Le collectif d’avocats entend ester en justice pour défendre la jeune Malicka Bayemi.
Il y a du nouveau dans l‘affaire de la sextape tournée dans le bureau du journaliste Martin Camus Mimb qui est le promoteur de Radio Sport Infos (Rsi). Un collectif d’avocats vient de se constituer pour défendre Malicka Bayemi, la jeune fille dont le visage est bien visible dans ladite sextape. Les avocats qui ont décidé de voler à son secours envisagent ester en justice.
Les prochains jours risquent donc d’être pleins de surprises et de rebondissement pour cette affaire dans laquelle, les explications du promoteur de Rsi semblent mettre le tort sur Malicka Bayemi et la présente comme une personne aux intentions redoutables. Car, il convient de rappeler que dans sa mise au point qui date du 16 juin 2021, Martin Camus Mimb indiquait que Malicka Bayemi qui est arrivé dans son bureau pour se faire dédicacer son ouvrage «Debout», avait alors profité de son absence, pour tourner cette sextape avec un jeune homme qui l’accompagnait.
«Une telle démarche porteuse des germes d’une préméditation visant visiblement à attenter à ma quiétude et à mon honorabilité ne saurait rester impunie. Je me réserve le droit de les attaquer en justice. À toutes fins utiles, chacun remarquera que le vêtement que j’arbore sur la photo prise avec cette dame lors de la remise de mon livre est différent de celui que porte le concerné dans cette vidéo virale. C’est inadmissible et inacceptable. Je comprends que des visées sont multiples et je suis profondément choqué», a conclu Martin Camus Mimb.
Si depuis l’apparition de la sextape sur la toile et l’ampleur que prend l’affaire, Martin Camus Mimb ne cesse de recevoir des soutiens de part et d’autre, il y a aussi de nombreuses interrogations qui se font sur sa culpabilité ou pas. Est-il l’homme de la sextape ? Y a-t-il comme il le dit, une volonté de nuire à son image ? Autant de questions balancées de part et d’autre de la toile.
«Le handicap de Mimb ne doit pas nous faire oublier que ce dernier est responsable. Il n’y a pas de doute sur son implication. Mon souhait est que le procureur de la république près les tribunaux de Douala se saisisse de cette affaire pour que justice soit rendue et que de tel comportement déviant ne puisse se répéter. Dénonçons ces comportements déviants. Que toutes les femmes victimes de Camus le dénoncent!», a réagi Adorlac Lamissia journaliste en service au quotidien Le Jour.
Liliane N.