Les dénommés Édith Ngang, Alambi Walters MUMA et Nchumuluh Tamufoh St Michael ont aussi été inculpés pour armement du terrorisme.
Les camerounais d’origine appelés Édith Ngang, Alambi Walters MUMA et Nchumuluh Tamufoh St Michael sont actuellement poursuivis par la justice américaine. D’après celle-ci, ils ont violé de nombreuses lois sur l’acquisition, la possession et le transport d’armes. Le 1er juin 2021, ils ont été inculpés.
Selon nos sources, ils ont été inculpés pour financement et armement du terrorisme dans les deux régions anglophones du Cameroun : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Ils sont accusés d'avoir "combiné ", "sciemment" et "délibérément" "exporté", " fait exporter" et "tenté d'exporter" des États-Unis vers le Cameroun via le Nigéria, des armes et munitions sans obtention préalable d'une licence ou autorisation écrite du département d'État.
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Pour entrer dans les détails, Edith Ngang est accusée d’avoir convoyé « 39 armes à feu de différents marques, modèles et calibres ; 45 chargeurs de différents marques, modèles et calibres ; et au moins 39 000 munitions de différents marques, modèles et calibres, qui étaient tous des articles de défense figurant sur la liste des munitions des États-Unis, sans avoir obtenu au préalable du département d’État une licence ou une autorisation écrite pour cette exportation ».
Et il se trouve que l’exploitation des échanges électroniques des coaccusés révèle que Edith Ngang a envoyé un message Whatsapp à l’un de ses complices le 8 janvier 2019, et qui disait : « notre nouvel approvisionnement est arrivé avec succès destination en toute sécurité... nous sommes prêts à approvisionner [sic] chaque comté avec des 30 AR calibres 15 ».
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Pour ce qui est d’Alambi Walters Muma, il lui est reproché, entre autres, avec ses complices de s’être procuré « des articles de défense, tels que des armes à feu et des munitions, ainsi que d’autres articles à usage militaire, tels que des bottes pour le désert et des sacs à eau (…), les conteneurs d’expédition à l’étranger afin d’exporter secrètement les articles au Nigeria sans obtenir de licence ni divulguer le véritable contenu des conteneurs, sans obtenir de licence ni révéler le véritable contenu des envois au transporteur étranger ou aux autorités gouvernementales ».
Il convient de souligner que l’inculpation de ces camerounais, démontre la volonté des Etats-Unis de lutter contre le financement du terrorisme qui nuit aux régions anglophones et au retour de la paix. D’ailleurs tout récemment, le gouvernement américain a choisi de mettre des restrictions de visa aux personnes soupçonnées d'être responsables ou complices, de l'entrave à la résolution pacifique de la crise dans les régions anglophones du Cameroun.
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Liliane N.