Admise au Centre Hospitalier de cette Commune depuis qu’elle y a été conduite, l’enfant, âgée d’à peine dix ans n’a été reconnue par personne et un Sos est lancé sur les réseaux sociaux
Une campagne qui vise à mettre les parents, proches ou éloignés, au courant de la situation de la mineure. Certes, les premiers soins lui ont été procurés et, la présence de deux membres du Gouvernement quelques heures après le sinistre ont également apporté du réconfort aux blessés.
Cependant, tout comme les autres malades, la petite fille a besoin d’être entourée par les siens ; des personnes de sa famille qui seront là pour aller, soit acheter des médicaments, soit encore faire sa toilette, ou tout simplement l’entourer de tous les soins affectueux qui vont, à coup sûr précipiter sa guérison. Certes, le corps médical, on peut l’espérer fait de son mieux afin d’assurer les soins, tout en essayant de combler le manque affectif que peut ressentir une telle patiente ;
Toutefois,
Il a été démontré et prouvé que le vécu des personnes blessées, dont celles qui l’ont été suite à un accident de la route, et, qui sont victimes de lésions de tout ordre, ont un niveau assez élevé d’incapacités fonctionnelles, notamment les problèmes de mémoire et de concentration, repérage dans le temps et l’espace...) ; mais aussi adaptatives. Elles sont dès lors enclines à l’anxiété, à l’irritabilité, à la crainte lorsqu’il s’agit d’un tout petit enfant…
Par ailleurs,
Les experts relèvent que : « 80% des accidentés, quelle que soit la lésion, présentent une grande fatigabilité. 39% des personnes accidentées présentent une symptomatologie dépressive... » ; Par conséquent, la présence d’un proche parent est nécessaire, afin d’assurer l’équilibre émotionnel dans des cas comme ceux là.
Il en va du cas de la petite fille dont les proches sont vivement attendus à Ndikiniméki Comme on peut le lire dans le texte du Sos :
« Je vous prie, sa famille doit la retrouver…Toute personne qui la reconnaîtrait voudrait bien signaler au Ciat de Ndiki ou à la brigade de Gendarmerie. Cet enfant fait partie des rescapés de l’accident de Nomale, elle est internée à l’hôpital de Ndiki et abandonnée ».
Comme du cas de tous ces autres malades qui, pour des raisons familiales, ou financières (le second cas est le plus évoqué) sont abandonnées dans les hôpitaux.
Nicole Ricci Minyem