Pour résoudre le problème de dépravation des mœurs, le Réseau des femmes parlementaires du Cameroun préconise l’organisation d’une session plénière spéciale qui associerait l’ensemble des élus, les leaders d’opinion (prêtres, imams, chefs traditionnels, etc.), mais aussi le ministère des Affaires sociales, le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et le ministère de l’Education de Base.
En présence de Nalova Lyonga la ministre des Enseignements secondaires, les femmes députés de l’Assemblée nationale réunies hier 22 mars 2021, ont exprimé leur préoccupation par rapport au phénomène de la dépravation des mœurs, qui prend des proportions inquiétantes dans nos établissements scolaires. Avant de faire des suggestions qui visent la résolution de ce problème, elles ont eu droit à une présentation de la situation qui prévaut. Les réseaux sociaux ont été identifiés comme étant une source du problème. Les élèves du Lycée classique de Nkolbisson, du Lycée général Leclerc et du Collège Jean Tabi conviés aux discussions, ont mis en accusation des parents absents, qui confient l’éducation de leurs enfants aux réseaux sociaux.
Laurentine Koah Mfegue, la présidente du Réseau des femmes parlementaires du Cameroun par ailleurs doyenne d’âge de l’Assemblée nationale, a préconisé l’organisation d’une session plénière spéciale qui associerait l’ensemble des élus, les leaders d’opinion (prêtres, imams, chefs traditionnels, etc.), mais aussi le ministère des Affaires sociales, le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et le ministère de l’Education de Base.
Les autres participants à la réunion ont également suggéré une mise à niveau des capacités des conseillers d’orientation, une meilleure régulation des réseaux sociaux, la limitation d’accès à certains site internet et une plus grande implication des parents dans l’éducation de leurs parents.
Liliane N.