25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Le président du Front des démocrates camerounais Denis Emilien Atangana pense que ses compatriotes pourraient bien être un jour surpris par le résultat des votes comme certains, l’ont été par la qualification des Lions indomptables pour le Mondial 2022.

Retrouvez ci-dessous la tribune de Denis Emilien Atangana

Les camerounais doivent apprendre à s'inscrire sur les listes électorales même s'ils ont des griefs contre le système électoral car on ne sait jamais . Le match et la victoire surprise des lions face à l'Algérie est une parfaite illustration.

    Honnêtement beaucoup de camerounais  ne regardaient pas le match en espérant  une  victoire des lions face à l'Algérie. Ils sont nombreux qui ne faisaient plus confiance aux lions après la défaite à Japoma. Malheureusement ceux et celles qui n'ont pas regardé ce match sont dans le regret d'avoir raté  des grands moments.

Autant c'était important de regarder le match même si nous ne croyions pas au miracle  de même il est nécessaire d'être inscrit sur les listes électorales car on ne sait jamais! Le miracle est aussi possible en matière électorale à condition d'être massivement inscrits sur les listes électorales, de voter et surveiller son vote.

Ces 5 militants comme d’autres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun avaient été condamnés pour «rébellion».

Mardi 29 mars 2022, 5 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) condamnés pour «rébellion», dans le cadre des marches du 22 septembre 2020 initiées par leur parti politique, ont été remis en liberté. Me Gabriel Kontchou, avocat du MRC qui s’est confié à l’Agence presse française, a indiqué qu’ils ont passé 18 mois en prison dans la ville de Douala pour «insurrection, manifestations illégales et attroupement». Joseph Emmanuel Ateba, le chargé de communication du parti politique de Maurice Kamto a déclaré qu’«ils étaient arrivés au bout de leurs peines ».

A titre de rappel les militants du MRC qui ont été libérés, ont été arrêtés avec des centaines d’autres dans les villes de Yaoundé, Douala et Bafoussam le jour de la manifestation du 22 septembre 2020 jugée illégale par les autorités. Ils ont choisi de marcher pour ce qu’ils ont appelé «le holdup électoral», pour le retrait de la CAN 2019 au Cameroun, pour la crise anglophone. En décembre, 47 militants du MRC, dont son porte-parole et son trésorier, également arrêtés en septembre 2020, avaient été condamnés à des peines allant de 1 à sept ans de prison ferme notamment pour « rébellion ».  Pour le MRC, ses militants arrêtés ne sont que des prisonniers politiques du régime Biya. Le parti avant la CAN 2021, avait lancé une campagne visant la libération de ces derniers. Cette campagne avait reçu l’onction de certaines ONG comme Amnesty international.

Liliane N.

En plus du Brésil, le Cameroun partage le groupe G du Mondial 2022 avec la Serbie et la Suisse.

Comme annoncé dans une de nos publications, le Cameroun connait ses adversaires de la phase des poules de la 22ème édition de la Coupe du monde qui se joue cette année au Qatar. Logé dans le groupe B, le Cameroun va affronter le Brésil, la Serbie et la Suisse. Pour certains analystes sportifs comme Charles Mounguene qui intervenait juste à la fin du tirage au sort qui a eu lieu ce jour au palais de congrès de Doha, même si cette poule est composée de grandes équipes, c’est une bonne chose pour notre pays. D’après celui-ci, la raison est qu’il est toujours mieux de jouer avec les grands, de sortir d’une compétition en ayant rencontré des adversaires de renom.

Ci-dessous le tableau complet des poules du Mondial Qatar 2022

Liliane N.

 

Le Conseil national de la Communication a décidé de suspendre le présentateur du journal télévisé d’Equinoxe télévision Cedric Noufele pour une durée d’1 mois.

C’est ce vendredi 1er avril 2022 que l’information a été rendue publique. Le Conseil national de la Communication (CNC) a suspendu pour une durée d’1 mois, le journaliste d’Equinoxe télévision Cedric Noufele. Le CNC reproche au journaliste Noufele une absence d’encadrement des invités de l’édition du 27 février 2022 du débat dominical de sa chaîne baptisée «Droit de réponse». Aussi l’émission en question aussi est sanctionnée pour une durée d’1 mois.

«Le Conseil a constaté un manque d’encadrement des panélistes dû à un défaut de maitrise d’antenne du présentateur du programme en cause ayant conduit à la diffusion au cours dudit programme des propos à caractère conflictogène émanant de représentants de certains partis politiques et susceptibles de conduire à l’amplification d’une revendication sociale potentiellement explosive», indique le CNC.

Il convient de souligner que Sévérin Tchounkeu le président directeur général d’Equinoxe Tv écope lui aussi d’une suspension d’un mois de l’exercice du métier de journaliste au Cameroun et de la commission de délivrance de la carte de presse.

Pour ce qui est de l’émission spéciale diffusée le 17 mars 2022 sur Equinoxe Télévision qui a donné la parole au Directeur de publication de cet organe «le Conseil a constaté qu’à la suite d’une correspondance à lui adressée par le gouverneur de la région du Littoral du Monsieur Tchounkeu Sévérin a au cours de l’émission sus évoquée, avancé des affirmations et accusées non fondées à caractère insinuant et offensant à l’encontre des institutions républicaines», apprend-on.

Il faut aussi rappeler que le 22 mars 2022, le président du CNC Joseph Chebonkeng Kalabubse a publié un communiqué, dans lequel il indiquait que « certains médias s’illustrent, à travers des émissions à caractère interactif ou des déclarations outrageuses, par la diffusion de propos tendancieux ou des déclarations outrageuses, de jugements inappropriés, de commentaires séditieux ou de réactions discourtoises ».

Liliane N.

 

Les Lions indomptables seront fixés ce vendredi 1er avril 2022 sur leurs adversaires du premier tour de la Coupe du Monde, qui va se jouer au Qatar.

Au soir de ce 1er avril 2022, les Lions indomptables seront fixés sur leurs adversaires de la 22ème édition de la Coupe du monde, qui va se jouer cette année au Qatar. Cependant, en attendant la cérémonie du tirage au sort de ce soir, le Comité d’organisation de cette compétition a fait une répartition en 4 chapeaux des 32 sélections qualifiées. Il en est que le Cameroun se retrouve dans le chapeau 4 avec le Canada, l’Equateur, l’Arabie saoudite, le Ghana, le vainqueur barrage européen, le vainqueur barrage intercontinental 1, le vainqueur barrage intercontinental 2. Pour ce qu’il en est des autres chapeaux, il faut noter que le premier est composé du Qatar, du Brésil, de la Belgique, de la France, de l’Argentine, de l’Angleterre, de l’Espagne et du Portugal. Le deuxième est composé du Mexique, Pays-Bas, Danemark, Allemagne, Uruguay, Suisse, Etats-Unis, Croatie. Enfin, le troisième chapeau est composé du Sénégal, l’Iran, le Japon, le Maroc, la Serbie, la Pologne, la Corée du Sud, et la Tunisie.

Il convient de souligner que ces chapeaux ont été formés sur la base du dernier classement mensuel de la Fédération internationale de football association, publié le jeudi 31 mars 2022. Dans ledit classement, le Cameroun occupe la 37eme place au niveau mondial et 6ème  sur le plan continental. Ceci étant, il est fort probable que le Cameroun croise au premier tour du prochain Mondial, au moins l’une des équipes les mieux classées dans la hiérarchie mondiale à l’instar de la France, de la Belgique, de l’Argentine, de l’Angleterre, de l’Espagne, du Portugal ou du Brésil nouveau leader du classement FIFA.

A titre de rappel, la cérémonie du tirage au sort de la Coupe du monde va se dérouler ce soir au palais des congrès de Doha au Qatar. La compétition elle-même va se dérouler du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Liliane N.

 

Toujours pas infecté par le Covid - 19 après plus de deux ans de pandémie, vous pensez faire partie de “l’élite”, comme on le voit parfois sur les réseaux sociaux ? 

En réalité, vous n’êtes peut-être pas les mieux protégés contre le  coronavirus. Cette palme revient, selon deux études publiées dans le Lancet Infectious Diseaeses, aux personnes qui ont à la fois été vaccinées et infectées.

L’idée était de savoir qui, de la vaccination ou de l’infection, donnait la meilleure protection. La réponse n’est pas forcément binaire, mais ces études soulignent qu’un ancien malade du Covid a tout intérêt à se faire vacciner pour renforcer l’immunité déjà acquise par son infection passée.

Le risque de réinfection baisse de 66 %

 

Le premier de ces travaux se base sur les données de santé de plus de 200.000 brésiliens, dont le pays a été l’un des plus frappés au monde par la pandémie de Covid. Sur cet échantillon, une partie des individus ont été infectés sans être vaccinés. 

Chez ceux qui ont survécu à la maladie, une partie a reçu un vaccin – Pfizer/BioNTech, AstraZeneca, Sinovac ou Johnson & Johnson/Janssen – et l’autre non.

Or, “ces quatre vaccins s’avèrent donner une protection supplémentaire et conséquente aux personnes déjà infectées par le Covid-19 auparavant”, remarque l’un des auteurs, Julio Croda. 

Cette protection est plus ou moins importante : les risques d’hospitalisation ou de décès sont réduits de 90 % avec Pfizer/BioNTech et AstraZeneca, d’environ 80 % avec Sinovac, mais d’un peu plus de moitié seulement avec Johnson & Johnson.

La seconde étude, réalisée à partir de données suédoises, va dans le même sens. Elle montre que les anciens malades du Covid gardent une immunité élevée jusqu’à une vingtaine de mois. Mais elle indique aussi que ces personnes voient le risque de réinfection baisser encore plus – de deux tiers, environ – si elles ont été vaccinées après leur première infection.

Ces deux études ont toutefois une faiblesse : elles couvrent une période qui précède l’émergence du variant Omicron, nettement plus contagieux et résistant aux vaccins que ses prédécesseurs.

 

Et qui a contaminé de nombreuses personnes vaccinées, parfois même trois fois. Toutefois, elles laissent penser que “l’immunité hybride, acquise en étant à la fois exposé à une infection et à la vaccination, (…) pourrait donner une protection durable, y compris contre de nouveaux variants”, estime le chercheur indien Pramod Kumar, qui n’a pas participé à ces études.

C’est la quintessence de l’interpellation qu’elle a faite devant le Louis Paul Motaze - ministre des Finances lors de la séance plénière réservée au vote de la ladite Loi

 

Quelques temps forts de sa prise de parole   

 

“L'adoption du projet de loi soumis à notre appréciation va, je suppose, conduire à la révision de la loi 2003/04 du 21 Avril 2003 relative au secret bancaire, car il serait incongru de nous faire croire que le Cameroun s'arime à une disposition réglementaire de la CEMAC portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme et de la prolifération en Afrique Centrale, si localement rien n'est fait dans ce sens. 

 

C'est pour cette raison que je voudrais vous interroger sur les dispositions prises par le gouvernement pour mettre en place un mécanisme fiable moins onéreux afin de pallier à ce problème quand nous savons, Monsieur le ministre à quel niveau de lenteur et de retard se situe le Cameroun quant à son développement dans le secteur de finances ?

 

Ma seconde interrogation Mr le ministre porte sur les termes utilisés dans ce projet de loi pourquoi à savoir, substituer curateur à curatelle? Est ce à comprendre que désormais ce n'est plus l'individu qui pourrait se présenter devant ces institutions mais une entité spécifique qui pourrait assister les majeurs protégés par la loi en raison de leur déficience physique ou psychique? 

 

N'est-ce pas là une restriction si nous allons sur le postulat que les usagers devraient solliciter ces structures moyennant des frais ? Je cherche  le caractère social de la loi en vain.

 

Je vais terminer mon propos sous forme de plaidoirie en vous invitant Monsieur le ministre à faire montre de beaucoup de tact  pour ce qui sera des textes d'application pour faire valoir le caractère social de la loi en ce qui concerne des transactions bancaires car, nous avons suivi tout à l'heure que les micro finances sont désormais éligibles…”.

 

N.R.M

Publié le mardi 29 mars 2022, ledit rapport critique notamment la politique d'accueil des migrants, différente selon les nationalités.

 

"Ce qu'on a vu depuis quelques semaines [sur l'accueil des Ukrainiens, NDLR] tranche singulièrement avec la manière dont, l'année dernière, les pouvoirs publics ont parlé de l'accueil des Afghans", a souligné Nathalie Godard, directrice de l'Action à Amnesty International France.

 

L’État a mis sur pied un schéma d'accueil et d'hébergement proposant "au moins 100 000 places", selon Jean Castex, pour les réfugiés fuyant l'invasion russe.

 

Le 16 août, dans son intervention sur l'Afghanistan, Emmanuel Macron avait au contraire appelé à "anticiper et (se) protéger contre des flux migratoires irréguliers importants".

"Deux poids, deux mesures"

Nathalie Godard rappelle que la protection temporaire accordée par les pays de l'Union européenne aux réfugiés d'Ukraine avait "aussi été demandée pour les Afghans, sans succès". "C'est une illustration du 'deux poids, deux mesures' aujourd'hui très dénoncé", a-t-elle ajouté.

La protection temporaire permettra aux réfugiés ukrainiens de séjourner jusqu'à trois ans dans l'Union européenne, d'y travailler, d'accéder au système scolaire et d'y recevoir des soins médicaux.

 

Amnesty International cible également les "traitements dégradants" subis par les exilés, notamment à Calais, d'où les migrants tentent de rejoindre le Royaume-Uni. "La police et les autorités locales ont limité leur accès à l'aide humanitaire et les ont soumis à des manœuvres de harcèlement".

 

Les critiques sur le sort des migrants à Calais et Grande-Synthe, à une quarantaine de kilomètres de Calais, ont été relancées après un naufrage. Il a été fatal pour 27 d'entre eux, qui tentaient de traverser la Manche le 24 novembre.

Des ONG ont dénoncé notamment des lacérations de tentes lors des évacuations, avec l'aval des autorités. Ces dernières ont récusé ces accusations.

Au-delà de la France, plus d'un tiers des 154 pays examinés ont renvoyé illégalement dans leur pays ou repoussé à la frontière des personnes réfugiées et migrantes. Il s'agit en particulier des pays du Nord, d'après le rapport.

Lois qui restreignent les libertés

Dans ce rapport annuel, Amnesty International indique en outre que la France "fait partie" des 67 pays au monde qui ont "adopté en 2021 des lois qui restreignent la liberté d'expression, d'association et de réunion".

L'ONG cite la promulgation fin juillet 2021 de la loi sur la prévention du terrorisme qui entérine notamment des mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas).

La loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure du 24 janvier 2022 constitue aussi selon Amnesty, "un pas de plus vers la surveillance de masse". Elle autorise les captations d'images de manifestations par les drones.

Enfin, la loi dite "séparatismes" du 24 août "risque d'ouvrir la voie à des pratiques discriminatoires" sous couvert de lutte contre l'islamisme radical, estime l'organisation.

 

"Le monde d'après n'a pas eu lieu"

Le rapport 2021 de l'association s'attaque aussi aux pays riches en général. Il dénonce les "fausses promesses" et les "slogans creux", garantissant un monde meilleur après la crise du Covid-19. Selon l'organisation, "les dirigeants mondiaux et les multinationales ont repris leurs politiques et pratiques habituelles, et ont engendré encore plus d’inégalité".

 

Dans les pays dits à faible revenu, moins de 4% de la population présentait un schéma vaccinal complet à la fin de l'année 2021. L'Afrique présente le taux de vaccination le plus faible.

Pendant ce temps, la vaccination s'est développée dans les pays riches, qui refusaient pour beaucoup la levée des brevets. Amnesty accuse un "nationalisme vaccinal généralisé". 

 

Certains États ont également profité de la pandémie pour restreindre davantage "l'espace civique" et les libertés.

 

En ce qui concerne l'Afrique, Amnesty reconnaît quelques évolutions positives. Toutefois, "2021 a été une année difficile pour les droits humains en Afrique".


Elle cite notamment les conflits armés, l'impunité dont jouissent "les responsables de crimes de droit international et d’autres graves atteintes aux droits humains" dans "presque tous les pays", ou encore "l'intimidation qui vise les défenseur·e·s des droits humains et les militant·e·s".

Pour la première fois depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, une porte vers la paix semble s’être entrouverte à l’issue des pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul. 

Les négociateurs russes ont indiqué que les possibilités de conclure la paix se rapprocheraient si un accord était trouvé sur « la neutralité et le statut non-nucléaire » de l’Ukraine. 

Des exigences formulées par la Russie depuis bien longtemps et que le président ukrainien a récemment accepté d’examiner sérieusement pour mettre fin à la guerre. Mais de quoi parle-t-on ici et qu’est-ce que cela implique pour Kiev ?

Quels sont les critères pour devenir un pays neutre ?

 

A ce sujet, il n’existe pas de définition unique inscrite noir sur blanc dans un quelconque traité international. Pour Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, on peut qualifier de neutre, “un pays qui s’engage à ne pas agresser ou participer à l’agression d’un autre pays dans le cadre d’une alliance militaire”. 

 

Voilà pour la définition générale, mais dans les faits, on trouve autant de types de neutralité que d’Etats appartenant à ce club. La raison est simple : le statut neutre est décidé par un accord international pris dans le cadre de l’ONU et ratifié par les différents pays concernés qui en définissent ensemble les paramètres.

 

Les critères varient selon les pays « en fonction de leur Histoire et de leur implication dans des conflits passés », poursuit l’expert. Par exemple, la Suisse et l’Autriche sont tous les deux des pays neutres, mais l’Autriche dans son statut a l’interdiction d’être dans une alliance militaire où se trouve aussi l’Allemagne. Une condition due au fait que les deux pays étaient alliés durant la Première et Seconde Guerre mondiale, mais qui n’aurait pas de sens pour la Suisse.

 

Que signifie le statut non-nucléaire pour un pays ?

 

“En adhérent à ce statut, un pays s’engage à ne pas posséder d’armes nucléaires ou à développer un programme militaire nucléaire, détaille Patrice Bouveret. Cela signifie également qu’il ne reçoit pas d’arme nucléaire d’un autre pays. 

 

Pendant la guerre froide, l’Ukraine a ainsi abrité des armes nucléaires russes et aujourd’hui l’Allemagne et la Belgique possèdent sur leur sol des armes nucléaires américaines dans le cadre de leur alliance à l’Otan. 

 

En revanche, le statut non-nucléaire ne concerne pas le nucléaire civil. Cela signifie que les centrales nucléaires pourront continuer à fonctionner pour produire de l’énergie au pays.

 

Quelles conséquences pour l’Ukraine ?

 

Concernant le statut non-nucléaire, rien ne bouge vraiment pour l’Ukraine qui ne possède pas d’armes nucléaires et était déjà adhérente du traité de non - prolifération des armes nucléaires (TNP). 

 

Pour ce qui est de sa neutralité, c’est une autre histoire. Cela signifierait que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan. « Elle deviendrait alors une zone tampon entre les pays membres de l’Otan et la Russie », résume Patrice Bouveret.

 

En revanche, cela ne signifie pas que l’Ukraine devra se démilitariser. “Neutralité ne veut pas dire pacifisme ou absence de force militaire ayant pour mission de défendre le pays”, spécifie le directeur de l’Observatoire des armements.

 

D’ailleurs, si l’Europe compte huit pays neutres (la Suisse, le Liechtenstein, la Moldavie, l’Autriche, la Suède, la Finlande, l’Irlande, et Malte) seuls trois Etats d’Europe ne possèdent pas d’armée nationale : Andorre, l’Islande et le Liechtenstein.

 

Une Ukraine neutre avec un statut non-nucléaire, c’est pour demain? 

 

Ce n’est pas parce que les intentions russes et ukrainiennes semblent aller dans le même sens, qu’elles peuvent outrepasser les lois. En effet, l’aspiration de l’Ukraine à rejoindre l’Otan est inscrite dans la constitution.

 

“Les déclarations du président n’ont pas valeur juridique, contrairement à la Constitution », souligne à l’AFP Olga Aïvazovska, directrice de l’ONG ukrainienne Opora. Il faut donc la modifier via des amendements ou un référendum. 

 

Or les deux sont interdits par la loi ukrainienne en temps de guerre. Et même si la guerre s’arrêtait, pas sûr que les parlementaires ou le peuple ukrainien envisagent de renoncer à l’Otan.

 

D’autre part, pour que le statut neutre soit reconnu, il faut qu’il soit ratifié par les parlements des pays garants, à savoir les membres du conseil de défense de l’ONU, de la Russie et de l’Ukraine.

 

Chacun va donc y aller de ses conditions, à commencer par l’Ukraine qui a déjà exigé un « accord international » pour garantir sa sécurité. Kiev souhaite que les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada, l’Italie, la Pologne, la Turquie et Israël soient signataires de cet accord et réagissent en cas d’attaque du pays.

La décision a été prise ce mercredi au terme des travaux du Conseil d’Administration de la société concessionnaire de la distribution d’électricité au Cameroun Eneo Cameroon S.A

 

Il remplace Éric Mansuy qui a occupé le poste de Novembre 2019 à Mars 2022; Ce dernier n’a pas tenu à renouveler son mandat, comme l’indique le communiqué final. Patrick Eeckelers, le nouveau manager est un ingénieur arrivé chez Eneo S.A en début d’année 2019 comme Conseiller Spécial. 

 

D’autres informations 

 

Patrick Eeckelers est diplômé en ingénierie électromécanique à l’université de Louvain; Il est aussi titulaire d’un master en administration des affaires. Il compte une expérience de plus de 30 ans dans le secteur de l’énergie, selon les faits officiels de sa biographie.

 

Hormis la société pétrolière anglo-néerlandaise Shell (ex-Royal Dutch Shell) et l’industriel allemand Robert Bosch, où il a été brièvement entre 1986 et 1989, Patrick Eeckelers a travaillé essentiellement comme directeur général ou à des postes de responsabilité au sein de filiales et de sociétés possédant des participations de l’énergéticien français Engie: en Belgique, en Turquie, au Pérou, en Bolivie, en Hongrie.

Avant son arrivée à Eneo, il exerçait les fonctions de conseiller principal d’Engie pour la gestion de ses actifs au Moyen-Orient, avec siège à Dubaï (septembre 2020 – décembre 2020). 

Patrick Eeckelers se décrit comme un dirigeant qui a su conduire des entreprises en se “concentrant sur la croissance ou la gestion de crise, dans des environnements compétitifs et changeants.”

Le nouveau DG d’Eneo prend les rennes d’une société qui a les droits pour la distribution de l’électricité au Cameroun jusqu’en juillet 2031 et qui est perçue par l’opinion comme contre-performante avec des délestages régulièrement subis, dans un environnement où existent d’autres acteurs en amont (producteurs d’électricité indépendants) et une entité publique chargée du transport de l’électricité (Sonatrel).

Eneo doit assurer une bonne synergie avec ces acteurs et veiller également à de bons rapports avec l’Etat – dont les structures publiques sont régulièrement accusées de traîner dans le règlement des factures d’électricité – et le régulateur (Arsel). 

Patrick Eeckelers va également suivre les investissements attendus d’Eneo, à travers l’avenant n°3 des contrats de concession signés avec l’Etat en novembre 2018 et prolongeant la durée desdits contrats du 18 juillet 2021 au 17 juillet 2031.

A travers l’avenant, le gouvernement a prescrit à la société, entre autres, d’améliorer l’accès à l’électricité en moyenne de 2% par année –  ce taux d’accès était de 63,45% en 2019 selon la Banque mondiale -; avoir un rendement de distribution (qui mesure les pertes entre l’énergie finale distribuée à l’usager et l’énergie injectée sur le réseau) de minimum 85% d’ici 2031 (contre 70,49% en 2020); améliorer l’indicateur SAIDI (qui fournit le temps annuel moyen pendant lequel la fourniture d’électricité au client est interrompue) à 55 heures maximum d’ici 2031.

Le capital d’Eneo est constitué par Cameroon Power Holdings – société représentant l’investisseur britannique Actis qui détient la participation majoritaire (51%) -, l’Etat du Cameroun (44%) et le personnel d’Eneo par le biais du le biais du GIC-P Eneo (05%).

La durée du mandat initial de Patrick Eeckelers à la tête d’Eneo est de trois ans.

N.R.M

Page 34 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01