Une décision lourde de conséquence qu’ils ont néanmoins choisi de prendre parce que le pasteur de l‘église qu’ils fréquentent leur a dit que « Porter le masque est une histoire du diable »
Incroyable
Et pourtant, la lettre de désengagement a été signée, malgré les démarches entreprises afin de les convaincre et leur faire revenir à la raison.
Les relayeurs de cette incroyable histoire, qui fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques heures, font savoir que « Les trois candidats, une fois arrivés au centre d’examen sont interpellés par les surveillants à l'entrée, qui leur rappellent que le port du masque est obligatoire. Une attitude qui ne les émeut pas et semble plutôt les conforter dans leur position… ».
Le concours des responsables sollicité
Soucieux du devenir de ces candidats alors que les autres élèves sont déjà en salle et se soumettent au contrôle, le proviseur du Lycée de Biyem Assi appelé au secours, offre des masques ; il se verra cependant opposé une fin de non recevoir. Sollicité par téléphone, le soi disant pasteur argue que « ses fidèles n’arborent pas le masque, parce que Jésus est capable de les protéger de tout et d’ailleurs, le Corona virus n’existe pas. C’est une simple histoire créée par les blancs et leurs complices africains pour se faire de l’argent, au détriment des personnes crédules… Lui, il est là pour ouvrir les yeux de ses ouailles alors, ces candidats n’ont pas besoin de porter ces masques ». Le concours des parents de ces enfants est sollicité et curieusement, ils sont d’accord avec le « pasteur ». Il est dit que l’un des papas est enseignant d’université et la maman, enseignante d’histoire dans un lycée de la place et peut être plus important encore, fidèles de cette église.
« Voulant se dédouaner d’un éventuel scandale, le proviseur du Lycée de Biyem Assi et le chef du Centre d’examen requièrent l’intervention du délégué du ministère des Enseignements Secondaires ainsi que celle du directeur adjoint de l’Office du Baccalauréat du Cameroun. En vain. Les trois candidats ont décidé de remplir les procès verbaux de désistement et de rentrer chez eux ».
Quelques jours auparavant, ce sont les candidats du Bepc qui ont adopté la même attitude, préférant perdre une année scolaire parce que « le pasteur a dit que le pasteur les a convaincu de ne point porter les masques ».
C’est quand même curieux !
N’existe t –il aucune loi au Cameroun qui punisse sévèrement ces destructeurs d’avenir ? Ces supposés pasteurs n’ont pas encore fini de détruire les couples, de s’immiscer dans la vie des personnes qui ne leur demandent rien et de les faire passer pour des sorciers. Non. Il faut maintenant qu’ils s’en prennent aux jeunes enfants et mettent leur avenir en péril ? De l’avis des internautes, « La fermeture de ces temples néfastes ne suffit pas. Il est encore temps de prendre des mesures drastiques afin de limiter et d’empêcher à ces vendeurs d’illusions de nuire… ».
Nicole Ricci Minyem