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Le Front des démocrates camerounais invite le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding à rejoindre les rangs de son parti politique.

Le Front des démocrates camerounais (FDC) de Denis Emilien Atangana n’a pas perdu du temps pour courtiser le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding. Il pense que le désormais ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) sera à sa place dans sa formation politique.

«Cher professeur Messanga Nyamding vous être un homme dynamique, courageux et ambitieux qui doit faire la politique dans un environnement  saint et dans une équipe  avec  des gens sincères. Rejoignez le FDC ! Le FDC est fait pour vous !  Le FDC vous permettra de rester un homme politique libre et patriote», a écrit l’homme politique sur sa page Facebook.

Si le FDC croit que le Pr Messanga Nyamding doit retrouver les rangs de son parti politique, il y en a qui pensent qu’il doit plutôt créer sa propre formation politique. Le cinéaste Jean-Pierre Bekolo se dit être prêt à être membre de cette formation politique.

« Le Rdpc n’a jamais exclu ses voleurs. Ceux à Kondengui en sont toujours membres. Si Messanga Nyamding crée son parti politique pour se présenter en 2025, je serai son 1er membre ! », a-t-il écrit sur son compte Facebook.

A titre de rappel, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding a été exclu définitivement des rangs du RDPC. Il n’a pas caché sa déception après avoir appris la décision signée par les président national du part au pouvoir Paul Biya.

«C'est avec regret que j'apprends en ce jour mon EXCLUSION DÉFINITIVE au sein Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti pour lequel j'ai milité durant 37 ans. Il faut aller de l'avant et tourner la page, avec très certainement la perspective d'en ouvrir une nouvelle... Nous évoquerons cela ultérieurement. En attendant j'en profite pour vous remercier, vous qui êtes issus de tous pays, toutes régions du Cameroun, tous bords politiques, pour votre indéfectible soutien envers ma modeste personne. En réalité nous nous battons pour construire un Cameroun nouveau, cela est possible et je continuerai à défendre mes convictions, n'en déplaise à certains. Tout comme le chevalier Bayard, je m'en vais "SANS PEUR ET SANS REPROCHE"...», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Liliane N.

 

 

 

Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding affirme qu’il continuera à défendre ses convictions.

Juste après son exclusion définitive du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding a réagi. En lisant sa réaction, on comprend que c’est un Biyayiste déçu par la décision qui porte la signature du président de son désormais ancien parti.  

«C'est avec regret que j'apprends en ce jour mon EXCLUSION DÉFINITIVE au sein Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti pour lequel j'ai milité durant 37 ans. Il faut aller de l'avant et tourner la page, avec très certainement la perspective d'en ouvrir une nouvelle... Nous évoquerons cela ultérieurement. En attendant j'en profite pour vous remercier, vous qui êtes issus de tous pays, toutes régions du Cameroun, tous bords politiques, pour votre indéfectible soutien envers ma modeste personne. En réalité nous nous battons pour construire un Cameroun nouveau, cela est possible et je continuerai à défendre mes convictions, n'en déplaise à certains. Tout comme le chevalier Bayard, je m'en vais "SANS PEUR ET SANS REPROCHE"...», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

A titre de rappel, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding a été exclu définitivement des rangs du RDPC. Il avait d’abord été convoqué par la commission de discipline Ad hoc du comité central du RDPC. Cependant, à la sortie de cette audience, il s’est réjoui de l’issue des échanges dirigés par Peter Mafany Musonge.

«Voilà les 9 membres de la commission ad hoc qui ont voulu crucifier Messanga Nyamnding. Notons aussi qu’il y a eu un échange houleux entre Monkam (Membre commission ad hoc de discipline, ndlr)  et moi. Mais sur ce plan, je vous garantis aujourd’hui que nous avons fait la paix» déclarait-il.

Liliane N.

Du Covid - 19, finalement, il n’en a presque pas été question. Didier Raoult s’est présenté à 14h30 flanqué de deux de ses avocats, Brice Grazzini et Massimo Bianchi. 

Une heure et demie durant, dans un amphithéâtre de l’IHU (L'institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses) de Marseille, l’infectiologue, vêtu de sa traditionnelle blouse blanche surmontant une chemise à carreaux, a répondu librement à la presse, installée dans les gradins pour l’occasion.

« Je ne comprends pas vraiment ce qui nous est arrivé », a-t-il introduit. Didier Raoult s’est d’abord dit autant « surpris par le succès », notamment de ses quelque 150 vidéos ayant généré près de 120 millions de vues, que par “la violence et le harcèlement”qui ont suivi. 

L’actuel directeur de l’IHU s’est appliqué à démontrer qu’il n’avait rien perdu de sa pertinence scientifique, malgré les multiples accusations dont il a fait l’objet. Sa poursuite par l’ordre des médecins ? “On m’a reproché mon manque de courtoisie envers des confrères, et c’est bien possible”, a-t-il concédé dans un sourire, l’ordre l’ayant en effet blâmé pour ce motif, quoiqu’il eût été convoqué également pour “charlatanisme”. “Mais jamais on ne m’a reproché d’être un mauvais médecin ou d’avoir prescrit de l’hydroxychloroquine”, s’est-il défendu.

À propos de l’enquête de l’Agence nationale de sécurité du médicament (l’ANSM), pour des “ essais sauvages” de traitement contre la tuberculose,elle n’a abouti à rien, a-t-il assuré, si ce n’est une plainte de Didier Raoult contre Mediapart qui avait révélé l’affaire. 

Une seconde a été déposée à destination de François Crémieux, le directeur général de l’AP-HM pour une publication dans le journal de l’institution et une troisième visant des personnes « internes à l’AP-HM » qui ont frauduleusement accédé à son dossier médical, celui de sa femme, et de certains des patients. Et c’est bien là que semblait, après tout, résider l’essentiel de son intervention.

Plaintes systématiques “dès lors qu’on porte à son honneur”

 

Dans cet exercice passif-agressif, ses conseils mettaient en garde. “Le temps est venu que la vérité soit établie juridiquement. J’ai reçu pour instruction de porter plainte systématiquement dès lors qu’on porte atteinte à son honneur”, a expliqué Massimo Bianchi. 

 

Une première manche se jouera le 14 juin au tribunal correctionnel de Marseille contre Karine Lacombe, cheffe de service de l’AP-HP, qui expliquait “que des poursuites judiciaires avaient été engagées contre le professeur Raoult pour faux témoignage devant l’Assemblée nationale. C’est de la diffamation et ce sera plaidé”, a assuré Brice Grazzini. 

 

De même, le professeur Sthal, du CHU de Grenoble, comparaîtra, affirme l’avocat, pour dénonciation calomnieuse en avril 2023. Parmi d’autres, une autre plainte encore, vise la microbiologiste néerlandaise Elisabeth Bik et Boris Barbour, patron de la plateforme Pubpeer qui permet de noter les études scientifiques. “Une plainte emblématique à partir de laquelle une harcélosphère s’est développée”, a estimé Brice Grazzini.

 

Didier Raoult, dont le départ de la tête de l’IHU est attendu pour le mois de septembre, s’est également exprimé sur son avenir. “Je souhaite être remplacé” à cette date, a-t-il commenté, mettant en garde son successeur contre le risque d’être “frappé d’hubris”, une notion de la Grèce antique qui qualifie la démesure et l’orgueil, notamment liée à de nouvelles responsabilités. 

“Je préfère que ce choix [celui de son successeur], se fasse indépendamment de moi parce que je ne veux pas être responsable d’un éventuel futur échec”, a-t-il ajouté. Didier Raoult aimerait toutefois conserver un bureau à l’IHU afin d’achever ses travaux et la publication de deux livres.

La série d’émeutes violentes est presque passée sous les radars. Depuis bientôt une semaine, la Suède est le théâtre de violentes confrontations entre les forces de l’ordre et des émeutiers. 

La raison ? La venue d’une figure controversée dans le pays, le leader d’extrême droite Rasmus Paludan. Voulant « brûler le Coran » dans les quartiers musulmans, le Dano-Suédois s’est attiré les foudres d’une partie des civils. 20 Minutes fait le point sur les violences qui découlent des manifestations d’extrême droite en Suède

Pourquoi y a-t-il de violentes émeutes en Suède ?

 

Depuis jeudi 14 avril dernier, Norrköping et Linköping, deux villes au sud-ouest de Stockholm, sont le théâtre chaque nuit d’affrontements entre les forces de l’ordre et des émeutiers. Vingt-six personnes soupçonnées d’y avoir pris part ont été arrêtées, a annoncé la police suédoise ce lundi. 

Quarante personnes ont par ailleurs été blessées, soit 26 policiers et 14 civils. La police suédoise, dont une vingtaine de véhicules ont été incendiés ou endommagés, considère avoir été la cible principale de ce qu’elle a qualifié d'”émeutes violentes”.

 

La raison ? Les manifestants protestent contre un rassemblement du groupuscule anti-immigration et anti-islam baptisé “Ligne dure” [«Stram Kurs »], dirigé par le Dano-Suédois Rasmus Paludan. Ce dernier prévoyait de commencer ce jeudi une « tournée » en Suède, ciblant les quartiers à forte population musulmane pour y brûler le Coran.

 

Qui est Rasmus Paludan, la figure montante de l’extrême droite ?

 

On en sait très peu sur Rasmus Paludan. Mais sa notoriété lui vient de Youtube, plateforme sur laquelle il a lancé sa chaîne sur YouTube, « La voix de la liberté », dont les vidéos sont visionnées plus de 25 millions de fois. 

C’est sur Youtube qu’il s’est d’ailleurs fait plus que remarquer après avoir brûlé un Coran entouré de bacon en 2019 car selon lui, le texte “propage des principes incompatibles avec les valeurs danoises”. L’année dernière, l’homme âgé de 40 ans qui se définit comme “l’homme le plus menacé du Danemark”, a réitéré en publiant une photo amalgamant immigration et criminalité qui lui vaudra d’être bloqué pendant un mois par Facebook.

L’avocat danoois, naturalisé danois en 2020 et qui porte souvent un gilet pare-balles, est quasiment inconnu en France. Pourtant il y est fiché 5 et interdit de séjour, selon une information de nos confrères de Libération. Le 11 novembre 2020, Rasmus Paludan avait en effet était arrêté à Paris alors qu’il comptait brûler un Coran près de l’Arc de Triomphe à l’occasion des commémorations de l’Armistice.

Assiste-t-on à une montée de l'islamophobie en Suède ?

 

La Suède, riche pays scandinave de 10,3 millions d’habitants, a accueilli plus de 400.000 immigrés entre 2010 et 2019, selon les statistiques de l’Office des migrations. Mais de nombreux experts notent que le pays a eu du mal à intégrer un grand nombre de ces nouveaux arrivants, des milliers d’entre eux ne parvenant pas à apprendre le suédois et à trouver un emploi sur un marché du travail hautement qualifié. L’extrême droite a depuis gagné du terrain, devenant le troisième parti politique du pays

Dans ce contexte, au Danemark, en Belgique, en France et évidemment en Suède, Rasmus Paludan multiplie ces dernières années les projets de brûler des exemplaires du Coran, généralement dans des quartiers à forte population immigrée et musulmane. Et, en Suède, 

il attire les émules de l’extrême droite et réussit à rassembler en 2019 les 20.000 signatures requises pour participer avec son parti aux législatives. En juin de la même année, il recueille 1,8 % des suffrages, « ratant de près son entrée au Parlement où 2 % des voix étaient nécessaires pour y siéger », fait savoir le Point. 

Mais plus encore que ce climat islamophobe ambiant, si l’émeute est telle aujourd’hui en Suède c’est bel et bien parce que la tournée de Rasmus Paludan n’a pas été interdite par les autorités. En effet, les forces de l’ordre ont maintenu que, malgré les autodafés, ces « tournées » relevaient de la liberté d’expression, soit un droit constitutionnel les obligeant à accorder les autorisations de manifester.

La gestion de cette tournée anti-islam a suscité la condamnation de plusieurs pays musulmans. Après l’Irak et l’Arabie saoudite, la diplomatie turque a déploré “l’hésitation à empêcher des actes provocateurs et islamophobes (…) sous couvert de liberté d’expression”, tandis qu’une manifestation a eu lieu devant l’ambassade de Suède en Iran.

Le document rendu public ce 20 avril 2022 porte la signature du président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Paul Biya.

Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding ne fait plus partie des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). A en croire le document en circulation sur la toile, la décision est prise par le président national du RDPC Paul Biya.

Il convient de rappeler qu’avant son exclusion, le Pr Messanga Nyamding a été auditionné le 13 avril 2022 par la commission ad-hoc discipline présidée par l’ex premier ministre, Peter Mafany Musonge. A la sortie de cette audition, le Biyayiste était plutôt confiant.

«Voilà les 9 membres de la commission ad hoc qui ont voulu crucifier Messanga Nyamnding. Notons aussi qu’il y a eu un échange houleux entre Monkam (Membre commission ad hoc de discipline, ndlr)  et moi. Mais sur ce plan, je vous garantis aujourd’hui que nous avons fait la paix» déclarait-il.

Face à la presse, il avait cité les noms de 9 personnalités au sein du RDPC qui  selon lui voulaient sa tête. Parmi ces personnalités, il avait parlé du Pr Jacques Fame Ndongo, le Pr Paul Célestin Ndembiyembe, le Pr Elvis Ngolle Ngolle et Ndong Soumhet.

Pour revenir à la situation actuelle, il convient d’indiquer que deux autres militants du RDPC ont aussi été sanctionnés. Il s’agit de Wielfried Nkpwala, militant dans la section Haut-Nyong Sud-Est dans la Région de l’Est, qui écope d’un « Blâme » et François Xavier Mpon militant dans la section du Mbam et Inoubou 1 dans la Région du Centre qui écope d’une « Exclusion temporaire de 12 mois ».

Liliane N.  

Après plus de six décennies consacrées à la construction des précurseurs du développement à travers son territoire national, l’Armée camerounaise se trouve aujourd’hui confrontée à de nouveaux défis. Une opération autre que la guerre dans laquelle il est question de jouer le rôle et de tenir le rang de catalyseur de l’industrialisation du Cameroun.

Un défi certainement difficile à relever, mais l’armée camerounaise n’est pas du tout dépourvue d’atouts. C‘est l’occasion d’ailleurs de mettre à contribution des institutions aux capacités éprouvées, et qui n’attendent que d’être orientées vers de nouveaux objectifs pour explorer d’autres horizons. Ainsi en est-il du CFTA (Centre de Formation des Techniciens des Armées) et de son voisin l’ECCRA (Etablissement Central de réparation et de Construction automobile). Déjà passés maitres dans la récupération et le reconditionnement des pièces métalliques, ces deux établissements ne seraient-ils pas en mesure de se mettre à la conception et l’usinage de moteurs ou de machines-outils ?

Forte de l’expérience et des savoirs accumulés dans la maintenance aéronautique lourde, l’Armée de l’Air pourrait ainsi faire franchir un pas supplémentaire vers de nouvelles ambitions. L’Ecole des Métiers ouverte à Garoua servirait alors de laboratoire et de banc d’essai de technologies liées à l’aviation dans son ensemble.

Du côté de la Marine Nationale, les Ateliers Navals et leurs docks flottants ne seraient-ils pas à même de concevoir des équipements propres à la navigation maritime ?

Et que dire du Centre de Recherche en Santé des Armées (CRESAR) pour la mise au point de produits et dérivés pharmaceutiques adaptés à notre environnement ? que dire de la cartoucherie pour la manufacture d’armements et de munitions depuis peu importées ?

À propos de la main d’œuvre, aucun souci non plus, l’Armée camerounaise regorgeant depuis toujours, de personnels qualifiés dont nombreux sont frais émoulus de grandes écoles d’ingénierie locales et étrangères.

Avec un tel potentiel humain et technique, l’espoir est vivace de voir émerger de nos casernes, des prototypes de tracteurs agricoles, d’aéronefs, de matériels navals et autres engins de conception entièrement locale, et dont les brevets d’invention seraient cédés à des promoteurs privés.

Le fusil dans une main, la planche à dessin dans l’autre, le soldat de la bataille industrielle viendra rejoindre ses frères d’arme armés de pelles sur les chantiers routiers, et ces autres traçant sur le tableau noir, les blancs sillons de la connaissance au profit des enfants de nos campagnes, futurs cerveaux et élites nationales.

Ainsi, et tout en continuant de faire front sur les actuels fronts, notre armée va apporter sa pierre à l’édification de la souveraineté industrielle du Cameroun. /-

Capitaine de Vaisseau

ATONFACK GUEMO,

Chef de Division de la Communication - MINDEF

Le tirage au sort de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations a placé le Cameroun dans le même groupe que le Kenya, la Namibie et le Burundi.

La cérémonie de tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) s’est déroulée hier 19 avril 2022, à Johannesburg en Afrique du Sud dans les locaux de la chaîne de télévision SuperSport. Le Cameroun a été situé sur les équipes qu’il va affronter dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023. Il se retrouve dans le groupe C avec le Kenya, la Namibie et le Burundi.

Selon le programme officiel, les matches en Aller et Retour vont se jouer aux mois de juin 2022, septembre 2022 et mars 2023. Les sélections nationales qui seront de la partie en Côte d’ivoire l’année prochaine seront celles qui occuperont les deux premières place du classement.

Il faut noter que même si la Côte d’ivoire a été parmi les pays qui ont été tirés au sort, elle est déjà qualifiée en sa qualité de pays hôte.

« La Côte d'Ivoire, pays hôte, participe également au tirage au sort, bien qu'étant qualifiée d’office. Par conséquent, une seule autre équipe de son groupe obtiendra son ticket pour le tournoi final. Le Kenya et le Zimbabwe, pays suspendus par la FIFA de toute activité liée au football, sont également inclus dans le tirage au sort malgré les interdictions temporaires. Cependant, si la suspension n'est pas levée deux semaines avant leur première journée des éliminatoires, les deux associations seront considérées comme perdantes et éliminées de la compétition. Leurs groupes seront alors composés de trois équipes, et les équipes arrivées première et deuxième se qualifieront pour le tournoi final » a expliqué la CAF.

 Voici la composition des groupes après le tirage au sort de ce mardi soir.

 Groupe A : Nigéria – Sierra Leone – Guinée Bissau – Sao Tomé

 Groupe B : Burkina Faso- Cap Vert – Togo – Eswatini

 Groupe C : Cameroun – Kenya – Namibie – Burundi

 Groupe D : Egypte – Guinée – Malawi – Ethiopie

 Groupe E : Ghana – Madagascar – Angola – Centrafrique

 Groupe F : Algérie – Ouganda – Niger – Tanzanie

 Groupe G : Mali – Congo – Gambie – Soudan du Sud

 Groupe H : Côte d’Ivoire – Zambie – Comores – Lesotho

 Groupe I : RD Congo – Gabon – Mauritanie – Soudan

 Groupe J : Tunisie – Guinée Equatoriale – Libye – Botswana

 Groupe K : Maroc – Afrique du Sud – Zimbabwe – Liberia

 Groupe L : Sénégal – Benin – Mozambique – Rwanda

Liliane N.

Le président du parti politique Apar Célestin Djamen affirme que Maurice Kamto ne cherche qu’à se faire une fraîcheur politique.

La semaine dernière, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a rendu public sa venue dans le collectif d’avocats Sylvain Souop qui défend gratuitement les militants de son parti politique qui sont incarcérés à cause des marches du 22 septembre 2020. Pour l’ancien militant de sa formation politique Célestin Djamen, cette entrée de Kamto dans ledit collectif n’est pas le fruit du hasard. Intervenant sur les antennes d’ABK radio, il l’a indiqué.
«Je n’ai pas compris que les avocats du MRC rangent leurs toges il y a quelques mois. C’était comme s’ils rendaient les armes. Le Pr Maurice Kamto a envie de se faire une fraîcheur politique en allant défendre ces prisonniers. On compte d’autres avocats plus expérimentés que lui dans ce collectif », a-t-il déclaré.
Pour l’homme politique Célestin Djamen, l’arrivée de Maurice kamto dans ce collectif qui défend les militants du MRC peut faire plus de mal que de bien. Parce qu’elle semble vouloir politiser l’affaire.
« L’arrivée de Maurice Kamto dans ce collectif peut même aggraver le cas de ces prisonniers. À vouloir politiser cette affaire, les juges peuvent trancher en leur défaveur », ajoute-t-il.


Liliane N.

 

Pour Me Arnaud Ouedraogo, le Cameroun est le pays le plus puissant de l’Afrique noire et les camerounais forment un grand peuple.

Lisez plutôt ci-dessous la tribune de Me Arnaud Ouedraogo   

QUAND LE CAMEROUN S’EVEILLERA, LE MONDE TREMBLERA

« Chers frères et soeurs du Cameroun, j’ai toujours dit que le peuple camerounais est en apnée. Le jour où vous respirerez le même air que les autres, c’est le monde entier qui se mettra en ordre de marche. S'il y a un pays en Afrique noire que je considère comme le plus puissant par ses hommes, c'est bien le Cameroun. Le moteur de votre puissance mentale peut alimenter toute l'Afrique. Gardez la foi, continuez votre noble combat d'éveil des consciences, et bientôt vous verrez combien l'Esprit est plus grand que les petits égoïsmes.

Et ne pensez pas que parler soit peu de chose ou dérisoire, car « au commencement était la Parole », et c’est la Parole qui meut l’Esprit. Vous avez certes attendu longtemps mais les choses se feront. Continuez à occuper le champ de l'Esprit, à investir le terrain mental et intellectuel, en n'oubliant pas de vous dresser contre le démon de la division qui vous guète. La bonne nouvelle, c'est que cette conquête sera sans armes, car nous ne voulons pas d'armes au Cameroun mais de paroles puissantes qui fassent rouler les pierres. 

Quant à moi, je n’ai jamais vu le Cameroun s’écrouler. J’ai toujours vu le Cameroun se redresser fièrement et reprendre confiance en lui-même. L'Afrique vous attend parce que vous êtes le peuple qui a la plus haute conscience panafricaine. Mais surprenez l'ennemi extérieur, car il sait comme je le sais que, s'il y a un peuple qu'il faut fréner si l'on veut régner longtemps sur l'Afrique, c'est bien le Cameroun.

Vous êtes un grand peuple.

C’est mon grand amour pour le Cameroun qui vous parle.

Maître Arnaud OUEDRAOGO »

Le président de l’Alliance des forces progressistes Cyrille Sam Mbaka affirme que le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding est dans la tourmente, à cause de son franc-parler.

La tribune commise par le président de l’Alliance des forces progressistes Cyrille Sam Mbaka fait suite à la convocation du Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding par la commission ad hoc de discipline de son parti politique le RDPC. Pour l’ancien cadre de l’Union démocratique du Cameroun, le biyayiste est dans la tourmente à cause de son franc-parler. Il a fait d’après lui, la guerre de clans son champ de bataille.

Retrouvez ci-dessous la tribune de Cyrille Sam Mbaka

LES AILES BRISÉES D’UN PONTE DU RÉGIME :: CAMEROON

Qui va faire le panégyrique ou l’éloge funèbre du vivant de Messanga Nyamding? Rassurez-vous. La bête politique n’est que blessée. Sa peau n’est pas à vendre. Ce soutien inconditionnel du chef de l’Etat, ce membre quasi permanent du comité central du RDPC est dans la tourmente. Qui veut la peau politique du Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding? Universitaire, polémiste, défenseur acharné du chef de l’Etat, Messanga Nyamding s’est illustré dans des débats par son franc-parler. L’homme ne mâche pas ses mots. Ce n’est pas un partisan de la langue de bois.

Autant, il vénère la figure paternelle et tutélaire de son père spirituel, Paul Biya, qu’il encense depuis longtemps et depuis toujours...Autant il reste intraitable sur l’entourage de celui-ci qu’il exècre et qu’il voue aux gémonies. Messanga Nyamding n’a de cesse de dénoncer les roitelets, les arrivistes, les opportunistes qui gravitent dans les allées du pouvoir et qui grenouillent pour s’en emparer. Le vieux chef est dit-on affaibli et les appétits s’aiguisent autour de la table. La guerre des clans est impitoyable et Messanga Nyamding en a fait un leitmotiv.

Il n’a de cesse de nous le rappeler quand d’autres détournent les yeux ou font le dos rond. Quand d’autres, attendent que la tempête se calme, en espérant qu’ils vont lui survivre et conserver leurs marocains ou leurs avantages. Caustique à souhait, mordant quand il le juge nécessaire, indulgent aussi. Messanga Nyamding a longtemps su passer entre les gouttes. Cet animal politique est un excellent client des médias. Il dit haut ce que d’autres pensent tout bas. On le dit trop veule, trop obséquieux vis à vis de la figure de son champion. Il n’en a cure. Il est ainsi. Son soutien est sans faille. Jusqu’à l’aveuglement.

Ou presque. Si jusqu’à présent il a su tirer son épingle du jeu, force est de constater que ses adversaires les plus téméraires sont dans son propre camp. Ses ennemis les plus affamés sont de son parti, le RDPC. Sont-ils décidés à le faire taire? A lui faire rendre gorge? Messanga Nyamding aime l’affrontement. Il sait prendre des coups. Il sait en donner aussi. Son physique de catcheur n’y est pas pour rien. C’est une force de la nature.

La politique de la terre brûlée.

« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis du RDPC, quant à mes ennemis, je m’en charge! » L’expression empruntée à Voltaire et remise au goût du jour dans le marigot local pourrait prêter à sourire. Il n’en est rien. Songez que les coups de boutoir, les attaques que subit cet homme viennent de son propre camp. Pas de l’opposition. Pas des partis de l’opposition. Qu’on se le dise. La férocité des attaques contre un membre imminent du parti montre à suffisance dans quel état de déliquescence ce pays se trouve. Si des membres du régime et pas des moindres peuvent à ce point combattre l’un des leurs, imaginez ce qu’il en serait de l’opposition. Parler de cruauté ou de bestialité serait édulcorer la réalité. Le débat d’idées, la confrontation des opinions, la recherche d’un consensus, le dialogue exigeant ne semblent pas être l’apanage de ceux qui gravitent dans les allées du pouvoir et qui entendent s’en emparer. A tous les prix. Et à n’importe quel prix.

Une préfiguration de la confiscation du pouvoir.

Nous observons ébahis une guerre fratricide entre des alliés de longue date. Comment en est-on arrivé à de telles extrémités? Et que préfigure cette guerre interne? Chacun aura compris que Messanga Nyamding par ses prises de positions, par ses saillies verbales et même par son courage à dire ce que certains veulent taire est devenu un gêneur. Un empêcheur de tourner en rond. Il met le doigt ou ça fait mal. Il prend à témoin ses concitoyens et hurle sa colère et son dégoût.

Ce Saint-Just qui a été dans la mare aux crocodiles se défend avec l’énergie du désespoir. Il nous alerte sur les dérives à venir. Cette voix encore autorisée n’est pas celle d’un enfant de chœur. Loin s’en faut. Reconnaissons-lui le mérite d’être une voix discordante. Si celle-ci est tue, c’est une part de notre démocratie balbutiante qui sera mise à mal. Les saillies verbales du Pr Nyamding, ses envolées lyriques, ses coups de gueule, ses mots mordants parfois obséquieux, complaisants avec son maître à penser, ses colères parfois sur-jouées sont aussi l’expression de notre vivre ensemble.

Hésitant. Tâtonnant. Imberbe. Immature. Notre vivre ensemble malgré nos divergences. Un mot galvaudé. Usé. Périmé. Un mot qu’il convient par ces temps de tumulte et de fracas, de remettre au goût du jour. Dans une démocratie comme dans une élection, chaque voix compte. C’est à l’aune de celle-ci que l’on mesure sa maturité. Notre démocratie est menacée. Ne détournons pas le regard quand le feu couve dans la maison commune.

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Sunday, 05 June 2022 11:01