Responsable du refus de certains élèves, membres de son église de porter les masque dans les salles de composition, il s’est rendu coupable de nombreux autres faits dont celui de défiance vis-à-vis de l’autorité du Gouverneur de la Région du Centre qui avait ordonné la fermeture de ce temple.
Serge Hervé Biwele Sal – Sous préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 3 : « Nous sommes là pour procéder à la fermeture de cette église dénommée tabernacle de la liberté. Cette église s’est rendue coupable de plusieurs faits, tels que l’incitation au non respect des prescriptions gouvernementales dans le cadre de la lutte contre le Covid, le rassemblement des centaines de personnes à l’intérieur de cet édifice, endoctrinement pernicieux de ceux qui fréquentent ce lieu… ».
Malgré l’invitation qui leur a été faite de libérer les lieux, les ouailles du prétendu pasteur ont opposé une forte résistance aux éléments des forces de maintien de l’ordre, invités par l’autorité administrative
Serge Hervé Biwele Sal – Sous préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 3 : « Nous avons dû mobiliser la force publique, pour essayer de les ramener à la raison parce que force doit toujours revenir à la loi ».
Au final, les portes de cette « église » ont été scellées et, c’est pendant l’exploitation des fidèles que les enquêteurs ont pu mettre la main sur le fameux Ngoa Atangana - « pasteur ».
Curieux
Parce que sur une plaque indicative accrochée sur les portes de cette église, située au quartier Nsimeyon II, on peut lire ces mots écrits en gros caractère : Ethique –Intégrité et Bonne Moralité et l’on a envie de se poser la question de savoir. La mesure administrative semble avoir soulagé les riverains et, ils n’ont pas manqué de l’exprimer devant les micros que leur ont été tendu nos confrères d’Equinoxe Tv. Peut être dans l’optique d’enlever les démons qui les hantent, ceux qui se rendent dans cette église y passaient la quasi majorité de leur journée et les voisins interviewés laissent entendre que « même dans la nuit, il n’était pas loisible de trouver le sommeil… ».
Le scandale a éclaté et aujourd’hui, l’on est en droit de s’interroger parce que dans leur reportage, les confrères de la chaîne bleue ont relevé que « de nombreuses plaintes ont été déposées contre le supposé pasteur mais, aucune n’a jamais abouti. Pourquoi ? That is the question. Peut être que cette fois est la bonne. Peut être que ceux qui depuis le début ont la charge de ce dossier comprendront – ils enfin que lorsque l’avenir des jeunes enfants sont en danger, il est important, primordial de faire taire toute autre considération et de sévir, selon la loi.
Nicole Ricci Minyem