Au regard des multiples réactions suscitées d’abord par l’ « éviction » du « Biyaiste » de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun, puis par son affectation dans le chef lieu de la Région du Nord, nombreux sont ceux qui se sont lancés dans des analyses que, le Cadre en service au ministère de la Communication considère comme un « amalgame saupoudré de toute son abjection ».
« Censeurs autoproclamés et autres pourfendeurs du renouveau national en font désormais une véritable prise de guerre !
L'amalgame s'étale dans toute son abjection et l'empressement de brocarder le pouvoir de Yaoundé en rajoute à la confusion...
Comprenons-nous bien, les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l'extrême-Nord, à l'instar des sept autres régions du pays, sont consubstantielles au renouveau national !
Elles sont et demeurent au cœur du renouveau et de son très illustre promoteur !
Nul n’utilisera ces zones géographiques comme objet de manipulations politiciennes ou d'instrumentalisation de l'opinion.
Disons très simplement les choses, l'Etat recrute son personnel, toutes disciplines confondues (sans prendre des témoins dans l'opinion), les usages, la pratique et les mécanismes du service public l’attestent, le déploiement sur l'ensemble du territoire national des agents publics de tous ordres, est un principe administratif quasiment sacré.
Le chef qui nomme ou qui affecte, c'est aussi lui qui « relève des fonctions », re-nomme ou « réaffecte », etc.
Le reste du débat, dès lors, a un réel parfum d'intox, de mauvaise foi au diable, voire d'attaques politiciennes.
On se comprend ».
Les commentaires, analyses et ce « cafouillage » ne sont–il pas entretenus par les sorties du Professeur Charlemagne Messanga Nyamding lui-même ?
Depuis son passage au Secrétariat d’Etat à la Défense, le cadre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, dans certains textes dont la rédaction lui est attribué, se dit victime d’un « acharnement »
Un exemple
« La situation est très grave en ce moment. Depuis mon audition au SED (Secrétariat d'Etat à la Défense) le 09 mars dernier, aucun jour ne passe sans que je ne reçoive des menaces de mort ou des intimidations administratives.
Cet acharnement doit s'arrêter car jusque là rien ne justifie une telle hostilité tourbillonnante vis-à-vis de moi. J'ai tout donné à mon pays et à mon parti le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) allant même jusqu'à perdre une partie de ma vue, jusqu'à perdre mon meilleur ami Charles Ateba Eyene et bien d'autres choses sur le champs de bataille politique.
A l'heure où je vous écris ces quelques lignes, je vous confirme qu'ils n'ont qu'une seule intention, c'est de m'assassiner... J'ai vraiment l'impression de rêver face à cet acharnement. M'imposer ce qu'ils veulent faire là n'est pas humain ».
Nicole Ricci Minyem