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Après l’énoncé de leurs préoccupations et autres exigences, le personnel communal aurait entre autres écrit ceci, dans un communiqué de deux pages qui lui est attribué : “ À cet effet, nous entrons en grève à compter du Lundi 21 Mars 2022 pour une durée de trois (3) jours renouvelables…

 

Etat des lieux 

 

“Les Collectivités Territoriales Décentralisées sont chargées entre autres et principalement de l’amélioration du bien être des populations par la mise en oeuvre des projets, programmes, bref toutes actions qui contribuent à l’épanouissement des populations et pour ce faire, elles disposent d’un personnel recruté et géré par les Mairies desdites Communes…”.

 

Le communiqué indique que: 

 

“Ceux qui sont sensés œuvrer pour le bien être des populations croupissent dans la misère. Comment pourraient - ils effectuer leurs missions, contribuer au développement des Populations lorsque eux-mêmes ne font que survivre au quotidien?  

 

Les Ctds enregistrent des décès de leurs personnels au quotidien pour cause de retard ou de non - paiement des salaires dans la plupart des Communes…”. 

 

Ensuite viennent des questions

 

“ Comment est - ce - que les Communes pourraient se développer sans moyens financiers?

 

La dotation de 15% du Budget de l’Etat n’était - elle qu’un slogan creux?

 

Où en est - on réellement avec la Décentralisation?

 

Par conséquent, pour l’amélioration des conditions de vie et de travail du Personnel Communal, les agents exigent: 

 

La mise sur pied du statut de la fonction publique locale

Le paiement régulier des salaires des agents communaux

Le paiement des arriérés sur salaire, non logement, avancement des agents communaux 

La tenue des commissions paritaires d’avancement dans les Communes 

La mise à disposition des frais des commissions de passation des marchés ( par le Minmap qui le faisait autrefois lorsque les commissions étaient gérées par les fonctionnaires), mais après création des commissions internes de passation des marchés, il devrait mettre à disposition des communes, les fonds nécessaires à leur financement 

Le paiement des arriérés liés aux personnels recensés par le Minddevel et le Minfi 

La prise en charge des personnels retraités par la Cnps…   

 

Les agents Communaux disent se rendre compte que: 



   

“ Le Gouvernement fait preuve d’un laxisme désobligeant dans la résolution des problèmes réels des Camerounais et nous pensons croire que ce n’est pas de l’incapacité mais tout simplement d’une volonté réelle d’améliorer les conditions de vie des Camerounais…

 

Il est indubitable de constater que dans notre pays, c’est à la suite des grèves que le Gouvernement se réveille ou se met en action et non avant…”.

 

Nicole Ricci Minyem 

Un communiqué de presse, dont la signature est attribuée au Directeur Général circule sur les réseaux sociaux, invitant le public à postuler comme “ Agents de Poste”.

 

Le post mensonger indique que “ 690 agents des postes seront recrutés”; Mais aussi que “Les candidats des deux sexes, âgés entre 18  et 40 ans, titulaires du Bepc/Cap … et de tous autres diplômes équivalents peuvent postuler”. 

 

Les pièces à fournir sont mentionnées à la suite de ces précisions, de même que le courriel électronique, les numéros et heures pendant lesquelles les intéressés peuvent appeler. 

 

Photocopie en couleur du diplôme exigé 

Photocopie en couleur de la Carte Nationale d’Identité

Photocopie en couleur de l’acte de naissance

Demande adressée au Directeur Général de la Campost 

Curriculum Vitae au minimum 2 pages 

 

Informé de la situation, Pierre Kaldadak -  Directeur Général a signé un démenti, rappelant entre autres que: 

 

“ Ledit communiqué est truffé de moult incongruités dont les plus remarquables sont le cachet rond, le cachet de fonction, le cachet nominatif et signature sont scannés. 

 

Les autres incohérences qui transparaissent dans le “ fameux communiqué, notamment les contacts électroniques ou téléphoniques laissent penser à juste titre à un Agenda caché de la part de ses auteurs…”. 

 

Par la présente, le Directeur Général oppose un démenti formel à ce “ Fake news et invite les uns et les autres à la plus grande vigilance et une prompte dénonciation de ces arnaqueurs”.    

 

Nicole Ricci Minyem

Dans une tribune, Ambroise Kom - Enseignant d’Universités  analyse le système éducatif Camerounais et, en écoutanrt les complaintes de ses collègues en activité, enseignants de la maternelle au supérieur, il juge leur attitude comme étant “ Léthargique”

 

Il poursuit en ces termes: 

“j’en étais arrivé à la conclusion qu’il s’agissait sans doute d’un comportement générationnel, incompréhensible pour l’aîné que je suis aujourd’hui. La grève actuelle m’obligera peut-être à réviser mon point de vue. 

D’autant plus qu’il y a quelques jours, la magie des réseaux sociaux m’a réveillé, me faisant découvrir la remarque de quelqu’un commentant mon cours sur “Folie et société” qu’il avait suivi dans les années 1990 à Ngoa Ekelle (Université de Yaoundé): “Il [le cours] est plus que jamais d’actualité. Chaque fois que je vois le comportement de la classe dirigeante je pense à lui [à moi donc] et à ses enseignements”(Petit Mboma).

Le commentaire m’a interloqué à plus d’un égard, qu’il s’agisse de la remarque sur le caractère encore actuel de mes cours ou sur l’impact de cet enseignement sur le mental de quelques étudiants de l’époque. 

Le Cameroun d’aujourd’hui me semble tellement éloigné de ce que je pouvais imaginer à la fin des années 1980 ou au début des années 1990 ! J’avais même fini par me convaincre, soit que j’étais totalement déjanté, soit que la transposition que faisait le romancier Bernard Nanga du Cameroun de son époque demeurait plus de quarante ans plus tard étonnamment valable. 

Très précisément, il écrit: “On laissait circuler les fous à Eborzel. L’un parcourait les rues à reculons et on l’avait surnommé « Marche Arrière”; un autre réglait la circulation sous le regard amusé des agents de police, et il ne s’en tirait pas mal.

 Il n’était pas exclu qu’il y ait de vrais fous chargés de responsabilité dans les bureaux administratifs » (Les Chauves-souris, 1980, 157). Nous y sommes, non ? Le pays fonctionne en marche arrière et les « fous » semblent occuper les bureaux administratifs et autres cabinets ministériels. Voilà de quoi notre normalité est faite ! 

Au Cameroun, se déplacer en marche-arrière ou vivre comme des chauves-souris, c’est-à-dire la tête en bas, n’a plus rien de surprenant. Tout cela relève de la normalité ambiante, de “NOTRE” “normalité” à nous autres Camerounais(e)s ! Mais puisqu’il s’agit ici d’enseignement et d’enseignants en contexte de démocra- ture, qui doit se lire selon une grammaire spécifique, on peut tout aussi bien rappeler la fameuse boutade du Congolais Sony Labou Tansi qui nous apprend opportunément dans L’Anté-peuple que l'enseignement était la seule branche de l'arbre administratif où le moche était moins moche, l'ab- surde moins absurde, et l'intellectuel moins con (L’Anté-peuple, 1983, 14). 

Du choc des idées, dit-on, peut jaillir la lumière. Alors, un Cameroun nouveau sortira-t-il de la rencontre entre les enseignants et les Seigneurs qui nous gouvernent ? Après tout, une grève peut être l’occasion de s’expliquer et de remettre les pendules à l’heure.

Nous le savons tous. Au Cameroun, l’enseignant est, tout compte fait, le parent pauvre, le laissé pour compte des agents de l’État. Certes, et comme partout ailleurs, il y a parmi eux quelques crapules qui abusent de leur pouvoir, de leur semblant de pouvoir administratif. D’autres encore gèrent avec indignité ou indécence leur position de pédagogue. 

Mais dans l’ensemble, la grande majorité d’entre eux font preuve d’une exemplaire résilience, remplissant mille tâches à la fois. Ce n’est pas nouveau. Pendant la colonisation déjà, l’enseignant et l’infirmier ne faisaient souvent qu’un, car l’administration qui mettait l’accent sur les soins prophylactiques veillaient à ce qu’il y ait un rudiment de service de santé partout où il y avait une école. 

Aujourd’hui, il peut arriver que l’enseignant soit pratique- ment le seul agent du service public dans sa localité. Dans certains coins du pays cependant, son cadre de travail se réduit à l’ombre que lui procure tel ou tel autre arbre du village. 

Que dire de son logement ou de son alimentation en eau potable ou en énergie électrique ? “Débrouille-toi !”dit-on à celui à qui nous confions l’éducation de nos enfants. Il arrive même que l’enseignant soit muté dans des régions tellement reculées qu’il se trouve parfois y être le seul représentant de l’État. Loin de la gendarmerie ou de la sous-préfecture, l’instituteur devient alors de facto le gardien attitré des frontières, qu’en importent les périls ! 

On en est d’ailleurs arrivé à une situation où nombre de nos compatriotes utilisent le statut d’enseignant simple- ment comme tremplin pour s’insérer dans d’autres secteurs de l’administration publique. N’est-il pas courant que des agents de nombreux autres sec- teurs ministériels (Transports, Travaux publics, Agriculture, Fonction publique, etc.) brandissent leur titre de PLEG/PLET (professeurs des lycées d’enseignement général/technique) sans avoir jamais mis les pieds dans une salle de classe ? La condition d’enseignant ne semble rien avoir d’enviable et comme le suggère encore Sony Labou Tansi, l’autonomie de pensée est sa seule consolation.

Mais à quoi bon l’autonomie de pensée quand on a faim ? Quand les moyens de faire face aux obligations familiales, sociales manquent tout simplement ? A l’enseignant, on demande d’éduquer les enfants du pays alors qu’il ne peut pas nourrir les siens ! Il est un peu comme l’animal qui s’est installé dans l’arbre tandis que le gestionnaire de sa carrière a pris position au pied du même arbre, à savoir dans les Ministères, pour se servir des fruits du travail de celui qui éduque notre jeunesse. 

L’administration Camerounaise étant gangrenée par une corruption endémique, l’enseignant qui n’a aucun pouvoir se fait dépouiller des miettes qui lui sont pourtant dues. Raison pour laquelle il peut se retrouver avec des arriérés de toutes sortes, quelle que soit sa conscience profes- sionnelle, son assiduité, son ancienneté ́. Ne s’en tire que celui qui a les bras assez longs ou qui accepte de se délester d’une partie de son dû pour satisfaire les exigences des agents et autres cadres corrompus des divers services chargés de traiter son dossier. 

Au Cameroun, la corruption est désor- mais une affaire de mœurs et point n’est plus besoin d’en démontrer les mécanismes. En réalité, la dette de l’État envers le personnel enseignant n’est point due à la rareté des ressources. Certes, elle est en partie inhérente à la centralisation bureaucratique mais la corruption systémique de l’appareil en est la cause principale. 

C’est vrai qu’en passant, on peut se demander pourquoi les diplômés de l’Emia (École Militaires Inter-Armes) ou de la tristement célèbre et énigmatique Enam (École Nationale d’Administration et De Magistrature) n’ont pas, eux, le type de problème auquel les enseignants font face ? N’est-ce pas parce que les dignitaires ont l’habitude d’y caser leur progéniture pour veiller à la transition dynastique ?

La raison d’être de la présente tribune n’est évidemment pas d’analyser les tenants et les aboutissants de la grève. Il s’agit essentiellement de rappeler aux enseignants qui ont pris conscience de leur condition d’être sereins et de bien tenir leur bout. Puissent-ils éviter de tomber dans le piège des grimaces en élaboration dans diverses officines du pouvoir ! D’avoir mis sur pied un mouvement en marge des organisations syndicales aura été une judicieuse stratégie. Toujours est-il qu’en sortir sans avoir gain de cause fragiliserait encore davantage la profession et tout le secteur éducatif. 

Dans un pays où l’on est habitué à des détournements sans limite et souvent impunis, dans un environnement où l’État se permet des dépenses vertigineuses et souvent imprévues, l’enseignement vaut bien toutes les messes qu’on peut dire à son intention. Les multiples techniques de diversion sont sans doute connues. En tout cas, il me semble que les négociations n’ont pas encore commencé. Jusqu’ici, les divers intervenants ne sont que des agents de distraction ou de louvoiement, si l’on préfère, pour fatiguer la mobilisation. A mes collègues d’aujourd’hui, je dis que sans vous, sans votre abnégation, notre jeunesse est condamnée à sombrer dans le néant alors que le monde global qui les attend est extrêmement compétitif et on ne peut plus exigeant. 

Dans un pays où nombre de gestionnaires- naires des biens publics affichent une opulence ostentatoire, on ne peut pas réduire l’enseignant à la « grande pauvreté » et transformer la carrière des professionnels de la craie en vie monastique en les contraignant à renoncer à leurs droits. Il convient donc de bien vous préparer pour faire face à la personne qui, responsabilité oblige, tient en main le destin du pays. 

Aiguisez votre autonomie de pensée ! Refusez d’être, comme le dirait mon ami Hervé Tchumkam, l’« Homo Expendibilis », c’est-à-dire l’agneau sacrificiel à l’autel des extravagances des palais de marbre. Peut-être sortirons-nous alors de l’absurde et emboîterons-nous la marche avant. Courage donc” !

 

N.R.M

C’est l’attitude que ceux qui officient au Lycée de Mokolo ont adopté devant l’autorité administrative venue les entretenir sur les mesures prises par le Gouvernement et qui, de son point de vue, auraient dû les inciter à reprendre leur travail dans les salles de classe.

 

Une attitude qui a heurté le représentant de l’Etat mais dont les appels sont restés lettre morte 

 

“ Je ne suis pas venu pour un monologue” a t - il dit devant une assistance muette. Ce n’est pas la meilleure attitude à adopter parce que lorsque quelqu’un vient chez vous, même si vous êtes fâché, prenez quand même la peine de lui adresser la parole;

 

Que ce soit bon ou que ce soit mauvais, il est important de parler. Il faut dialoguer car c’est pendant ces échanges que l’on peut trouver des solutions, même si ces dernières n’ont pas d’effet immédiat, on pourrait néanmoins envisager quelques pistes…”. 

 

Pour le Sous - Préfet, “ les responsables syndicaux, de commun accord avec les membres du Gouvernement sont entrain de chercher des solutions afin de satisfaire tout le monde”.

 

Une promesse qui n’a pas amené les enseignants à changer d’attitude. Ils ont continué dans un silence assourdissant qui a amené l’autorité administrative; Ce dernier, dépassé n’a pas eu d’autre choix que de s’en aller mais avant, il a invité les uns et les autres à venir auprès de lui: 


“ Puisque vous avez décidé de garder le silence, je vous attends dans mon bureau; Ma porte reste grandement ouverte et je vous promets que je vous prêterai une oreille attentive parce que, le plus important ce sont nos enfants et nous devons tout mettre en œuvre pour sauver leur année scolaire”.

Nicole Ricci Minyem  

Il s’agit du Social Democratic Front - du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale - de l’Union Démocratique du Cameroun - de l’Union des Mouvements Socialistes 

 

Le Communiqué signé par les responsables desdites formations politiques renseigne que: 

 

“ Nous, partis politiques d'opposition à l'Assemblée nationale, soussignés, constituons par la présente déclaration publique commune au titre de la loi du 9 septembre 2014 fixant le règlement intérieur de l'Assemblée nationale, un groupe parlementaire dénommé Union pour le changement…”.

 

Ils s’engagent à: 

 

Défendre les intérêts du Peuple Camerounais à l’Assemblée Nationale;

Travailler pour la justice sociale et l'égalité des chances;

Défendre et promouvoir le patriotisme économique ;

Lutter contre l'injustice et être du côté des personnes vulnérables et défavorisées ;

Assurer le rayonnement positif du Cameroun dans le monde;

Légiférer et contrôler l'action gouvernementale dans l'intérêt suprême du peuple camerounais.

En substance, placer le bien - être de notre population au centre de nos préoccupations…

 

Le document soumis à la Chambre Basse du Parlement Camerounais a été signé par 16 Représentants du Peuple, présidents et militants des partis politiques de l’opposition sus - cités. 

 

Nicole Ricci Minyem

Les députés du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) ont adressé une proposition au Président de l’Assemblée nationale avant l’ouverture de la session parlementaire de mars. Ces élus de l’opposition, qui justifient leur demande, souhaitent qu’une commission d’enquête soit mise en place sur les revendications des enseignants en grève depuis le 21 février dernier.

 

Les députés du PCRN écrivent au président de l’Assemblée nationale : « Cette situation interpelle la représentation nationale en ce qu’elle perturbe sérieusement l’éducation de nos enfants et met en relief de graves dysfonctionnements administratifs, voire d’inacceptables incompétences dans le suivi administratif du corps des enseignants ».

Avant cette proposition, le chef de file des députés du PCRN, Cabral Libii avait en effet, pris la parole plusieurs fois en public pour aborder cette question de la grève des enseignants. Il se revendique même, d’être le premier le politique et parlementaire à avoir embrassé cette cause.

Cabral Libii ainsi que toute sa famille politique, souhaitent que pendant cette session, le Parlement s’engage à clarifier la situation. Ils veulent que les responsabilités soient établies grâce à une commission d’enquête parlementaire.

Précisons que, si cette proposition ne fait pas l’unanimité dans le landerneau politique camerounais, elle rencontre toutefois la sympathie de certains intellectuels. Un observateur de la scène politique camerounaise déclare en effet, « Il faut aujourd’hui attaquer les problèmes à la racine, d’où l’importance d’une enquête parlementaire ».  

Innocent D H

 

En effet, les 12 et 13 mars derniers, le Ministère de la santé publique (Minsanté) a proposé aux personnels des hôpitaux publics, de débattre de leurs préoccupations au moment où les syndicats annoncent un arrêt de travail dans les formations sanitaires ce mercredi, 16 mars.

 

De sources bien informées, les salariés qui sont réunis autour du « Mouvement OTS (On a trop supporté) », exigent la publication par le Minsanté, « à partir du 15 mars 2022 », de la liste de tous les personnels temporaires/saisonniers ayant déposé les dossiers lors des deux précédents recensements et/ou enrôlés dans le fichier numérique prévu.

L’on apprend que les personnels réclament également, la création d’un groupe de travail chargé du dépouillement des dossiers de recensement des personnels temporaires, assortie de l’élaboration d’un chronographe de contractualisation progressive de ces derniers.

Ils revendiquent par ailleurs, la saisine du Ministère de la Décentralisation et du développement local (Minddevel) à la diligence du Minsanté, afin que des instructions soient données aux maires, de procéder au paiement des salaires des personnels temporaires/saisonniers mis à la disposition des formations sanitaires par les CTD.

Indiquons que, les revendications portent aussi la réintroduction du budget de fonctionnement dans certains hôpitaux publics dès l’exercice 2022 « pour pallier les difficultés nées du retard dans le paiement des subsides par le financement basé sur la performance », sans oublier l’accélération de la révision du statut particulier des fonctionnaires des corps de la santé.

Pour le Gouvernement, il s’agit ainsi des préoccupations connues des pouvoirs publics et débattues régulièrement dans le cadre du Comité de concertation et du dialogue social qu’anime le Ministère de la santé publique.

Innocent D H   

 

Le ministre de la Santé le Dr Malachie Manaouda a instruit que la prise en charge de la maman et de ses nourrissons soit gratuite jusqu’à leur sortie de l‘hôpital.

Hier 14 mars 2022, une femme âgée de 31 ans a donné naissance à des quintuplés à l’hôpital central de Yaoundé. Il y a 3 filles et 2 garçons. Et ils sont tous en parfaite santé. L’information qui s’est répandue comme une trainée de poudre réjouit de nombreux compatriotes sur la toile. La nouvelle parvenue à la connaissance du ministre de la Santé le Dr Malachie Manaouda a conduit à la prise d’une décision qui a sans nul doute fait du bien à la famille. Le ministre a prescrit une prise en charge gratuite pour la mère et ses nourrissons.

«Mes félicitations à notre brave compatriote qui vient de donner naissance à 5 bébés, tous bien portants, à l’Hôpital Général de Yaoundé. Bravo au corps médical dont le rôle a été déterminant. J’ai prescrit au DG, une prise en charge gratuite jusqu’à leur sortie de l’hôpital», a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Liliane N.

Le Haut conseil de la Communication en Centrafrique a signé une décision à cet effet le 14 mars 2022.

La chaîne de télévision de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga est à nouveau autorisée à émettre en République centrafricaine. Une décision du Haut conseil de la Communication l’indiquant a été rendue publique hier lundi 14 mars 2022.

« La chaine de télévision Vision 4 est autorisée à reprendre ses activités sur toute l’étendue du territoire centrafricain », peut-on lire dans la décision, signée par José Richard Pouambi le président du Haut conseil de la Communication centrafricain.

Sa décision survient juste trois jours après celle qui indiquait que Vison 4 n’est plus autorisée à émettre en Rca aux motifs de non-paiement des redevances relatives à l’utilisation des fréquences audiovisuelles ; le refus de déférer aux invitations du Haut Conseil de la Communication ; les mauvais traitements répétés infligés aux journalistes exerçant au sein de la chaine. Il convient de préciser qu’elle avait été prise par le Haut conseil de la Communication.

Aujourd’hui, aucune raison n’a été donnée pour justifier le rétropédalage. Selon des indiscrétions, le président directeur général du Groupe L’Anecdote Jean-Pierre Amougou aurait usé de ses relations avec la présidence centrafricaine. On sait qu’il est proche du président Faustin-Archange Touadera. Et on se rappelle que celui-ci avait assisté à l’inauguration de la chaine le 21 juillet 2017 à Bangui.

Liliane N.

L’annonce a été faite hier 14 mars 2022 par Samuel Eto’o Fils le président de la Fédération camerounaise de football.

Le championnat d’Elite One va commencer le mercredi 16 mars 2022 dans la ville de Dschang située dans la région de l’Ouest. C’est l’une des principales informations communiquées par le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto’o Fils qui a rencontré hier à Yaoundé les membres du Conseil transitoire de football professionnel (Ctfp) et les président des clubs. Le patron de la Fecafoot les a aussi tenu informé que c’est la structure qu’il a en charge qui va prendre en charge l’hébergement et la restauration des joueurs dans des structures hôtelières de standing respectables.

Le championnat Elite One est prévu s’achever le 29 juin 2022. Les matchs vont se disputer en aller-retour dans les poules A et B tous les trois jours sur quatre sites: Yaoundé, Douala, Bafoussam et Limbe.

l’intégralité des décisions issues de cette réunion préparatoire:


-Le Championnat MTN Elite One de la saison 2021/2022 va se disputer en deux sous poules de 13 et 12 clubs respectivement ;
-Afin de respecter les délais impartis de la CAF, il a été décidé de la formule de regroupements dans les villes Yaoundé, Douala, Bafoussam et Limbe ;

-Au terme de la phase de poules du Championnat, les clubs classés 1er et 2e de chaque poule vont s’affronter en matchs croisés en aller simple ainsi qu’il suit : 1er A vs 2e B ; 1er B vs 2e Les vainqueurs respectifs de ces matchs joueront une finale qui consacrera le Champion du Cameroun. Les perdants vont s’affronter au cours d’un match qui établira le classement du 3e et du 4e.
-A l’issue de la saison, les clubs classés aux 05 dernières places seront relégués en Championnat Elite Two ainsi qu’il suit : les 02 derniers de chaque poule ainsi que le perdant du match d’appui entre le 11e de la poule A et le 10e de la poule B.

-La FECAFOOT prendra en charge l’hébergement et la restauration des équipes lors des différents regroupements ;

-Le Champion du Cameroun recevra une enveloppe de 50 millions de Fcfa;

-Le lancement du Championnat MTN Elite One se déroulera le mercredi 16 mars 2022 au Stade Municipal de Mbouda à travers l’affiche BAMBOUTOS FC vs PWD DE BAMENDA ;

-Les autres rencontres de la première journée sont programmées pour le dimanche 20 mars 2022.

-La FECAFOOT, en collaboration avec le SYNAFOC, met un point d’honneur le paiement des salaires des joueurs et encadreurs conformément à la convention récemment établie ;

-Les présidents de clubs saluent la recherche par la FECAFOOT des solutions concertées aux défis auxquels notre football est confronté ;

A la fin des échanges, le Secrétaire Général de la FECAFOOT a remercié les présidents de clubs pour la collaboration et l’esprit constructif dont ils ont fait montre. Il a par la même occasion réitérer l’engagement du président de la FECAFOOT à redonner au football camerounais sa grandeur.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01