Le journaliste camerounais en exil en Italie dénonce les travers de la politique au Cameroun. Elle représente selon lui, une activité jonchée de dérives sectaires, un milieu qui recrute des jeunes et les adoube dans les cercles ésotériques pour paralyser le véritable développement des idées et des esprits au Cameroun.
« Hier sur le plateau de Canal 2 International, le Philosophe Fridolin Nke a déclaré avoir été reçu à la présidence de la république où on lui a proposé de sectes. Mais il n’a pas cité de noms. En 2004, au Cameroun même, J’ai dénoncé la même chose et ai accepté de mettre ma vie en danger en citant les noms des plus virulents érigés en maîtres chanteurs et je suis interdit d’accès au Cameroun. Ateba Eyene a dénoncé la même chose et il a été tué. Lui aussi a cité des noms. Quelle est la différence entre Dr Nke, Ateba Eyene et nous ?
C’est que Nke n’a cité personne. Moi j’ai cité des noms. Surtout ceux qui ont le plus attenté à ma vie. J’ai cité jusqu’aux proches de mon ex belle famille dont un ministre et j’ai accepté de payer cash. Même depuis mon exil, j’ai failli trépasser à cause d’une vengeance orchestrée à partir de mon lit. Le jour où Dr Nke va citer un seul nom comme Ateba Eyene et moi l’avons fait, il sera banni des médias, il finira en exil ou dans la tombe. Le jour où il citera des noms comme moi, les journalistes qui le vénèrent vont commencer à l’éviter. Car au Cameroun aucun journaliste n’est libre. Tous les journalistes sous les feux, brandis comme des modèles, sont des “soumis sodomises” à la solde des gens du pouvoir. Ce sont eux-mêmes qui me l’avaient dit: “Filston, il n’y a aucun projet Grand sans sacrifices humains”.
La preuve depuis que je parle tout le monde me lit en silence sans broncher. Je vous le redis donc : le Cameroun est pourri. Tous les jeunes qui brillent là sont portés par les sectes. Je ne vais jamais me taire. Je dirai toujours la vérité. La vraie question c’est pourquoi Cabral Libii a laissé ses proches me souhaiter de rester en exil ? Un jeune homme que j’ai soutenu. Quel est le crime que j’ai commis et qui mérite que je sois banni, que je doive mourir en exil ? Cabral Libii devra l’expliquer aux camerounais, moi qui figure dans le top 10 des millions d’immigrés en Italie. Qu’ai-je donc fait de mal ? Qui ai-je tué ? Quelle somme de quel budget ai-je volé ? Juste parce que j’ai cité les noms de leurs parrains. C’est la Franc-maçonnerie et la Rose croix qui donnent le pouvoir et la visibilité au Cameroun.
Je répète donc : Cabral Libii va s’excuser publiquement ou il va le payer cher. Ça fait deux ans que je le dis ici, et je le répète sans cesse, car je vais réagir. Je suis patient. Si l’entourage de Cabral Libii veut qu’il m’insulte encore et toujours. J’écris ces choses afin que, le moment venu, les jeunes naïfs qui croient encore aux messies, ne me demandent pourquoi je n’ai pas essayé d’arranger le problème avec mon frère. Depuis 2019, je n’exige que cela : EXCUSES PUBLIQUES. Pour réparer le tort qui m’a été fait par ces déclarations, à moi, à ma femme et à mes enfants. Je n’accepterai pas moins que cela. J’exige des excuses publiques. Je vous avertis encore Daniel Nongwe Mah et Francky Matje. J’enseigne communication à l’université et je sais quand il faut agir, communiquer. Un homme averti en vaut deux. »