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L’honorable Joshua Osih rappelle qu’au Social democratic front, pour être candidat à une quelconque élection, il faut être investi par le parti.

La candidature inattendue du député du Social democratic front (SDF) Jean Michel Nintcheu au poste de président de l’Assemblée nationale, fait encore couler beaucoup d’encre et de salive. Il faut préciser que ce qui fait matière à discussion, ce n’est pas la candidature à proprement parler, mais le fait que l’élu de la nation s’en soit sorti avec son unique voix. Ce qui signifie qu’il n’a pas bénéficié du vote des députés du groupe parlementaire contesté «l’union pour le changement» et encore plus grave, de ses camarades de sa formation politique. Interrogé sur cet état de chose par le confrère Abk radio, l’honorable Joshua Osih a brandi l’excuse de la discipline du parti.

«Il est constant que pour être candidat à quelque poste que ce soit, il faut être investi par le parti. Le parti avait fait ses investitures et il n’y avait pas de candidats au poste de président de l’Assemblée Nationale», a déclaré le premier vice-président du SDF. 

Poursuivant dans la même lancée de ses explications, le député Joshua Osih a laissé entendre que le SDF n’a pas été notifié par l’honorable Nintcheu de sa candidature pour la présidence de l’Assemblée nationale.

« Je ne suis pas dans une ballade de santé à l’Assemblée Nationale. Je suis là grâce à un parti politique que je respecte. C’est parce que ce parti politique m’a investi que j’ai été candidat à Wouri-Centre    et c’est parce que ce parti m’a investi que j’ai été élu comme questeur. Je ne peux pas être me 1er vice-président d’une formation politique et arriver à l’Assemblée Nationale, jouer à des jeux malsains ou mettre la discipline de côté, etc  (…) Maintenant, s’il y a quelqu’un qui se présente à un poste, c’est une bonne chose pour la démocratie camerounaise, mais quand vous vous présentez à ce poste-là, vous ne pouvez pas compter  sur les voix du SDF parce que nous sommes une équipe, nous sommes soudés et  nous respectons les décisions de l’investiture », a déclaré le premier vice-président du SDF.

Liliane N.  

 

Maximilienne Ngo Mbé est convoquée à la Police judiciaire dans le cadre d’une enquête concernant la situation juridique du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale.

En sa qualité de Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale (Redhac), Maximilienne Ngo Mbé a été convoquée à la Direction de la police judiciaire. Elle y est attendue le jeudi 24 mars 2022, précisément à la sous-direction de la Police Scientifique et de l’identité judiciaire. La convocation qui porte la signature du Commissaire divisionnaire Bruno Glede indique qu’elle doit être attendue dans le cadre d’une enquête qui porte sur la situation juridique du Redhac.

On imagine qu’il est question d’avoir le cœur net sur la conformité du Redhac par rapport aux lois du Cameroun. On se souvient qu’en 2021, le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji avait indiqué que plusieurs Organisations non gouvernementales n’étaient pas en règle. Il menaçait alors sur les antennes du confrère Rfi, de les expulser du Cameroun. Et le 26 août 2021, le Minat a lancé une opération d’actualisation du fichier des associations étrangères exerçant au Cameroun. Il avait laissé un délai d’un mois aux associations pour déposer au sein de son département ministériel, un dossier composé entre autres de l’original de l’acte portant autorisation d’exercer au Cameroun, de deux exemplaires des statuts de l’association, l’acte de désignation du représentant de l’association, le plan de localisation de l’association…

« Notre logique, c'est d'abord la sensibilisation, l'éducation, ensuite on va passer à l'étape répressive en leur disant qu'on va publier un communiqué en disant que telle, telle, telle n'ont pas le droit d'exercer au Cameroun, et elles vont plier bagages et on ne va plus parler de ces ONG-là. Nous leur avons envoyé un communiqué. Vous les connaissez, elles vous font des rapports sur le Cameroun, sur l'état des droits de l'homme, sur ceci ou cela. Le moment est venu de savoir si ces gens ont le droit de travailler ici. Nous devons être regardants sur cette question-là », avait-il expliqué.

Liliane N.

Le gardien des Lions indomptables André Onana a été victime d’un accident de circulation dans la matinée de ce mardi 22 mars 2022.

Plus de peur que de mal, apprend-on des sources dignes de foi. En dépit de l’accident de la circulation que le gardien des goals des Lions indomptables André Onana a eu, il va bien. L'accident en question s’est produit tôt ce matin à Sombo sur l'axe Yaoundé/Douala. Les premières images de cet accident révèlent un carambolage, dans lequel était impliqué au moins trois véhicules, dont celui du gardien de l’Ajax Amsterdam. L’avant de la voiture d’Onana, un Range Rover de couleur grise, a été complètement endommagé.

Onana quittait la ville de Yaoundé pour se rendre à Douala, dans l’optique de rejoindre ses coéquipiers déjà en stage, dans la perspective de la double confrontation Cameroun-Algérie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. La nouvelle qui s’est répandue comme une poudre sur la toile, a suscité la réaction de nombreux internautes qui ont apporté leur soutien au Lion.

«Rien ne pouvait Lui arriver. Il nous a promis un truc : empêcher Mahrez d'aller au Mondial. Et il tient toujours ses promesses», a écrit en commentaire sur la page Facebook du confrère Cameroon tribune un certain Ramsès Bré Tana.

Toutefois, on apprend qu’André Onana  va subir des examens approfondis dans un centre hospitalier de référence de Douala. Il faut rappeler que le match aller contre les Fennecs d’Algérie va se jouer le 25 mars prochain au stade de Japoma, puis le retour sera le 29 mars à Blida en Algérie.

Liliane N.

L’ONG dit avoir recueilli les témoignages de 51 personnes qui ont décrit les abus dont elles ont été victimes entre les mains de la police, de l’armée et des services de renseignement.

Lesdits centres de détention illégaux seraient “ Utilisés par les services de sécurité, pour réprimer l’opposition au pouvoir…” peut - on lire dans le rapport publié ce mardi 22 mars.

Les témoignages recueillis auprès de 51 personnes, “dont 34 anciens détenus et témoins d’enlèvement, ont décrit les abus dont ils ont été victimes entre les mains de la police, de l’armée et des services de renseignement (ISO) entre avril 2019 et novembre 2021”, écrit le journal le Monde Afrique. 

Ce média ajoute que: “ Cette période a notamment été marquée par une féroce répression, au moment des élections de janvier 2021, qui ont vu le président Yoweri Museveni, à la tête de l’Ouganda  depuis 1986, réélu au terme d’un scrutin qualifié de “mascarade”par l’opposition…”. 

D’où l’appel lancé: 

“Human Rights Watch appelle le gouvernement ougandais à fermer immédiatement toutes les prétendues maisons sécurisées et centres de détention non autorisés,  de libérer toutes les personnes détenues (…) ou de les traduire sans délai devant un tribunal pour qu’elles soient inculpées d’une infraction reconnue par la loi…”.

Tabassées et torturées

Le rapport informe en outre que: “les victimes interrogées – membres de l’opposition, sympathisants ou simples manifestants – racontent leur arrestation à leur domicile, au travail ou dans la rue, embarqués dans des fourgons sans plaque d’immatriculation surnommés les “drones”.

Elles affirment avoir été détenues arbitrairement dans des lieux secrets supervisés par l’ISO, dont un site baptisé “Base One” en périphérie de la capitale Kampala et un autre sur une île du lac Victoria. Elles disent avoir été tabassées et torturées, notamment selon une technique baptisée « Rambo », consistant à suspendre les détenus au plafond durant une douzaine d’heures avec des chaînes autour du cou, de la taille et des genoux.

Certaines affirment avoir eu des ongles arrachés, été brûlées au fer à repasser, avoir subi décharges électriques, injections de substances inconnues ou violences sexuelles, ou encore avoir vu des détenus avec des briques accrochées aux testicules…”.

“Les autorités ougandaises doivent de toute urgence réformer la police et les autres agences de sécurité pour démanteler les structures qui ont permis à ces horribles abus de se produire et de rester impunis”, estime Oryem Nyeko, chercheur sur l’Ouganda au sein de l’ONG.

Dans un rapport de février 2020, le comité des droits de l’homme du Parlement ougandais avait signalé des cas de détention illégale et torture dans des centres non officiels. Ses demandes d’investigation sont restées lettre morte, selon HRW.

Ces dernières années ont été marquées en Ouganda par une répression accrue contre les journalistes, des incarcérations d’avocats ou le musellement de dirigeants de l’opposition. Début février, l’écrivain et opposant Kakwenza Rukirabashaija a fui en Allemagne, expliquant devoir suivre des soins après avoir été torturé en détention.

Il avait été arrêté fin décembre 2021, puis inculpé de “communication offensante”envers le président Museveni et son fils pour une série de tweets.

Et de six ? En ce début de printemps, alors qu’il fait beau et plutôt chaud, et que l’on reprend goût à la vie d’avant, sans masque ni restrictions sanitaires, le Covid-19, lui, fait encore des siennes. Depuis le début du mois de mars, les contaminations repartent à la hausse.

Si on est loin du pic de janvier, où le seuil des 500.000 cas quotidiens avait été franchi, la situation sanitaire montre une reprise de l’épidémie. Lundi, la moyenne sur sept jours s’élevait à 89.763 cas quotidiens, contre 65.882 cas en moyenne une semaine plus tôt (+ 36 %), et 52.715 le lundi précédent. 

Pourquoi, malgré le retour des beaux jours et la hausse des températures, l’épidémie repart-elle ? Faut-il s’en inquiéter ? Cette reprise est-elle le signe d’un ressac de la cinquième vague, ou la marque d’une sixième déferlante en deux ans de pandémie ?

Une vague de sous variant d’Omicron BA.2

 

Cette hausse des contaminations est due “à la diffusion du sous-variant BA.2 d’Omicron, explique à 20 Minutes Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’Université de Montpellier. 

 

En décembre – janvier, il y a eu une vague Delta  et une vague Omicron BA.1 qui se sont chevauchées. On l’a vu de manière plus ou moins nette dans la dynamique hospitalière, mais dans certaines régions comme l’Occitanie, cela a été assez franc : avec un pic Delta puis un pic d’Omicron BA.1. Le sous-variant BA.2 était déjà présent lors de la vague de BA.1. D’abord à bas bruit, avec seulement quelques cas identifiés”. 

 

En quelques semaines, BA.2 a remplacé BA.1. “ Le sous - lignage BA2 représente désormais 57 % des séquences Omicron”, confirme Santé publique France dans son dernier bulletin. “BA.2 est plus transmissible que BA.1 d’environ 30 %”, relève le Conseil Scientifique. Ainsi, « d’un point de vue purement génétique, 

 

il s’agit d’une nouvelle vague, puisque ce n’est pas une reprise de BA.1. De ce point de vue, je parlerais même de septième vague. Est-ce suffisant pour dire qu’on est dans un épisode différent de l’épidémie ? 

 

Oui, estime l’épidémiologiste. Même si entre les deux vagues, certains indicateurs n’ont pas drastiquement baissé : entre la vague BA.1 et la vague BA.2, les chiffres ne sont pas repassés sous le seuil des 1.500 patients en soins critiques visé par le gouvernement. C’est un peu le même schéma observé l’an dernier avec la troisième vague, qui suivait en plateau élevé la deuxième”, observe-t-il. 

 

Alors, cinquième vague à rallonge, sixième ou septième… “ce qu’il faut appeler "vague", c’est plutôt une reprise qui dure un certain temps, tempère Mircea Sofonea, avec une circulation active et un taux de reproduction – le fameux R – supérieur à 1 pendant plusieurs semaines, dans un contexte sanitaire et génétique d’un point de vue viral différent. Et là, c’est ce qu’on observe : non seulement on a affaire à BA.2 et non plus à BA.1, mais en plus on a un contexte sanitaire différent puisque les gestes barrières ont été abolis”. 

 

“L’effet du relâchement des gestes barrières”

Car tout le monde – ou presque – a vite repris goût à la vie sans masque. Conséquence : dans les pharmacies, ces derniers jours, on dégaine plus fréquemment les écouvillons, et le taux de positivité des tests grimpe plus vite que le thermomètre. “On voit une nette différence ces derniers jours : on refait beaucoup plus de tests, et beaucoup sont positifs”, souffle-t-on dans une pharmacie parisienne. Dans le même temps, les admissions quotidiennes à l’hôpital pour cause de coronavirus ont augmenté de plus de 9,6 % en une semaine.

La levée des restrictions le 14 mars était-elle prématurée ? 

 

“Il n’y aura jamais de consensus sur le bon moment pour le faire, juge Mircea Sofonea. D’autant que le gouvernement a eu pour objectif, avec l’apparition Omicron, de vivre avec le virus sans restrictions supplémentaires, comme on l’a vu lors du pic épidémique cet hiver. Ce sont des marqueurs du fait que l’exécutif souhaite minimiser la prévention vis-à-vis de la circulation du SARS-CoV2 en France”, qui affiche par ailleurs une couverture vaccinale importante. 

 

« Ce relâchement des mesures dans un contexte de campagne électorale est cohérent, poursuit-il. Dans un autre contexte, on aurait certainement utilisé la clause de revoyure pour remettre en place certaines restrictions. Manifestement, ce ne sera pas fait dans les prochains jours ».

 

Plusieurs scénarios

 

“Nos projections montrent certes l’avantage de transmissibilité de BA.2, mais aussi l’effet du relâchement des gestes barrières, insiste l’épidémiologiste. Un relâchement progressif, déjà avant le 14 mars, qui marque une baisse de vigilance générale”.

 

Et qui fait que la machine s’emballe de nouveau. “Cette progression du relâchement des gestes barrières induit une progression du taux de transmission de base du virus, indépendamment de la transmissibilité plus importante de BA.2”, souligne Mircea Sofonea.

 

Le problème, “c’est que les modèles ne peuvent pas dire jusqu’où ce niveau d’augmentation de la transmission de base va plafonner. On peut seulement établir des scénarios, expose-t-il. Dans le premier, sur la base de ce qui est observé aujourd’hui, il n’y a pas de submersion des hôpitaux.

 

En revanche, si le R dépasse 1,5 pendant plusieurs semaines, cela peut localement poser problème. Pour le moment, il n’y a pas de raison de s’inquiéter au niveau hospitalier, mais l’épidémie n’est ni derrière nous, ni bénigne : il y a toujours des hospitalisations en soins critiques, des décès et des Covid longs, même avec Omicron”.

 

Pour autant, dans son dernier avis du 14 mars, le Conseil scientifique  ne s’alarme pas : “le nombre d’hospitalisations augmentera de façon transitoire dans les semaines qui viennent”. Mais “dans tous les scénarios explorés, le pic reste très inférieur au pic de janvier”. 

 

Pour Mircea Sofonea, cette reprise “souligne plus que jamais l’importance du port du masque face à ce sous-variant plus contagieux que tous les précédents. Les gestes barrières se réimposeront spontanément : tout le monde fera plus attention quand il y aura davantage de cas autour de nous”.

 

N.R.M

Avec sa cohorte de morts, environ 20 millions à travers la planète, la pandémie du coronavirus a fait la lumière sur autre chose que les seules carences et défaillances de nos systèmes de santé, notamment ceux réputés pour leurs performances. 

 

Le COVID-19, ou plutôt la gestion qui en a été faite, aura en effet servi de révélateur des exceptions, des divisions et des égoïsmes latents dans un système humanitaire présenté comme globalisé et solidaire. 

 

Mais, à voir l’empressement, la hargne et la froideur avec lesquels certains se seront accaparés les matériels destinés à la réponse à cette crise sanitaire, il est manifestement de la coupe aux lèvres, en matière de globalité et de solidarité dans le malheur.

 

C’est pourtant cela qui est véhémentement réclamé et péremptoirement exigé de tous, à présent qu’une seule partie du monde est en confrontation armée avec les démons de ses prétentions.

 

Et comme si les prises de position des Etats ne suffisaient déjà plus, l’on assiste de plus en plus à des manœuvres incitant à la constitution et la mobilisation de groupes de volontaires appelés à faire le coup de feu sur le champ de bataille est-européen.

 

Des enrôlements non-discriminatoires, sans qu’il soit dit que le traitement le sera aussi. En tout cas, il est permis d’en douter, surtout que les actes de racisme humanitaire à l’encontre de jeunes étudiants africains sont encore de fraîche mémoire.

 

D’ailleurs, pour nos Etats déjà occupés à remplir le puits sans fond que constitue la guerre au terrorisme, la question qui se pose avec une réelle acuité, est celle du retour des membres de ces brigades internationales de volontaires, une fois achevée leur mission au-delà du continent. 

 

Quelle place et quel statut réservé à ces hordes de va-t-en-guerre ramenant par devers eux savoirs, savoir-faire et avoirs acquis en d’autres temps et lieux, une somme de capacités susceptibles d’être recyclées dans des groupes armés criminels ou terroristes implantés au pays ? 

 

Avec la flambée du renchérissement de nombreuses spéculations importées qui grève de manière substantielle les maigres budgets africains, nos pays et nos populations pâtissent suffisamment d’un état de chose dont ils ne sont pas protagonistes. 

 

Il paraît donc mal avisé, voire suicidaire, d’ajouter à cette situation de précarisation au plan social, le risque de voir grossir nos malheurs, par solidarité avec des calamités que d’autres se seront créées de toute pièce. 

 

La parade à ces diverses tentatives de mercenarisation massive de notre jeunesse émanera aussi bien de nos familles que de nos pouvoirs publics, les unes et les autres devant faire ensemble montre de vigilance, de persuasion et de collaboration, afin d’éviter que le potentiel humain de notre émergence future, ne soit ni saigné à blanc, ni versé au service d’hégémonies prédatrices d’ordinaire opposées aux aspirations de paix et de prospérité de notre continent./-

 

Capitaine de Vaisseau

ATONFACK GUEMO,

Chef de Division de la Communication MINDEF

 

L’interpellation de l’homme politique - Député de la Nation sous les couleurs du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale à ses pairs intervient quelques heures après l’élection sans surprise du nouveau bureau des membres de la Chambre Basse du Parlement Camerounais.

Selon lui, les problèmes cruciaux qui doivent désormais retenir leur attention, sont entre autres: “ - Le conflit dans le NOSO pour lequel nous appelons inlassablement à une solution définitive pour y mettre fin - Les coupures intempestives d'eau et d'électricité - La hausse des prix des denrées alimentaires - Les revendications des enseignants qui non seulement sont plus que légitimes, mais laissent présager une fin d'année scolaire chaotique pour nos enfants…

 

Sur ce dernier point, l’honorable François Biba, qui occupe le poste de Vice-président de la Commission de l'Éducation, de la Formation Professionnelle et de la Jeunesse déroule le cahier de charges qui sera le sien au cours des prochains jours et dont l’action va se poursuivre après la session du mois de Mars 

 

“ Nous mettrons tout en œuvre, afin que le problème des enseignants soit non seulement porté sur la table de la commission, mais également lors des plénières.

A cet effet, nous comptons demander au président de l'assemblée nationale que soit convoquée une plénière spéciale d'information à laquelle seront appelés tous les ministres impliqués dans la gestion de notre système éducatif, à savoir: - MINEDUB - MINESEC - MINESUP

- MINJEC- MINEFOP. 

Il leur sera demandé entre autres de détailler les mesures prises par le gouvernement et la mise en application de ces dernières, car nous pensons qu’il est urgent de tout mettre en œuvre afin de sauver l'année scolaire de nos enfants mais plus encore, de restaurer la profession de l'enseignant”.

Le Député de la Sanaga Maritime a saisi cette occasion afin de présenter ses condoléances aux familles biologique et politique de l’honorable Sambo Fadimatou - Député Rdpc du Mayo Rey, qui s’en est allée au début de cette semaine. 

 

Nicole Ricci Minyem

La Député de la Nation, outrée par l'augmentation permanente des prix des produits de première nécessité, dont celui de la baguette de pain il y’a quelques jours, a vertement interpellé le Gouvernement qui, de son point de vue, fait preuve de “ laxisme et de mépris”.

 

Sa tribune   

 

“Le laxisme et le mépris vis-à-vis du Peuple par le gouvernement Camerounais ne cessent de se manifester. Depuis quelques jours déjà, l'augmentation de la baguette du pain d'1/4 de frs de plus ne semble gêner personne; ça ne fait que continuer.

L'augmentation d'un produit de consommation ne se fait pas de manière unilatérale et je l'avais déjà relevé lors de ma conférence de presse et de mes multiples communications.

Le gouvernement doit communiquer au PEUPLE " Consommateurs " sur ses orientations devant l'inflation en cours et même face à une crise, et ce n'est pas sorcier; tous les États normaux le font. En plus, ce qui se passe actuellement n'est pas une surprise, les alertes ont été faites.

Au Cameroun nous avons importé  près de 860.000  tonnes de farine de blé en 2020  pour un montant de 150 milliards qui représente en moyenne 3% de notre budget. Ce qui choque c'est ce refus par le gouvernement à trouver une solution locale malgré les batteries d'annonces et slogans creux qui, je pense, étaient l'une des raisons pour laquelle la SODEBLE tombée en faillite dans les années 80 avait pensé être réhabilitée par le gouvernement mais encore des solutions de saupoudrages et des projets sans fondement.

Car comment comprendre que les travaux de recherches et d'expérimentations de l'IRAD, bras séculier de l'Etat en la matière ont rendu depuis 2012 au côté du Programme National de la Vulgarisation de la Recherche Agricole PNVRA rattaché au MINADER, 7 variétés de la culture de blé dans les zones de Banyo, Bamenda, Irad1, irad2, Tchad, Nigeria et Liban et fourni une assistance technique pour la mise en place d'un champ de démonstration de production de blé dans la localité de WASSANDE région de l'Adamaoua où était logée la Sodeble c'est dire combien le potentiel n'attend qu'à être impulsé mais  dont les réalisations restent un mystère. C'est à se demander c'est QUOI LE PROJET ?

Or,  si le Cameroun avait injecté depuis 2019 après l'investiture du nouveau Président de la République élu à près de  71%, de manière progressive, même 2% du budget alloué à l'importation de la farine du blé, à la production locale de la farine de blé, qui selon les experts de l'IRAD a une capacité de récolte de 4 à 5 tonnes par hectare sur les sites d'expérimentations ce qui satisferait la demande nationale qui tourne autour de 180.000 à 200.000 tonnes l'an. 

Bien plus, cette production pourrait être transformée dans la localité de Bambui, région du Nord Ouest selon une certaine étude. Même si l'on peut convoquer l'insécurité dans la zone d'autres localités sont à explorer

Et dans la même dynamique la farine faite à base de patate et ou du manioc  au  valeur nutritive  plus adaptée ferait forte concurrence, et nous aurait donné bonne marge de manœuvre pour éviter  ce plein fouet aujourd'hui qui fait tellement mal. Et même de manière symbolique nous serions de moins en moins dépendant du diktat des autres sur notre consommation locale.

Nous interpellons une fois encore nos décideurs à prendre les solutions idoines pour atténuer la gravité de la saignée. Ils doivent nous communiquer leurs prospectives; ce n'est pas un luxe mais c'est une OBLIGATION dans un État.

Nous devons savoir ce qu'ils font et les orientations futures qu'ils donnent face à telle ou telle situation, je répète c'est une OBLIGATION.

Et les communications, il y'a quelques années de cela certains membres de ce gouvernement nous ramènent à une triste évidence que l'Etat a échoué à son propre examen préparé par lui-même. Nous refusons alors de subir les conséquences de leur inconséquence”. 

 

N.R.M

Après avoir reçu une lettre ce lundi, l’invitant à faire preuve de déontologie professionnelle au risque de tomber sous le coup de la Loi, le promoteur d’Équinoxe télévision a estimé que c’est le “ministre Paul Atanga Nji qui a rédigé la lettre qui lui est parvenue” et que le Patron de la Région du Littoral s’est contenté de la signer

 

Une sortie faite ce 21 Mars dans les locaux de la chaîne de télévision qu’il dirige au cours d’une émission spéciale face à deux employés de ce média. 

 

Paul Atanga Nji - ministre de l’Administration Territoriale nommément cité par le promoteur d’Équinoxe télévision

 

“ Lorsque j’ai pris connaissance de cette correspondance, j’ai cherché à savoir de quoi cela retournait. J’ai mené des investigations et je vais vous apporter une information précise “ Si le Gouverneur de la Région du Littoral est le signataire de cette correspondance, Il n’en n’est pas le rédacteur;

 

Le rédacteur de cette correspondance est monsieur le ministre de l’Administration Territoriale, monsieur Atanga Nji. Je le répète, le rédacteur de cette correspondance est monsieur le ministre de l’Administration Territoriale, monsieur Atanga Nji; le Gouverneur de la Région du Littoral en est le signataire…

 

Je peux vous le démontrer. Cette correspondance est arrivée ce matin dans mes services. Le stratagème était bien monté et c’est le Minat qui a balancé ce message sur les réseaux sociaux, autour de 14 heures, je suis précis dans ce que je dis…

 

Dans la correspondance qui m’est adressée, il y’a ampliation Minat. Dans  la correspondance qui circule sur les réseaux sociaux, il y’a copie Minat - Mincom - Cnc écrit à la main;

 

Vous n’allez quand même pas me faire savoir que monsieur le Gouverneur de la Région du Littoral, par ailleurs Administrateur Civil Principal n’est pas outillé en matière de rédaction administrative…”.   

 

Il a profité de cette occasion pour dire son ras le bol d’être une nouvelle fois interpellé, pour les mêmes motifs  

 

“ Marqué mon indignation puisque comme vous le savez, il n’est pas de coutume que je m’exprime en pareilles circonstances. Devant les interpellations multiples et la gravité des faits allégués, il est bon que nous puissions apporter un certain nombre d'éclairage basé sur des faits probants…”.

 

N.R.M

Pour le Gouverneur de la Région du Littoral, Equinoxe télévision “ s’illustre par une ligne éditoriale outrancièrement belliqueuse d’où l’objet de ce courrier: Incitation répétée à la révolte populaire

 

Pour expliquer son point de vue, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua estime qu’à “Travers certaines de ses productions, Équinoxe télévision s’active avec véhémence dans l’apologie de la violence et de la déstabilisation qui consiste à présenter ou à commenter des faits très souvent malicieusement déformés avec un cynisme déconcertant, en vue d’attiser les passions dans l’espoir de susciter une révolte contre les Institutions Républicaines…

 

Lors de l’émission “ Droit de réponse”, diffusée dimanche 28 Février 2022, l’un de vos panélistes, au terme d’une analyse incongrue, a clairement appelé les parents et les élèves à rejoindre le mouvement d’humeur des enseignants, l’objectif étant d’obstruer les efforts du gouvernement dans la recherche d’une issue heureuse à la crise…

 

Cet appel à la révolte populaire a même eu l’effronterie de s’inspirer des manifestations de 2016 ayant débouché sur la crise sécuritaire et ses dérives extrémistes et sécessionnistes dans les Régions du Nord - Ouest et du Sud - Ouest…”. 

 

Chaque média doit faire convoquer la déontologie professionnelle, pense le Gouverneur de la Région du Littoral 

 

“ La liberté d’expression est un sacro - saint principe qui contribue à la formation de l’opinion. Elle est consubstantielle à l’édification d’une société démocratique viable et propice au développement…

 

Je vous mets de ce fait en garde contre toute récidive face à laquelle sera appliquée la Loi dans toute sa rigueur car, lorsque le seuil de la provocation atteint l’intolérable, la liberté d’expression perd tout son sens”. 


N.R.M   

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Sunday, 05 June 2022 11:01