Ces nouveaux contaminés au virus du Covid-19, porte à 66 le nombre de personnes souffrant de la pandémie au Cameroun.
Malheureusement le Cameroun a dépassé le cap d’une cinquantaine de contaminés à la pandémie du Coronavirus sur son sol. Hier encore on était à 56 cas de personnes contaminées. Ce matin du 24 mars 2020, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) a annoncé que 10 nouveaux cas ont été enregistrés. De 56 malades on est aujourd’hui à 66. Comme le membre du gouvernement le fait depuis le début de la pandémie, il appelle les populations à rester vigilants.
« Ce matin, je voudrais encore appeler à une union sacrée autour des mesures de lutte contre le Coronavirus. C’est ensemble, dans la discipline, la solidarité et en toute responsabilité que nous vaincrons. Restons chez nous. Observons les mesures barrières. Cette nuit 10 cas encore », a tweeté le Ministre Malachie Manaouda.
Il convient de noter que pour ces autres cas, aucune précision n’a été pour l’instant donnée par le Minsante sur le profil des personnes contaminées. S’agit-il encore des cas importés ou bien d’une contamination faite localement ? On n’a pas encore d’éléments de réponse à ce propos. Toutefois, il reste que les populations doivent respecter scrupuleusement les mesures prescrites par le gouvernement. Auxdites mesures, s’ajoutent celles relatives aux règles d’hygiène.
« Il est important que chacun reste chez lui le plus longtemps qu'il peut, pour éviter d'entrer en contact avec d'autres personnes et permettre ainsi au virus de circuler. En respectant les mesures d'hygiène et de distanciation sociale prescrites nous rendons service à la nation », recommande le Dr Malachie Manaouda.
Liliane N.
C’est avec une grande fermeté et une pleine conviction que le Docteur BISONG Henry a fait cette assertion. Il est sûr de lui et c’est preuve à l’appui qu’il nous a donné de savoir que la Clinique dont il a hérité la direction du départ du Dr Victor Anomah Ngu, sauve de nombreuses vies, loin de la propagande.
Au cours d’un entretien qu’il nous a accordé dans ses bureaux à La Clinique de l’Espoir au quartier Hôtel du Plateau Essos à Yaoundé, le Dr BISONG Henry a tenu à marteler que le vaccin découvert par le Pr Victor Anomah Ngu soigne effectivement du VIH/SIDA.
La principale question que nous lui avons posée est celle de savoir : « Avez-vous les preuves de ces guérisons ? ». « Effectivement ! » Répond d’un ton rassuré le Dr BISONG. Puis il se lève de son bureau et se rend dans ses dossiers et reviens avec des documents.
« Je me permet de vous présenter ces résultats ». D’une main il dissimule le nom du patient et de l’autre pointe les chiffres qui y sont mentionnés. Les tests initiaux réalisés au Centre Pasteur de Yaoundé montrant très bien que le malade a une charge virale supérieure au taux de CD4. Et sur un autre feuillet accroché au même document un autre résultat réalisé toujours au centre Pasteur de Yaoundé où cette fois-ci, la charge virale est presque nulle. Le Dr BISONG va nous présenter trois dossiers de la même manière veillant toujours à dissimuler le nom du patient.
« Des gens viennent de plusieurs pays en Afrique pour se faire soigner ici. Et ils repartent toujours satisfait. » Affirme le médecin. Mais pourquoi au Cameroun on n’a pas le sentiment que le vaccin est vulgarisé ? « Vous savez, nous sommes des scientifiques et ce n’est pas évident d’être dans les laboratoires et de vulgariser en même temps » fait savoir l’homme de science. Dans la suite des échanges, nous allons nous rendre compte que le Vanhivax est très bien connu par les autorités camerounaises qui lui ont d’ailleurs accordé leur onction.
En effet, le Ministre Mama Fouda a effectué des visites au sein de la Clinique, le Pr Anomah Ngu pour cette découverte a été primé par le Chef de l’Etat S.E. PAUL BIYA en 2008. Il a reçu plusieurs prix et a donné de nombreuses conférences sur le vaccin au Cameroun et à l’étranger. Des reconnaissances qui donnent de rappeler que le Vanhivax ne souffre d’aucune question de légitimité. Les coûts sont d’ailleurs connus à l’avance. Notamment 12.000 fcfa pour une prise en charge mensuelle, et 50.000 fcfa pour une prise en charge semestriel.
Pour le dire simplement, le Vanhivax (Victor Anomah Ngu Hiv Vaccin) est une application particulière. Il s’agit pour le médecin de prélever le sang contaminé du patient. Ce sang est préparé dans une solution qui permet d’enlever la membrane qui dissimule le virus et l’expose aux anticorps qui peuvent maintenant le reconnaître. Cette solution est remise dans le corps du patient avec cette fois ci des anticorps qui savent reconnaître les virus et passent l’information aux autres anticorps qui dès lors ne feront qu’une bouchée de ces virus parasites. C’est le principe du vanhivax.
Stéphane NZESSEU
Dans cette missive Me Jean Guy Zogo qui se présente comme un Néo-Panafricaniste et Homme d'État fait des propositions pour « juguler la propagation du Coronavirus au Cameroun ».
« À Monsieur le Président de la République du Cameroun
-Yaoundé-
Objet : Mes propositions pour juguler la propagation du Coronavirus au Cameroun.
Excellence, monsieur le Président de la République,
Alors que notre pays est déjà confronté à des guerres aussi meurtrières les unes que les autres, en l'occurrence dans les régions septentrionales contre la secte islamiste dénommée Boko Haram, les coupeurs de route et le banditisme transfrontalier, dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, contre les sécessionnistes, et à l'Est contre les groupes armés qui font des incursions meurtrières sur notre sol.
Alors que nous vivons déjà une situation sociopolitique exécrable avec les crises post électorales et leur cortège de problèmes notamment l'exacerbation des replis communautaristes et identitaires chaque jour plus nocifs pour la construction d'une nation Camerounaise forte et prospère. Alors que les populations Camerounaises, qui paient déjà un lourd tribut dans ces guerres asymétriques, subissent aussi les difficultés liées à un marasme économique marqué par une diminution constante de leur pouvoir d'achat, et qu'en outre, beaucoup ont encore du mal à avoir accès à de l'eau potable en permanence, à l'électricité, à des soins de santé de qualité partout sur l'ensemble du territoire national, dans un contexte de chômage caractérisé par la prédominance du secteur informel.
Voilà que survient la pandémie du Coronavirus (Covid -19), qui sans nous prévenir, nous a déclaré aussi la guerre.
Bien que le Ministre de la santé publique ait pris un certain nombre de mesures et fait des recommandations pour endiguer la propagation de ce virus dans notre pays, je continue à avoir, et beaucoup de compatriotes avec moi, la désagréable impression que nos dirigeants n'ont pas encore véritablement pris conscience de la gravité de ce qui nous pend au nez.
Je dénonçais il y'a quelques jours l'attitude du Président de l'Assemblée nationale et de certains qui se croient à l'abri du fait de leur position sociale, alors même qu'ils devraient donner le bon exemple aux populations Camerounaises !
Au moment où nous en sommes encore à quelques dizaines de cas officiellement déclarés, je voudrais soumettre à votre attention, un certain nombre de propositions concrètes, pour faire monter la lutte contre cette pandémie dans notre pays, d'un cran.
1/ Sur le plan institutionnel
Je suggère le mise sur pied d'un Comité national spécial de gestion de la pandémie du Coronavirus, en abrégé CSG, composé de personnalités du gouvernement telles que les Ministres de la Santé publique, de la recherche scientifique, de l'administration territoriale, de la défense, des finances, du commerce, de la décentralisation, des relations extérieures, de la Justice, de l'économie, de l'agriculture et du développement rural, de l'élevage, des pêches et des industries animales, et la Présidence de la République.
Mais aussi des personnalités de la société civile et du monde politique. Ledit Comité serait placé sous l'autorité d'un "Médiateur de la République " chargé de faire un arbitrage sur les différentes propositions qui vont émaner des experts et autres consultés. Le Médiateur de la République ne doit pas être un membre du gouvernement, de la Présidence de la République, des services du Premier ministre, du Pouvoir législatif, ou du Pouvoir judiciaire. Il ne doit pas non plus émaner des rangs des militants du RDPC.
Il est même préférable qu'il vienne de l'Opposition politique ou de la société civile. Et pour assumer ces fonctions hautement délicates et importantes pour la vie de la nation, plusieurs personnalités indépendantes sont disponibles, dont moi.
Le Médiateur de la République doit être nommé par décret présidentiel. Il doit être placé sous l'autorité directe du Président de la République.
Dans l'exercice de ses fonctions, il doit jouir d'une immunité le mettant à l'abri des chantages et trafics d'influence si fréquents dans nos administrations. Il doit en outre jouir de l'autorité nécessaire pour requérir la force publique dans l'accomplissement de ses missions.
Trois hélicoptères médicalisés doivent être mis à la disposition du CSG, ainsi que des véhicules déjà disponibles dans nos administrations et qui sont le plus souvent utilisés à autre chose qu'au service public.
2/ Sur le plan sanitaire
La mise sur pied, sous la supervision du Comité national spécial de gestion de la pandémie du Coronavirus sus-évoqué, dans chaque région, département, arrondissement et village (quartier), d'une cellule technique et administrative de veille et d'éveil, qui vont permettre d'établir en temps réel, l'évolution de la situation du Coronavirus sur le terrain, et ce, 24h sur 24.
Au niveau de la région, la cellule est coordonnée par un Administrateur de Santé publique et un Médecin. Avec trois rapporteurs chargés de la rédaction des comptes rendus circonstanciés journaliers adressés au Comité national spécial de gestion de la pandémie du Coronavirus. Au niveau du département, la même composition.
Ainsi qu'au niveau de l'arrondissement. Quand au quartiers et village, au niveau de chaque chefferie de troisième degré et des Chefferie de quartier, un infirmier diplômé d'État et deux Aide-soignants (davantage dans les zones forte densité de populations), doivent être mobilisé pour effectuer le suivi permanent, des populations, en signalant systémiquement tout cas suspect. L'infirmier doit dès lors établir des rapports quotidiens de ses activités sur le terrain.
Cela va nécessiter la mobilisation d'importants moyens humains, matériels et financiers, mais c'est indispensable pour couvrir les 10 régions, les 58 départements, les 360 arrondissements (Communes) et les milliers de villages et quartiers de notre pays. Tout le monde devant de sentir concerné.
Pour éviter les lenteurs administratives courantes dans nos administrations et la corruption ambiante qui plombe la plupart des politiques publiques, le fond spécial devrait être géré uniquement par les trois responsables de premier plan du CSG à savoir le Médiateur de la République, le Médecin en Chef et le Responsable financier et comptable.
Aussi bien au niveau national, régional, départemental, communal que dans les villages et quartiers, chaque cellule de veille et d'éveil doit être dotée du matériel médical et administratif adéquat en quantité suffisante.
Chaque cellule du CSG au niveau de l'arrondissement doit disposer d'une ambulance et de véhicules de transport médicalisés dont le nombre est déterminé en fonction de la démographie. Et cette cellule devra travailler en étroite collaboration avec les Maires qui sont les responsables politiques les plus proches en principe des populations.
3/ Sur le plan sécuritaire
Des responsables de l’armée, de la sûreté nationale et de la gendarmerie nationale, ainsi que du Corps d'active de la douane, des eaux et forêts sont également affectés au Comité national spécial de lutte contre la pandémie du Coronavirus. Ainsi, à partir du niveau de base que sont les villages et les quartiers, le respect des mesures prises par le CSG est vérifié par les forces de défense et de sécurité sur toute l'étendue du territoire national.
Et des rapports journaliers sont adressés à la chaîne hiérarchique du CSG afin de procéder aux ajustements nécessaires à temps. La collaboration des populations est impérative pour la collecte des renseignements nécessaires.
Ceci implique, une plus grande surveillance de la circulation des personnes aussi bien à l'intérieur du Cameroun qu'aux frontières.
La situation sécuritaire des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, mais également des régions septentrionales nécessitant évidemment, un dispositif sécuritaire particulier compte tenu des enjeux.
La lutte contre la corruption, véritable fléau national, doit s'intensifier afin d'éviter que la pandémie du Coronavirus devienne rapidement un fond de commerce au niveau des différentes administrations publiques impliquées.
4/ Sur le plan économique
La situation économique de notre pays est connue. Nous savons très bien quel est l'état de notre outil de production et l'état de nos marchés.
Je préconise des ajustements structurels majeurs, notamment au niveau des charges fiscales, pour protéger autant que possible, les agriculteurs au moment où on s'apprête à lancer la saison agricole, les élevages et les industries animales.
D'où la nécessité d'élaborer en urgence un plan de financement de l'économie pour soutenir les entreprises nationales privées notamment, à travers une subvention pouvant permettre une diminution conséquente des prix des denrées de première nécessité sur nos marchés, mais également la préservation des emplois déjà bien difficiles à décrocher pour les jeunes Camerounais.
Les inégalités sociales au Cameroun sont profondes et se sont sérieusement accentuées ces dernières décennies. Il y'a des compatriotes capables de dépenser des millions de francs CFA pour se distraire simplement, alors qu'au même moment, d'autres compatriotes doivent survivre avec quelques milliers de francs CFA par jour.
Je suggère donc que les plus riches supportent un effort national de soutien à notre économie et aux couches les plus défavorisées à travers un fond d'assistance, géré par le CSG, qui va permettre d'arriver à la gratuité réelle et effective des soins de santé des personnes infectées, l'achat des masques pour les personnels de Santé, et toutes les personnes appelées à interagir avec les malades, l'achat des médicaments et des autres consommables médicaux nécessaires pour endiguer la propagation du Coronavirus au Cameroun.
Le Ministère du commerce doit effectivement s'assurer que les prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité n'augmentent pas sur les marchés. Les échanges commerciaux aux frontières doivent faire l'objet d'une surveillance plus accrue des personnels de la douane.
Le fond national de solidarité sus-évoqué devrait également servir à la distribution des produits alimentaires et de première nécessité aux nombreux réfugiés présents sur notre sol et aux déplacés internes.
5/ Sur le plan diplomatique
Le gouvernement de la République, en synergie avec le Comité national spécial, doit mettre sur pied une politique de gestion des Camerounais de l'étranger actuellement en difficulté un peu partout dans le monde. Chaque vie camerounaise est importante.
Une fermeture progressive et contrôlée des frontières doit déjà être envisagée, voir même déjà mise en œuvre. Tout en opérant un arbitrage sur la nécessité de laisser entrer les produits d'importation nécessaires.
Un confinement général des populations Camerounaises est également à envisager, mais pas avant la mise en œuvre effective et efficiente d'une batterie de mesures à même de permettre à ceux qui ont besoin de sortir de chez eux chaque jour pour pouvoir se nourrir, se loger, se soigner, s'habiller, bref pour pouvoir vivre tout simplement, de ne pas se retrouver devant la choix cruel entre mourir de faim chez eux sous confinement ou mourir de Coronavirus dehors en cherchant comme d'habitude leur maigre pitance.
En espérant que ma modeste contribution retiendra favorablement votre haute attention, Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de ma plus patriotique et respectueuse considération ».
N.R.M
« La complication multisectorielle de la crise du corona – virus : du Bio – Politique au Systémico – politique…
L’Installation de la crise du Coronavirus au Cameroun comme dans les autres pays d’Afrique et du monde, montre comment une dynamique suscite une complexité crisogène.
1. Une crise initialement Bio-Politique ayant une source sanitaire
La Propagation du Covid 19 est évidemment d’abord une situation de stress bio – médical et bio – pharmaceutique. Créée par la prolifération pandémique de la pathologie en contexte d’absence de moyens consensuellement établis sur les mesures préventives et curatives.
2. Une crise immédiatement économico – politique comportant une logique contre utilitaire
L’expansion du Covid 19 créé une déstabilisation notable de l’activité et de l’organisation des structures économiques des pays affectés, ceci indifféremment des niveaux de division du travail et de développement. Dès lors, la pandémie induit une crise systématique des structures et fonctions de l’économie s’attaquant à la composante humaine du capital et du travail comme facteurs de production.
3-Une crise sociopolitique incidemment liée à une situation de mise à l’épreuve de la capacité salutaire
La diffusion puissante du Covid 19 met en question la structure fondamentale des Etats comme centres de pouvoir revendiquant la capacité d’assurer la sauvegarde des citoyens et résidents présents sur leur territoire. Bien entendu, sa progression ébranle la légitimité et la souveraineté des circuits politiques car elle révèle la défaillance et la déficience des États affectés avec des risques de subversion critiques (émeutes, révoltes, insurrections, putschs).
4-Une crise anthropo-politique incidemment lié à une dynamique de tension identitaire
L’explosion de la pandémie mettant en question la capacité des Etats à être des cocons Anthropiques. Ceci peut provoquer une désarticulation de l’État comme garant supra-communautaire assurant une cohésion sociale entre segments culturels et sociaux, avec la survenance de crispations et tensions identitaires en cas de durcissement de la crise.
5- Une crise Stratégico-Politique induisant nécessairement une tension sécuritaire
L’explosion de la pandémie, indifféremment de la morphologie sociale, politique et économique des États affectés, induit systématiquement une mise en question de la sécurité. C’est qu'en effet, la propagation du Codiv 19 n’ébranle pas seulement la sécurité sanitaire mais met aussi en question la sécurité nationale en général et la sécurité internationale ici parce que sa dynamique meurtrière expose les populations à la mort et provoque même des crispations entre États.
6- La Crise Géopolitique génère une explosion insécuritaire
La diffusion épidémiologique du Codiv 19 met aussi en lumière une montée en régime des tensions entre États et groupes d' États et des lobbies Politiques , Économiques, Sociaux Et Culturels au sujet de l' appréhension et de la gestion de la crise du Corona-Virus. La gestion de la crise montre la forte déstabilisation du noyau hégémonique occidental du système- monde attaqué de plein fouet par la spirale de contagion par le Codiv 19 et la capacité de robustesse et de résilience des pays émergents contre- hégémoniques comme la Chine ou la Russie mais aussi Cuba et le Venezuela dont l' expertise du secours contre le Corona-Virus se révèle supérieur à celui des pays du bloc hégémonique ».
N.R.M
L’entreprise leader de la grande distribution au Cameroun a déployé les grands moyens pour garantir le bon état de santé de ses clients, en conformité avec les mesures barrières édictées par le gouvernement de la République.
Les surfaces SANTA LUCIA dans la région du Littoral n’ont pas attendu les directives du Premier Ministre pour mettre en place une stratégie de salubrité permettant de barrer la route au Coronavirus. Le management proactif de l’entreprise a bien avant anticipé sur les actions de salubrité et d’hygiènes pour s’assurer que ses clients procèdent en toute quiétude à leurs achats.
Dès la porte d’entrée, des distributeurs automatiques de gels hydro alcooliques sont fixés sur les portes du supermarché. Un agent invite chaque client à y prendre une bonne quantité de gel, et s’assure que ce dernier se lave convenablement les mains avant de le laisser entrer. De ce que nous avons pu observer, c’est pratiquement la condition sine qua non pour avoir accès à la grande surface.
D’un autre côté, cette technique ingénieuse est également ce qui permet de rationner, imiter le nombre de personnes en circulation dans les rayons du supermarché.
Ces distributeurs automatiques sont remplies toute la journée par une équipe spéciale en charge de la salubrité du fait de cette crise ; Cette équipe pointue dans ses tâches. Toutes les demi-heures, des agents viennent nettoyer et désinfecter les corbeilles et voiturettes utilisées pour les achats.
Puisque les mains en contact avec ces objets peuvent porter des germes. Il faut aussi rappeler que les agents de rayons sont un peu plus aux aguets et prêts à venir nettoyer et désinfecter si de besoin les espaces où viennent de passer les clients. Les distributeurs de gels automatiques sont postés dans les entrées, mais aussi dans les couloirs et dans les escaliers pour éviter de se laisser contaminer après avoir touché les rampes d’escaliers.
Prévention contre le coronavirus : Une opération mise à mal avec les coupures d'eau et d'énergie
Les équipes de la caisse sont munis d’un cache nez qui est remplacé régulièrement. La raison, ils sont en contact direct avec les clients, et ce n’est pas toujours évident de maintenir la distance de plus d’un mètre entre les deux.
En plus de ce dispositif de salubrité, les espaces SANTA LUCIA participent également à la sensibilisation. Un spot audio est diffusé à longueur de journée. Un spot qui reprend les mesures sanitaires édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Etat du Cameroun.
Comme toutes les autres surfaces commerciales, SANTA LUCIA est obligé de fermer ses portes à 18 heures. Là-dessus, il faut avouer que les pertes seront énormes sur le chiffre d’affaires. Mais malgré tout, l’entreprise citoyenne compte la demeurer jusqu’au bout. Il n’envisage aucune hausse de prix des denrées dans ses rayons. Et des discussions permanentes ont cours avec ses fournisseurs pour que les clients soient toujours rois dans ses surfaces.
Stéphane NZESSEU
Ce Comité sera présidé par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.
C’est hier lundi 23 mars 2020, que l’information a été rendue publique. Paul Biya le Président de la République du Cameroun vient de décider de la création du Comité de suivi du Grand dialogue national. Ce comité aura à sa tête Joseph Dion Ngute le Premier Ministre par ailleurs chef du gouvernement. Il aura pour mission principale le suivi des recommandations du Grand dialogue national.
A titre de rappel, il faut dire que le Grand dialogue national avait été convoqué par le Président de la République. Celui-ci avait donné tous les pouvoirs à Joseph Dion Ngute qui a effectivement piloté le comité d’organisation et dirigé les assises. Ces assises se sont déroulées du 30 septembre au 4 octobre 2019. Elles se sont tenues à Yaoundé.
Les recommandations de ces assises qui ont été arrêtées, sont entre autres, “accorder un statut spécial aux régions du Nord-ouest et Sud-ouest, conformément à l’article 62 alinéa 2 de la Constitution; prendre des mesures spécifiques pour assurer un statut égal au français et à l’anglais dans tous les aspects de la vie nationale; renforcer l’autonomie des collectivités territoriales décentralisées; améliorer les infrastructures des services judiciaires dans tout le pays; renforcer le programme d’assistance humanitaire afin de mieux satisfaire les besoins des déplacés internes; mettre en place un plan spécial de reconstruction en faveur des zones touchées par la crise; diffuser largement l’offre d’amnistie faite par le chef de l’Etat aux combattants qui déposent les armes et s’insèrent dans le processus de réintégration; et désigner une équipe chargée de prendre langue avec les membres radicalisés de notre diaspora”.
On note que certaines de ces recommandations ont été appliquées. Entre autres, on peut citer le recrutement des interprètes et traducteurs dans la Fonction publique; la loi sur la décentralisation.
Liliane N.
La nouvelle fait le tour des réseaux sociaux depuis ce matin et selon les réactions qu’on a pu lire par ci par là, le covid-19 a finalement eu raison de celui qui a été considéré comme l’un des plus grands artistes mondial
Avant le relai par la presse nationale et internationale, certains sont allés sur sa page officielle et là, l’information est confirmée :
« Chers parents, chers amis, chers fans,
Une voix s’élève au lointain…
C'est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l'âge de 86 ans, des suites du covid 19.
Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible.
Si vous le souhaitez, vous pouvez adresser vos condoléances à :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ».
Plus moyen de penser qu’il s’agit d’un fake, comme celui qui a circulé il y’a deux jours. On a eu beau fouiller dans l’espoir d’obtenir un démenti comme celui de ce week end, il a fallu se rendre à l’évidence, le grand Manu a accroché son saxophone.
Hommages
Ils sont nombreux, sur la toile qui ont salué la mémoire de ce grand Homme ayant certes des défauts comme tout être humain mais qui a néanmoins su laisser une marque particulière dans la vie de ceux qui de près ou de loin, l’ont côtoyé ou simplement entendu jouer de son instrument de prédilection. Et dans le chorus de témoignages, celui du goléador Camerounais, Samuel Eto’o Fils :
« Pour mon Papa, le ROI LION,
Un homme fort, honnête, courageux et disponible s'en est allé.
Tu es parti te reposer Papa, ton parcours force admiration et respect. Je ne pourrais pas m'aventurer à décrire ta biographie mais je retiens que tu as été un patriote, un citoyen du monde, un modèle mais surtout un symbole pour tout un peuple. Merci papa.
Ton écoute, tes éclats de rires et ta disponibilité sans faille vont nous manquer...
Merci pour tes conseils et pour l'immense œuvre accomplie en tant que pionnier même si la vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille...
Tu es parti, mais tu resteras en nous tes proches, enfants et petits-enfants.
Merci pour l'amour que tu as semé.❣
Ton fils Samuel Eto'o qui t'aimera toujours.adrénaline ».
L’homme et l’artiste en quelques mots
Emmanuel N'Djoké Dibango est un saxophoniste et chanteur camerounais de world jazz né le 12 décembre 1933 à Douala. Ses principaux instruments de musique étaient le Saxophone, Orgue Hammond, Piano…Quelques uns de ses albums : Afrijazz, Nyxia, Tome II, Live 91 et bien d’autres.
Une grande famille éplorée
Ce décès a fait prendre conscience à plus d’une personne sur la nécessité de tenir compte des prescriptions données afin d’éviter la contamination du corona virus.
L’icône de la musique Camerounaise qui s’en va ce jour laisse plusieurs cœurs meurtris et l’on pense à ses enfants, Georgia Dibango, Marya Dibango ou encore Michel Dibango.
Doux repos.
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction ce lundi, 23 mars 2020, le Dr. Manaouda Malachie « invite l’ensemble des personnels de santé en cours d’intégration à se présenter dans les délégations régionales de la Santé publique de leur choix en vue de leur mobilisation immédiate dans le cadre de la riposte au Covid-19 ».
Selon le Minsante, cette convocation des personnels de santé en cours d’intégration dans leur ensemble se justifie par la lutte contre la pandémie de coronavirus « est devenue une cause nationale et nécessite la mobilisation de toutes les énergies pour protéger notre pays cette pandémie », précise-t-il.
Le Dr. Manaouda Malachie mentionne invite par ailleurs l’ensemble des Camerounais à contribuer efficacement à la sensibilisation. Pour ce faire, chacun doit informer son entourage sur l’impérieuse nécessité d’observer les mesures et les précautions d’hygiène visant à lutter contre le coronavirus.
Il s’agit notamment : du lavage des mains avec de l’eau propre coulante et du savon ou de l’utilisation d’une solution hydro alcoolique, de la couverture du nez et de la bouche avec un mouchoir lorsqu'on tousse ou éternue ou de l’utilisation du pli du coude et enfin du respect des mesures de distanciation sociale.
A date ce lundi, le Cameroun a enregistré un total 56 cas de malades au Covid-19. S’agissant de l’information faisant état d’un premier décès au Coronavirus à Douala, aucune information permet de le confirmer. Il s’agit donc jusqu'ici d’un décès suspect lié au Covid-19. Dans un démenti, le directeur de l’Hôpital Laquintinie de Douala, le Pr. Louis-Richard Njock a rejeté les allégations de certaine presse qui lui attribue des sorties et des communiqués concernant les cas de coronavirus et les décès y afférents.
Il profite par ailleurs, pour informer la presse qu’en général pour toutes les informations se rapportant au coronavirus, seul le point focal de la région du Littoral est habilité à répondre. Le Directeur général de Laquintinie rassure les populations quant aux mesures prises pour éviter la propagation du virus, tout en les priant au respect des consignes et de compter sur les numéros verts que sont (698 98 22 22 ; 698 98 44 44).
Innocent D H
En effet, le 19 mars 2020, le Président camerounais Paul Biya, a autorisé par décret le ministre en charge de l’Economie à signer cet accord de prêt avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC). De l’argent qui devra servir à l’acquisition d’intrants, l’achat de coton-graine, de graine de soja et leur vente dans le pays.
A travers cette demande d’aide au développement, le Cameroun vient une fois de plus comme en 2018 de se tourner vers la ITFC, organe spécialisé du groupe de la Banque islamique de développement pour un financement de type Mourabaha (Contrat d’une marge bénéficiaire connue et convenue entre les partis).
Pour des observateurs avertis, le Cameroun sollicite ainsi pour la deuxième fois l’aide de la BID en l’espace de deux ans pour la relance des filières coton et soja. Les ressources de cette institution financière, pourraient ainsi contribuer à la relance d’un géant industriel camerounais comme la Société de développement du Coton (Sodecoton) qui a essuyé en 2017 un échec dans la production du soja. L’on a pu constater que son huile n’a pas réussi à se positionner sur le marché camerounais. Dans la foulé, la commercialisation des tourteaux de soja a été mis à mal par la grippe aviaire.
Il faut relever qu’au Cameroun selon des données officielles, les exportations du soja sont évaluées à environ 14 milliards de FCFA. Et en ce moment, 4 milliards correspondent aux ressources dont disposent les paysans engagés dans ce secteur.
Innocent D H
Ce dimanche au moins dix personnes ont été tuées par les forces de l'ordre selon l'opposition au pouvoir.
Selon nos confrères de 20 Minutes Monde, le scrutin a été terni par des violences, avec la mort d’au moins 10 manifestants venus contester contre un éventuel troisième mandat du Président Alpha Condé par les forces de l’ordre.
Ce bilan n’a cependant pu être confirmé de source indépendante et les autorités n’étaient pas joignables pour réagir aux affirmations de l’opposition. Les manifestants anti-Condé ont « bravé les balles des forces de l’ordre qui ont arrêté massivement, tiré aveuglément, molesté cruellement, tuant au moins 10 personnes et blessant par balle plusieurs dizaines d’autres », a indiqué le FNDC, le collectif de partis d’opposition et de la société civile qui lutte contre un éventuel troisième mandat du président actuel.
Report de dernière minute
Le FNDC « appelle à intensifier les manifestations ce lundi et mardi avec pour objectif ultime le départ du dictateur ». Alpha Condé, 82 ans, a été élu en 2010 et réélu en 2015.
Aucune indication n’était disponible ce dimanche soir sur la participation, les résultats et leur date de publication. L’actuelle Constitution limite à deux le nombre de mandats, la nouvelle que propose Alpha Condé également. Mais, accusent ses opposants, elle lui permettrait de remettre son compteur à zéro afin de se succéder à lui-même fin 2020. Le référendum et les législatives avaient été reportés à la dernière minute, il y a trois semaines, dans un climat de vives tensions.
Troisième mandat ?
Alpha Condé assure qu’il souhaite doter son pays d’une Constitution « moderne ». Elle codifierait l’égalité des sexes, interdirait l’excision et le mariage des mineurs. Elle veillerait à une plus juste répartition des richesses en faveur des jeunes et des pauvres. Mais celui-ci entretient le flou sur sa volonté ou pas de briguer un troisième mandat.
Les remises en cause internationales quant à la crédibilité du vote se sont succédé, étayées par la présence sur les listes électorales de 2,5 millions de noms douteux, soit le tiers du fichier. Les recommandations des organisations internationales sur le fichier ont été « intégralement prises en compte », a affirmé le président Condé dans un discours publié samedi sur la page Facebook de la présidence guinéenne.
L’opposition avait promis de boycotter le vote et d’en empêcher la tenue. La persistance des troubles n’a pas dissuadé le gouvernement d’organiser les scrutins, pas même l’apparition récente du coronavirus.
N.R.M
Alors qu’ils revenaient du champ avec leur papa leur vie s’est brusquement arrêtée à cause du conducteur d’une benne qui n’a pas voulu respecter la limitation de vitesse sur cette route de forte affluence malgré la présence des dos d’âne
Vision d’horreur, images traumatisantes et stupeur générale. La moto sur laquelle étaient installés les enfants, respectivement âgés de 6 à 9 ans est encore sur la chaussée avec le sang des victimes et quelques gouttes d’essence qui s’échappe du réservoir. Leur papa, conducteur de l’engin de deux roues est quant à lui à l’hôpital régional de Bertoua avec les deux jambes broyées.
La foule, traumatisée est incapable de s’exprimer. Tous ces Hommes et Femmes sont encore sous le choc de ce qui vient de se dérouler sous leurs yeux alors que quelques uns forment un groupe pour aller avertir la mère et l’épouse des victimes.
Moment de tension, autre choc émotionnel. Elle n’arrive pas à bien intégrer le message qui lui est délivré. Pendant ce temps, les autres membres de la famille crient et se lamentent. Des cris de détresse qui font accourir les voisins qui viennent partager l’immense douleur et la mortification de celle qui vient de voir sa vie s’écrouler.
Rester à pleurer ses enfants qui à cause des mesures prises par le gouvernement afin de prévenir le corona virus sont restés à la maison et ont voulu accompagner leur géniteur au champ ce matin, ou alors, se rendre à l’hôpital afin de soutenir son époux qui ne marchera plus jamais dans le cas où ses jours ne sont pas en danger.
Le conducteur de la benne, responsable de ce malheur a quant à lui trouvé refuge dans les locaux de la gendarmerie car il craignait pour sa vie. De ce côté, les enquêtes ont été ouvertes afin d’établir les causes réelles de cet accident mortel.
Un autre cas pour les habitants de la petite ville, c’est une route très accidentogène
« La mise en place de ces dos d’âne n’a jamais été un frein pour les chauffards qui roulent sur cette route. On voit un flux permanent de véhicules et gros porteurs avec des gens qui roulent comme s’ils sont les rois ici. Je ne veux pas invoquer le comportement des conducteurs des camions qui font fi des dos d’âne et lorsqu’ils arrivent, c’est le klaxon pour ceux qui prennent le temps d’avertir qui vous informe que vous êtes en danger et alors, c’est le sauve qui peut… ».
« Ici chez nous, les champs dans la plupart des cas sont éloignés et pour y aller on est obligé d’emprunter. Et c’est certainement le cas de ce brave homme qui vient de perdre ses enfants dans de si graves circonstances. Peut être que cet accident va faire prendre conscience à tout le monde et tous ceux qui prennent cette route doivent désormais faire montre de prudence… ».
Sincères condoléances à la famille.
Nicole Ricci Minyem
L’information est contenue dans un communiqué publié ce 18 mars 2020 par la Direction générale de la compagnie aérienne nationale. En substance, il est indiqué la « suspension des activités de la représentation de la Camair-Co à Paris ».
La pandémie de coronavirus qui sévit à travers le monde, surtout « les mesures prises par les autorités françaises pour y faire face (notamment le confinement total) », tels sont les raisons évoquées par la direction générale de la Camair-co pour justifier cette décision. Selon le communiqué, à compter du 18 mars 2020, les services de la compagnie aérienne nationale représentés dans la capitale française sont fermés jusqu’à nouvel ordre.
Il faut indiquer ici que cette mesure du Top management de la Camair-Co rentre également en droite ligne de l’application des mesures du Gouvernement camerounais visant à tordre le coup à la pandémie de coronavirus qui ne cesse de se propager. Une fermeture qui intervient alors qu’il était prévu depuis 2019 que la compagnie reprenne ses vols vers la France.
En 2016, l’on se rappelle que l’Autorité aéronautique civile du Cameroun (CCAA) avait décidé de la suspension des vols de la Camair-Co surendettée vers l’espace aérien européen. A travers cette logique, la CCAA estimait que la compagnie se trouvait dans un « état d’impréparation » face à un audit majeur comme l’Agence européenne de la sécurité aérienne (Aesa).
Les chiffres à date ce lundi, 23 mars 2020 font état de 56 cas de coronavirus confirmés au Cameroun. Les pouvoirs publics continuent sans cesse d’appeler les populations à l’observance des mesures de barrière pour stopper la propagation du Covid-19.
Innocent D H
Le Pr Shanda Tonme intepelle l’ordre des médecins sur le rôle qui est le sien à cette période de lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Le Pr Shanda Tonme en sa qualité de président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi) a adressé une correspondance au Dr GUY SANDJON, le président de l’Ordre des Médecins du Cameroun. Il interpelle celui-ci sur un certain nombre de choses.
Premièrement, le Comicodi observe que depuis la survenue de la pandémie au Cameroun, des médecins interviennent à titre personnel sur des plateaux de télévision. Il note aussi que le gouvernement a fait sa part en prenant des mesures pour barrer la voie au Coronavirus. Cependant l’apport technique, l’expertise de l’Ordre des médecins manque à l’appel.
«...Au plan strictement technique et scientifique, nous avons vu intervenir dans les médias de toute nature, des membres du corps médical s’exprimant à titre personnel, de même que des charlatans invétérés se sont engouffrés dans la communication. Dans ce contexte, l’Ordre des médecins, pourtant dépositaire officiellement de l’autorité technique et scientifique d’un point de vue strictement déontologique, semble inaudible, absent, trop discret», écrit le Pr Shanda Tonme.
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Deuxièmement le président du Comicodi qui souligne que l’Organisation mondiale de la santé (Oms) prévient l’Afrique sur le pire qui s’annonce pour elle, rappelle le rôle qui est celui du corps médical et qu’il doit assumer. Par ailleurs il interroge l’Ordre des médecins du Cameroun, sur son plan de guerre, son plan de mobilisation d’urgence avec lequel il doit aller en guerre contre la pandémie.
«Je veux alors rappeler que dans tous les cas, ce sont les médecins, c’est le personnel médical, c’est la profession et la corporation avec toute la chaîne qui implique les laboratoires d’analyse, qui seront en première ligne pour prendre en charge des malades et sauver des vies», peut-on lire dans la correspondance du Pr Shanda Tonme.
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Liliane N.
Toutes les autorités l’ont assurée à l’issue du vote de ce Dimanche malgré quelques intimidations et menaces signalées ici et là
Et parmi elles, le Directeur Général d’Elections Cameroon Erik Essousse : « Conformément au décret du Président de la République portant convocation des électeurs de certaines circonscriptions électorales, dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, les opérations de vote se sont déroulées normalement. Les électeurs ont voté dans l’ordre, la discipline et la transparence. La campagne a elle aussi été menée dans la quiétude totale… ».
Le patron de l’organe en charge de l’organisation des élections a devant les Hommes des médias a indiqué la suite des opérations
« Conformément à la loi, les commissions locales de vote vont procéder au décompte des suffrages et transmettre les procès verbaux aux commissions départementales de supervision qui à la suite de leurs travaux, vont les acheminer à la commission nationale de recensement général de vote qui à son tout va l’envoyer vers le Conseil Constitutionnel pour la proclamation des résultats définitifs… ».
C’est pratiquement la quintessence de la communication faite par Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale, qui a ajouté cette recommandation : « Il appartient désormais à tous les partis politiques et candidats de respecter le verdict des urnes ce qui est la norme de toute démocratie ».
Quant aux observateurs accrédités, certains ont confié à la presse qu’ils ne se sont pas physiquement rendus dans les centres de vote mais ont plutôt travaillé par téléphone craignant, eux aussi, pour leur sécurité, malgré la présence effective de l’armée et de la gendarmerie dont le dispositif a été renforcé.
En rappel, 11 circonscriptions étaient concernées par le scrutin de ce 22 Mars ; celles où le Conseil constitutionnel a décidé d’invalider le scrutin du 9 février dont 10 dans le Nord-Ouest et 1 dans le Sud-Ouest.
Il faut en outre préciser que c’est pour treize sièges de députés sur 180. Pas de quoi remettre en cause la majorité absolue (139 sièges sur 180) déjà acquise par le parti au pouvoir, le RDPC au sein de l’Assemblée Nationale.
Par ailleurs, l’article 155, alinéa 4 du Code électoral stipule que :
« Seuls les partis politiques ayant pris part aux élections générales dans la circonscription électorale concernée peuvent participer aux élections partielles ». Ainsi, le scrutin partiel a opposé
- Lebialem: CDP, RDPC, SDF,
- Menchum-Nord: RDPC, SDF, UDP,
- Menchum-Sud: RDPC, SDF,
- Bui Ouest: RDPC, SDF,
- Bui-Centre: RDPC, SDF,
- Bui-Sud: RDPC, SDF, UDP,
- Mezam-Centre: OPDC, UDP, RDPC, SDF,
- Mezam-Nord: RDPC, UDP, BRIC, SDF,
- Mezam-Sud: RDPC, SDF,
- Momo-Ouest: RDPC, SDF
- Momo-Est: RDPC, SDF.
Nicole Ricci Minyem