Telle est la principale problématique que soulève Abakar Ahamat dans cet autre ouvrage intitulé « Le Fameux Article 2…Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la Réglementation en vigueur »
Du point de vue de l’auteur, si ce dernier est « Tant prisé, choyé, souhaité et vénéré c’est certainement à cause de ses non – dits, ses sous – entendus, ses (pas clairement exprimés) ; Mais surtout pour les mille et une possibilités auxquelles cette formulation prédispose… ».
L’Administrateur Civil Principal qui a réuni les Hommes des médias ce Mardi dans l’une des salles de lecture de la librairie Livre Afrique a ajouté que :
« Ceux qui bénéficient pas de cet Article 2, pourraient être tentés d’arrondir les fins de mois en se faisant stipendier ; ce n’est pas moralement correct, même si humainement, on peut les comprendre.
Mai, quand ce sont ceux qui sont des privilégiés, confortés et graciés par la magie de cet Article 2 qui se laissent aller à ces pratiques outrageantes, disgracieuses, compromettantes et dévalorisantes, alors, cela devient incompréhensible, impardonnable et donc sévèrement condamnable ».
Un discours qui n’émeut malheureusement personne
Tout simplement parce que les « bénéficiaires du Décret » semblent incapables de se contenter des avantages tels qu’ils sont prévus par la réglementation en vigueur, avançant sans vergogne cet adage : « La chèvre broute là où elle est attachée ».
Ils ne peuvent dès lors que se sentir agacés car, de leur point de vue, « l’auteur, lorsqu’il était en fonction, a joui de tous ces biens et aujourd’hui, il veut jouer le rôle de moralisateur » Alors qu’en fait, il n’est qu’ « un empêcheur de manger en paix… ».
Ceux qui profitent « Des avantages de toute nature » refusent d’assumer leurs responsabilités en se rendant de plus en plus coupables des forfais si impressionnants alors qu’il est évident pour tous que leurs salaires, encore moins leurs indemnités ne peuvent expliquer leur train de vie…
Comment sortir de toute cette perversion, de tous ces boulevards de détournements de deniers publics que confère la délégation de signature ?
L’ancien gouverneur croit savoir que seuls «l’Article 66 et la Loi de 2006, bien qu’incomplète devraient être mis en contribution pour sanctionner toux ceux qui sont incapables d’expliquer la provenance de leurs richesses, de leurs avoirs… ».
« Le Fameux Article 2 » est un chef d’œuvre de 211 pages, subdivisés en quatre chapitres ( Agent Public : un statut de rêve pour tous ; Les avantages prévus par la réglementation ; Les avantages sonnants et trébuchants ; Les divers autres avantages non prévus par la réglementation). Il est écrit en français et en anglais » et, pour Abakar Ahamat, il ne s’agit pas d’un « règlement de compte, de l’attitude d’un homme aigri » mais plutôt « Une manière d’amener les futures générations à éviter les nombreux écueils qui meublent la carrière des administrateurs civils ». Il a été publié par les « Editions de Midi ».
Nicole Ricci Minyem