Dans cette affaire autour de la gestion des fonds Covid-19, plusieurs hommes de médias ont accusé le PCRN et son leader d’avoir participé à croquer l’argent de la lutte contre la pandémie. Une accusation que le PCRN ne digère pas. Une accusation de trop pour Cabral Libii et ses équipes. Ils entendent riposter et ce, très durement.
Les cadres communicants du PCRN ont sorti les sabres pour trancher la tête à tous les journalistes qui ont osé s’attaquer au « saint » président Cabral Libii. La tête de proue de cette série de journalistes qui passeront par le couperet du PCRN dans les prochains jours, Sismondi Barlev Bidjocka.
Le patron de RIS RADIO à Yaoundé n’y est pas allé de main moite dans les accusations qu’il a servi à l’opinion publique au sujet du leader du parti de la réconciliation. Sismondi semble être catégorique, Cabral Libii a trempé le doigt dans le miel de fric du Covid-19. Comme le disait La Fontaine dans la Fable « Le Loup et l’Agneau », si ce n’est lui, c’est un des siens.
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Des accusations qui ont le mérite de heurter le néo-parlementaire au plus profond de ses valeurs et de ses principes. Sismondi a mis de la boue sur l’intégrité de Cabral Libii. Ce que les cadres du PCRN trouvent inacceptable. Des artilleurs du PCRN ont d'ailleurs commencé à prévenir Sismondi depuis le weekend. Dans le peloton de tête, le patron de la communication du parti, Armand Okol.
Pour lui, « Le silence ne doit pas être considéré comme une faiblesse. Le PCRN a assez subi comme cela. Quand c'est trop, c'est laid. Désormais, le parti ne laissera plus traîner son nom dans la boue comme auparavant. Depuis son entrée formelle en politique en effet, Cabral Libii et la dynamique qu'il conduit de main de maître ont fait l'objet de cabales, les unes plus farfelues que les autres. L'option privilégiée a toujours été la tolérance, en droite ligne d'ailleurs avec le principe fondamental de "réconciliation" inscrit en lettres d'or dans la dénomination du parti.
Aussi, le PCRN, son leader, ses cadres et militants ont suffisamment montré les gages de crédibilité, honnêteté, probité, morale et éthique dans leurs agissements au quotidien. Pourtant des individus sans foi ni loi continuent à ourdir tous les jours des cabales dans l'intention de nuire à cette incontestable meilleure offre alternative pour notre pays. »
Dans les prochains jours, c’est en justice que ça pourrait se régler. Après Sismondi, à qui sera le tour ?
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Stéphane NZESSEU