L’honorable Joshua Osih rappelle qu’au Social democratic front, pour être candidat à une quelconque élection, il faut être investi par le parti.
La candidature inattendue du député du Social democratic front (SDF) Jean Michel Nintcheu au poste de président de l’Assemblée nationale, fait encore couler beaucoup d’encre et de salive. Il faut préciser que ce qui fait matière à discussion, ce n’est pas la candidature à proprement parler, mais le fait que l’élu de la nation s’en soit sorti avec son unique voix. Ce qui signifie qu’il n’a pas bénéficié du vote des députés du groupe parlementaire contesté «l’union pour le changement» et encore plus grave, de ses camarades de sa formation politique. Interrogé sur cet état de chose par le confrère Abk radio, l’honorable Joshua Osih a brandi l’excuse de la discipline du parti.
«Il est constant que pour être candidat à quelque poste que ce soit, il faut être investi par le parti. Le parti avait fait ses investitures et il n’y avait pas de candidats au poste de président de l’Assemblée Nationale», a déclaré le premier vice-président du SDF.
Poursuivant dans la même lancée de ses explications, le député Joshua Osih a laissé entendre que le SDF n’a pas été notifié par l’honorable Nintcheu de sa candidature pour la présidence de l’Assemblée nationale.
« Je ne suis pas dans une ballade de santé à l’Assemblée Nationale. Je suis là grâce à un parti politique que je respecte. C’est parce que ce parti politique m’a investi que j’ai été candidat à Wouri-Centre et c’est parce que ce parti m’a investi que j’ai été élu comme questeur. Je ne peux pas être me 1er vice-président d’une formation politique et arriver à l’Assemblée Nationale, jouer à des jeux malsains ou mettre la discipline de côté, etc (…) Maintenant, s’il y a quelqu’un qui se présente à un poste, c’est une bonne chose pour la démocratie camerounaise, mais quand vous vous présentez à ce poste-là, vous ne pouvez pas compter sur les voix du SDF parce que nous sommes une équipe, nous sommes soudés et nous respectons les décisions de l’investiture », a déclaré le premier vice-président du SDF.
Liliane N.
Maximilienne Ngo Mbé est convoquée à la Police judiciaire dans le cadre d’une enquête concernant la situation juridique du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale.
En sa qualité de Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale (Redhac), Maximilienne Ngo Mbé a été convoquée à la Direction de la police judiciaire. Elle y est attendue le jeudi 24 mars 2022, précisément à la sous-direction de la Police Scientifique et de l’identité judiciaire. La convocation qui porte la signature du Commissaire divisionnaire Bruno Glede indique qu’elle doit être attendue dans le cadre d’une enquête qui porte sur la situation juridique du Redhac.
On imagine qu’il est question d’avoir le cœur net sur la conformité du Redhac par rapport aux lois du Cameroun. On se souvient qu’en 2021, le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji avait indiqué que plusieurs Organisations non gouvernementales n’étaient pas en règle. Il menaçait alors sur les antennes du confrère Rfi, de les expulser du Cameroun. Et le 26 août 2021, le Minat a lancé une opération d’actualisation du fichier des associations étrangères exerçant au Cameroun. Il avait laissé un délai d’un mois aux associations pour déposer au sein de son département ministériel, un dossier composé entre autres de l’original de l’acte portant autorisation d’exercer au Cameroun, de deux exemplaires des statuts de l’association, l’acte de désignation du représentant de l’association, le plan de localisation de l’association…
« Notre logique, c'est d'abord la sensibilisation, l'éducation, ensuite on va passer à l'étape répressive en leur disant qu'on va publier un communiqué en disant que telle, telle, telle n'ont pas le droit d'exercer au Cameroun, et elles vont plier bagages et on ne va plus parler de ces ONG-là. Nous leur avons envoyé un communiqué. Vous les connaissez, elles vous font des rapports sur le Cameroun, sur l'état des droits de l'homme, sur ceci ou cela. Le moment est venu de savoir si ces gens ont le droit de travailler ici. Nous devons être regardants sur cette question-là », avait-il expliqué.
Liliane N.
Le gardien des Lions indomptables André Onana a été victime d’un accident de circulation dans la matinée de ce mardi 22 mars 2022.
Plus de peur que de mal, apprend-on des sources dignes de foi. En dépit de l’accident de la circulation que le gardien des goals des Lions indomptables André Onana a eu, il va bien. L'accident en question s’est produit tôt ce matin à Sombo sur l'axe Yaoundé/Douala. Les premières images de cet accident révèlent un carambolage, dans lequel était impliqué au moins trois véhicules, dont celui du gardien de l’Ajax Amsterdam. L’avant de la voiture d’Onana, un Range Rover de couleur grise, a été complètement endommagé.
Onana quittait la ville de Yaoundé pour se rendre à Douala, dans l’optique de rejoindre ses coéquipiers déjà en stage, dans la perspective de la double confrontation Cameroun-Algérie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. La nouvelle qui s’est répandue comme une poudre sur la toile, a suscité la réaction de nombreux internautes qui ont apporté leur soutien au Lion.
«Rien ne pouvait Lui arriver. Il nous a promis un truc : empêcher Mahrez d'aller au Mondial. Et il tient toujours ses promesses», a écrit en commentaire sur la page Facebook du confrère Cameroon tribune un certain Ramsès Bré Tana.
Toutefois, on apprend qu’André Onana va subir des examens approfondis dans un centre hospitalier de référence de Douala. Il faut rappeler que le match aller contre les Fennecs d’Algérie va se jouer le 25 mars prochain au stade de Japoma, puis le retour sera le 29 mars à Blida en Algérie.
Liliane N.
L’ONG dit avoir recueilli les témoignages de 51 personnes qui ont décrit les abus dont elles ont été victimes entre les mains de la police, de l’armée et des services de renseignement.
Lesdits centres de détention illégaux seraient “ Utilisés par les services de sécurité, pour réprimer l’opposition au pouvoir…” peut - on lire dans le rapport publié ce mardi 22 mars.
Les témoignages recueillis auprès de 51 personnes, “dont 34 anciens détenus et témoins d’enlèvement, ont décrit les abus dont ils ont été victimes entre les mains de la police, de l’armée et des services de renseignement (ISO) entre avril 2019 et novembre 2021”, écrit le journal le Monde Afrique.
Ce média ajoute que: “ Cette période a notamment été marquée par une féroce répression, au moment des élections de janvier 2021, qui ont vu le président Yoweri Museveni, à la tête de l’Ouganda depuis 1986, réélu au terme d’un scrutin qualifié de “mascarade”par l’opposition…”.
D’où l’appel lancé:
“Human Rights Watch appelle le gouvernement ougandais à fermer immédiatement toutes les prétendues maisons sécurisées et centres de détention non autorisés, de libérer toutes les personnes détenues (…) ou de les traduire sans délai devant un tribunal pour qu’elles soient inculpées d’une infraction reconnue par la loi…”.
Le rapport informe en outre que: “les victimes interrogées – membres de l’opposition, sympathisants ou simples manifestants – racontent leur arrestation à leur domicile, au travail ou dans la rue, embarqués dans des fourgons sans plaque d’immatriculation surnommés les “drones”.
“Elles affirment avoir été détenues arbitrairement dans des lieux secrets supervisés par l’ISO, dont un site baptisé “Base One” en périphérie de la capitale Kampala et un autre sur une île du lac Victoria. Elles disent avoir été tabassées et torturées, notamment selon une technique baptisée « Rambo », consistant à suspendre les détenus au plafond durant une douzaine d’heures avec des chaînes autour du cou, de la taille et des genoux.
Certaines affirment avoir eu des ongles arrachés, été brûlées au fer à repasser, avoir subi décharges électriques, injections de substances inconnues ou violences sexuelles, ou encore avoir vu des détenus avec des briques accrochées aux testicules…”.
“Les autorités ougandaises doivent de toute urgence réformer la police et les autres agences de sécurité pour démanteler les structures qui ont permis à ces horribles abus de se produire et de rester impunis”, estime Oryem Nyeko, chercheur sur l’Ouganda au sein de l’ONG.
Dans un rapport de février 2020, le comité des droits de l’homme du Parlement ougandais avait signalé des cas de détention illégale et torture dans des centres non officiels. Ses demandes d’investigation sont restées lettre morte, selon HRW.
Ces dernières années ont été marquées en Ouganda par une répression accrue contre les journalistes, des incarcérations d’avocats ou le musellement de dirigeants de l’opposition. Début février, l’écrivain et opposant Kakwenza Rukirabashaija a fui en Allemagne, expliquant devoir suivre des soins après avoir été torturé en détention.
Il avait été arrêté fin décembre 2021, puis inculpé de “communication offensante”envers le président Museveni et son fils pour une série de tweets.
N.R.M
Avec la flambée du renchérissement de nombreuses spéculations importées qui grève de manière substantielle les maigres budgets africains, nos pays et nos populations pâtissent suffisamment d’un état de chose dont ils ne sont pas protagonistes.
Il paraît donc mal avisé, voire suicidaire, d’ajouter à cette situation de précarisation au plan social, le risque de voir grossir nos malheurs, par solidarité avec des calamités que d’autres se seront créées de toute pièce.
La parade à ces diverses tentatives de mercenarisation massive de notre jeunesse émanera aussi bien de nos familles que de nos pouvoirs publics, les unes et les autres devant faire ensemble montre de vigilance, de persuasion et de collaboration, afin d’éviter que le potentiel humain de notre émergence future, ne soit ni saigné à blanc, ni versé au service d’hégémonies prédatrices d’ordinaire opposées aux aspirations de paix et de prospérité de notre continent./-
Capitaine de Vaisseau
ATONFACK GUEMO,
Chef de Division de la Communication MINDEF
L’interpellation de l’homme politique - Député de la Nation sous les couleurs du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale à ses pairs intervient quelques heures après l’élection sans surprise du nouveau bureau des membres de la Chambre Basse du Parlement Camerounais.
Selon lui, les problèmes cruciaux qui doivent désormais retenir leur attention, sont entre autres: “ - Le conflit dans le NOSO pour lequel nous appelons inlassablement à une solution définitive pour y mettre fin - Les coupures intempestives d'eau et d'électricité - La hausse des prix des denrées alimentaires - Les revendications des enseignants qui non seulement sont plus que légitimes, mais laissent présager une fin d'année scolaire chaotique pour nos enfants…
Sur ce dernier point, l’honorable François Biba, qui occupe le poste de Vice-président de la Commission de l'Éducation, de la Formation Professionnelle et de la Jeunesse déroule le cahier de charges qui sera le sien au cours des prochains jours et dont l’action va se poursuivre après la session du mois de Mars
“ Nous mettrons tout en œuvre, afin que le problème des enseignants soit non seulement porté sur la table de la commission, mais également lors des plénières.
A cet effet, nous comptons demander au président de l'assemblée nationale que soit convoquée une plénière spéciale d'information à laquelle seront appelés tous les ministres impliqués dans la gestion de notre système éducatif, à savoir: - MINEDUB - MINESEC - MINESUP
- MINJEC- MINEFOP.
Il leur sera demandé entre autres de détailler les mesures prises par le gouvernement et la mise en application de ces dernières, car nous pensons qu’il est urgent de tout mettre en œuvre afin de sauver l'année scolaire de nos enfants mais plus encore, de restaurer la profession de l'enseignant”.
Le Député de la Sanaga Maritime a saisi cette occasion afin de présenter ses condoléances aux familles biologique et politique de l’honorable Sambo Fadimatou - Député Rdpc du Mayo Rey, qui s’en est allée au début de cette semaine.
Nicole Ricci Minyem
La Député de la Nation, outrée par l'augmentation permanente des prix des produits de première nécessité, dont celui de la baguette de pain il y’a quelques jours, a vertement interpellé le Gouvernement qui, de son point de vue, fait preuve de “ laxisme et de mépris”.
Sa tribune
“Le laxisme et le mépris vis-à-vis du Peuple par le gouvernement Camerounais ne cessent de se manifester. Depuis quelques jours déjà, l'augmentation de la baguette du pain d'1/4 de frs de plus ne semble gêner personne; ça ne fait que continuer.
L'augmentation d'un produit de consommation ne se fait pas de manière unilatérale et je l'avais déjà relevé lors de ma conférence de presse et de mes multiples communications.
Le gouvernement doit communiquer au PEUPLE " Consommateurs " sur ses orientations devant l'inflation en cours et même face à une crise, et ce n'est pas sorcier; tous les États normaux le font. En plus, ce qui se passe actuellement n'est pas une surprise, les alertes ont été faites.
Au Cameroun nous avons importé près de 860.000 tonnes de farine de blé en 2020 pour un montant de 150 milliards qui représente en moyenne 3% de notre budget. Ce qui choque c'est ce refus par le gouvernement à trouver une solution locale malgré les batteries d'annonces et slogans creux qui, je pense, étaient l'une des raisons pour laquelle la SODEBLE tombée en faillite dans les années 80 avait pensé être réhabilitée par le gouvernement mais encore des solutions de saupoudrages et des projets sans fondement.
Car comment comprendre que les travaux de recherches et d'expérimentations de l'IRAD, bras séculier de l'Etat en la matière ont rendu depuis 2012 au côté du Programme National de la Vulgarisation de la Recherche Agricole PNVRA rattaché au MINADER, 7 variétés de la culture de blé dans les zones de Banyo, Bamenda, Irad1, irad2, Tchad, Nigeria et Liban et fourni une assistance technique pour la mise en place d'un champ de démonstration de production de blé dans la localité de WASSANDE région de l'Adamaoua où était logée la Sodeble c'est dire combien le potentiel n'attend qu'à être impulsé mais dont les réalisations restent un mystère. C'est à se demander c'est QUOI LE PROJET ?
Or, si le Cameroun avait injecté depuis 2019 après l'investiture du nouveau Président de la République élu à près de 71%, de manière progressive, même 2% du budget alloué à l'importation de la farine du blé, à la production locale de la farine de blé, qui selon les experts de l'IRAD a une capacité de récolte de 4 à 5 tonnes par hectare sur les sites d'expérimentations ce qui satisferait la demande nationale qui tourne autour de 180.000 à 200.000 tonnes l'an.
Bien plus, cette production pourrait être transformée dans la localité de Bambui, région du Nord Ouest selon une certaine étude. Même si l'on peut convoquer l'insécurité dans la zone d'autres localités sont à explorer
Et dans la même dynamique la farine faite à base de patate et ou du manioc au valeur nutritive plus adaptée ferait forte concurrence, et nous aurait donné bonne marge de manœuvre pour éviter ce plein fouet aujourd'hui qui fait tellement mal. Et même de manière symbolique nous serions de moins en moins dépendant du diktat des autres sur notre consommation locale.
Nous interpellons une fois encore nos décideurs à prendre les solutions idoines pour atténuer la gravité de la saignée. Ils doivent nous communiquer leurs prospectives; ce n'est pas un luxe mais c'est une OBLIGATION dans un État.
Nous devons savoir ce qu'ils font et les orientations futures qu'ils donnent face à telle ou telle situation, je répète c'est une OBLIGATION.
Et les communications, il y'a quelques années de cela certains membres de ce gouvernement nous ramènent à une triste évidence que l'Etat a échoué à son propre examen préparé par lui-même. Nous refusons alors de subir les conséquences de leur inconséquence”.
N.R.M
Après avoir reçu une lettre ce lundi, l’invitant à faire preuve de déontologie professionnelle au risque de tomber sous le coup de la Loi, le promoteur d’Équinoxe télévision a estimé que c’est le “ministre Paul Atanga Nji qui a rédigé la lettre qui lui est parvenue” et que le Patron de la Région du Littoral s’est contenté de la signer
Une sortie faite ce 21 Mars dans les locaux de la chaîne de télévision qu’il dirige au cours d’une émission spéciale face à deux employés de ce média.
Paul Atanga Nji - ministre de l’Administration Territoriale nommément cité par le promoteur d’Équinoxe télévision
“ Lorsque j’ai pris connaissance de cette correspondance, j’ai cherché à savoir de quoi cela retournait. J’ai mené des investigations et je vais vous apporter une information précise “ Si le Gouverneur de la Région du Littoral est le signataire de cette correspondance, Il n’en n’est pas le rédacteur;
Le rédacteur de cette correspondance est monsieur le ministre de l’Administration Territoriale, monsieur Atanga Nji. Je le répète, le rédacteur de cette correspondance est monsieur le ministre de l’Administration Territoriale, monsieur Atanga Nji; le Gouverneur de la Région du Littoral en est le signataire…
Je peux vous le démontrer. Cette correspondance est arrivée ce matin dans mes services. Le stratagème était bien monté et c’est le Minat qui a balancé ce message sur les réseaux sociaux, autour de 14 heures, je suis précis dans ce que je dis…
Dans la correspondance qui m’est adressée, il y’a ampliation Minat. Dans la correspondance qui circule sur les réseaux sociaux, il y’a copie Minat - Mincom - Cnc écrit à la main;
Vous n’allez quand même pas me faire savoir que monsieur le Gouverneur de la Région du Littoral, par ailleurs Administrateur Civil Principal n’est pas outillé en matière de rédaction administrative…”.
Il a profité de cette occasion pour dire son ras le bol d’être une nouvelle fois interpellé, pour les mêmes motifs
“ Marqué mon indignation puisque comme vous le savez, il n’est pas de coutume que je m’exprime en pareilles circonstances. Devant les interpellations multiples et la gravité des faits allégués, il est bon que nous puissions apporter un certain nombre d'éclairage basé sur des faits probants…”.
N.R.M
Pour le Gouverneur de la Région du Littoral, Equinoxe télévision “ s’illustre par une ligne éditoriale outrancièrement belliqueuse d’où l’objet de ce courrier: Incitation répétée à la révolte populaire
Pour expliquer son point de vue, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua estime qu’à “Travers certaines de ses productions, Équinoxe télévision s’active avec véhémence dans l’apologie de la violence et de la déstabilisation qui consiste à présenter ou à commenter des faits très souvent malicieusement déformés avec un cynisme déconcertant, en vue d’attiser les passions dans l’espoir de susciter une révolte contre les Institutions Républicaines…
Lors de l’émission “ Droit de réponse”, diffusée dimanche 28 Février 2022, l’un de vos panélistes, au terme d’une analyse incongrue, a clairement appelé les parents et les élèves à rejoindre le mouvement d’humeur des enseignants, l’objectif étant d’obstruer les efforts du gouvernement dans la recherche d’une issue heureuse à la crise…
Cet appel à la révolte populaire a même eu l’effronterie de s’inspirer des manifestations de 2016 ayant débouché sur la crise sécuritaire et ses dérives extrémistes et sécessionnistes dans les Régions du Nord - Ouest et du Sud - Ouest…”.
Chaque média doit faire convoquer la déontologie professionnelle, pense le Gouverneur de la Région du Littoral
“ La liberté d’expression est un sacro - saint principe qui contribue à la formation de l’opinion. Elle est consubstantielle à l’édification d’une société démocratique viable et propice au développement…
Je vous mets de ce fait en garde contre toute récidive face à laquelle sera appliquée la Loi dans toute sa rigueur car, lorsque le seuil de la provocation atteint l’intolérable, la liberté d’expression perd tout son sens”.
N.R.M
Dans ce nouveau bureau de l’Assemblée nationale, les cinq premiers vice-présidents appartiennent au parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Vendredi le 18 mars 2022, il y a eu à l’Assemblée nationale, élection du président de cette chambre du parlement. Sans aucune surprise, le très honorable Cavaye Yéguié Djibril a été reconduit à ce poste qu’il tient depuis une trentaine d’années avec 148 voix sur 161 exprimées. La chambre basse du parlement a aussi procédé à l’actualisation de son bureau. On observe que le parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) y est fortement représenté.
Pour le poste de premier vice-président, seul le sortant Hilarion Etong du RDPC, était candidat à sa propre succession. Le natif de Mbet 1, dans la Région du Centre, est aussi réélu. Le RDPC ne s'est pas contenté seulement de la présidence et de la première vice-présidence, il a aussi pris quatre des cinq autres postes de vice-président. Le strapontin de la sixième vice-présidence est abandonné à Abba Alim, député PNUD. Le parti au pouvoir a également quatre des cinq postes de Questeurs et dix des douze postes de Secrétaire.
Liliane N.
La femme politique Anne Féconde Noah affirme à la suite de la candidature du député Nintcheu au poste de président de l’Assemblée nationale, que les uns et les autres semblent avoir compris que le vote est sert à quelque chose.
Retrouvez ci-dessous sa tribune
ENTRE 2020 ET 2022 , LES POSITIONS SEMBLENT AVOIR ÉVOLUÉ. FINALEMENT, VOTER SERT À QUELQUE CHOSE.
Je note pour l’apprécier d’ailleurs que non seulement l’Assemblée Nationale suscite plus d’intérêt que l’on aurait pu le penser , au regard du discours qui proliférait sur les réseaux sociaux dernièrement, et selon lequel cette institution ne servirait à rien.
Je constate aussi que contrairement à un message très répandu dernièrement, nos compatriotes y compris ceux qui avaient <<démissionné >> , croient dorénavant que voter sert à quelque chose.
Depuis cet après-midi , ils soutiennent avec passion que voter Sert à quelque chose , mieux encore les mêmes qui soutenaient mordicus qu’il faut abandonner toutes les Institutions au RDPC, pensent dorénavant que voter même symboliquement c’est extrêmement important pour la démocratie.
Je salue cette avancée idéologique , et je suis convaincue que l’opposition sera davantage représentée au parlement en 2025. Les multiples difficultés que les candidats de l’opposition rencontrent simplement pour constituer des listes et monter les dossiers ne feront plus peur , la démission ne sera plus un refuge , personne ne fuira plus le combat , le rôle du commentateur inactif ne sera plus attrayant.
Nous serons plus nombreux à aller à la bataille , et le peuple aura plus de représentants à l’AN , au nom de la démocratie, et de ses symboles.
Tel est le titre de l’ouvrage que propose Guy Mvelle qui entend ainsi rendre hommage à un “ grand homme de la culture; même s’il porte surtout un regard critique sur un artiste situé à l’intersection entre le global et le local…”.
Guy Mvelle - Politologue et Secrétaire général de l’Université de Dschang, entre autres casquettes, espère ainsi montrer comment un “acteur majeur de la mondialisation culturelle a su rester attaché aux spécificités locales”.
Manu Dibango: Essai sur la mondialité d’une Africanité veut mettre en exergue le fait que malgré son décès il y’a deux ans, le Saxophoniste décédé il y’a deux ans, a mené le combat de son Africanité, “ une authenticité culturelle qu’il arborait notamment à travers ses vêtements, (boubous, chemises bariolées); Mais également dans sa musique, étant donné qu’il chantait en langues du pays, même lorsqu’il lui arrivait de reprendre une mélodie venue des autres contrées”.
Serge Atangana Bisso, dans sa note de lecture, insiste sur le fait qu’il ne s’agit nullement “d’une troisième biographie de Manu Dibango, mais plutôt “ un ouvrage des relations internationales divisé en trois parties…;
La première, dit - il, montre l’international Emmanuel Njoke Dinango par ses ponts musicaux entre les civilisations: “ La musique n’a pas de couleur de peau, un La reste un La…”, laissait entendre le Saxophoniste.
La seconde partie revient sur “ Unesco - Francophonie - Jamaïque Jazz. Les interconnexions présentées dans cette partie de l’ouvrage ont “ propulsé Manu Dibango au rang de titulaire de la World Music; Un carcan de sonorités venues d’ailleurs qui élargissent les frontières de la production musicale aux sociétés traditionnelles…”.
Dans la troisième partie, l’auteur se veut rassurant: “ Manu Dibango est certes parti du Cameroun alors qu’il n’était âgé que de 15 ans, mais, il n’est jamais parti vraiment de son Afrique sans fric; Indépendance; Liberté, Ayé Africa…”.
Sans être un homme politique dans le sens où il est communément entendu, il en a cependant fait à sa façon. Guy Mvele croit savoir qu’il “ aurait pu faire mieux notamment à travers des prises de position par ses écrits.
D’aucuns croient tout de même savoir que son implication dans des combats xxxxxxx n’ont pas fait défaut. Il suffit pour cela de réécouter ses 32 albums et même ses interviews et dont voici quelques morceaux choisis: “ J’aime les mélanges: Mozart ne m’empêche pas d’être Africain; Je porte ma maison sur mon dos, comme une tortue…”.
L’ouvrage est proposé aux Editions l’Harmattan.
Nicole Ricci Minyem
Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding affirme que le député Cabral Libii ne pouvait pas accorder sa voix à l’honorable Jean Michel Nintcheu, qui a porté sa candidature à l’élection du président de l’Assemblée nationale.
Le dimanche 20 mars 2022, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding faisait partie du panel d’invités du programme d’Equinoxe Tv Droit de réponse et qui se sont exprimés sur la candidature posée par le député Jean Michel Nintcheu pour challenger le très honorable Cavaye Yéguié Djibril au poste de président de l’Assemblée nationale. Parlant spécifiquement du président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale Cabral Libii, il a indiqué que celui-ci est un manipulateur qui ne pouvait en aucun cas accorder sa voix au député de l’opposition Nintcheu.
«Le député Cabral Libii pour qui j’ai beaucoup de respect fait aujourd’hui dans la manipulation. Il est secrétaire de ce bureau de l’Assemblée nationale. Vous croyez qu’il allait abandonner ses avantages pour galérer avec Nintcheu ? C’est une leçon pour Nintcheu. Il doit comprendre qu’il n’a pas d’ami à l’Assemblée nationale », a déclaré le Biyayiste.
Il convient de rappeler que vendredi dernier, le député du Social democratic front Nintcheu n’a pas bénéficié du soutien de ses camarades du groupe parlementaire baptisé «l’union pour le changement», nouvellement créé par lui, Cabral Libii et autres leaders des partis politiques de l’opposition représentés à l’Assemblée nationale. Il s’est retrouvé avec son unique voix contre 161 en faveur du très honorable Cavaye et 12 bulletins nuls.
L’opinion se demandant donc comment le député Nintcheu n’a pu qu’avoir son unique voix alors qu’il est dans un groupe parlementaire avec d’autres opposants notamment, Cabral Libii, ce dernier se défendant sur Canal 2 international a indiqué que la candidature de Nontcheu était sans enjeu.
Liliane N.