Le journaliste a rencontré des magistrats de la Cour des comptes du Cameroun ainsi que les enquêteurs du Tribunal Criminel Special. Et il tombe de nue lorsqu’il apprend de ces responsables qu’il n’existe ni un rapport officiel de la Cour des comptes, encore moins des auditions de quelque ministre que ce soit au TCS à Yaoundé.
Le Journaliste émérite était l’invité de Jean Claude Fouda, sur le plateau du « Recap de l’actu » sur Regard’Afrik TV. C’est au cours de ce programme que François BIKORO a fait d’importantes révélations autour des fausses mises en accusations des ministres de la république. Mises en accusations, auditions auprès du TCS, et même l’authenticité du fameux rapport issu des bureaux de la cour des Comptes, tout ceci ne serait que fumée et enfumage de l’opinion publique pour des raisons qui ne sont pas encore dites aujourd’hui. Pour des raisons qui ne sont pas encore claires.
« On ne peut pas se laisser autant distraire par un tract. » Le document qui fait l’objet de toutes les discussions n’est qu’un tract. Puisque personne ne sait effectivement d’où il vient et qui en est le véritable auteur. François BIKORO au cours de ses enquêtes s’est rendu compte d’un ensemble de mensonges et de contrevérités. Entre autre, un ministre parmi ceux incriminés a publiquement fait savoir que l’enveloppe alloué à son département pour la lutte contre cette maladie n’est pas encore arrivée. Une enveloppe dont le montant serait de près de 04 milliards de FCFA. De ce fait on ne peut pas parler de détournement de 180 milliards puisqu’il manquerait déjà 04 milliards sur le montant global avancé.
« Je suis allé à la chambre des comptes. Et surprise, les juges de la Chambre des comptes ne sont au courant qu’ils ont produits un rapport sur le Cameroun. Sachant que nous sommes dans un pays où le Chef de l’Etat est encore en train de penser à quelque chose, le bout de papier qu’il voulait envoyer à quelqu’un est déjà dans les réseaux sociaux, et vous ne vous posez pas la question de savoir pourquoi on veut un déni de l’autorité de l’Etat. Puis je suis allé voir une personne chargée des enquêtes au TCS. Le commissaire divisionnaire OKO BETI, qui est vivant, c’est moi qui lui annonce, mon cher commissaire divisionnaire, il semble que les ministres passent chez vous. Et lui-même de me répondre que j’ai appris que les ministres passent chez moi. Et le ministre qui était annoncé ce jour à 09 heures, le ministre Paul Atanga Nji, était en Russie ce jour-là. Et il n’y avait aucune convocation à son endroit. » fait savoir François BIKORO.
Une affaire en fin de compte, imaginaire, pour des raisons difficiles encore à cerner.
Stéphane NZESSEU