est décédé hier 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans en France. Il avait été testé positif au virus du Covid-19. Papi groove a été terrassé par cette pandémie et a laissé le monde entier en pleurs.

 

Liliane N. 

 

Le sociologue Pr Claude Abe demande par ailleurs aux autorités de donner le nombre exact de personnes déjà décédées des suites de cette pandémie au Cameroun.

 

Le Pr Claude Abe a été invité par la radio Abk. En sa qualité de sociologue, il a été appelé à s’exprimer sur la pandémie du Coronavirus, à laquelle le Cameroun fait face comme le reste du monde. Dans sa prise de parole le sociologue a demandé à avoir des autorités, le nombre exact de personnes contaminées par le virus du Covid-19 dans notre pays.

En dénonçant l’attitude irresponsable des camerounais qui tendent à continuer de vivre comme si de rien n’était, le Pr Claude Abe demande à que le nombre exact de morts soit communiqué à la population.  

« Il faut craindre le pire si les individus ne changent pas de comportement, s’ils continuent de se comporter avec désinvolture alors que la menace est quotidienne et elle est sur les pas de tout le monde. Nous devons prendre conscience de la maladie et sortir du déni. S’il y a des gens qui sont malades, qu’on dise exactement le nombre de malades. S’il y a des morts, qu’on nous dise exactement le nombre de morts. C’est ça la situation de crise que nous traversons. Il faut éduquer les individus… », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le sociologue s’est étonné du fait qu’en cette période de crise sanitaire où il est recommandé aux populations de se laver régulièrement les mains, il y a pénurie d’eau potable. Pour lui, cette raison est suffisante pour limoger le Ministre de l’Eau et de l’Energie et le Directeur général de la Camwater.

« Pour faire comprendre aux gens la gravité de la situation, il faut limoger le ministre de l’Eau. Il faut limoger le Directeur de Camwater. Dans un moment comme celui-ci, on ne comprend pas comment il n’y a pas de disponibilité d’eau potable. C’est triste de constater que les gens jouent avec la vie des autres camerounais sans se rendre compte de la gravité de la maladie », a déclaré le sociologue.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01