La nouvelle avait déjà fuité et votre journal www.agencecamerounpresse.com vous le faisait savoir dans un précédent article, Jean Pierre Amougou Belinga fait l’objet de plusieurs enquêtes en ce moment. Un document en circulation sur la toile, signé le 29 juillet (il y a une semaine), vient le prouver.
Depuis cette fameuse interview où le Président Directeur Général du Groupe l’Anecdote avait ouvert la boîte à pandore sur ses relations avec certains de ses frères beti, il faut dire que c’est bien parce qu’il voyait venir cette furie dévastatrice sur sa personne et peut-être sur ses entreprises. Le PDG sentait certains de ses ressorts tomber. Et avec les dernières déclarations d’un certain Bachirou, qui a dévoilé les manœuvres de manipulation et de tracking des personnalités, Jean Pierre Amougou Belinga a vu se rallonger la liste de ses ennemis au sein de l’appareil de l’Etat. Ils sont nombreux, les ministres et Directeurs Généraux qui se sont sentis floués par le comportement de leur « fils » « frater » et « ami ».
Amougou Belinga est de plus en plus isolé, esseulé dans cet univers de mafia. De plus, le contexte est complexe. Le Conseil Supérieur de la Magistrature est annoncé et au même moment, un remaniement ministériel. Or, il semble que celui qui dirige les opérations présidentielles en ce moment en a sur le cœur des actions du clan et des « parapluies » du tout puissant Directeur Général du Groupe l’Anecdote. Tout peut arriver. L’épouse de ce dernier peut perdre sa place de procureur général et le ministre de la justice peut être affecté à un portefeuille de moindre influence directe dans les affaires de l’Etat. Ce qui facilitera la réouverture des dossiers en cours au TCS sur les malversations financières dans lesquelles pourraient être impliquées le « Zomloa des Zomloa ». D’un autre côté, les médias de Jean Pierre Amougou Belinga constituent un bel instrument au service de ceux qui voudront le moment venu mener la bataille de la succession. Il est utile pour plusieurs, et le sera encore dans les mois à venir. L’équation aujourd’hui, c’est comment punir cet homme zélé et courageux sans ébranler pour le moment toute son édifice qui va encore servir. Et au-delà de ses médias, il y a toutes les actions par lesquelles il accompagne certains gouvernants dans des besognes qui n’ont pas besoin d’être dites sur les toits. Jean Pierre Amougou Belinga apparaît dans le sérail comme un mal qui est encore nécessaire. Mais pour combien de temps ?
Stéphane NZESSEU