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Les raisons pour lesquelles le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding a été convoqué n’ont pas été rendues publiques.  

Ce mardi 12 avril 2022, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding doit passer devant la commission de discipline Ad hoc du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). La convocation qui lui a été adressée est signée par Peter Mafany Musonge le président de ladite commission. Elle ne révèle pas pourquoi est-ce qu’il est convoqué. Pour d’aucuns, il y aurait un rapport avec ses déclarations critiques contre ses camarades du RDPC  qui sont aux affaires.

Certains analystes politiques comme David Eboutou craint qu’il ne soit radié des rangs du RDPC.

« Oh lala!!!! Pauvre professeur Messanga Nyamding!!! Je crois que cette fois, il sera radié définitivement du parti des flambeaux pour récidive ! », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

D’autres analystes comme Hamidou Bia donne quelque peu raison au RDPC et précise que le Pr Messanga Nyamding est récidiviste.

«J’ai toujours soutenu le Prof Messanga pour son courage et  sa franchise dans plusieurs débats télévisés. Toutefois, je désapprouve sa posture de récidiviste et d’indiscipliné au sein de Son parti, le parti des flammes. Il n’est pas à sa première convocation au conseil de Discipline du RDPC. Messanga Nyamnding doit comprendre que si on milite dans un parti politique, on est obligé de respecter les règlements et statuts du parti. Il a le Choix entre démissionner ou respecter dans le parti en se soumettant à la discipline Stricte du parti», a-t-il écrit.

Liliane N.

L’on en saura certainement plus à l’issue de la réunion de concertation que le ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense souhaite voir organiser dans les plus brefs délais; C’est du moins ce qui ressort de la correspondance que Joseph Béti Assomo - Mindef a envoyé à Paul Atanga Nji - ministre de l’Administration Territoriale

 

Quelques extraits de ladite correspondance.  

 

“ Suite aux dénonciations faisant état de l’existence de 65 postes de contrôle des FMO sur le corridor Douala - Maroua, retardant le flux et la fluidité du transport des personnes et des biens, une équipe conjointe Police des Polices/Semil, a effectué une descente inopinée sur ce corridor avec pour objectif, d’identifier formellement et de s’assurer  de l’opérationnalité de ces postes de contrôle dénoncés.

 

A l’issue de ce contrôle, il a été répertorié 66 postes de contrôle dont 39 postes de contrôle irréguliers et 27 postes de contrôle mixtes réguliers. 

 

Cette multiplicité des postes qui constitue un véritable calvaire pour les usagers de cet axe routier, est souvent prescrite par certaines Autorités - Administratives locales.

 

A cet effet, dans le but d’améliorer la fluidité et la qualité du service sur ce corridor, il serait souhaitable d’instruire les intéressés d’alléger significativement le nombre de postes de contrôle intermédiaires sur le corridor, avec institution des postes regroupant toutes les administrations impliquées entre deux Régions concernées sur les sections Maroua - Kousséri, Garoua - Maroua, Ngaoundéré - Garoua, Ngaoundéré - Bertoua, Yaoundé - Bertoua et Yaoundé - Douala.

 

Par ailleurs, une rencontre avec les responsables des démembrements régionaux de toutes les structures représentées sur le terrain à savoir la Gendarmerie Nationale, la Police, les ministères des Forêts et de la Faune, de l'Elevage, des Pêches et des Industries Animales, des Transports et des Finances ( Douane) en vue de procéder à une vaste sensibilisation serait indiquée”. 


N.R.M  

Les 8 et 9 avril 2022, Me Cyrille Mandeng Bakadal - président de la Fécesavate, certains de ses plus proches collaborateurs et des spécialistes de cette discipline sportive se sont retrouvés à l'académie africaine des arts martiaux - Douala pour un regroupement et un stage de découverte nationale.

 

Un double événement qui poursuivait les objectifs suivants: Former une équipe nationale de Savate et disciplines affinitaires et les faire découvrir au public. Les délégations sont venues des Régions du Centre, de l’Ouest et bien évidemment du Littoral

 

A côté des athlètes, l’on a noté  la présence des coachs Nkam Henri - 1er vice-président et Ondoua Owona joseph Julien -  secrétaire général de la Fecasavate - Me Youmbi - président de l'académie africaine des arts martiaux…Les entraîneurs nationaux Fongang Kamnang Thierry Firmin et Massoma Paul Laurent, assisté par les régionaux Aboh Hervé, Ndongo Eyebe Denis Luther et Fofack Gildas.

 

Au cours de cet événement, les athlètes ont également partagé le savoir du coach Jean Jacques Ndjiki. Il s'agit d'un ancien athlète international de savate par ailleurs issu de la première cuvée des coach de Savate au Cameroun.

 

Les activités 

 

Après l'arrivée des délégations dans la soirée du 8 avril, il s'est tenu une réunion d'environ 2h. Le but était de faire l'état des lieux de la situation de la région du Littoral et de rappeler les objectifs de ce regroupement important.

 

La journée du samedi quant à elle, a permis aux athlètes de faire des révisions, d'acquérir et d'améliorer des techniques de savate. Puis s'en est suivi une autre réunion entre le staff technique et l'administration centrale de la Fecasavate.

 

Dans la matinée du 10 avril 2022, les entraîneurs ont organisé des rencontres entre athlètes de même catégorie, pour déceler ceux qui feront partie de l'équipe nationale de Savate qui va représenter le Cameroun en Guinée Bissau en mai 2022.

 

Après les échanges, les athlètes et leurs encadreurs ont procédé à l’élection du capitaine de l’équipe nationale et de ses adjoints.

 

Scrutin à l'issu duquel Tchouakam Descartes (centre) Malanou Kamga (littoral) et Kuetche Cédric ont été respectivement proposés aux postes de capitaine,1er Vice-capitaine et 2e vice-capitaine de l'équipe nationale.

 

Toutes ces activités ont marqué le lancement de la savate à l'académie des arts martiaux, ainsi que le début d'un partenariat prometteur entre la structure et la Fecasavate. Quant à la liste des athlètes sélectionnés, elle sera connue dans les plus brefs délais. 

 

Réaction de Me Cyrille Mandeng Bakadal - président de la Fédération Camerounaise et Savate qui est entre autres revenu sur l’importance de la double rencontre du week - end dernier: 

 

“Les thèmes de ce stage étaient portés sur les techniques basiques de la savate combat, avec des mises en situations et sans mises en situations…Les modules portaient sur le cadrage, le bon geste pour une bonne efficacité, les techniques de ripostes et d'attaques appropriées en fonction des situations… 

 

S’agissant des différentes articulations, nous avons parlé de l'évaluation des tireurs, pour la reconstruction des équipes nationales dames et messieurs à l'effet de les préparer aux grandes compétitions internationales; 

 

Parlant enfin des résolutions, nous allons nous atteler à développer la savate pour qu'elle devienne un outil par excellence de travail - de paix - de communication - de défense - d'éducation - d'intégration et d'intérêt général…”. 

 

Nicole Ricci Minyem

Selon l'information rapportée par la Cameroon Radio Television (Crtv), le financement est destiné à 6 communes pour l’établissement d’actes de naissance à 11 000 enfants. Le média de service public de l'audiovisuel, précise par ailleurs que ces communes se recrutent dans les régions de l’Adamaoua, du Centre, de l’Est et du Nord-Ouest.

 

L'on apprend dans les détails que les communes de Ngan-Ha et de Mayo Darlé, dans la région de l’Adamaoua reçoivent chacune 16 millions FCFA pour régulariser 2000 enfants ; les communes de Mbankomo et d’Olanguina dans la région du Centre se voient accorder respectivement 17 et 10 millions FCFA pour faire établir 3000 actes de naissance. La commune de Doumé dans la région de l'Est reçoit 23 millions FCFA pour 3000 actes de naissance. Dans la région du Nord-ouest, la commune de Belo bénéficie d'une enveloppe de 5 millions FCFA pour régulariser 727 enfants.

D’après un rapport du Bureau national d’État civil (Bunec), 1,9 million d’enfants étaient sans actes de naissance en 2019 au Cameroun. Un responsable de cette structure précisait d'ailleurs, « La région de l’Extrême-Nord est concernée au premier rang par l’ampleur du problème, de par l’importance de sa démographie et du fait des activités terroristes menées par le groupe islamiste Boko Haram. Cette région comptait à elle seule en 2019 plus de 400 000 élèves sans actes de naissance ».

Innocent D H

Il s'agit du Projet d’urgence contre la crise alimentaire (Pulcca) qui bénéficie d’un financement de la Banque mondiale de 60 milliards de FCFA sur une durée de trois ans. L'appel d’offres pour le recrutement des gestionnaires de ce projet vient d’être lancé.

L'appel d'offres qui vient d'être lancé concerne notamment les postes de coordonnateur, responsable administratif et financier, auditeur interne, spécialiste en passation des marchés, spécialiste genre ; spécialiste en suivi-évaluation ; spécialiste des questions environnementales. La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 26 avril 2022.

L'on apprend que le projet ambitionne d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et d’accroître la résilience climatique des ménages et des producteurs ciblés. Comme expliqué dans la documentation du Pulcca, concernant la demande, le faible niveau d’accessibilité, dû à la hausse des prix des denrées alimentaires et aux faibles revenus, accroît l’insécurité alimentaire au Cameroun.

Une source proche du dossier confie : « Actuellement, les prix des produits de base augmentent malgré les restrictions gouvernementales sur les exportations de céréales. En ce moment, 48% des Camerounais n’ont pas les moyens d’avoir un régime alimentaire qui répondent à leurs besoins nutritionnels, et 24% n’ont pas les moyens d’avoir un régime alimentaire qui répondent à leurs besoins énergétiques ».

S'agissant de l’offre, la crise de la sécurité alimentaire actuelle est due à l’indisponibilité et à l’accessibilité réduites des denrées alimentaires, relève-t-on. L'épuisement continu, d’une année sur l’autre, des stocks de produits de base comme le riz, le sorgho et le maïs, ainsi que du bétail (pour le lait et la viande), allonge de deux à trois mois la période de soudure qui commence tôt. A en croire la documentation du Pulcca, à fin décembre 2021, 2,43 millions de Camerounais sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë et près d’un quart de million à des conditions d’urgence humanitaire. Les projections de juin à août 2022 font état de 2,38 millions de personnes qui seront confrontées à une insécurité aiguë, informe également le document.

Innocent D H

Une correspondance du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh indique qu’il faudra désormais débourser la somme de 30 000 FCFA, pour un test de dépistage PCR.

L’information est contenue dans la correspondance du Secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR) Ferdinand Ngoh Ngoh adressée au secrétaire général des services du premier ministre, Séraphin Magloire Fouda. Les tests de dépistage PCR du coronavirus ne sont plus gratuits.

« Au regard de la persistance de la pandémie du Covid-19 et des contraintes budgétaires qui en découlent, j’ai l’honneur de vous répercuter les très hautes instructions de monsieur le Président de la République, prescrivant que les tests de dépistage PCR contre le Covid-19 soient désormais payants, au taux forfaitaire de trente mille (30.000) FCFA », a écrit le SG/PR Ferdinand Ngoh Ngoh dans sa correspondance qui date du 6 avril 2022.

Le SG/PR Ferdinand Ngoh Ngoh a par ailleurs indiqué qu’un mécanisme sécurisé de paiement des frais découlant de ces tests PCR sera de ce fait, institué en concertation avec le ministère des Finances et le ministère de la Santé Publique, « en vue d’assurer la traçabilité des ressources générées par cette mesure».

Il convient de souligner que la présidence décide de rendre payant le test de dépistage PCR au moment où le ministre de la Santé le Dr Malachie Manaouda se réjouit de ce que le Cameroun n’a plus enregistré de cas de contamination de coronavirus sur toute l’étendue du territoire.

Il faut préciser que ce test de dépistage PCR est celui qui est exigé en priorité aux personnes désirant voyager à l’étranger, ou à celles qui arrivent au Cameroun.

Liliane N.

 

 

Le président sortant et la candidate du Rassemblement national vont rejouer le match de 2017 en se qualifiant lors du premier tour de la présidentielle. 

Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont qualifiés ce dimanche 10 avril pour le second tour de l’élection présidentielle, avec 27,60% des voix pour le président sortant candidat à sa réélection et 23,41% pour la candidate du Rassemblement national, selon les résultats donnés par le ministère de l’Intérieur calculés sur la base de 97% des électeurs inscrits.

Le duel final sera donc identique à celui de 2017, bien que cette élection présidentielle se soit déroulée dans un contexte particulier. Après deux ans de pandémie de coronavirus, la guerre en Ukraine a éclaté le 24 février, contraignant Emmanuel Macron à officialiser sa candidature au dernier moment.

Le président sortant a fait une campagne express, ponctuée par quelques déplacements de terrain et un unique meeting huit jours avant le premier tour. Emmanuel Macron a refusé de débattre avec l’ensemble des autres candidats, provoquant la colère de tous, dont Marine Le Pen. La candidate RN l’a accusé d’utiliser la situation internationale pour asseoir son image, tout en ”échappant au débat”. 

Marine Le Pen a mené une campagne essentiellement sur le thème du pouvoir d’achat, principale préoccupation des Français. Elle s’est vu reprocher dès le début de la guerre ses positions pro-russes et pro-Poutine. Malgré tout, sa dynamique dans les sondages n’a jamais décroché, 

Toujours donnée au second tour dans les intentions de vote au cours de la campagne, Marine Le Pen réalise le meilleur score du RN de son histoire. En 2017, la candidate avait obtenu 21,3% des suffrages. 

Emmanuel Macron renforce quant à lui son socle qui avait fait sa victoire en 2017: le candidat était arrivé en tête du premier tour avec 24.01% des voix.

A l’issue du premier tour du scrutin organisé le 10 avril 2022, le président sortant est en tête avec 27,6 % des voix, selon les estimations Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions pour France Télévisions, tandis que la candidate du Rassemblement National récolte 23,0 % des suffrages. 

Les deux candidats se jettent ce lundi dans la bataille pour le second tour du 24 avril, avec cette fois un report des votes de gauche déterminant après le bon score de Jean-Luc Mélenchon ainsi que la débâcle du PS et de LR. 

Car si Emmanuel Macron a fait un score plus important qu’en 2017 (27-28 % contre 23-24 % pour Marine Le Pen), l’écart avec sa rivale d’extrême droite s’annonce plus serré au deuxième tour, avec un score compris entre 54 % et 51 % contre 46 %-49 %, selon des sondages réalisés dimanche après le premier tour.

Effondrement dans les partis historiques PS et LR

Une claque pour Valérie Pécresse. La droite républicaine n’était jamais tombée aussi bas depuis le début de la Ve République. “C’est la catastrophe, souffle Jules, 22 ans, à nos côtés. On s’attendait à la défaite, mais pas à ce point-là. On ne sait même pas si on va être remboursés, c’est dingue” ! 

Un échec historique pour Anne Hidalgo. “ Pour le PS et sa candidate, c’est un désaveu total”. A Lille, dans le Nord, on ne fait rien comme les autres. 

Dans les bureaux de vote de ce fief socialiste, c’est Jean - Luc Mélenchon qui a sorti son épingle du jeu. L’optimisme a ses limites et les derniers sondages n'ont pas aidé à galvaniser les foules. Et quand les résultats lillois sont tombés, donnant Anne Hidalgo autour des 2 %, personne n’est tombé de sa chaise. 

Larmes et espoir au QG de Jean - Luc Mélenchon

« Les plus jeunes vont me dire, on n’y est pas arrivé… C’est pas loin, hein ? Faites mieux ! » C’est sur ces mots doux et amers que Jean - Luc Mélenchon abandonne le micro, ce dimanche soir, dans une ambiance survoltée. 

Le leader de la France insoumise quitte la scène et tout espoir de devenir président de la République sous des applaudissements nourris et aux cris de “Résistance !”. Certains militants ne cachent pourtant pas leurs larmes… ni leur déception. 

A 20 heures précises, lors de l’annonce des résultats sur un écran géant, l’esplanade devant le Cirque d’hiver (Paris 11e) est noire de monde. Des jeunes, surtout, quelques cheveux gris, une poignée d’enfants et des militants qui crient quand le résultat s’affiche sur le grand écran.

Du point de vue des spécialistes, il s’agit d’une urgence et  chacun doit prendre conscience car cet animal est d’une importance capitale pour l’environnement car “ Il mélange et aère le sol lorsqu’il creuse pour trouver des fourmis et des termites…”.

 

De plus, le pangolin, encore connu sous le nom de fourmiliers écailleux a un rôle écologique très important étant donné qu’il contribue au cycle de décomposition qui est vital pour la végétation luxuriante des pays dans lesquels on retrouve cet animal. 

 

Etat des lieux 

 

Des études menées notamment par WildAid prouvent que de “ 100 000 à plus de 2,5 millions de pangolins sont prélevés dans la nature chaque année aussi bien en Afrique qu’en Asie et, les populations des huit espèces sont en voie d’extinction.

 

Pour le cas spédifique du Cameroun, l’on retrouve trois espèces: Le pangolin géant; le pangolin à ventre blanc; le pangolin à ventre noir. Cependant, toutes sont confrontées à des menaces croissantes dues au braconnage, à la déforestation et à la perte d’habitat…”.

 

Le commerce international du pangolin reste interdit 

 

L’on se souvient qu’en 2017, nombreux sont les pays qui ont majoritairement voté des Lois dans le cadre de la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction (Cites).

 

Le gouvernement Camerounais s’est approprié de cette décision, en interdisant entre autres la chasse, la capture, la mise à mort et le commerce de toutes les espèces de pangolin sur l’ensemble du triangle national, renseigne le ministère des Forêts et de la Faune. 

 

Et pourtant, une enquête conjointement menée auprès du grand public par WildAid et le Groupe d’action sur la Viande de brousse en Afrique Centrale ( Cabag)  démontre que la connaissance de ladite Loi est très faible, voire inexistante car  le pangolin est la deuxième forme de viande de brousse la plus fréquemment consommée après le porc - épic, avec 49% dans les villes de Douala et Mbalmayo”.

 

Seuls 29% d’individus savent qu’il est illégal de tuer et de commercialiser toutes les espèces de pangolin; Ils ne sont même pas conscients des menaces qui pèsent sur ces animaux, encore moins du rôle qui est le leur dans le maintien d’un environnement sain.  

 

Une sensibilisation quasi permanente est nécessaire 

 

Elle va au - delà de celle qui est faite par les organismes internationaux tels que WildAid, partenaire du ministère des Forêts et de la Faune à l’occasion de la commémoration, au mois de Février  de chaque année de la Journée Mondiale du Pangolin puisque, plus des deux tiers (68%) des personnes interrogées pendant les enquêtes suscitées, considèrent les pangolins comme une source importante de nourriture au Cameroun. 


Nicole Ricci Minyem    

L’enquête menée auprès des populations de Douala - Yaoundé - Mbalmayo - Ebolowa - Bertoua donne un aperçu général du comportement des citadins concernant la consommation de la viande de brousse. 

 

Il est au préalable important de souligner que la consommation de la viande de brousse est très répandue, car seulement 8% des personnes interrogées affirment qu’elles n’en n’ont jamais mangé; 58% disent n’en consommer qu’une fois par an ou très rarement et 34% déclarent qu’elles en mangent au quotidien. 

 

Concernant la viande de Pangolin par exemple, WildAid renseigne que les trois espèces, “le pangolin géant; le pangolin à ventre blanc; le pangolin à ventre noir sont consommés en quantité importante, avec 63% de personnes qui en mangent une fois par an ou rarement et 17% qui ne peuvent pas passer un mois sans en manger”. 

 

Cet organisme, qui s’est entre autres donné pour mission de mettre fin au commerce illégal des espèces sauvage et de réduire la consommation mondiale de produits issus de la faune sauvage, tels que l’ivoire d’éléphant, la corne de rhinocéros et la soupe d’ailerons de requin soutient que “ Compte tenu de la taille des villes Camerounaises, ainsi que de la lenteur de la reproduction des pangolins (un seul petit tous les 18 mois), les niveaux de consommation dont on a fait allusion plus haut, ne peuvent qu’exercer une pression sur les populations des espèces indigènes de pangolins”. 

 

Concernant les autres espèces 

 

Au cours des 12 derniers mois, il s’avère que le porc - épic est l’espèce la plus fréquemment consommée; (75%) des personnes interrogées disent en avoir mangé au cours de cette période. Il est suivi du pangolin (49%) et du hérisson (46%).

 

La consommation des autres espèces, comme le gorille, le chimpanzé, l’éléphant, le lamantin et le léopard a elle aussi été enregistrée mais dans des proportions beaucoup moins importantes.    

 

Quelle perception de la Loi de 2017 qui interdit la chasse, la mise à mort, la capture, le commerce et la consommation du pangolin, en restant sur cet espèce?

 

Sa connaissance est très faible. Seuls 29% des personnes ayant accepté de répondre aux questions ont correctement déclaré qu’il “ est illégal de chasser, tuer et commercialiser toutes les espèces pangolins…; 93% déclarent être fiers d’en avoir au Cameroun; Plus de 55% sont conscients que les pangolins aident à maintenir un environnement sain mais, ils sont encore nombreux à ignorer le rôle que joue cet animal en mangeant des fourmis et des termites”.

 

Autorisation de la chasse aux animaux sauvages 

 

Les avis étaient très partagés, lorsqu’on a soulevé ce point auprès des populations, qui en fait sont de très grands consommateurs de la viande de brousse. Tous, ou presque pensent qu’il faut accorder cette autorisation, tout en incluant quelques clauses qui vont permettre de protéger les espèces menacées. 

 

D’un autre côté, 

 

Ils sont nombreux, (92%) qui déclarent que “ La faune est importante pour le patrimoine naturel du Cameroun”; 87% se disent “fiers de la faune Camerounaise”; 89% sont conscients que ‘ la faune fournit des revenus précieux grâce au tourisme”. 

 

Concernant d’ailleurs ce dernier point de vue, 83% des personnes interviewées déclarent qu’elles sont “ prêtes à débourser de l’argent pour visiter un parc national au Cameroun”; Un engouement qui pourrait sensiblement soutenir la politique mise en place par le Gouvernement, afin de développer le tourisme intérieur. 

 

Autre point important: La Déforestation

 

Cette pratique constitue un problème majeur au Cameroun et continue de susciter une très forte inquiétude même si certains estiment qu’il est possible de tirer des revenus utiles des forêts de ce pays, considéré comme l’Afrique en miniature. 

 

Comportement à l'égard de la Faune et des Forêts 



Questions 


1 - La Faune sauvage est importante pour le patrimoine naturel du Cameroun 


2- Je suis fier de la Faune et de la Flore du Cameroun 


3- La Faune et la Flore sauvage fournissent des revenus précieux grâce au tourisme 


4- Je déposerais de l’argent pour visiter un parc national au Cameroun 


5- Je ne me soucie pas de la vie sauvage au Cameroun 


6 - La chasse et le braconnage de tous les animaux sauvages devraient être interdits 


7- Le Cameroun devrait autoriser la chasse des espèces sauvages 


8- La chasse de tous les animaux sauvage devrait être légale et autorisée 


9 -La déforestation est un problème majeur au Cameroun 


10- Le Cameroun peut tirer des revenus utiles des forêts 







D’accord 


92








87





89








83







32





50








83








48








92











93

Pas d’accord 


6








11





8








14







65





47








14








48








6











5

Ne sait pas 


2








2





3







3







2





3








3








4








2











2

  

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01